Infos utiles : Nationalité des auteures : Américaine Éditeur : Milady – 271 pages Genre : Bit-Lit - Erotique Prix : 7,90 € N'acheter pas ce livre : Numérique - Papier Mon Avis : Ne lisez pas ce livre. Je pourrais m'arrêter là, et cette chronique se suffirait à elle-même. NE. LISEZ. PAS. CE. LIVRE. Mais comme je suis une personne bien, je vais vous expliquer, chers lecteurs, pourquoi il n'est pas nécessaire de s'arrêter sur ce titre. J'aurai pu, comme vous, m'arrêter à des avis nets et tranchés qui disaient déjà de passer son chemin (chez Light & Smell ou encore Tomo, qui ont tous les deux attributs la note de 5 à l'ouvrage). Mais comme j'ai toujours très envie de me faire mon propre avis (contre vent et marée), j'ai tenté. Et je dois dire que ce fût effectivement, quelques précieuses heures de perdues. Et pourtant sachez que je suis allée jusqu'au bout du récit. Pas que j'étais captivée par l'intrigue, mais juste ce besoin d'aller au bout des choses et de vous dire à quel point c'était décevant, vide, inutile, complètement obsolète (pour être tout à fait honnête, je me retiens d'associer à cet ouvrage des mots trop grossiers pour être lus...). Je vous entends déjà me dire : "Alors, alors, pourquoi est-ce si mauvais ?", ou encore "Qu'est-ce que tu y connais ?". Pour ce qui est de la deuxième : de la bit-lit j'en lis depuis maintenant quelques années... Il y quand même quelques titres qui me sont tombés entre les mains (voici un lien vers mes lectures du genre). Je ne suis certes pas la plus grande lectrice de bit-lit, lui préférant - et de loin - la fantasy, mais à force on finit par trier le bon grain de l'ivraie. Et donc pourquoi est-ce si mauvais ? Tout d'abord, après un mouvement MeToo, qui aura marqué ces dernières années, on ne peut pas dire que la femme dans ce livre soit des mieux représentées, tantôt victime, tantôt potiche, tantôt juste bonne à tirer un coup (désolée pour cette image), on est loin, voire très loin, d'une image de la femme gratifiante et évoluée. La première scène commence par ça à peu de chose près : Un mâle blond en jean taille basse poussa un hurlement tandis qu'il observait les seins nus de la femme qui se trouvait devant lui. L'homme qui se tenait à ses côtés émis un grondement féroce en se frappant le torse. Corbin se plaça en retrait et sentit la tension l'envahir, courant sur ses bras tel un fourmillement. Chouette.(...) Un cri féminin jaillit derrière lui. Corbin huma la peur de la jeune femme et sourit. L'ignoble goût métallique lui enroba la langue. Il n'y avait pas de meilleur aphrodisiaque pour un loup comme lui. Une violente gifle réduisit la femme au silence. Ceci est la première scène de l'ouvrage. Ça donne le ton... Et malheureusement tout le reste sera plus ou moins dans la même veine. L'héroïne incarnée par une certaine Willow, n'est pas si héroïque que cela. Disons même que son manque de développement en fait une plante verte dans un salon : c'est joli et décoratif mais ça ne sert pas à grand chose. Dans la première partie elle est tout bonnement transparente : elle n'a pas de ressenti vis à vis de ce qu'elle subit (oui parce qu'elle se fait quand même enlevée, séquestrée, quasi violée...) et n'additionne pas deux et deux quant au fait que c'est à cause de l'homme qu'elle vient à peine de rencontrer que tout lui tombe dessus. Dans la deuxième moitié elle est assimilée à une idiote sans cervelle qui ne prend ses décisions que par le biais de son amant, amant qui entre nous l'a été tellement rapidement que j'ai rarement vu une histoire d'amour aussi rapide. Sans doute la plus rapide de l'histoire de la bit-lit ! J'ai oublié de vous dire qu'elle est humaine et qu'elle ne connait rien du monde magique qui l'entoure, mais que quand elle découvre que les loups-garous existent, elle en rigole... Crédibilité nulle sur ce coup. Willow est décrite comme forte dans l'histoire, elle n'en fera la preuve qu'une fois que