Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Librinova – 257 pages Genre : Fantasy Prix : 17.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Attention, cette chronique divulgâche quelques éléments ! Proposé en service presse par Librinova, le pitch de ce Doyen de la Magie m'a intrigué. D'après ce que j'ai pu trouver sur internet, il s'agit également du premier roman auto-édité par l'auteur. Et malheureusement, ce statut d'auto-édition se ressent lors de la lecture, on y relève quelques éléments qui auraient pu être "gommés" par un travail éditorial. Dès les premières pages, Frédéric Alexis Sagnier plonge son lectorat dans l'aventure de ses personnages. La mise en place de ses personnages et de son univers est vite expédiée pour nous entraîner directement dans l'action. Enfin actionS avec un S majuscule, car il y en a beaucoup. Dès ces premières pages, j'ai relevé deux points qui m'ont gêné à la lecture : je n'ai pas développé d'empathie pour les personnages (Lisa, l'héroïne, mais aussi Nicolas et Marguerite), dès lors difficile de s'attacher à leur péripétie. Qu'à cela ne tienne j'ai continué en me disant que ça irait en s'améliorant. Malheureusement pour moi, j'ai terminé ce livre en n'ayant toujours aucun sentiment pour l'un ou l'autre des personnages, sauf peut-être un petit intérêt pour Rumox (un cerf qui prend de l'importance dans le récit). Je pense que ce manque d'empathie vis-à-vis des personnages est sans doute dû à un manque de "respiration" dans le texte. On en vient au deuxième point qui m'a gêné : l'action, et quand je dis action, je ne parle pas seulement des combats qui rythment le récit, mais aussi des péripéties ou autres rebondissements. Il y en a beaucoup, mais alors beaucoup trop, ou alors il manque à ce premier opus des pages plus calmes pour contrebalancer avec cette succession ininterrompue d'événements. Un paragraphe, une action, un nouveau paragraphe, une nouvelle action, un événement surprenant pour le personnage principal (qui pourrait permettre une respiration), une phrase pour signaler comment le personnage se sent face à l'événement d'importance, paragraphe suivant on passe à autre chose comme si de rien n'était. Cet exemple, qui m'a le plus marqué dans le récit, est le suivant : Lisa a perdu ses parents et sa sœur jumelle, elle ne sait pas ce qui leur est arrivé. L'histoire veut que Lisa passe dans une sorte de monde parallèle dans lequel la magie existe et elle se retrouve seule à errer dans ce monde inconnu et se retrouve nez à nez, au cœur d'une forêt avec sa sœur disparue depuis deux ans. Sa réaction est improbable, quand elle se verrait lui poser mille et une question sur sa disparition, Lisa se contente de répondre à sa sœur sur pourquoi elle est là. Elles s'étreignent rapidement. Et voilà. On enchaîne ensuite avec une nouvelle péripétie. Les sentiments des personnages sont assez peu développés, ou quand c'est le cas, vite expédiés. Le lendemain matin, Lisa se réveilla encore sous le choc de ce qu'elle venait de vivre ces derniers jours : elle avait traversé un portail qui l'avait conduite, elle en était convaincue, à présent, sur un continent qui était censé avoir disparu ou mieux ne pas exister ; elle avait fait des rencontres, certes, mais elle a dû aussi faire des kilomètres et échapper à la mort plusieurs fois. Et c'est dommage ! Car le potentiel de cette histoire pourrait séduire bien aisément : des créatures originales, des personnages pas forcément manichéens et qui ont une évolution intéressante (notamment Marguerite), des rebondissements ingénieux. La quête en elle-même n'a rien d'originale, mais elle fonctionne parfaitement. Pour moi, c'est la manière dont l'auteur nous présente son histoire qui m'a "dérangé" et encore, c'est un grand mot, car je n'ai pas abandonné en route, car des éléments m'intriguaient. Concernant les personnages principaux, et principalement Lisa, je dois dire que tout est fait pour que sa quête soit simple. Les combats sont juste suffisamment difficiles pour la faire évoluer, mais elle n'essuiera aucune défaite. Un peu gros pour une jeune fille qui ne connaît pas les codes du monde dans lequel est débarque, mais après tout pourquoi pas. Les personnages secondaires sont très nombreux pour un récit de cette longueur et viennent encombrer à mon sens une galerie de personnages principaux déjà bien étoffée. Et là encore quand ceux-ci viennent à disparaître pour certains, quand il devrait y avoir une tension dramatique dans l'histoire, l'effet attendu ne fonctionne pas puisqu'on n'a pas le temps de s'attacher à tous ces personnages. Dommage, je suis passée un peu à côté. En Bref :
Cette lecture a été pour moi en double teinte, j'ai eu du mal à lire le livre, pour son côté haché : ces actions à répétitions ne m'emballaient pas, avec plus de respirations dans le récit j'aurai été plus emballée par cette histoire ; mais j'y ai décelé aussi beaucoup de potentiel. Je pense que ce qui manque à ce Doyen de la Magie pour en faire un bon récit de fantasy est de bons bêta-lecteurs !
