Infos utiles : Nationalité de l'autrice : Anglaise Éditeur : Milady – 666 pages Genre : Fantasy Prix : 8,20 € (Poche) Acheter ce livre : Chez votre libraire Mon Avis : Cette trilogie traine dans ma PAL depuis 2014, je ne sais pas trop pourquoi elle n'est pas sortie plus tôt mais voilà, sept ans plus tard, il était plus que temps de l'en sortir. Premier élément d'importance, souvent dans les séries de fantasy, le tome 1 est le tome d'installation, le tome de mise en place, celui qui introduit l'histoire tout en n'en effleurant qu'une faible partie. Autrement dit, je m'attendais à m'ennuyer un peu... Un à priori des plus erronés maintenant que le livre est refermé. Fiona McIntosh ne s'encombre donc pas de circonvolutions pour nous installer dans l'histoire, certains événements arrivant assez rapidement dans l'intrigue. Un premier bon point qui m'aura immergé rapidement dans le récit. L'histoire commence au départ comme une bonne petite histoire médiéviste (avec des rois, des princes, des guerres en armures, des combats d'épées et des tournois), où deux royaumes s'affrontent pour on ne sait plus trop quels raisons. On assiste aussi à une chasse aux sorcières (littéralement) et des scènes de tortures qui ne feront pas pâlir un certain Game of Thrones... Le style de l'auteure est, somme toute, assez classique, mais fonctionne bien pour rendre la lecture agréable et fluide. Notre reine est tout ça et plus encore – toute soie au-dehors avec la solidité du roc au-dedans. Elle est plus forte qu'un homme car elle sait transformer en armes ses charmes de femme. C'est finalement par les personnages que l'autrice m'aura tenue de bout en bout : Wyl Thirsk, le héros, est un personnage attachant, capitaine de la garde de Morgravia, au service d'un roi qu'il aime comme un père et qui le lui rend bien. Tout est beau dans la vie de Wyl sauf... Celimus le fils du roi. Personnage Ô combien détestable, il est parmi ceux que j'ai vraiment haï le plus en lisant un livre. Mais je l'ai trouvé également brillant d'intelligence et de vicelardises. Un dualité banale dans un premier temps, on sait qui sera le preux chevalier blanc de l'histoire et qui sera le grand méchant. Un noir et blanc que j'avais peur de voir tout le long de l'intrigue, finalement ce ne sera pas le cas du fait du "Don". Le Don que transmet la jeune Myrren à Wyl... Qu'on oubliera un temps durant le récit pour être soufflé par l'idée de ce don quand celui-ci réapparait. Je n'en parlerai pas, pour ne rien gâcher de la surprise, mais même si l'idée en elle-même ne semble pas novatrice, elle l'a été dans mes lectures. Les personnages sont tour à tour attachants, insupportables ou font preuve d'une intelligence impressionnante. Et les événements qui surviennent pour certains d'entre eux m'ont coupé le souffle ! Valentyna, la princesse du royaume adverse au caractère bien trempé, Fynch le jeune garçon nettoyeur de latrines et Filou, le chien fidèle mais un peu effrayant donné à Wyl par Myrren en même temps que le Don, Koreldy le mercenaire improbable, Caileach un roi lointain... J'ai été surprise par de nombreux points dans ce livre, surprise par la force que Fiona McIntosh donne à ses personnages, leurs insufflant une combativité à presque toutes épreuves. Elle ne les épargne pas également, faisant subir à certains d'entre eux des atrocités. Je parlais de GoT un peu plus tôt, les horreurs croisées dans Le Don n'ont rien à lui envier, mais le mental des personnages est plus détaillé et on s'attend un peu plus à ce qui va se passer. Tout doux, messieurs ! Ce ne sera qu'une démonstration. Il y aura des dames de la cour et des invités de tout le royaume. Inutiles que les femmes s'évanouissent parce que des combattants trop zélés se seront tailladé le cuir. Les différentes trames du récit m'ont toutes happée (même si j'ai pris mon temps pour lire ce livre, j'ai fini le dernier quart d'une traite). Je vais lire la suite rapidement ! En Bref : Une lecture que j'aurais dû sortir plus tôt de ma PAL. Une excellente surprise, avec des personnages attachants ou au contraire complètement détestables, des intrigues de cour et des missions qui rendent l'ensemble de l'histoire des plus prenantes. Ce premier tome est un coup de cœur ! On en parle aussi chez : Mariejuliet - Mana - Ptitetrolle