son "amour" la saura apte à se défendre (je vous laisse deviner de quoi il s'agit ! indice : une transformation peut-être ?). Et donc on en vient à Jasper (c'est quand même le titre du livre, que diable !) : l'archétype de mâle dominant, dans une meute de loup-garou. Et encore quand je dis archétype, on a là du pré-mâché, rendu deux ou trois fois puis re-mâché... Consternant d'incohérences en tout genre, tant dans les réactions des personnages que dans les personnages eux-mêmes. Enfin concernant l'intrigue... y en a-t-il seulement une ? J'en doute. Les enlèvements par une meute rivale sont à peine exploité. La meute Redwood (dont Jasper est un des principaux leaders) ne s'intéresse au problème que quand la petite nouvelle (Willow) se fait à nouveau enlever. Les autres, on s'en cogne. En Bref : Place de la femmes rabaissant, développement des personnages et d'une intrigue inexistants. Archétype dessiné à la truelle. Effarant que ce livre est eu le droit à une traduction française. Passez votre chemin, n'y perdez pas votre temps. En bit-lit, lisez plutôt du Nalini Singh (Psi-Changeling, qui a un vrai background hyper développé et très étoffé) ou du Darynda Jones (Charley Davidson, pour son personnage féminin vraiment fort).
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Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Italien Traducteur : Diane Ménard Éditeur : Gallimard – 329 pages Genre : Science-fiction Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Multiversum est un titre sorti il y a maintenant quelques années dans la mouvance des romans dystopiques adolescents (Hunger Games, Divergente ou encore Delirium… ). Dans ma PAL depuis sa sortie – ou presque –, dont la raison première était une couverture des plus accrocheuses, l’envie de découvrir ce titre c’est peu à peu estompé au profit de romans plus « adultes ». C’est donc pour faire diminuer cette pile à lire (devenue bien trop conséquente) que j’ai ouvert ce livre sans savoir de quoi il retournait (quatrième de couverture tu as toujours été mon ennemie jurée en matière de spoiler). Au premier abord, Multiversum est un récit ancré dans le réel s’intéressant à deux lycéens, un garçon et une fille, distant de 14.380 km (l’un vit en Italie et l’autre en Australie). Seulement voilà, la particularité de ces jeunes gens est qu’ils peuvent dialoguer par télépathie. Et là, j’ai eu un gros problème : italien / australien, comment surpasser la barrière de la langue quand chaque communication établie n’excède pas les 10 secondes ? Comment développer une relation pérenne (qu’elle soit amicale ou sentimentale) quand la douleur est inhérente cette forme d’échange ? Deux questions qui m’ont poursuivies jusqu’à ce que réponse soit faite pour la première : Jenny est à moitié italienne… Facilité d’écriture, soit. Mais concernant la deuxième, il n’y a pas d’éléments de réponse. Concernant l’intrigue en elle-même, j’aime beaucoup l’idée générale (celle du Multivers), elle est malheureusement traitée avec trop de simplicité et ne fait qu’effleurer le propos. Le manque d’action dans ce récit fait que le lecteur s’essouffle à la lecture, l’intérêt n’étant porté que par la quête des retrouvailles entre les deux protagonistes. On se retrouve justement loin des autres récits du genre (ceux précités notamment) où l’action est omniprésente, ce qui aurait pu totalement contrebalancer cette tendance et offrir un nouveau type de récit dystopique. Malheureusement ça ne prend pas, ou du moins pas suffisamment, la fin expédiant le tout assez rapidement dans un maelstrom d’actions plus cataclysmiques les unes que les autres pour achever le lecteur par une pirouette finale attendue… Les personnages n’offrent pas plus d’intérêt, si ce n’est par le biais des différentes réalités. Clichés ambulants et réactions insensées pour ne citer que ça. Le relationnel qui s’établit entre les différents personnages est soit trop