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Mon Avis : Damien Snyers, voilà un auteur dont j'attendais le prochain roman avec impatience. J'avais passé un très bon moment dans les pages de La Stratégie des As (LSdA), et j'en garde un souvenir (bien qu'un peu nébuleux) globalement positif. Alors à l'annonce de la sortie de Ex Dei, je n'ai clairement pas hésité quand les éditions ActuSF m'ont proposé de découvrir ce nouveau titre. Tout d'abord Ex Dei est une suite à La Stratégie des As, ce n'est dit nulle part, ils peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre sans problème (même si une des clés de lecture que m'a indiquée l'auteur, himself, ferait qu'ils sont finalement indissociables...), on y découvre de nouveaux personnages, on retrouve aussi les héros qui ont créé la base de nos aventures Nowy-Krakówiennes, mais incontestablement, c'est une suite. « Nicolas, mon ami… Dans Ex Dei, Damien Snyers fait le choix de nous faire suivre deux intrigues distinctes : celle de Marion, aristocrate de Nowy-Kraków, s'intéressant particulièrement à l'Histoire (avec un grand H) et surtout à sa compilation. Car elle fait partie d'une société secrète qui compulse tous les faits (et pas uniquement du côté des vainqueurs). Tous les membres sont vieux. Enfin "vieux" est un doux euphémisme quand certains d'entre eux ont plusieurs siècles... Mais on découvre surtout Marion en pleine séparation de son mari, Nicolas, avec qui elle vit depuis une dizaine d'années ; et en parallèle, on retrouve James (que l'on suivra dans notre deuxième trame narrative), l'elfe du trio que j'avais pris plaisir à suivre dans La Stratégie des As. Il est en compagnie de Mila, personnage auquel j'avais eu du mal à m'attacher, mais qui ici devient un peu plus intéressant, prenant la voix de la raison et donnant un certain équilibre au duo qu'ils forment. Ils sont tous les deux dans un hôtel luxueux en Afrique s'offrant une retraite méritée après les événements de La Stratégie des As. Mais James et son besoin d'adrénaline vont les pousser hors de cette retraite paisible et les plonger dans les ennuis jusqu'au cou. Dans cette partie, on retrouve les éléments qui m'avaient séduite dans LSdA : un casse et tout qui part à vau-l'eau, mais c'est à peu près tout. J'ai eu du mal à vraiment m'intéresser à cette partie du texte, que j'ai trouvé "moins bonne" que la partie dédiée à Marion. D'autant que les deux trames ne sont que peu liées (si ce n'est par le lien qui unit les protagonistes) et qu'on a du mal à appréhender comment les deux vont finir par se rejoindre. Pour vous reparler de la partie dédiée à Marion, j'ai particulièrement accroché à la manière dont l'auteur s'intéresse à la question de la télépathie, la magie mentale et surtout à sa construction / déconstruction. En cela, on s'éloigne du précédent roman de l'auteur, qui, s'il présentait des personnages de fantasy classiques (elfes, demi-elfes, trolls) n'abordait pas plus que ça la question de la magie (du moins de ce dont je me souviens). Et c'est un nouveau pan que j'ai apprécié, la partie plus onirique qui nous entraîne dans un monde particulier. Et puis, il faut dire qu'on prend plaisir à suivre l'intrigue globale qui se tisse autour de ce personnage. C'est étrange à souhait, mais surtout rythmé et entrainant, plein de rebondissements. Ce qui donne un aspect d'inégalité dans la globalité du récit. Quand arrivaient les passages dédiés à James, je n'avais qu'une hâte : retrouver Marion... Dommage ! Et puis, il y à la fin. Une fin un peu inexplicable, inimaginable et complètement inattendue. Je pense qu'elle va en déstabiliser plus d'un·e. Tant et si bien que l'auteur a dû m'expliquer de quoi il retournait, ou du moins me donner des pistes de lecture pour comprendre sa démarche. Il faudra mettre en perspective vos deux lectures pour bien en comprendre le pourquoi du comment. Et il n'est pas dit qu'on ne retrouvera pas les personnages dans un nouvel opus ! En Bref : Une partie du récit m'a accroché de bout en bout, l'autre a freiner ma lecture. La fin m'ayant laissé sur un goût doux-amer. Il y a de bonnes trouvailles dans Ex Dei, mais une globalité un peu trop en dents de scie pour moi. C'est une lecture en demi-teinte... On en parle aussi chez : L'Ours Inculte
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Portugaise Éditeur : Hervé Chopin (HC Editions) – 549 pages Genre : Thriller – SF ISBN : 9782357205192 Prix : 22 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Lire un extrait Mon Avis : "Journaliste, reporter de guerre, présentateur vedette du 20H au Portugal depuis plus de vingt-cinq ans" voilà qui permet d'entrevoir qui est José Rodrigues Dos Santos. C'est également un auteur, et pas des moindres puisqu'il a signé La Formule de Dieu ouvrage vendu à plus de 2 millions d'exemplaires à travers le monde. Et pourtant je découvre son œuvre par la fin : par son dernier titre traduit en français, un nouvel opus de sa saga s'intéressant à Tomás Noronha. Heureusement pour moi, les volumes de cette saga peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Immortels c'est le support qu'a décidé d'utiliser l'auteur pour aborder un sujet épineux : l'Intelligence Artificielle (IA). Pourquoi épineux ? L'éthique vis-à-vis des avancées transhumanistes : se demander à quel moment la science va trop loin ? Où placer le curseur pour définir les limites de l'emploi de l'avancée technologique ? La technologie pour résoudre une maladie / un handicap, oui, mais à quel moment bascule-t-on dans "l'humain augmenté" ? Toutes ces questions et plus encore sont soulevées dans le roman de J.R. Dos Santos. Alors qu'en est-il ? Le fond est riche, dense, bien documenté et fort à propos. L'auteur aborde même le sujet du Covid-19, sujet suffisamment récent pour saluer sa présence dans ce petit pavé, bien que pour tout vous dire je m'en serais passée. Le propos principal est intéressant et amène forcément le lecteur à se poser quelques questions (si ce n'était pas déjà fait) sur les questions précédemment exposées. Le livre se lit bien, il y a un peu d'action, bien quelle tarde à se faire connaitre tant le début du récit est surtout le dressage descriptif de "l'état actuel de toutes les informations connues sur les avancées technologiques". Du moins c'est mon ressenti. La documentation est là (en atteste les quelques dernières pages de l'ouvrage, véritable bibliographie des connaissances accumulées pour la rédaction d'Immortels), mais cela transparait à chaque page. J'ai eu l'impression d'être tenue par la main tout le long de ma lecture au profit d'un : "Hey tu sais que telle société a investi dans telle recherche ? et puis regarde celle-ci a réussi à faire celà, et puis au tiens telle autre à juger bon de..." (remplacer les sociétés par des grands noms, les GAFA ou autres... et par des recherches qui font peur, posent question, etc.). Si l'information arrivante était intéressante, elle était bien souvent éclipsée par la suivante... Et même si bon nombre de fois, j'ai été surprise par les infos le tout est selon moi trop "fourre-tout". Passé la moitié du roman, qui nous aura apporter son lot de réflexion, la deuxième partie va nous montrer les risques que toutes ces créations / avancées pourraient éventuellement entrainer. L'intelligence artificielle était en train de créer un monde nouveau et Tomas savait qu'il devait se préparer à tout et n'être surpris de rien. Avant tout il lui fallait s'adapter à cette nouvelle réalité. Ce qui était incompréhensible pour un vieil homme constituait un changement spectaculaire pour un adulte et une évolution naturelle pour un jeune homme. J'ai eu cependant du mal avec la forme. On a entre les mains un roman. Et qui dit roman dit certes intrigue, rebondissements, trame générale mais aussi personnages. Et c'est là le gros point noir de ce roman selon moi. Les personnages sont inexistants. Comme dit plus haut, je ne connaissais pas Tomás Noronha le "héros" de cette saga, et je ressors de ce livre en pouvant seulement vous dire que sa mère est malade. Et cette info tient dans les quelques premières pages (alors qu'il y en a plus de 500...). De même le personnage qui l'accompagne, l'Américain (dont le nom m'échappe totalement à l'heure où je vous écris ces lignes, c'est vous dire) ne laisse aucune trace de sa personne dans l'esprit du lecteur (la preuve en est). Ces deux personnages ont été pour moi prétexte à parler de l'Intelligence Artificielle, de l'avancée technologique et de débattre de tel ou tel point éthique. Lancés dans de long discours, les deux servent une logorrhée scientifique ou pseudo-scientifique, certes fort intéressante mais malheureusement peu crédible dans un échange. C'est verbeux et souvent redondant. Dommage, j'aurai aimé un dialogue plus proche du réel, et je pense qu'il est possible de dire autant de choses en bien moins de mots. Finalement le seul personnage qui m'aura marqué c'est bel et bien le personnage du scientifique chinois : Yao Bai. Développé, complexe et finalement le plus intéressant du trio de personnages que l'on suivra au travers de ces 549 pages. L'évolution de Yao Bai est surprenante et l'emballement sur la fin est à l'image de tout ce qu'on exposé les deux autres : exponentiel. Petite aparté : j'ai mis SF dans le genre du livre, car par certains aspects le roman vire dans la science-fiction probable mais pas encore actuelle. C'est d'ailleurs ça qui m'a attiré. Au final moi qui ne lis quasiment rien d'autre que de la SFFF (Science-Fiction / Fantasy / Fantastique), j'ai tout de même lu et partiellement apprécié ce titre et non pas à cause de la partie que je considère comme de la SF mais bien par le reste. En Bref : Avec une documentation particulièrement riche, J.R. Dos Santos aura malheureusement noyé son lecteur d'informations. Le format roman n'est que prétexte à faire réfléchir le lectorat, l'auteur se passe de développer ses personnages. Dommage, j'aurais aimé avoir un hybride roman / doc. scientifique plus marqué et pas une doc déguisée en roman... J'ai aimé en apprendre plus sur les sujets traités, mais je suis passée à côté pour la forme ! On en parle aussi chez : Lisou (Les Pipelettes en parlent) – Le Boudoir