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Infos utiles : Nationalité des auteures : Américaine Éditeur : Milady – 271 pages Genre : Bit-Lit - Erotique Prix : 7,90 € N'acheter pas ce livre : Numérique - Papier Mon Avis : Ne lisez pas ce livre. Je pourrais m'arrêter là, et cette chronique se suffirait à elle-même. NE. LISEZ. PAS. CE. LIVRE. Mais comme je suis une personne bien, je vais vous expliquer, chers lecteurs, pourquoi il n'est pas nécessaire de s'arrêter sur ce titre. J'aurai pu, comme vous, m'arrêter à des avis nets et tranchés qui disaient déjà de passer son chemin (chez Light & Smell ou encore Tomo, qui ont tous les deux attributs la note de 5 à l'ouvrage). Mais comme j'ai toujours très envie de me faire mon propre avis (contre vent et marée), j'ai tenté. Et je dois dire que ce fût effectivement, quelques précieuses heures de perdues. Et pourtant sachez que je suis allée jusqu'au bout du récit. Pas que j'étais captivée par l'intrigue, mais juste ce besoin d'aller au bout des choses et de vous dire à quel point c'était décevant, vide, inutile, complètement obsolète (pour être tout à fait honnête, je me retiens d'associer à cet ouvrage des mots trop grossiers pour être lus...). Je vous entends déjà me dire : "Alors, alors, pourquoi est-ce si mauvais ?", ou encore "Qu'est-ce que tu y connais ?". Pour ce qui est de la deuxième : de la bit-lit j'en lis depuis maintenant quelques années... Il y quand même quelques titres qui me sont tombés entre les mains (voici un lien vers mes lectures du genre). Je ne suis certes pas la plus grande lectrice de bit-lit, lui préférant - et de loin - la fantasy, mais à force on finit par trier le bon grain de l'ivraie. Et donc pourquoi est-ce si mauvais ? Tout d'abord, après un mouvement MeToo, qui aura marqué ces dernières années, on ne peut pas dire que la femme dans ce livre soit des mieux représentées, tantôt victime, tantôt potiche, tantôt juste bonne à tirer un coup (désolée pour cette image), on est loin, voire très loin, d'une image de la femme gratifiante et évoluée. La première scène commence par ça à peu de chose près : Un mâle blond en jean taille basse poussa un hurlement tandis qu'il observait les seins nus de la femme qui se trouvait devant lui. L'homme qui se tenait à ses côtés émis un grondement féroce en se frappant le torse. Corbin se plaça en retrait et sentit la tension l'envahir, courant sur ses bras tel un fourmillement. Chouette.(...) Un cri féminin jaillit derrière lui. Corbin huma la peur de la jeune femme et sourit. L'ignoble goût métallique lui enroba la langue. Il n'y avait pas de meilleur aphrodisiaque pour un loup comme lui. Une violente gifle réduisit la femme au silence. Ceci est la première scène de l'ouvrage. Ça donne le ton... Et malheureusement tout le reste sera plus ou moins dans la même veine. L'héroïne incarnée par une certaine Willow, n'est pas si héroïque que cela. Disons même que son manque de développement en fait une plante verte dans un salon : c'est joli et décoratif mais ça ne sert pas à grand chose. Dans la première partie elle est tout bonnement transparente : elle n'a pas de ressenti vis à vis de ce qu'elle subit (oui parce qu'elle se fait quand même enlevée, séquestrée, quasi violée...) et n'additionne pas deux et deux quant au fait que c'est à cause de l'homme qu'elle vient à peine de rencontrer que tout lui tombe dessus. Dans la deuxième moitié elle est assimilée à une idiote sans cervelle qui ne prend ses décisions que par le biais de son amant, amant qui entre nous l'a été tellement rapidement que j'ai rarement vu une histoire d'amour aussi rapide. Sans doute la plus rapide de l'histoire de la bit-lit ! J'ai oublié de vous dire qu'elle est humaine et qu'elle ne connait rien du monde magique qui l'entoure, mais que quand elle découvre que les loups-garous existent, elle en rigole... Crédibilité nulle sur ce coup. Willow est décrite comme forte dans l'histoire, elle n'en fera la preuve qu'une fois que son "amour" la saura apte à se défendre (je vous laisse deviner de quoi il s'agit ! indice : une transformation peut-être ?). Et donc on en vient à Jasper (c'est quand même le