rapide, soit insipide, soit pas assez développé… Ainsi, j’ai eu bien du mal à m’attacher à tout ce petit monde, même Marco, seul personnage intéressant du récit (dans le fait qu’il est un des rares éléments à apporter des hypothèses et des solutions un tant soit peu cohérentes) a réussi à m’agacer. C’est bien dommage, car la plume de l’auteur – inhérente au public et au genre choisis – offre au lecteur la possibilité d’une lecture rapide et immersive. Que dire, si ce n’est un rendez-vous loupé sans doute… Si je l’avais lu durant mon adolescence j’aurai sans doute bien plus accroché au récit, mais le livre n’était pas encore sorti à l’époque et mon bagage littéraire aura eu raison de cette dystopie pour ados. La suite se fera sans moi. En bref : Un pitch attrayant mais servit par des personnages fades et une intrigue mal ficelée…
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Philippines Éditeur : Hachette - 304 pages Genre : Réécriture de contes Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : Lu pour le prochain numéro du webzine des Lecteurs Compulsifs de Fantasy (LCF), Les Descendants m’intriguait un peu, surtout par sa couverture en grand format. Et puis j’ai découvert la couverture en poche et j’ai un peu pris peur… Mais le mal était fait, le livre était en main. Les Descendants est donc la suite de tous les contes de chez Disney. Enfin la suite, c'est surtout le mélange de tous les mondes qui composent la mythologie de l’animation : la Belle et la Bête règne sur les états unis des contes, Auradon, ils ont eu un fils qui prendra bientôt la succession, Ben ; les parents d’Aurore sont fiers de leur magnifique petite fille, Audrey, fiancée de Ben… Etc. Alors que tout va très bien dans le meilleur des mondes du côté des gentils. Chez les méchants, il en est tout autre. Ils ont été exclus d’Auradon et envoyés sur l’Île de l’Oubli, sans magie. Mal, Carlos, Evie et Jay les enfants respectifs de Maléfique, Cruella, la Méchante Reine et de Jafar ont grandi sur cette île avec comme objectif principal sortir de là. Ils seront nos quatre personnages principaux. Je m’arrête là et entre nous j’aurai également préféré arrêter ma lecture là. Ce bouquin est un amalgame de cliché sur l’adolescence : légèrement rebelle ; qui ne recherche que l’attention des parents ; la méchanceté qu’on sent s’essouffler tellement rapidement que s’en est risible avec des personnages comme ceux-là ; une amitié qu’on sent venir à des kilomètres. Parfois ça a du bon un peu de cliché, ça permet de pouvoir les remettre en perspective, d’en rire, etc. mais là c’est juste tout en bloc et sans second degré. Franchement c’est dommage car le pitch de base était sympa, voir l’histoire du côté des méchants cela reste assez peu exploité (mais Disney dernièrement ressasse toutes ses histoires – et comme le dit si bien l’expression c’est dans les vieux pots…). Les personnages sont clichés, ampoulés à souhait, creux… et durant la lecture je me suis sentie aussi vide qu’eux (me demandant pourquoi je faisais ça : lire jusqu’au bout). L’intrigue s’en sort à peu près par rapport au reste avec un enjeu assez crédible. Et côté écriture, Melissa de la Cruz a une prose simple qui permet une lecture fluide (si ce ne sont les accrocs du reste de l’ouvrage). Première expérience avec cette auteur un peu refroidissante. Mais ce qui m’a rendu encore plus triste est sans conteste de voir que la fin de l’ouvrage nous encourage à poursuivre l’histoire dans un autre média, je me suis dit que c’était absolument génial comme concept, que le trans-média s’impose peu à peu et que l’idée me séduit énormément. Par contre, autant j’ai très moyennement aimé ce titre (oui parce que malgré tout, les personnages touchent des cordes sensibles, mes madeleines à moi), autant, comme j’aime aller au bout des choses, j’ai tenté de poursuivre l’expérience avec le film, la pire erreur de cette lecture. Effectivement le film permet de poursuivre l’histoire du livre, mais alors c’est tellement niaiseux et tellement mauvais que je n’ai pas réussi à apprécier l’idée de trans-média plus de 10 minutes. En Bref : une énorme déception que cette série sur les « Méchants » de Disney. Le mélange d’une bonne partie des contes nuit aux caractères des personnages réutilisés (je pense surtout à la Méchante Reine, ou encore à la Bête). Avec sa suite en téléfilm, le studio Disney se noie tout seul, comme un grand si je puis dire, servant une sorte de teenage musical comedy absolument dégueulasse. A bon entendeur…