Infos utiles : Nationalité des auteures : Anglaise Éditeur : Editions de La Martinière (Jeunesse)– 383 pages Genre : Jeunesse – Thriller Prix : 16,90 € Acheter ce livre : Numérique - Papier Mon Avis : Pour commencer par la fin : j'ai refermé ce livre en me disant que ce n'était pas possible. En fait, j'avais là entre les mains un tome 1, alors que je pensais détenir un one-shot (car aucune mention nulle part qu'il s'agisse d'une série). Une légère déception qui me laisse un goût étrange, quelques jours après avoir refermer le livre. Quand j'ai commencé The Magpie Society, tome 1 : One for Sorrow, l'ambiance générale m'a frappée : le vieux manoir qui héberge un pensionnat historiquement ancré dans le paysage, les côtes anglaises, un meurtre... Ce genre d'ambiance, personnellement, ça me prend aux tripes. Relativisons : il s'agit d'un roman pour ado, si l'ambiance générale est bien rendue, oubliez les descriptions à n'en plus finir. Les héroïnes m'ont à la fois exaspérée (notamment l'une des deux au début du récit, par son comportement) et agréablement surprise. Si au début on a des archétypes usés jusqu'à la corde : la bonne élève brillante et la nouvelle un peu pimbêche qui vont devoir apprendre à vivre ensemble, le développement des personnages reste intéressant bien qu'un peu rapide. Concernant l'intrigue en elle-même, j'ai d'abord eu l'impression d'être dans un épisode de Pretty Little Liars... Un décès, personne ne sait si c'est un meurtre ou un suicide. Et puis une mise en place. Une longue, très longue mise en place. Je dirais que le "dur" de l'intrigue doit démarrer vers le milieu du livre. Parce que outre l'arrivée du "corbeau" qui balance des infos par un biais spécifique, en l'occurrence ici, un podcast, le cœur de ce qui fait de ce livre ado un thriller ne prend place que bien après. Le tout est servit avec des références à la pop culture qui font très "dans l'air du temps". C'est bien simple, on évolue dans le lycée pendant environ une centaine de pages, allant d'un nouvel élève à l'autre comme si nous aussi nous découvrions Illumen Hall (ce qui est bien évidemment le cas, mais ce fût, à mon goût, trop lent). Enfin, l'enquête est couplée en deux/trois phases : découvrir l'identité du corbeau (ça au moins je dois saluer que la résolution de cette intrigue dans ce premier tome est au mieux salutaire), découvrir si quelqu'un a tué Lola et si oui, qui est cette personne. Et d'autres choses encore, dont il vaut mieux que je ne parle pas pour ne rien divulgâcher. The Magpie Society reste une lecture agréable mais l'ensemble reste trop hétérogène et la construction un chouia bancale pour en faire une de ces bonnes lectures. La faute peut-être à une écriture à quatre mains, qui reste compliquée à mettre en œuvre (chacune des auteures ayant, à priori, écrit un chapitre sur une héroïne). Pas sûr de me ruer sur la suite, mais peut être que je la lirais à l'occasion... En Bref : Lecture en demi teinte, une enquête qui m'a donné envie de connaitre le dénouement, un ensemble moyen. Manque d'étayement, trop long à démarrer malgré une écriture fluide. The Magpie Society ne m'aura malheureusement pas pleinement convaincue.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteure : Américaine Éditeur : Mnémos - 237 pages Genre : Conte Acheter ce livre : Grand Format - Poche Mon Avis : Un conte qui m'a déjà séduite en dessin animé, en film (je vous recommande fortement le film de Cocteau) et en roman. Je me suis donc lancée dans cette réécriture avec des attentes assez hautes vis-à-vis de l'intrigue générale, des personnages et du bon déroulé de l'histoire. Autant dire que le livre n'avait que peu de chance de me plaire... Au final, je ressors avec un ressenti assez mitigé de Belle de Robin McKinley. Si le speech de base du conte La Belle et la Bête est totalement respecté, le bas blesse quand l'auteure ne s'émancipe pas DU TOUT de l'histoire initiale. J'ai eu l'impression d'avoir un calque version américaine du travail de Madame de Villeneuve (ou de celle de Madame Leprince de Beaumont). Quelques légers éléments viennent heureusement agrémenter le "nouveau" récit donnant le léger changement que j'espérait tant. Et puisque j'adore l'historie initiale, je ne pouvais donc pas ne pas aimer cette version, toute ressemblante qu'elle soit. L'écriture est fluide et retransmet bien les réactions et émotions des différents personnages, on se met bien vite à être happé par les sentiments de l'héroïne, Belle. En Bref : Si vous souhaitez une réécriture du conte La Belle et la Bête qui réussit à s'éloigner de la version initiale, il vous faudra passer votre chemin car vous n'y trouverez que des ressemblances (à la limite vous pourrez jouer aux 7 erreurs entre les deux versions, ça peut pimenter une soirée morose). Cela ne m'a cependant pas empêchée (bizarrement) d'apprécier cette lecture au niveau du style et des émotions, fortement bien retransmises. J'ai l'impression de devenir très exigeante avec le temps...
