Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Folio SF – 402 pages Genre : Science-Fiction Prix : 24.90 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Le premier tome de la série Fondation d'Isaac Asimov pose les bases d'un univers de science-fiction captivant. Publié en 1951, ce livre a jeté les fondements d'une saga qui allait redéfinir le genre. Asimov y présente l'effondrement imminent de l'Empire galactique et l'avènement d'une ère de chaos. Pour contrer cette ère de ténèbres, le mathématicien Hari Seldon crée la Fondation, un projet visant à préserver la connaissance et à raccourcir la période de chaos à venir. L'intrigue se déploie sur plusieurs siècles, combinant réflexions philosophiques et manipulations politiques. Un peu difficile au départ de s'immerger dans ce rythme improbable, ces bonds dans le temps de plus siècles. Asimov tisse cependant, habilement des intrigues qui confrontent l'humanité à des défis intellectuels et moraux. Les personnages sont mémorables, bien que l'accent soit mis principalement sur les événements de l'histoire de l'Empire Galactique plutôt que sur leur développement. L'aspect le plus fascinant du livre réside dans la manière dont Asimov envisage les mouvements de masse et les tendances à grande échelle. Bien que certains passages aient vieilli, son exploration des cycles historiques et de la prédiction scientifique reste pertinente. Les dilemmes auxquels la Fondation est confrontée offrent des réflexions intemporelles sur le pouvoir, la foi et l'avenir de la civilisation. Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser. En dépit de sa profondeur conceptuelle, le livre n'est pas dépourvu d'action. Les rebondissements politiques et les retournements de situation maintiennent un rythme captivant. Cependant, certaines descriptions sont plutôt sommaires et les personnages secondaires manquent parfois de profondeur. (Il faut bien se rappeler que le titre a été publié en 1951). En somme, le premier tome de la série Fondation est un pilier de la science-fiction. Son exploration des thèmes universels, son ambition à grande échelle et son intrigue politique en font une lecture incontournable. Bien que le style puisse sembler daté pour certains lecteurs contemporains et que les personnages puissent manquer de nuances, l'impact global de ce livre sur le genre et la pensée spéculative demeure indéniable. En Bref : Un must have read qu'il était temps que je découvre. Un titre au style parfois un peu daté mais qui n'enlève rien à la fascination que j'ai pu ressentir aux travers de ces pages.
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Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Le Bélial' – Collection Une Heure Lumière – 128 pages Genre : SF Prix : 9.90 € Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur Mon Avis : Une nouvelle traduction signée Pierre-Paul Durastanti et une couverture d'Aurélien Police, la collection "Une Heure Lumière" continue sa lente ascension dans mes lectures doudous, des lectures courtes, mais prenantes dans lesquelles on prendra plaisir à se plonger et se replonger. Deuxième lecture et je suis déjà - quasi - conquise. Titre tiré d'un passé lointain (1938 tout de même !), La Chose est un classique que peu de monde connaîtra sous son nom d'origine "Who Goes There ?" mais parlera plus certainement si je parle de : The Thing. Car cette courte nouvelle n'aura pas eu une seule adaptation ni même deux, mais bel et bien trois !
Ne vous effrayez pas : je n'ai vu aucune adaptation et j'ai pourtant lu... et apprécié ce livre ! Même si bon nombre d'entre vous connaît l'histoire, voici une piqûre de rappel : Une expédition scientifique en Antarctique découvre enfermé dans la glace un vaisseau extraterrestre, mais y découvre également une créature. Les chercheurs décident de la ramener à la base, mais malheureusement, son étude ne se déroule pas comme ils l'avaient prévu... Rien de ce que la Terre a jamais engendré n'a exhibé une rage aussi purement dévastatrice que cette chose quand elle a découvert ce désert glacé il y a vingt millions d'années. Folle de rage ? Non, folle, tout bonnement. Folle à lier ! J'avoue avoir eu un peu peur en découvrant que le récit était, disons-le tout de go, aussi vieux. Peur que le texte soit dépassé ou que mes autres lectures lui soient par trop de point semblables et donc répétitives. Et pourtant. John W. Campbell signe une nouvelle hors du temps, qui 80 ans plus tard n'a pas pris une ride. La Chose est résolument moderne. Son salut est peut-être dû à cette nouvelle traduction, mais je ne pense pas qu'on puisse tout lui imputer. Le style est simple, lisible, immersif mais pas pompeux. Le découpage des chapitres avec sa montée en puissance de la tension des personnages rend le tout si prenant que lâcher cette nouvelle n'est pas envisageable. Et puis, il y a les explications scientifiques qui n'ont rien d'incohérentes et qui pourraient s'avérer même plausibles... ! Malgré la faible épaisseur de la nouvelle, les personnages sont nombreux... Et j'ai eu du mal à savoir qui était qui. Cela dit, nous n'avons pas les quarante personnes qui composent l'expédition sous les yeux (fort heureusement) mais tout de même, mis à part le physicien et le cuistot, les grades et autres noms des personnages se sont avérés de vrais sac de nœuds pour moi. Et c'est là pour moi, le seul bémol. Car le reste de ce récit de SF horrifique est, pour un texte de cet âge, absolument brillant. Comme je le disais plus haut, je n'ai vu aucune des adaptations et je n'en ai pas moins apprécié ce titre : pour l'ambiance que l'auteur a su mettre en place, cette tension qui ne cesse de monter, les spéculations... Avec tout cela, je comprends que ce texte soit précurseur de bons nombres d'œuvres (outre ses propres adaptations, Who Goes There ? a indubitablement eu un impact sur l'univers littéraire et cinématographique, coucou Alien). Et puis il y a la créature, cette fameuse chose, dont je ne ferai pas la description, car elle mérite que vous la découvriez par vous-même et qu'elle aura de quoi faire sourire pour son aspect tout droit sortit d'un magazine Pulp... En Bref : Une nouvelle de SF horrifique datant de 1938 qui ne prend pas une ride ? C'est possible, La Chose de John W. Campbell le prouve en 128 pages ! Une excellente surprise que ce classique retraduit pour l'occasion de sa parution dans la collection Une Heure Lumière du Bélial'.