titre du livre, que diable !) : l'archétype de mâle dominant, dans une meute de loup-garou. Et encore quand je dis archétype, on a là du pré-mâché, rendu deux ou trois fois puis re-mâché... Consternant d'incohérences en tout genre, tant dans les réactions des personnages que dans les personnages eux-mêmes. Enfin concernant l'intrigue... y en a-t-il seulement une ? J'en doute. Les enlèvements par une meute rivale sont à peine exploité. La meute Redwood (dont Jasper est un des principaux leaders) ne s'intéresse au problème que quand la petite nouvelle (Willow) se fait à nouveau enlever. Les autres, on s'en cogne. En Bref : Place de la femmes rabaissant, développement des personnages et d'une intrigue inexistants. Archétype dessiné à la truelle. Effarant que ce livre est eu le droit à une traduction française. Passez votre chemin, n'y perdez pas votre temps. En bit-lit, lisez plutôt du Nalini Singh (Psi-Changeling, qui a un vrai background hyper développé et très étoffé) ou du Darynda Jones (Charley Davidson, pour son personnage féminin vraiment fort).
Mon Avis : Raymond E. Feist et sa pléthore de romans s’installant dans cet univers furent une réelle découverte. Il est un des auteurs classiques en fantasy que je n’avais pas encore lu, et en réalité ce n’est encore pas tout à fait le cas, puisque pour la première fois également, j’ai testé le format audio. Et autant commencer par un titre inconnu dans un genre où je me sens en confort. J’avoue que je m’attendais à un roman initiatique sur le même format que L’Assassin Royal (Robin Hobb) ou L’Arcanes des Épées (Tad Williams), finalement tout en empruntant des éléments çà et là, les aventures de Pug dans cette guerre de la faille sont assez éloignées de celle de Fitz et de Simon. Il s’agit bien d’un roman initiatique (l’apprentissage de Pug dans l’art de la Magie étant un élément clef de l’intrigue), cela dit, Pug n’est pas du tout le seul personnage du récit puisque l’on suivra à loisirs Tomas son meilleur ami, Carline la princesse du royaume de Crydee ou encore son plus jeune frère Arutha. Ce qui fait que tout en proposant plusieurs personnages qui vont évoluer au cours du récit, l’auteur insuffle une certaine dynamique à son roman, offrant peu de temps morts (à l’inverse des premiers tomes des deux séries déjà citées). Une galerie de personnages sympathiques bien qu’un chouia habituelle (mais allons bon, d’autres auteurs auraient-ils été influencés par l’œuvre de ce monsieur Feist ?)… Pug est un personnage que j’ai pris plaisir à suivre, ayant les mêmes sentiments ou ressentis que lui envers les autres personnages (Carline notamment quand il s’avère qu’elle est insupportable). En complément de cette galerie la faune locale est peuplée de gobelins, gnomes, nains et elfes à l’image de l’incontournable Seigneur des Anneaux de Tolkien. Rien de neuf sous le soleil, si ce n’est les peuplades d’humains qui viennent investir Crydee : les Tsuranis, un peuple barbare aux accents celtes. La magie présentée ici est cependant différente du monstre sacré que je viens de citer : la téléportation existe, à grande échelle mais aux capacités limitées. Et les ennemis sont détenteurs de cette faculté : autant le dire, cette « magie » habituellement réservée aux univers de science-fiction m’a agréablement surprise dans ce récit de fantasy. Concernant l’intrigue en elle-même, je dois dire qu’on a là une installation qui prend ses aises, l’auteur installant son univers avec moult descriptions sans pour autant tomber dans la lourdeur. L’action pure démarre tardivement dans le récit, cela n’enlève en rien le côté entrainant du reste du roman (apprentissages divers et petites actions pour développer les relations entre les personnages). Côté style, il n’y a pas grand-chose à relever si ce n’est une écriture simple qui permet de s’immerger rapidement dans le récit. En Bref : Un classique qui se lit facilement, malgré les nombreux personnages (mais on est loin de GoT tout de même), une intrigue sympathique bien que déjà vue, des créatures déjà rencontrées par de nombreuses fois (facilitant l’adaptation d’une lecture à l’autre). La Guerre de la Faille promet une série sympathique mais qui ne révolutionnera pas mes lectures !