Mon Avis :
Première incursion dans le monde enchanteur et loufoque de Maître T. Pratchett. Enfin pas tout à fait, puisque Strate-à-gemmes s’éloigne (légèrement) des romans du Disque-Monde en proposant un mix entre un pur produit de SF et des excursions hasardeuses au pays des gnomes et des dragons. Je ne suis généralement pas une grande adepte du mélange science-fiction / fantasy, mais ici le mélange est plutôt réussit, la transition se faisant en douceur. L’on suit une équipe éparse d’extra-terrestres qui part à la découverte d’un monde prétendument plat… Au départ du récit, je trouvais qu’il y avait de sacrés trouvailles. L’idée que les mondes soient créé par les extraterrestres, qui poussent le vice jusqu’à faire croire aux habitants qu’ils sont vieux de plusieurs millions d’années (en créant de faux fossiles dans les sols notamment) ; cela est tout simplement prodigieux et particulièrement délicieux quand les E.T. s’amusent à semer quelques anachronismes (un dinosaure portant une pancarte « Halte au nucléaire », ça me fait rire). Mais peu à peu la mayonnaise est retombée. L’intrigue s’essouffle, les personnages sont moins captivants qu’ils ne l’étaient de prime abord et l’humour s’échappe peu à peu au fil des pages. Pourtant les tentatives sont bien là pour essayer de nous extirper quelques sourires, mais l’histoire proposée dans Strate-à-gemmes ne tient pas, ou du moins est un peu trop bancale. Le tout est servit par une plume assez simple (du moins qui se lit facilement) et qui ne vient pas entacher cette lecture. En Bref : Première lecture de l'auteur Terry Pratchett un peu mitigée. De bonnes touches d'humour qui m'ont donné envie de découvrir plus en avant l'auteur, mais des idées qui semblent inabouties, une intrigue un peu creuse. Dommage car le pitch de base était très sympathique.
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Auto-édition – 386 pages – 27 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Papier – Numérique Remerciements : Je tiens à remercier S.N. Lemoing de m’avoir envoyé son livre. Mon Avis : Powerful fut l’occasion de découvrir, pour la première fois, un ouvrage autoédité. L’univers créé par l’auteure est vraiment très étoffé et c’est sans doute ce qui m’a le plus accroché dans le récit. La population est séparée en deux groupes distincts, les Silariens qui possèdent des pouvoirs et les Iesilariens qui n’en ont pas. Cette magie est assez diversifiée et se présente un peu aléatoirement dans la population, c’est un des points que j’ai le plus apprécié dans cette mythologie. D’autre part, une personne peut posséder un ou plusieurs pouvoirs différents, ce qui la rendra plus puissante. Globalement cette magie est intéressante, mais sur la longueur j’ai trouvé qu’elle était trop « gentille ». C'est-à-dire que les Silariens n’ont que peu de contreparties (si ce n’est aucunes) en échange de leurs pouvoirs. Alors oui, ils se sentent un peu fatigués après un usage trop intensif de leurs pouvoirs mais ça reste, à mon goût, bien trop lisse. La fin du récit est venue accentuer mon idée de cette « trop bonne » magie. Avec une fin un peu crasseuse qui vient malmener le lecteur dans ses quelques repères, S.N. Lemoing avait – presque – réussi à me faire oublier ma première idée sur la magie d’Harcilor. Et le dernier chapitre vient tout remettre en place, quelle frustration ! D’où mon impression de magie « proprette ». Outre cette magie, il y a des règles qui régissent le pouvoir en place dans le royaume d’Harcilor. Le roi ne doit pas posséder plus de pouvoirs que le chef des Gardiens, les hommes et femmes qui composent le corps de garde du château. Cela évitera que le roi ne devienne fou et puisse être arrêté… Pour moi, ici ça coince un peu. Rien que l’intrigue repose sur la prise de pouvoir d’un usurpateur en lieu et place du vrai roi… Et le système de Gardiens reste cependant en place, bon on pourrait m’objecter le fait que le chef de Gardiens est de connivence avec le roi, mais je trouve que du coup cela perd un peu de sens d’expliquer cette règle au cours du récit, l’impact est moins grand et perd en crédibilité. Concernant l’intrigue en général, j’ai eu un mal fou à me plonger dans l’histoire : les personnages arrivent à bras raccourcis, sont très nombreux, et