Mon Avis : Sorti en 2014, je suis passée complètement à côté du titre Un éclat de Givre de l'autrice. Et pourtant, c'est par ce livre, qu'Estelle Faye nous fait découvrir un Paris post-apocalyptique où évolue le personnage Ô combien intéressant de Chet et de son alter ego Thaïs. La preuve s'il en est qu'Un Reflet de Lune peut se lire indépendamment du premier titre : je l'ai lu, dévoré et particulièrement apprécié. Force est de constater que la nouvelle maison d'édition pour Chet, à savoir ActuSF (Les Moutons Electriques pour la version grand format d'Un éclat de Givre) a fait les choses en grand. En très grand même. Et surtout très beau. Le petit bijou est dans un écrin cartonné, pelliculé et aux reflets dorés des plus accrocheurs. Rien que pour la forme, chapeau bas. Mais nous sommes surtout là pour parler contenu. Et contenu, indéniablement il y a ! Moi qui ne connaissais pas l'univers, j'ai été happé par l'action. Car dès les premières pages, on découvre (ou retrouve) le personnage de Chet en très mauvaise posture. Il commence par manquer de se noyer dans la Seine et se retrouve emberlificoté dans une foultitude d'événements qu'il n'avait pas prévu et dont il fait, bien malgré lui, les frais. Le rythme est effréné, on traverse ce Paris version post-apo au pas de courses, allant d'Opéra au Jardin des Plantes en passant par ce qui reste du métro. Les chapitres plutôt courts s'enchaînent avec facilité et il faut dire que les quelque 300 pages ne font pas long feu. Ce n'est pas tant l'action qui m'a fait le plus tenir ce rythme, mais bien l'envie d'en savoir plus sur Chet, sur ce personnage si complexe, si complet. Chet est le premier personnage en SFFF que je croise qui s'avère être ouvertement bisexuel et transformiste. Et ça m'a fait du bien de découvrir quelque chose de neuf. Un personnage aussi libre, c'est peu donné surtout quand on lit majoritairement de la fantasy aux relents médiévaux... Les chevaliers et autres mercenaires, ça se déguise rarement en princesse ! Je fixe le pied de tabouret dans ma main comme si je ne l'avais jamais vu. Plutôt un bel objet, en bois blond couleur miel, ciré, chantourné... et ébarbé sur le haut, là où je l'ai arraché à son meuble. [...] Un peu de sang goutte sur les ébarbures, quelques touches raisinnées. Je n'ai brisé le crâne de personne. Enfin, j'espère que... Chet est libre et ça donne une bouffée d'air frais. Et puis il y a donc son alter ego : Thaïs. C'est elle qui donne le petit côté jazzy que bon nombre de chroniqueurs et autres lecteurs soulignent. Alors oui, l'ensemble est effectivement saupoudré de jazz, la musique est présente - bien que trop peu selon moi - et les ambiances des soirées sont indéniablement dans la même mouvance. Et puis il y a le cœur de problème, ce qui nous fait (normalement) tenir sur la longueur : le fil rouge, l'enquête. Bon entre nous, l'enquête menée par Chet (malgré lui n'oublions pas) n'est que prétexte à parler... de Chet. Un Reflet de Lune n'est clairement pas un polar pour qui se poserait la question, c'est un roman plus intimiste qui se déguiserait en polar. Cette partie enquête est assez peu exploitée et la résolution est effectuée en quelques lignes à peine, montrant à quel point ce n'était pas le propos. Alors certes, j'ai dû passer à côté de quelques références en n'ayant pas lu Un Eclat de Givre. Mais bon nombre de "début de quelque chose" avortent avant d'avoir permis au lecteur d'avoir eu le début d'une réponse. Dommage, j'aurais bien aimé connaître un peu plus ce Galaad, dont Chet nous a rabattu les oreilles pendant 120 pages (sur 320, je vous laisse imaginer). Et pareil pour le Deus Ex Machina, je ne suis pas fan du tout de ce procédé. Au final, j'en aurai sorti du très bon (le personnage de Chet, de Thaïs, le Paris post-apo pluvieux et un peu cracra), mais quelques éléments viennent un peu égratigner mon ressenti global. En Bref : Un personnage atypique qui tient son lectorat dans ce récit intimiste. Une ébauche de polar dans un monde post-apocalyptique, Un Reflet de Lune nous entraîne dans un Paris pluvieux des plus oppressants. Un bon moment de lecture vous attend dans ces pages.