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Bragelonne - 334 pages - 35 chapitres Acheter ce livre : Grand Format - Poche (à paraître le 22/01/16) - Numérique Mon Avis : Une couverture française sublime, un titre prometteur, une maison d'édition que j'apprécie : des fois il n'en faut pas moins pour que j'achète un livre les yeux fermés. En plus si vous me suivez un peu, vous savez que je n'aime pas lire les quatrième de couv', un livre je le prends plus au feeling, je marche à l'instinct. Sur ce coup, il m'a fait un peu défaut. "Le Jeu de l'Assassin" et bien je le cherche encore. Les dés sont pipés dès les premiers chapitres, Vitala, notre héroïne ne tiendra pas longtemps son ordre de mission... Et préfère suivre ses pulsions et désirs. J'avoue avoir cherché quelque temps où on allait nous amener, et si on allait bien aller quelque part. Enrôlée et entraînée depuis la naissance à devenir assassin dans un but unique, elle délaisse rapidement tout ça... En tant que lecteur on est quand même dans l'attente d'avoir et de voir un peu de réticences de l'héroïne à renier tout ce en quoi elle croit et ce à quoi elle aspire dès les premières pages du roman. Mais il ne faudra pas beaucoup plus d'un regard du prince, qu'elle est censée occire, pour trahir ses idéaux. Autant dire, que dès le premier tiers du roman, mon enthousiasme a été douché. Passer ce fameux tiers, j'ai commencé à trouver le temps long... L'intrigue s'installe assez vite finalement mais s'étire en longueur, les événements sont un peu convenus, on s'attend à ces coups d'État et quand le tout éclate, il ne se passe pas grand-chose, sans parler de l'effet pétard mouillé. Au certes les deux protagonistes fuient, se demandent s'ils doivent (re)coucher ensemble ou pas... Ah oui, il y a les scènes qu'on va appeler poliment "érotiques". Autant dans une série de bit-lit, dont ses scènes sont prévues et inévitables dans un récit de fantasy, je suis moins séduite. Généralement les auteurs plus fantasy les évitent, ne peuvent pas passer à côté dans certains cas, mais passent rapidement sur ces scènes souvent délicates à écrire quand on ne veut pas sombrer dans le cliché. Non, ce qui me chagrine c'est quand l'auteur, utilise ces scènes pour essayer d'expliquer un comportement du personnage principal, là j'ai un peu plus de mal. À un moment l'héroïne se laisse violer pour pouvoir atteindre plus facilement sa cible, là ça me pose un problème. À quoi sert de créer une héroïne surentraînée à tuer si c'est pour lui faire vivre ça ensuite ? Et je passe sous silence son entraînement qui n'est pas beaucoup plus reluisant... Le tout enrubanné dans un papier cadeau usé jusqu'à la trame... L'intrigue est vue et revue, ne révolutionne rien (si ce n'est peut-être les pierres de magie, et rien qu'en écrivant ça je me dis que finalement il n'y a rien de bien neuf là-dedans...). Vous l'aurez compris, si ce livre était un coup de cœur ou très bon comme j'ai pu le lire chez Cassie56 ou Althea, j'ai dû passer totalement à côté ! La suite est pourtant dans ma PAL, mais elle n'y sortira pas de sitôt... En bref : Héroïne insipide, manquant cruellement de loyauté envers elle-même... c'est dire ! Intrigue pas beaucoup plus intéressante, et scènes plus dérangeantes qu'autre chose... On pourra dire que je me suis trompée de pioche sur ce coup-là !