l’intrigue ne me semblait pas très fluide. Par exemple quand, à la fin du premier chapitre, un des protagonistes annonce qu’il faudra anéantir le roi et toute sa Garde, je me suis poser la question pourquoi, car à ce moment je manquai d’éléments pour comprendre leur but. Il m’a fallu un bon quart du roman avant de vraiment me plonger dans ce nouvel univers. Alors je ne sais pas si la version numérique diffère de la version papier, mais par exemple l’histoire courante et les flashbacks ne sont pas délimités, ou si c’est le cas, je n’ai pas réussi à repérer cette séparation, si bien que dès les premiers chapitres, je me sentais complètement perdue. J’ai fini par comprendre les retours fréquents en arrière, après un petit bout de temps, dommage car tout cela apporte au récit une temporalité bienvenue et appréciable qui nous permet de comprendre le pouvoir en place. Comme je le signalais plus haut, les personnages sont foison et m’ont, au départ, plus perdue qu’autre chose. A la lecture, je n’avais pas le temps de m’intéresser vraiment à un des protagonistes qu’un autre apparaissait et ainsi de suite. Ce qui fait qu’au final, je ressors de cette lecture sans avoir un personnage qui m’a vraiment marqué… tous revêtent une importance dans le récit, chose non négligeable et appréciable, mais le fait de s’intéresser à trop de personnages en parallèle entraine une certaine confusion. Côté écriture, j’ai apprécié l’écriture de S.N. Lemoing qui permet une lecture fluide et agréable. J’ai eu quelques gênes avec certains des termes employés, qui pour moi me semblent être des mots qui ont été recherchés (notamment sur les teintes de couleurs), après c’est une histoire de goût mais je pense qu’aller à la facilité à parfois du bon. En Bref : Une bonne mythologie, un univers neuf bienvenue, des termes innovants ; toutes ces choses auraient pu me permettre de faire de Powerful une excellente lecture, mais cela est malheureusement un peu trop noyé par les personnages trop nombreux, et la non-linéarité du récit. Dommage car, pour moi, Powerful a un vrai potentiel.
Remerciements : Je tiens à remercier le site Livraddict et les éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre. Mon Avis : Une couverture magnifique, un titre qui annonce un voyage immergé, Les Gardiens de l’Océan promettait un univers stupéfiant. Pour commencer, j’ai eu un mal fou à m’imprégner du texte. L’écriture d’Irène Salvador est très difficile à aborder, en cause : un manque de ponctuation à certains endroits, qui aurait pourtant été indispensable, et des tournures de phrases alambiquées. À certains moments, il fallait que je relise plusieurs fois une phrase pour en comprendre le sens ce qui a considérablement ralenti ma lecture. C’est vraiment dommage car malgré cette « faiblesse », l’univers proposé par Irene Salvador est vraiment très agréable. J’avais très envie de découvrir des histoires s’installant dans les fonds marins (je vous en parlais justement ici), j’attendais donc ce livre avec une pointe d’impatience. Acqualys est une ville mi-aquatique mi-terrestre, qui accueille le peuple des Gardiens, des êtres amphibies qui ne s’intéressent qu’à une chose : protéger l’océan. Après une vie terrestre auprès d’une famille aimante, Marco y est parachuté un peu malgré lui et est formé pour devenir lui-même un gardien. Le personnage principal, Marco, reste plaisant à suivre malgré quelques éléments incohérents le concernant. Durant l’intrigue, le jeune homme est extrêmement lucide et décode son environnement avec aisance… ce qui m’a rendu assez sceptique quand le héros rencontre une personne pour la première fois et lui fait immédiatement confiance ou quand il pressent le caractère d’un autre alors qu’ils n’ont échangé qu’un bonjour… Encore une fois c’est dommage, car sans cela on sentirait très bien la tension, l’inimitié ou la bienveillance des autres personnages sans que l’auteure ne ressente le besoin de nous l’indiquer. Les personnages secondaires sont sympathiques mais assez peu suivis (du moins bien moins que le personnage de Marco). Je me suis surprise à apprécier un personnage pour le détester quelques pages plus loin et inversement pour d’autres, ce qui pour moi, marque une assez bonne réussite au niveau des choix des personnages