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américain Éditeur : Le Bélial' – Collection "Une heure lumière" – 112 pages Genre : SF Prix : 8.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Je n'avais pas encore découvert le format "Heure lumière" du Bélial, et pourtant, bon nombre de titres me tentent dans cette collection. Le seul dans ma PAL étant Le Choix de Paul J. McAuley, je commence donc avec Le Regard de Ken Liu (la logique et moi...). Un vrai polar, bien ficelé, avec meurtre sordide, escorte girl de luxe et énucléation en règle... (Âmes sensibles passez votre chemin). Un monde futuriste bien décrit le tout servi dans un écrin de moins de 100 pages. Est-ce possible ? Ken Liu l'a fait. Je me plonge dans cette novella à la temporalité non détaillée. Un semblant de futur proche amélioré de développement scientifique. Après avoir découvert le titre Immortel de J.R. Dos Santos, je retrouve cette thématique de "l'homme augmenté" dans ce texte d'un auteur que je ne connaissais pas encore. Cependant, ici la réglementation est drastique bien que ces agréments technologiques soient monnaie courante. Ruth, l'héroïne, n'en est pas exempte. Détective privée, elle cherche à se racheter vis-à-vis d'elle-même en aidant les autres, quitte à ramasser quelques billets au passage pour sa retraite. Le docteur B hoche la tête, avant d’anesthésier Ruth. Il vérifie les pistons pneumatiques de ses jambes, les tendons de rechange composites de ses épaules, ses coudes et ses poignets, les batteries et les muscles artificiels de ses bras, les os renforcés de ses doigts. Il recharge ce qui en a besoin. Il examine les résultats des traitements par dépôt de calcium (visant à contrer la fragilité de ses os, un regrettable effet secondaire de son héritage asiatique), règle enfin son Régulateur de telle sorte qu’elle puisse le laisser en marche plus longtemps. « Comme neuve », lui promet-il. Et elle paie. Puisque l'histoire est courte, l'auteur a la bonne idée de réduire le nombre de personnages à l'essentiel : l'héroïne, le tueur et la défunte (vienne s'ajouter des personnages secondaires temporaires qui sont là pour faire avancer l'histoire). Ken Liu réussit tout de même à développer ses personnages suffisamment pour développer ce sentiment d'empathie chez le lecteur pour la victime et pour Ruth (et son combat contre elle-même). J'ai également particulièrement aimé la technologie développée par l'auteur, notamment ce Régulateur qui contrôle les émotions de celui qui le porte. Technologie qui a largement été déployée sur les forces de l'ordre pour ne pas être trop émotionnel lors d'une intervention, une bonne trouvaille qui donne autant plus d'intérêt à cette lecture. En alternant les points de vue de Ruth et du tueur, on a d'ailleurs l'opportunité de faire un parallèle entre ces deux personnages : l'absence de sentiments/ressentis et de découvrir le pourquoi de tous ces meurtres. Je salue donc ici l'auteur d'avoir réussi à condenser son propos dans moins de cent pages, tout en offrant au lecteur un moment de lecture fort agréable. En Bref : Une excellente première incursion dans cette collection du Bélial' qui me faisait de l'oeil depuis ses premiers titres. Le Regard est une excellent novella pour les gens qui voudrait découvrir la SF sous couvert d'une enquête, mais aussi pour les adeptes de SF qui voudraient un moment de détente. Je n'ai pas boudé mon plaisir !