Mon Avis : C’est par une nouvelle présente dans Philtres & Potions (P.N. Elrod aux éditions Milady) que j’ai découvert Harry Dresden. Une nouvelle qui m’avait bien accrochée, avec un certain rythme et un personnage des plus prenants. Puis j’ai apprécié les 13 (et seuls) épisodes que comptent la série Dresden Files (adaptation TV de la série littéraire). Me voici enfin à apprécier l’œuvre initiale : le tome 1 de la série de Butcher. Apprécier c’est peu dire, vu à la vitesse à laquelle j’ai dévoré le roman. Et si ce n’est pas grâce à ses bottes de cowboy et son jogging que je suis tombée sous le charme de Dresden, son humour et son désarmement face à la gente féminine m’ont vraiment fait craqué ! Il faut dire que le magicien est plutôt bien entouré dans cette aventure… Karrin Murphy, l’enquêtrice à la poigne de fer, en tête ! C’est justement ce personnage masculin qu’est Harry qui m’a vraiment embarqué, l’homme en personnage principal étant assez peu représenté dans mes lectures d’urban fantasy. Bon bien entendu, l’on a le droit à tous les descriptifs de l’objet désirable qu’est la femme, plantureuse et excitante à souhait ; cela est cependant à relativiser puisque Murphy toute sexualisée qu’elle soit est un des personnages féminins les plus nuancés du roman et qui prendra de l’ampleur dans la suite du roman (déjà le cas dans la nouvelle précitée). Juste un tout petit point négatif sur l’adaptation française : Simone Signoret ? Fanny Ardant ? J’ai souris en voyant ces deux personnes citées dans le roman m’attendant plutôt à retrouver des personnes publiques américaines et non françaises… Le récit est tout de même écrit et basé en Amérique… Mais allez savoir ! Concernant l’intrigue en elle-même, on a là une urban fantasy assez classique (enquêtes, créatures surnaturelles, humour, séduction, …) mais qui réussit à tenir le lecteur en haleine par son côté frais et divertissant. Le rythme est bel et bien présent, avec du côté des problèmes de Dresden des effets boules de neige qu’on voit poindre à des kilomètres. En Bref : un roman d’urban fantasy qui a tenu son rôle pour moi : du divertissement et quelques sourires. Un personnage principal intéressant, une mythologie magique qui j’aimerai découvrir plus en avant et une enquête policière disons… correcte. Si vous n’avez pas lu ce livre je vous le recommande (ajouter à cela les 13 épisodes de Dresden et vous aurez la panoplie complète du bon petit magicien !).