secondaires. L’intrigue du roman est sympathique tout en étant pas, malheureusement, révolutionnaire. L’univers surprenant n’a pas empêché le fait que certains éléments soient attendus. Les paysages ne sont pas décrits à outrance, ce qui permet une sorte d’émerveillements quand ceux-ci sont présentés. On sent bien que la protection de la planète est quelque chose qui importe à Irene Salvador et qu’à travers l’histoire de Marco, elle cherche à faire réfléchir ses lecteurs. Mais on sent que ce discours subliminal perd un peu de sa teneur dans le dernier tiers du livre et le message est un peu avorté par la fin du livre. La fin du livre étant ce qu’elle est, une suite est prévue et espérons que ce deuxième tome apportera du poids à ce que cherche à transmettre l’auteure. En Bref : Un univers suffisamment peu exploité pour intéresser les lecteurs avides de nouveautés, dommage que l’intrigue ne soit pas de la même trempe (même si elle reste agréable à suivre). Le gros bémol vient de l’écriture d’Irene Salvador qui est parfois difficile à suivre. Le livre donne tout de même à réfléchir sur l’écologie et la protection de la planète, reste à espérer que cette vision soit un peu plus poussée dans le tome 2.
Mon Avis : Enfin j’arrive au bout de ce roman écrit à six mains ! Commencé il y a un mois environ, je pensais le lire bien plus vite, mais j’ai commencé beaucoup de livres en parallèle ces derniers temps et généralement quand une des histoires me happe, je n’ai plus d’yeux que pour elle, or ce ne fut pas trop le cas ici. Le Chasseur et Son Ombre retrace le parcours surprenant d’un terrien exilé sur une planète nommée Sao Paulo. Et la nature humaine est ainsi faite que l’homme devient un assassin dès les premières pages du livre. Ramon Espejo devient très vite insupportable pour son entourage et, dans une moindre mesure, pour le lecteur (grossièreté et arrogance étant les deux caractéristiques principales de cet homme). Il s’enfuit quand il sent que ça barde pour lui en ville. Ainsi donc, et malheureusement, le lecteur se retrouve en tête à tête – littéralement – avec les pensées de cet individu. Rien de bien joli. Alors quand il découvre la présence d’une nouvelle sorte d’extraterrestre cachée sous une montagne… On se dit que l’intrigue va prendre un tournant, ce qui est le cas bien entendu – sinon je ne serais pas arrivé à bout de ces pages. Ramon fait ainsi la rencontre de Maneck, qu’il ne cessera d’abreuver de surnom grossier, que l’extraterrestre ne comprendra bien évidemment pas. J’ai trouvé intéressant l’emploi d’une sorte de laisse organique, assez intéressante mais très limitante à mon avis, aussi bien pour Maneck que pour Ramon. Le développement de l’intrigue est abouti, avec une évolution logique de la pensée de Ramon, mais j’ai trouvé que le tout manquait cruellement de rythme. Certains passages deviennent presque ennuyeux tant il ne s’y passe rien. Alors bien entendu, certaines surprises sont agréables à la lecture, mais d’autres sont un peu convenues. La traque du fameux homme par Ramon et Maneck prévoit l’inévitable… ce qui ne manque pas d’arriver. Ce travail à six mains, est assez flou dans sa construction on ne sait pas où s’achève le travail de l’un et où commence le travail d’un autre. Je n’ai pas retrouvé l’écriture de George R.R. Martin, si ce n’est dans la description des pierres et roches dans la première partie du roman. Et quand on sait qu’il a été le deuxième auteur à travailler sur le projet et que c’est Daniel Abrahams qui a achevé le manuscrit, ça peut donc se comprendre… Mais j’avoue que je pointe là un détail qui m’a déçu. Un point bien meilleur à souligner est le choix des auteurs de se baser sur une population hispanique pour peupler ce planet opera, habituellement très peu représentée (voire pas du tout) dans un récit de SF... La fin du récit reste ouverte, ce que j’apprécie généralement mais qui ici avait un goût d’inachèvement. En bref : Un récit à six mains qui se lit, mais manquant de rythme sur une bonne longueur du roman. Un personnage principal insupportable, heureusement qu’il ne s’agit pas d’une série, je ne pense pas que j’aurai poursuivi la lecture. Ressenti en demi-teinte, c’est loin d’être un coup de cœur mais ce n’est pas non plus un « mauvais » livre.