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Portugaise Éditeur : Hervé Chopin (HC Editions) – 549 pages Genre : Thriller – SF ISBN : 9782357205192 Prix : 22 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Lire un extrait Mon Avis : "Journaliste, reporter de guerre, présentateur vedette du 20H au Portugal depuis plus de vingt-cinq ans" voilà qui permet d'entrevoir qui est José Rodrigues Dos Santos. C'est également un auteur, et pas des moindres puisqu'il a signé La Formule de Dieu ouvrage vendu à plus de 2 millions d'exemplaires à travers le monde. Et pourtant je découvre son œuvre par la fin : par son dernier titre traduit en français, un nouvel opus de sa saga s'intéressant à Tomás Noronha. Heureusement pour moi, les volumes de cette saga peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Immortels c'est le support qu'a décidé d'utiliser l'auteur pour aborder un sujet épineux : l'Intelligence Artificielle (IA). Pourquoi épineux ? L'éthique vis-à-vis des avancées transhumanistes : se demander à quel moment la science va trop loin ? Où placer le curseur pour définir les limites de l'emploi de l'avancée technologique ? La technologie pour résoudre une maladie / un handicap, oui, mais à quel moment bascule-t-on dans "l'humain augmenté" ? Toutes ces questions et plus encore sont soulevées dans le roman de J.R. Dos Santos. Alors qu'en est-il ? Le fond est riche, dense, bien documenté et fort à propos. L'auteur aborde même le sujet du Covid-19, sujet suffisamment récent pour saluer sa présence dans ce petit pavé, bien que pour tout vous dire je m'en serais passée. Le propos principal est intéressant et amène forcément le lecteur à se poser quelques questions (si ce n'était pas déjà fait) sur les questions précédemment exposées. Le livre se lit bien, il y a un peu d'action, bien quelle tarde à se faire connaitre tant le début du récit est surtout le dressage descriptif de "l'état actuel de toutes les informations connues sur les avancées technologiques". Du moins c'est mon ressenti. La documentation est là (en atteste les quelques dernières pages de l'ouvrage, véritable bibliographie des connaissances accumulées pour la rédaction d'Immortels), mais cela transparait à chaque page. J'ai eu l'impression d'être tenue par la main tout le long de ma lecture au profit d'un : "Hey tu sais que telle société a investi dans telle recherche ? et puis regarde celle-ci a réussi à faire celà, et puis au tiens telle autre à juger bon de..." (remplacer les sociétés par des grands noms, les GAFA ou autres... et par des recherches qui font peur, posent question, etc.). Si l'information arrivante était intéressante, elle était bien souvent éclipsée par la suivante... Et même si bon nombre de fois, j'ai été surprise par les infos le tout est selon moi trop "fourre-tout". Passé la moitié du roman, qui nous aura apporter son lot de réflexion, la deuxième partie va nous montrer les risques que toutes ces créations / avancées pourraient éventuellement entrainer. L'intelligence artificielle était en train de créer un monde nouveau et Tomas savait qu'il devait se préparer à tout et n'être surpris de rien. Avant tout il lui fallait s'adapter à cette nouvelle réalité. Ce qui était incompréhensible pour un vieil homme constituait un changement spectaculaire pour un adulte et une évolution naturelle pour un jeune homme. J'ai eu cependant du mal avec la forme. On a entre les mains un roman. Et qui dit roman dit certes intrigue, rebondissements, trame générale mais aussi personnages. Et c'est là le gros point noir de ce roman selon moi. Les personnages sont inexistants. Comme dit plus haut, je ne connaissais pas Tomás Noronha le "héros" de cette saga, et je ressors de ce livre en pouvant seulement vous dire que sa mère est malade. Et cette info tient dans les quelques premières pages (alors qu'il y en a plus de 500...). De même le personnage qui l'accompagne, l'Américain (dont le nom m'échappe totalement à l'heure où je vous écris ces lignes, c'est vous dire) ne laisse aucune trace de sa personne dans l'esprit du lecteur (la preuve en est). Ces deux personnages ont été pour moi prétexte à parler de l'Intelligence Artificielle, de l'avancée technologique et de débattre de tel ou tel point éthique. Lancés dans de long discours, les deux servent une logorrhée scientifique ou pseudo-scientifique, certes fort intéressante mais malheureusement peu crédible dans un échange. C'est