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Editeur : Milady – 761 pages – 8 chapitres Genre : Science-Fiction Acheter ce livre : GF – Poche – Numérique Remerciements : Merci à Milady et Babelio, qui dans le cadre de Masse Critique, m’ont permis de découvrir ce titre. Mon Avis : Je m’étais poilée avec La Nuit de la Lune Bleue, premier tome de la série Hawk & Fisher / Darkwood (du même auteur chez le même éditeur), bien que ce sentiment ce fût émoussé au cours de ma lecture, je n’en gardais pas moins un bon souvenir et une certaine envie de découvrir l’auteur. C’est donc maintenant chose faite, mais dans un tout autre registre. Traquemort c’est de la bonne grosse SF, avec son action de l’espace à coup de canon laser (disrupteur dans le cas qui nous concerne), sa course poursuite à dos de jet-ski volant et son empereur qui veut encore et toujours plus de pouvoir (enfin son impératrice ici)… Et encore je ne vous parle pas de l’appareil capable d’éteindre les étoiles et les planètes par milliers en une seule utilisation. J’espère que vous m’aurez comprise : nous voici avec le pendant livresque de Star Wars. Mais si l’auteur s’amusait des codes de la fantasy – avec parcimonie – dans Darkwood, ne nous sert-il pas, dans Traquemort, un pâle copié collé du space-opéra archi connu ? Et bien en fait, non. Les références y sont certes nombreuses (rien que les titres des tomes en anglais l’attestent : Rebellion / War / Destiny / Legacy / Return), mais l’auteur réussit à en jouer, sans pour autant tomber dans les écueils ou pasticher totalement l’œuvre initiale… On a là une galerie de personnages assez touffue, et la narration nous fera suivre quelques personnages forts de l’intrigue. Cependant j’ai trouvé que certains événements se répétaient d’un personnage à l’autre (notamment les identités secrètes et les jeux de dupes qui se faisaient écho), un peu de redondance qui m’a très légèrement gêné. D’autant que le faite de suivre différents personnages de manière aléatoire est un peu perturbant au départ. On a beau voir les deux (trois ?) camps, par moment il fallait que je relise des pages entières pour comprendre ce qui se passait (quand on nous annonce qu’un personnage se trouve à X endroit dans l’espace et qu’il se retrouve à tel autre la page suivante c’est assez surprenant, sauf qu’en fait ce n’est pas lui, alors qu’il est censé être le dernier de son espèce…). Autrement dit, c’est un texte assez exigeant, qui demande une attention particulière la plupart du temps. Je parlais plus haut du space-opéra (sous-genre de la science-fiction équivalent à un roman d’aventure dans l’espace *grossièrement*), je dois dire que je ne suis pas une avide lectrice de SF, mais sur ce coup, le récit teinté de thématiques très diverses (comme la question des IA, des transhumains (des humains ++) ou encore du clonage) m’a réellement emballé. D’autant que les échanges entre les personnages sont absolument truculents. Je ressors de cette lecture avec une réelle envie de découvrir la suite des aventures de Traquemort et des autres, avec ce texte qui m’aura arraché quelques sourires (bien que moins drôle que La Nuit de la Lune Bleue) et également l’envie de découvrir les quelques secrets qui ont été semé çà et là dans le récit. En bref : Une excellente découverte que ce Traquemort ! Des échos à la saga Star Wars qui prêtent à sourire sans pour autant gâcher totalement cette intrigue, des dialogues savoureux, une écriture fluide et des combats épiques. J’ai adoré !
Mon Avis : Alica Scarling a un don pour mettre en haleine son lectorat quand elle clôt un tome. Le tome 2 s’achevait sur un autre cliffhanger, qui m’avait donné très envie de découvrir la suite, mais avec la pile de livres qui s’entassent dans ma bibliothèque j’avais d’autres lectures plus « urgentes ». Enfin je me plonge dans ce troisième et ‘dernier’ tome. Je mets dernier entre guillemets car, il paraitrait que l’auteur reviendra dans cet univers, avec ces personnages. L’on retrouve Sascha, Raphaël et Zeckiel au moment même où on les avait laissés à la fin de l’opus précédent. C’est un point que j’avais apprécié précédemment et cela n’a pas changé, si ce n’est que j’ai laissé pas mal de temps