Remerciements : Avant de me lancée, je tiens à remercier les éditions Mortagne ainsi que le site Livraddict de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage : la navigation fut un peu houleuse. Mon Avis : Je me plonge avec avidité dans ce nouveau roman d’Elizabeth Tremblay, non pas parce que je connais l’auteure pour l’avoir déjà lu – le premier tome des Filles de Lunes, traînant dans ma PAL depuis quelque temps – mais bien pour la thématique fort alléchante que nous propose l’ouvrage, j’ai nommé la piraterie ! Les premières pages passées, la surprise ne fait que grandir : dans quel monde me voilà donc embarquée ? Des chimères, nommées Valadryelles évoluent dans un monde imaginaire très aquatique. Dans la première partie l’on suit les aventures de Vienna et de Sax. Ce n’est, au départ, qu’un aller et venu entre le présent et la jeunesse de Vienna, qui nous permet certes de découvrir le monde d’Alastrass, mais qui ne m’a malheureusement pas permis de vraiment me plonger dans l’histoire. Surtout que, une fois la jeunesse de Vienna passée, on se dirige très vite - trop vite - sur l’adoption du jeune homme, et sur son éducation pour se concentrer essentiellement sur l’installation de la légende. Ce n'est qu'à partir de ce moment, que j’ai commencé à m’attacher aux personnages. Sax est un Kaléïde mâle, rejeté largement par la communauté Valadryelle. Pour se venger, il met en place un stratagème que j'ai trouvé assez foireux, il faut dire ce qui est : il cache sept trésors au fond des océans, donne la carte à qui veut, autrement dit tout le monde connaît l'emplacement des coffres. Le hic : seul du sang de Kaléïdes peut ouvrir ces coffres. A mon sens, c'est ce détail qui vient de signer la traque sans merci et l'extinction presque définitive de son espèce. J'ai donc eu un peu de mal avec ce début d'histoire, même si dans les dernières pages de cette partie, je commençais enfin à m'intéresser vraiment aux personnages. Et puis bim ! Ellipses narratives d’un peu moins de 300 ans. Frustration. Sax est mort depuis bien longtemps et sa légende reste encore vivace, soit. Je suis restée un peu perplexe devant ce changement de situation. Dans cette deuxième partie, l'on suit de nouveau deux personnages : Maksim et Tiss, tous deux des Kaléïdes, des créatures très rares mais aussi les seules à pouvoir ouvrir les coffres que Sax à disséminer dans tout le pays. Nos deux héros ont une vie un peu semblable, même s’ils présentent des caractères bien différents. Tous deux élevés par des mères adoptives, ils apprennent très vite à contrôler leurs animaux (un terrestre, un aquatique et un volant). J'ai bien apprécié l'idée générale de contrôler seulement une espèce de chaque, ce qui limite tout de même les "pouvoirs" des Kaléïdes tout en leur conférant une grande puissance. Mais les nombreuses similitudes entre les vies des deux héros m'ont un peu freiné. A tout moment je m’attendais à leur rencontre, et quand enfin le moment est arrivé, j’ai été un peu déçue… Pas d’étincelles, pas de détails un simple regard et très, très peu de mots échangés, ça n’a pas été suffisant pour moi. Pourtant l’action à ce moment-là est la meilleure du roman, la séquestration des deux Kaléïdes dans des navires pirates est de loin l’une des parties de l’histoire que j’ai le plus apprécié. La vie à bord est compliquée et ça transparaît bien dans le récit d’Elizabeth Tremblay. Le capitaine est comme je les aime : hargneux, vil et bas. On a un passif - amoureux je ne sais pas - mais qui vient pimenter un petit peu plus l’histoire. L’intrigue se déroule, on sent – on sait ? – déjà plus ou moins ce qui va arriver, enfin plutôt on pense savoir. Car j’ai été très surprise de basculer dans Hulmia, notre monde… Je ne suis définitivement pas une grande fan de ces histoires où l’on bascule d’un monde entièrement fantastique vers un le monde connu… Ici, ça n'a pas échappé à la règle, j'ai failli arrêter ma lecture mais si proche de la fin, j'ai tenu bon. Finalement je reste sur mes positions, je ne suis pas une grande adepte de ce genre d'événement, même si, ici, je dois dire que c'est plutôt bien amené et traité. J'ai eu une petite préférence pour Maksim dans cette deuxième partie, même si Tiss a un joli rôle dans l'histoire. Je ne serais pas impatiente pour la suite de leurs aventures mais je la lirais sans doute pour avoir le fin mot de l'histoire. En bref : Pas entièrement convaincue par ce premier tome, c'est dommage car il y avait tous les éléments pour me plaire : des créatures mythiques, des pirates et des adolescents à qui tout ne réussit pas. Seuls, justement, les parties sur l'eau, dans les navires pirates donnent un peu de piment à l'intrigue.
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