verbeux et souvent redondant. Dommage, j'aurai aimé un dialogue plus proche du réel, et je pense qu'il est possible de dire autant de choses en bien moins de mots. Finalement le seul personnage qui m'aura marqué c'est bel et bien le personnage du scientifique chinois : Yao Bai. Développé, complexe et finalement le plus intéressant du trio de personnages que l'on suivra au travers de ces 549 pages. L'évolution de Yao Bai est surprenante et l'emballement sur la fin est à l'image de tout ce qu'on exposé les deux autres : exponentiel. Petite aparté : j'ai mis SF dans le genre du livre, car par certains aspects le roman vire dans la science-fiction probable mais pas encore actuelle. C'est d'ailleurs ça qui m'a attiré. Au final moi qui ne lis quasiment rien d'autre que de la SFFF (Science-Fiction / Fantasy / Fantastique), j'ai tout de même lu et partiellement apprécié ce titre et non pas à cause de la partie que je considère comme de la SF mais bien par le reste. En Bref : Avec une documentation particulièrement riche, J.R. Dos Santos aura malheureusement noyé son lecteur d'informations. Le format roman n'est que prétexte à faire réfléchir le lectorat, l'auteur se passe de développer ses personnages. Dommage, j'aurais aimé avoir un hybride roman / doc. scientifique plus marqué et pas une doc déguisée en roman... J'ai aimé en apprendre plus sur les sujets traités, mais je suis passée à côté pour la forme ! On en parle aussi chez : Lisou (Les Pipelettes en parlent) – Le Boudoir
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Ankama – 222 pages Genre : Science-Fiction Prix : 19.90 € Acheter ce livre : Papier Mon Avis : De Mathieu Bablet, j'ai déjà dévoré La Belle Mort (avec cette chronique toute minimaliste qui me caractérisait à l'époque où ce blog n'en était qu'à ses balbutiements) et le magnifique diptyque Adrastée. J'avais entendu le tohu-bohu qu'a suscité Shangri-La en 2016 sans pour autant me laisser porter par cette foule en délire : moi et le contre courant, vous savez... Je savais que j'allais finalement y venir, quand ça par contre, je n'aurais pas misé là-dessus. Et puis il y a eu la sortie de Carbone & Silicium. Donc plutôt que de sortir de la librairie avec seulement ce dernier titre, je me suis laissée emportée par les deux exemplaires côte côte sur les étagères. Grand bien m'en fasse.
A côté de ça, le frère de Scott, Virgile, fait parti intégrante de la rébellion et y est un membre actif. Il milite contre ce système et ce qu'il semble caché. La dualité entre les deux frères est intéressante et offre au lecteur un panel de réactions face à la situation : subir ou se rebeller. Entre ces deux personnages, il y a John, un animoïde, fruit de modifications génétiques donnant un être anthropomorphe mi-humain, mi-animal capable de parler. La société décrite ici est hiérarchisée et, tel malheureusement les Noirs Américains au début du siècle dernier, les Animoïdes sont séparés du reste de la population par une ségrégation crasse, les empêchant de s'intégrer pleinement. Avec ce personnage, Mathieu Bablet pousse loin la question du spécisme et du racisme qui en découle et ce que cela peut entrainer, va jusqu'à rendre mal à l'aise le lecteur avec une scène particulièrement poignante et disons-le carrément écœurante.
Outre la diversité des thèmes abordés et la richesse du scénario, quand on ouvre une bande-dessinée signée Mathieu Bablet c'est par le graphisme qu'on est d'abord happé. Et là encore, il signe un univers immersif des plus détaillés. Les planches sont soignées, stylisées dans une atmosphère à l'esthétique anguleuse. Et puis la colorisation des planches, qui a toujours revêtue une importance particulière pour l'auteur. Toujours autant accrocheur et surtout là encore, la réflexion est poussée à son extrême. A propos de la scène la plus horrifique de la BD l'auteur précise (dans cette interview) : "Il m’importait que dans toutes les scènes en intérieur l’éclairage soit artificiel, contrairement aux scènes dans l’espace avec une lumière naturelle. D’où ce jaune.", alors que le reste de l'album est dans des tonalités de bleu...
En Bref : Bien loin du Shangri-La utopique décrit par James Hilton en 1933, celui de Mathieu Bablet offre une vision pessimiste de ce que deviendrait l'humanité dans un huit-clos stellaire. Œuvre magistrale qui ne laissera pas insensible le lecteur, cette bande-dessinée a de quoi ravir les amoureux de SF et les amateurs de bulles.