entre le tome 2 et le tome 3 et qu’il m’a fallu quelques pages avant de me rappeler les événements antérieurs. Raphaël qui avait été le grand absent dans le tome 2, revient dans celui-ci ; le triangle amoureux qui en découle m’a plus agacé qu’autre chose. Les sentiments semblent évidents (mais seulement pour le lecteur), l’héroïne mets quinze ans pour se rendre compte de tout cela et fait n’importe quoi ensuite. J’ai vraiment apprécié l’évolution de l’intrigue et l’apparition de nouveaux personnages, enfin surtout l’arrivée de Kévin, le fils de Jo. Sascha et Kévin ne peuvent pas être plus éloigné mais pourtant l’entente entre eux deux est plaisante et offre une pause bienvenue avec le triangle amoureux. Dans ce tome, il y a quelques surprises que j’ai vraiment appréciées et auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Et quelques révélations manquantes sont faites à propos de Zeckiel, un des personnages qui m’intriguait le plus. Le changement de situation de Raphaël et de Zeckiel offre une nouvelle dynamique dans le récit, permettant de rebooster un peu la trame en « premier plan ». Le background étant entièrement dédié à comprendre si oui ou non, il faudra au groupe de choc ouvrir la dernière Bouche de l’Enfer. Autant dans les opus précédents j’avais trouvé la partie sexuelle un chouia trop présente, ici, les scènes m’ont moins marquées par leur nombre que par leur importance dans le récit. Notamment la scène homme/homme qui m’a vraiment surprise, que je ne m’attendais vraiment pas à croiser dans cette série (et que je n’ai que rarement croisé jusqu’ici). Bien plus rythmé que les deux autres tomes et offrant des révélations tant attendues, Agnus Dei clôt très bien la trilogie d’Alice Scarling. Le choix final de Sascha est celui que j’espérais (tout est donc pour le mieux !). En Bref : Un triangle amoureux un chouia énervant, un nouveau personnage intéressant, une bonne trame et des révélations surprenantes, ce tome 3 est le meilleur de la trilogie. L’auteur annonce qu’elle reviendra peut-être à cet univers, j’espère qu’elle le fera.
Mon Avis : Je replonge dans l’univers de Nalini Singh avec délectation (malgré la baisse de régime du tome précédent), inlassablement le monde de Psi-Changeling m’emporte sans le moindre problème, aussi rapidement que je l’avais laissé auparavant. Une des rares séries bit-lit que j’arrive encore à suivre, et dont je sais que chaque nouveau tome sera une potentielle surprise. Dans ce tome-ci l’on suit Indigo, une lieutenante de la troupe des SnowDancers, une louve donc. Les tomes se suivent se ressemblent un peu, mais le choix de l’auteure de changer de meute de temps en temps est vraiment très appréciable. Je le rappelle une nouvelle fois, le tome que j’ai préféré à tous les autres est le tome 3, Caresses de Glace, et il se déroulait dans la meute des loups et non celle des léopards. Alors retrouver même partiellement Brenna et Judd, de manière éparse est ce que j’ai préféré. Mais j’avoue que le jeu de séduction lancé par Andrew Kincaid (le traqueur de la meute, légèrement en dehors de la meute mais indispensable à son bon fonctionnement), afin de conquérir Indigo a eu raison de moi. L’histoire qui se passe entre eux deux, est très sympathique et m’a offert tout ce que j’en attendais : une romance, un peu érotique, qui se déroule dans un univers que j’affectionne tout particulièrement. Car oui, contrairement à d’autres séries de Bit-Lit, le background reste toujours aussi intéressant et ne stagne « quasiment » pas. J’ai eu un peu peur dans ce tome-ci que le fil rouge n’avance pas, heureusement ça n’a pas été le cas. Les Psis commencent à avancer leurs pions, lancent quelques attaques bien placées, mais le tout laisse tout de même un petit goût de trop peu. En outre, la présence d’autres personnages laissent présagés des histoires palpitantes, je pense que le tome 10 ne tardera pas, s’intéressant (enfin !) à Hawke et Sienna, dont la tension dans ce tome-ci est plus que palpable. En bref : Dès qu’il s’agit de Nalini Singh, je ne suis plus maîtresse de moi-même : univers innovant, écriture fluide et romance très bien menée. J’aime (mais je sais que je ne suis plus partiale dans ce cas-ci).