Mon Avis : Je ne vous cache pas que je suis depuis longtemps une lectrice de bit-lit. Ce n’est pas mon genre de prédilection, mais j’aime de temps en temps en lire quelques-uns, ça se lit vite, c’est pas trop prise de tête et ça permet de déconnecter complètement. Me voici donc à acheter La Meute du Phénix « Révélation Bit-Lit de l’Année »… Le postulat de base me plait bien, une héroïne dont la louve est l’attente (elle est présente mais ne peut émergée) ça a déjà été exploité auparavant (dans le tome 3 de Psi-Changeling notamment) mais assez peu en personnage principal. Après on retrouve les caractéristiques classiques du genre : le bôoo mâle testostéroné, viril à souhait, entouré d’autres mâles possédant les mêmes caractéristiques (si ce n’est qu’ils présentent de manière aléatoire : une prédisposition à l’informatique, un humour décapent, un humour graveleux, un mutisme propre aux hommes sages, etc.) et qui forme une meute. Rien de bien neuf sous le soleil, sauf que : cette meute est assez récente et qu’elle ne possède que très peu, si ce n’est aucune alliance et c’est là que Taryn entre en scène. L’intrigue s’en trouve originale de ce point de vue : Taryn et Trey ne se connaissent pas mais vont passer un accord afin d’échapper à un mariage arrangé dans un cas et d’avoir des alliances dans l’autre. Le tout est assez bien mené. MAIS… (il fallait bien qu’il arrive celui-là) : Taryn a un langage ordurier si poussé que la lecture devenait par moment difficile, de même que la grand-mère de Trey, qui ne vaut malheureusement pas mieux de ce côté, apporte un côté assez choquant qu’en on imagine que la dame est une vieille femme… Et ce qui est le plus dérangeant, ce sont les scènes de sexes. Habituellement, ces passages ne me gênent pas plus que ça, faisant partie intégrante du genre, si vraiment cela avait été un point ultra négatif j’aurai arrêté depuis longtemps. Non ce qui m’a gêné surtout ça a été l’impression d’assister à un viol à chaque début de scène. *Attention je serais directe* L’héroïne ne fait que dire NON, jusqu’à ce qu’il y est – enfin – pénétration, à ce moment ouaaah incroyable Taryn n’attendait que ça… Tu m’étonnes après que certains hommes osent dire que les femmes n’attendent que ça, quand on voit ce que véhiculent certains bouquins... *La Rageuse se tait* En bref : ce n’est pour moi définitivement pas la révélation de l’année, malgré son postulat assez originale. Les passages érotiques m’ont plus fait penser à des viols qu’à des scènes d’amour ou pour être ordurière comme peut l’être l’héroïne des scènes de baise…
Jolies Ténèbres de Fabien Vehlmann et Kerascoët
L'horreur de la situation se précise quand on aperçoit des personnages sortirent des narines d'un humain. Là je me suis "Oullaa, y a un truc qui va pas me plaire" Cet humain s'avère être une petite fille qui s'avère rapidement qu'elle est morte. Oh joie ! J'ai commencé à me dire bon, les personnages comme Aurore et le prince Hector sont issus de son imagination, et puisqu'elle est morte, ses idées se font la malle et vont vire leur aventure ... Pourquoi pas ? Mais là encore ça à planté : les personnages sont plus affreux les uns que les autres. De l'égoïsme, à la discrimination en passant par le cannibalisme. J'ai à de nombreuses reprises eu une folle envie de refermer cette BD plus que dérangeante. Dans le doute, et espérant une fin moins calamiteuse que le début, j'ai tout de même fini cette lecture. On rencontre tout de même un autre humain, un homme dont on ne verra jamais le visage, vivant reclus dans une cabane au fin fond de la forêt. D'après le scénario, j'ai immédiatement pensé que l'homme avait quelque chose à voir avec le décès de la gamine ... La fin en est d'autant plus dérangeante, car Aurore étant le seul personnage appréciable de l'histoire, m'avait fait penser que c'est elle qui se rapprocherai le plus de la petite fille, quand à la fin j'ai eu le droit au syndrome de Stockholm, j'ai véritablement beugué ... En refermant le livre, je n'ai eu qu'une idée en tête : comment peut-on faire sortir ce genre d'histoire de son imagination ? Pour finir tout de même sur une note plus positive : j'ai retrouvé les graphismes de Kerascoët avec un certain plaisir (je les avais déjà croisé dans Beauté). L'aquarelle donne un rendu génial et une touche de douceur dans cette BD (il y aura eu au moins ça !). En conclusion : prenez une début à la Alice au Pays des Merveilles, secouez en rajoutant une pincée de Happy Tree Friends mais sans les gags de fin ... Ajoutez les meurtres des derniers Experts mais sans l'explication de fin, enfin mettez au four avec des dessins sympa ... Dégustez mais gare à l'indigestion ! |
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