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Anglaise Éditeur : HLab – 379 pages Genre : Science-Fiction – Thriller Prix : 9.99 € Acheter ce livre : Numérique au format Kindle Mon Avis : Il ne ferait pas bon de lire The Last, en cette période confinée... ou peut-être que si au contraire ? Parlons format tout d'abord : The Last est le journal tenu par Jon, un historien, professeur d'université, qui se retrouve bien malgré lui plongé au milieu d'un moment historique : l'éradication pure et simple de bons nombres de capitales. Le format est intéressant et assez "innovant" dans ce genre pour avoir piqué ma curiosité. Le fait donc de suivre ce récit à la première personne, par le regard de Jon sur les évènements est d'autant plus prenant. Si il s'agit bien d'un roman post-apocalyptique, on est bien loin de Walking Dead, de World War Z et autre récit du genre... Puisque on aura un post-apo plus classique sans zombies, sans horreurs (si ce n'est la bêtise humaine). Et c'est par là que Hanna Jameson, l'auteure, aura réussi à me porter jusqu'à la fin. Car je voulais savoir jusqu'où tout cela irait. Je noterai aussi l'ambiance générale, qui est non sans rappeler l'ambiance que dégage l'Overlook Hotel de Stephen King dans Shining. Car l'hotel Sixième est un lieu au passif inquiétant, qui abrita quelques meurtres et autres disparitions... Alors certes on pourra reprocher à ce The Last de manquer de rythme et de n'offrir que peu d'actions au fil de ses quasi 400 pages. Mais justement c'est la lenteur et l'ennui qui font que tout cela pourrait être plausible : ce qui malheureusement fait un écho avec ce que l'on traverse en ce moment bien trop important pour le lecteur qui aurait envie de s'échapper par sa lecture. J'ai aimé rester au niveau des personnages dans le manque d'informations : les raisons de ces événements resteront flous jusqu'au bout et c'est tant mieux ! Car le but à mon sens du récit n'est pas tant de s'intéresser à ce qui pourrait nous conduire à ça, mais plutôt si cela se produisait, jusqu'où serions-nous capable d'aller ? En Bref : Un thriller post-apo qui souffrira peut-être de sa date de sortie (rentrée littéraire 2020) en raison de sa thématique faisant trop écho à l'actualité. Une bonne lecture cependant, qui tranchera avec les post-apo que l'on croise habituellement (trop axés zombies).
Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Scrinéo – 368 pages Genre : SF - Dystopie Acheter ces livres : Papier Mon Avis : Après avoir découvert la plume d’Aurélie Wellenstein avec Le Roi des Fauves, je savais que j’allais inexorablement me retrouver plongée dans l’un de ses autres romans. C’est donc chose faite avec Mers Mortes et que dire ! Parlons déjà de la thématique. Rien qu’avec le titre, l’autrice donne déjà le ton (et non le thon). Les mers ne sont plus, et la première des questions qui se pose est bien celle concernant la raison de leur disparition. La réponse est sans appel et vite tranchée : l’humanité. A coup de surpêche, de rejet des détritus et d’hydrocarbures (coucou Grande America), de captures pour les parcs animaliers (ou pour des particuliers), et j’en passe, l’Homme détruit à lui seul ce qu’il prenait pour acquis : l’eau. Et par extension son écosystème. Aurélie Wellenstein me tenait donc, et ce, avant même que je n’ai ouvert le livre. L’univers ultra tendance du post-apo dans la littérature ado frappe une fois encore. Si l’univers est rebattu à tour de bras, inlassablement, il est des pépites qui parfois sortent du lot en proposant un univers plus original. C’est le cas avec Mers Mortes. Une fois le décor planté, le message véhiculé se révèle fort et d’autant plus poignant. Personnellement ça m’a pris aux tripes plus d’une fois au détour d’une description bien sentie ou d’une plongée au cœur de la pensée animale… Dans Mers Mortes, l’on suit Oural, un jeune homme exorciste de monstres marins. Enlevé très rapidement par un navire flottant pirate, le jeune homme devient prisonnier et part en quête, bien malgré lui, d’une solution pour contrer les hordes qui viennent avec la marée. Car oui, si les mers et océans ont disparu, les marées existent toujours mais elles sont devenues des présages quant à la venue des fantomatiques monstres marins. Malgré l’émancipation du personnage quant à sa responsabilité auprès d’une communauté de survivants, on est bien loin d’une quête initiatique. Le personnage se révèle peu à peu assez ambiguë. Mais il n’est pas le seul à présenter quelques surprises. Si l’équipage offre une galerie de personnages hauts en couleurs : Amazone, Escaut, Arctique, Tamise, Medjerdah, etc. ; c’est bien Bengale qui vole la vedette à tous les autres. Personnage très changeant, j’ai eu du mal à cerner ses intentions et ses envies. Et après avoir terminé le livre je dois avouer que je suis toujours un peu dans le flou. Autre phénomène qui m’a étonné, c’est bien la relation existante entre les personnages du navire et ceux qui se construisent entre Oural et Bengale. Répulsion, attraction, fascination, j’ai été perdue et en même temps captivée par cette capacité de l’autrice à retranscrire ces sentiments flous de manière aussi criante de vérité (que la personne qui n’a jamais été fascinée par une personne imbuvable mais ô combien charismatique me jette la première pierre). Et même si l’on se met à penser que deux ou trois choses sont des phénomènes explicables (coucou syndrome de Stockholm), Aurélie Wellenstein est là pour nous rappeler que c’est elle qui nous a entrainée dans ce maelström d’ailerons, de fanons et de branchies ; et que rien n’est laissé au hasard. Comme dans Le Roi des Fauves, l’autrice n’épargne ni ses personnages et ni le lecteur. L’écriture est incisive et sans appel. Le rythme est marqué par des chapitres courts et ponctué de nombreux rebondissements. Le roman est servi par une intrigue originale qui permet, non content de passer un bon moment entre ses lignes, mais s’avère source de remise en question sur nos propres actes face à la pollution et la sauvegarde de l’écologie. Mers Mortes, pépite de 2019 ! Remerciements : Je tiens à vivement remercier Babelio et les éditions Scrinéo de m’avoir permis de découvrir Mers Mortes.