Mon Avis : Sorti de ma PAL dans le cadre du Weekly Book Color Challenge, je ne pensais pas lire ce livre dans l’immédiat. Mais me voici plonger dans une nouvelle aventure écrite par Mercedes Lackey. Après la trilogie des Hérauts de Valdemar et le premier tome de La Guerre des Mages, je pensais mettre habituée au style de l’auteur… mais à priori, ce n’est pas le cas. Je m’explique. L’écriture de Mercedes Lackey n’est pas trop descriptive mais pas non plus un flot continu de dialogues, le juste milieu en quelque sorte. L’auteur a fait le choix de proposer une action par chapitre ce qui hache considérablement la fluidité de l’intrigue. On a parfois l’impression de passer du coq à l’âne, sans donner au lecteur le temps de digérer ce qui arrive aux deux protagonistes. On pourra m’opposer qu’en 350 pages, on n’a pas forcément le temps de faire du lien entre deux aventures… Soit. Les instants de répits m’ont en fait manqué, par exemple on a du mal à déterminer le lien qui unit les deux héroïnes, à déceler ce qu’elles sont l’une pour l’autre, information qui pourrait être développée dans une sorte d’interlude entre deux actions… Justement concernant l’intrigue, outre le manque de liens entre les contrats de Tarma et Kethry, leurs aventures sont assez classiques et nous entraînent sur des terrains convenus… La poursuite d’un démon, qui est rapidement expédier dans son monde d’origine ; un bandit de grand chemin qui se retrouve à la place des victimes ; le sauvetage d’une noble… Tous les éléments amènent les héroïnes vers les deux chapitres finaux, que j’attendais avec réticence (t’en ils étaient prévisibles…). Pour ce qui est des protagonistes, je dois dire que retrouver le couple Guerrière/Magicienne ne m’a pas particulièrement emballer (après Les Deux Sœurs de Marie Brennan, j’avais eu ma dose)… Surtout qu’ici, ce lien n’est pas très clairement délimité et expliquer et que la fin ne permet pas une ouverture (chose faite dans le livre de Brennan). Les deux jeunes femmes manquent d’aspérités, seul leur physique pourrait trancher un peu, et encore le tout est assez faible et stéréotypé (la guerrière a un profil de rapace et la sorcière est belle comme un cœur…). Le bon point est sans doute Warrl, l’espèce de loup géant qui les accompagne, et encore sa présence ne sert que de jocker pour sortir d’une situation critique. Ce personnage aurait pu être bien plus intéressant à exploiter… En Bref : Des personnages vu (et revu), une intrigue qui ne casse pas trois pattes à un canard et un style moyennement agréable… J’ai de plus en plus de mal avec Valdemar et ses ramifications.
Mon Avis : Je ne vous cache pas que je suis depuis longtemps une lectrice de bit-lit. Ce n’est pas mon genre de prédilection, mais j’aime de temps en temps en lire quelques-uns, ça se lit vite, c’est pas trop prise de tête et ça permet de déconnecter complètement. Me voici donc à acheter La Meute du Phénix « Révélation Bit-Lit de l’Année »… Le postulat de base me plait bien, une héroïne dont la louve est l’attente (elle est présente mais ne peut émergée) ça a déjà été exploité auparavant (dans le tome 3 de Psi-Changeling notamment) mais assez peu en personnage principal. Après on retrouve les caractéristiques classiques du genre : le bôoo mâle testostéroné, viril à souhait, entouré d’autres mâles possédant les mêmes caractéristiques (si ce n’est qu’ils présentent de manière aléatoire : une prédisposition à l’informatique, un humour décapent, un humour graveleux, un mutisme propre aux hommes sages, etc.) et qui forme une meute. Rien de bien neuf sous le soleil, sauf que : cette meute est assez récente et qu’elle ne possède que très peu, si ce n’est aucune alliance et c’est là que Taryn entre en scène. L’intrigue s’en trouve originale de ce point de vue : Taryn et Trey ne se connaissent pas mais vont passer un accord afin d’échapper à un mariage arrangé dans un cas et d’avoir des alliances dans l’autre. Le tout est assez bien mené. MAIS… (il fallait bien qu’il arrive celui-là) : Taryn a un langage ordurier si poussé que la