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américain Traducteur : Yoann Gentric et Laure Manceau Titre original : Wool, omnibus, book 1 Éditeur VF : Actes Sud - Coll. Exofictions (Babel) – 622 pages Genre : Science-fiction Acheter ce livre : Poche (Actes Sud) – Poche (J'ai Lu) – Numérique Mon Avis : J’étais passée au travers de l’archi médiatisation de ce titre… Quatre ans plus tard me voici donc à le sortir d’une PAL toujours plus grandissante, sans savoir qu’il fut un tel succès, et ce même auprès de la presse bien-pensante (je vous laisse en juger par vous-même sur la page de présentation de l’éditeur). Archi médiatisation, tu plaisantes ? Silo est un roman en premier lieu auto-publié sur le grand méchant A, qui s’est tellement bien vendu (23 000 exemplaires numériques en quelques mois), que les éditeurs se sont dit qu’ils pourraient le diffuser plus largement (vraiment ?) en version papier et accessoirement se faire un peu de sous. Jackpot ! Le livre fait – quasiment – l’unanimité (130 000 exemplaires vendus) et est traduit dans une quarantaine de langues (double jackpot). Le phénomène arrive ainsi en France (fort de ce succès américain) et se voit racheter les droits d’adaptations cinématographiques par une certaine 20th Century Fox (détenu par un petit nouveau du nom de Ridley Scott)… C’est bien beau tout ça, mais ça parle de quoi ? D’un Silo ! (tu l’avais vu venir, non ?) Non, plus sérieusement : Quelque part sur la Terre, l’humanité a, à un moment, déconné et pour survivre les humains se sont réfugiés dans un silo géant, enfoui dans la terre. Des décennies ont passé et une société hiérarchisée s’est instaurée dans ce terrier humain géant. L’on va suivre à tour de rôle des personnages qui parcourront (à leur manière) les 144 étages que composent le silo. Les étages y sont stratifiés par statut social : le fond, les mineurs et ceux qui permettent d’éviter de noyer le silo ; puis les fermes ; les informaticiens et enfin le « cerveau », le sommet avec les dirigeants, le maire. Tout ce que l’humanité sait faire de mieux niveau stratification sociale ! Et c’est là qu’on touche au cœur de ce qui, pour moi, est le plus (voire le seul point) percutant dans Silo : l’auteur est excellent pour retranscrire, dans une version post-apocalyptique, une société humaine plausible. Avec son lot de défaillance et de hiérarchisation écœurante. Contrôle des naissances, lutte des classes, manipulation des masses, propagation de l’information et tout simplement liberté, sont autant de thèmes que vont aborder ce roman, amenant le lecteur à une réflexion plus profonde que celle à laquelle on aurait pu penser de prime abord. Niveau temporalité, le lecteur est laissé dans le flou artistique le plus total donnant à sa seule imagination la possibilité de se dire que sa réalité n’en est peut-être pas très éloignée… Quant au genre auquel on pourrait rattacher ce roman, là encore c’est un peu flou. Le côté science-fictionnesque reste indéniable mais est-ce un post-apo ? Une contre-utopie ? Une anticipation sociale ? Mais n’est-ce finalement pas plutôt un polar ? Quoi qu’il en soit l’on se retrouve, avec Silo, à se poser non seulement des questions sur le fond que sur la forme genrée du récit. Mais est-ce suffisant ? Eh bien… Pas vraiment. Si le rythme est enlevé, dû principalement au découpage des chapitres (très courts) et aux rebondissements qu’essaye d’installer l’auteur, le tout est assez raté car fort prévisible. Et c’est là que c’est dommage, on sent venir à des kilomètres la prochaine action, la pirouette de rattrapage ou encore l’évolution d’un personnage. J’aurai adoré être surprise à chaque nouveau chapitre, et croyez-moi avec un background aussi développé, il y avait matière à offrir de jolies trouvailles. Et si le rythme est bien présent, il est cependant entaché par des longueurs qui se font sentir tout au long du roman. Les descriptions c’est bien, mais nous relater 50 fois à quel point il est arasant de se coltiner 140 étages… ça va cinq minutes ! Le tout servit avec (certains) personnages bien trop archétypaux par rapport au reste de la galerie proposée. R.I.P. Bernard. En Bref : Heureusement que le passif de best-seller n’est pas venu entacher ma lecture (mais ça sera malheureusement votre cas si vous avez lu ma chronique de bout en bout, j’en suis fort navrée), je pense que je n’aurais pas du tout apprécié cette lecture. Mais ce n’est pas le cas, j’y ai trouvé de bons éléments (le mix des genres, les questions auxquelles le récit se rattache) mais aussi des lenteurs et des choses convenues. En gros, c’était moyen. On en parle aussi chez les copains (avec enthousiasme pour certains) : BlackWolf – Licorne – Phooka – Zina
Infos Utiles : Nationalité de l'auteure : Française Éditeur : ActuSF - Collection Naos - 504 pages Genre : Science-Fiction Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur - leslibraires.fr Mon Avis : Les Abîmes d’Autremer est un space opéra estampillé jeunesse (tant par la première édition Mango, que dans la collection Naos des Indés de l’Imaginaire en version intégrale, qui regroupe : Les Abîmes d’Autremer renommée L’Elue pour l’occasion, L’Envol de l’Abîme et L’Appel des Abîmes), mais qui ravira sans doute n’importe quel lecteur de SF qui a envie de quelque chose de plus soft que de la Hard Science. Car mis à part le fait que la série met en scène des protagonistes plutôt jeunes (n’excédant pas la majorité), les thématiques et les questionnements que soulèvent ce récit, n’ont pas grand-chose à envier aux textes destinés à un public plus mature. Ainsi le premier tome, malgré ses dix-sept printemps, aborde des sujets toujours d’actualité comme la liberté de la presse, le droit à l’information et leurs limites (ou du moins si elles existent) ; la tolérance et le regard à l’autre. C’est au travers du regard acéré de la jeune Sandiane que nous allons découvrir Autremer et ses vaisseaux, les Abîmes. L’apprentie journaliste est un personnage antipathique dès les premières pages du récit, suivant dignement les traces de son père, Sten Ravna, reconnu à travers l’espace comme un journaliste à scandale, prêt à tout pour un scoop. Avec une technologie de pointe, les deux personnages découvrent des secrets cachés depuis bien longtemps par les Autremeriens. Si ces deux individus m’ont tout de suite mise en porte à faux avec la poursuite de ma lecture, l’évolution rapide de la jeune fille m’a tout de même donné envie de continuer ma lecture (et cela sans compter pour mon intérêt grandissant envers les incroyables vaisseaux spatiaux, cœur de l’intrigue). Et puis la fin du premier tome de la série est très vite arrivée… Après ses cent cinquante premières pages j’étais happée, comme une perl à son cervoeil. Les deuxième et troisième tomes ont été de véritables pages-turners et la dernière page fût bien vite tournée. Ce sont vingt-cinq années à Autremer que l’on voit passée. Vingt-cinq ans en compagnie des Maguelonne, l’incroyable famille perl de père en fils (et en fille) et des Ravna, pour qui prime l’information (même si parfois elle dépasse les limites de la décence). Vingt-cinq années durant lesquels le monde présenté au début va changer, s’ouvrant à un espace encore plus vaste qu’il ne l’était, offrant de nouvelles perspectives, des voyages de plus en plus incroyables. Un récit dynastique porté par un amour pour l’humanité et la foi en ce qu’elle pourrait entreprendre avec une espèce telle que les Abîmes (oui parce que si ce sont des vaisseaux, elles ne sont pas que cela…). J’ai adoré voir cet univers se développer. Loin des lignes temporelles habituellement usitées, Les Abîmes d’Autremer offre à voir un monde riche, qui ne cesse de s’étoffer à chaque nouveau tome. Bien sûr, on assiste à une sorte de phénomène cyclique au début de chaque opus, avec la découverte d’un nouveau personnage (à noter qu’il y a deux filles et un garçon qui sont chacun le personnage clef de son opus, les deux familles précitées étant des liants entre les individus), et sa rencontre avec les Abîmes. J’ai surtout apprécié de voir la condition de ces derniers évoluer au cours du temps, leur statut fluctuant rapidement en fonction de leurs prouesses/incartades. J’ai aussi apprécié le peu de descriptions physiques des personnages (laissant libre cours au lecteur de s’en faire une image virtuelle) et le large développement des relations interespèces qui s’opèrent. L’auteure va droit au but, ne s’encombrant que moyennement de fioritures dans son écrit (et c’est mieux à mon sens, quand le public de destination est plutôt jeune), même si certains termes sont un peu complexes au départ. En Bref : une excellente lecture que ces Abîmes d’Autremer. Un récit que j’aurai adoré lire plus jeune (à sa sortie par exemple) mais qui ne m’a cependant pas empêchée de l’adorer avec mes quelques années de plus. Un récit humaniste, empreint de découvertes spatiales et de rencontres avec l’Autre, portant haut des questions comme les limites du droit à l’information, la manipulation médiatique et les joies des shows-télés (aha). Le tout servi par la plume épurée de Danielle Martinigol : pour moi, c’est un grand oui ! |
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