lecture devenait par moment difficile, de même que la grand-mère de Trey, qui ne vaut malheureusement pas mieux de ce côté, apporte un côté assez choquant qu’en on imagine que la dame est une vieille femme… Et ce qui est le plus dérangeant, ce sont les scènes de sexes. Habituellement, ces passages ne me gênent pas plus que ça, faisant partie intégrante du genre, si vraiment cela avait été un point ultra négatif j’aurai arrêté depuis longtemps. Non ce qui m’a gêné surtout ça a été l’impression d’assister à un viol à chaque début de scène. *Attention je serais directe* L’héroïne ne fait que dire NON, jusqu’à ce qu’il y est – enfin – pénétration, à ce moment ouaaah incroyable Taryn n’attendait que ça… Tu m’étonnes après que certains hommes osent dire que les femmes n’attendent que ça, quand on voit ce que véhiculent certains bouquins... *La Rageuse se tait* En bref : ce n’est pour moi définitivement pas la révélation de l’année, malgré son postulat assez originale. Les passages érotiques m’ont plus fait penser à des viols qu’à des scènes d’amour ou pour être ordurière comme peut l’être l’héroïne des scènes de baise…
Mon Avis : Lu un peu au hasard, ce livre ne me donnait pas particulièrement envie. Au vu de la couverture du tome 3, je me disais « Mais où va l’édition Milady ? ». Je tente tout de même cette nouvelle série, en me disant qu’il vaut mieux l’avoir lu avant de me faire un avis – et puis on ne juge pas un livre à sa couverture ! L’héroïne, Jayné (ou le-prénom-imprononçable-que-seuls-quelques-élus-arrivent-à-dicter-parfaitement) Heller est une jeune femme (21 ans si je me souviens bien) et surtout une grande rebelle, elle a déjà dit adieu à ses parents, à ses amis et la fac quand on la rencontre. Son oncle vient de décéder et elle hérite d'une somme colossale et d'un héritage dont personne ne voudrait : une révélation sur le monde qu'elle pensait connaître. L'univers créé par l'auteur est intéressant, abordant les créatures connues, tels les vampires ou les loups-garous par un esprit plus "scientifique" puisque elles seraient issues d'un parasitisme. C'est plutôt bien trouvé et totalement nouveau pour moi. On s'éloigne de la bit-lit classique, moins dans l'érotisme et plus dans l'action, avec des personnages plus crédibles, car moins bad-ass que les récits du genre. Jayné est certes plongée dans un nouvel univers mais elle n'en décèle pas les codes immédiatement pour autant. Là c'est un des très bons points du récits. Les relations entre les différents personnages sont assez intrigantes, voire totalement floues dans certains cas. J'ai eu du mal à déterminer avec lequel des personnages l'héroïne allait le mieux s'entendre. J'ai également eu un petit peu de mal avec l'intrigue, avec ses moments de longueurs entrecoupées de scènes très violentes. Un méchant qu'on rencontre de loin, dont on a que peu d'informations, mais qui promet une montée en puissance dans les opus suivants... Au niveau de l'écriture c'est sans doute ce que j'ai trouvé le plus surprenant, le tout est un peu haché, moins fluide que ce qu'on a l'habitude de croiser dans ce genre de littérature. Après, je viens de me rendre compte que l'auteur n'était, non pas une femme, mais un homme, qu'on connait également sous le nom de Daniel Abraham. Soit, ne soyons pas sexiste... les hommes aussi écrivent de la bit-lit, mais ils ont une façon différente de traiter le sujet. Ici, ça se traduit surtout pas l'écriture moins stylisée, plus brute et par une création plus poussée de la mythologie des créatures surnaturelles. Sans parler de la façon dont il aborde son personnage principal, cette jeune femme un peu paumée. En bref : Un univers riche en nouveauté (malgré ses créatures déjà largement croisées), des personnages complexes, aux relations floues. Une intrigue toute aussi floue qui manque un peu de "lissage". Un homme au commande qui apporte son regard sur la bit-littérature, intéressant. Ça ne sera pas la lecture du siècle pour moi, mais un moment de détente apprécié.
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