Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez Le topo : Après le meurtre de leur père, les enfants Locke Tyler, Kinsey et Bode emménagent avec leur mère Nina à Keyhouse, la demeure ancestrale de leur famille. Un jour Bode tombe sur un clé et s’aperçoit bientôt que cette maison renferme de nombreux secrets, car cette clé est magique et détient le pouvoir de le transformer en fantôme. Il en trouve une autre qui possède d'autres capacités, celle d’effacer ses souvenirs. Bode en parle à ses aînés mais dans un premier temps, ils ne le croient pas. Pourtant ils ne sont pas seuls à connaître l’existence de ces clés : une créature démoniaque nommée Dodge est également à leur recherche dans le but d’ouvrir la Porte noire, qui donnera aux démons de l’enfer l’accès à notre monde. Mon Avis : Alors comment commencer cette chronique ? Je ne sais pas vraiment comment cette série a atterri dans mes mains. Je crois que c'est en voyant un teasing pour la sortie du dernier tome sur la page facebook de Milady, que l'idée de lire ce comic s'est insidieusement logée dans une partie de mon cerveau. Et puis je suis tombée sur la série complète à la médiathèque du coin. Je me laisse tenter par le premier tome sans en attendre quoi que ce soit : je ne sais pas de quoi ça parle, en feuilletant le tout, je ne suis pas hyper emballée par le dessin, mais la bibliothécaire spécialisée BD à l'air enthousiaste, je me résigne donc, et m'empare des deux premiers tomes. De son côté la bibliothécaire étant prévenante et très sympathique me réserve d'office la suite de la série (elle a vu que je lui en piquais plein et lisait assez vite), la liste d'attente généralement s'allonge elle préfère le faire de suite pour m'éviter d'attendre ... C'est à ce moment-là que je me suis dit que cette série devait VRAIMENT valoir le coup. Et toujours sans savoir de quoi ça allait parler, j'ai commencé ma lecture. Locke & Key, ça commence par un meurtre. Celui du père de la famille que nous allons finalement suivre durant les 6 prochains épisodes. La famille Locke est composée de trois enfants, aux caractères et au tempérament très différents et affirmés. Tyler, l'aîné, passe son temps à se reprocher la mort de son père. Kinsey, elle, n'arrive pas à sécher ses larmes ; quant à Bode, s'il a compris que son père ne reviendrait pas, il est constamment en quête d'aventures et de nouveaux jeux, c'est un enfant en plein développement, sans figure paternelle. Et puis il y a Nina, la mère, qui va sombrer peu à peu, au fil des tomes dans une dépendance à l'alcool, ne pouvant supporter toutes les morts autour d'elle et de sa famille. Rien de très joyeux jusque-là, et malheureusement pour les fans des Happy History, il n'en est rien avec L&K ... Non rien ne va dans cette histoire, je dirais même que c'est un hymne aux histoires d'horreurs ... La cruauté du méchant s'accélère et empire avec les tomes, devenant quasiment insoutenable dans le sixième et dernier tome. Locke & Key, c'est surtout une histoire de clefs ... Oui il faut que je vous parle de la partie "Key", après avoir abordé le sujet Locke un peu plus haut. Les pouvoirs que l'on croise dans cette série, ne sont pas issus de la baguette magique d'un binoclard (ne pas lire braguette ...), mais bien de clefs de taille et de forme diverses. Chacune d'elles a sa spécialité, la clef de tête permet d'ouvrir la tête du sujet et de lui retirer un souvenir ou de lui en ajouter, il y a aussi la clef permettant de devenir un fantôme et tout un tas d'autres passe-partout des plus inutiles aux plus incroyables. Dans un des tomes (ne me demandez pas lequel exactement, je ne saurais que répondre, je les ai lu quasiment d'une traite), je me suis dit que l'apparition des clefs était bien rapide et ne nous laissait pas le temps de tout digérer (au niveau des pouvoirs de chacune). Mais en même temps, si les auteurs avaient pris le temps de tout détailler avec minutie on n'aurait pas encore terminé la série ! Alors je me suis résignée à bien tout lire le descriptif des clefs en fin d'ouvrage (sauf pour les clefs détaillées en allemand ... du chinois pour moi !) Là vous vous dites que mon article commence à être long, j'ai simplement oublié de dire à quel point cette série est effectivement géniale, que la fameuse bibliothécaire (confer plus haut) est un amour et que en grande partie grâce à elle j'ai pu découvrir l'oeuvre proposée par Joe Hill et Gabriel Rodriguez. Un vrai coup de cœur pour cette série, à vraiment découvrir d'urgence ! Les tomes de la série :
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Asgard de Ralph Meyer et Xavier Dorison Le topo d'après Dargaud (l'éditeur): Pour les Vikings, un « skräeling » est un infirme de naissance, autant dire une malédiction. Pourtant, Asgard, ancien guerrier de la Hilde, surnommé "Pied-de-fer" à cause de sa jambe d'acier, est le plus grand chasseur du Fjördland. Embarqué sur un drakkar de fortune, Asgard se lance à la poursuite d'un monstre marin mystérieux qui massacre les pêcheurs. Tandis qu'ils s'enfoncent dans les fjörds glacés, ses compagnons de voyage se persuadent que la créature qu'ils poursuivent est le serpent-monde, dont la venue annonce la fin du monde viking... Le Ragna Rök. Mon Avis : La quatrième de couv' étant très vague ("Quelque chose rôde sous les eaux du Fjördland..."), je n'attendais rien en particulier d'Asgard, le titre lui seul a suffit à m'intriguer. Le nom laissait bien entendu à penser que l'intrigue tournerait autour de mythologie nordique, et ce fut effectivement le cas, mais dans un sens tout autre auquel je pouvais m'y attendre. Si un enfant naît skräeling, les Vikings ont une très forte tendance à l'occire d'urgence, afin que les dieux ne se mettent en colère. Mais contre toute attente, le père de l'enfant qui vient de naître infirme décide de le garder et de défier les dieux en l'appelant du nom de leur royaume : Asgard. Après trois pages d'introduction, on a le droit à une jolie ellipse narrative : 40 ans passent à la trappe, nous permettant de retrouver un homme d'âge mûr, ayant déjà vécu mille vies. Il croise et sauve la vie d'une jeune femme, Sieglind, qui lors d'une partie de pêche, s'est faite attaquer par le Krökken. En ramenant la jeune fille dans sa ville natale, Asgard est employé par les villageois pour poursuivre et tuer le monstre marin. Dans cette quête, Asgard ne sera pas seul, Sieglind va se débrouiller pour être du voyage, Kristen à qui appartient le drak sur lequel nos compères partent en chasse, Svenn, l'ancien maître de Sieglind et Gözlin un guerrier envoyé par le roi. Sur fonds de légendes nordiques, cette histoire m'a vraiment séduite : par la longueur qui ne nous entraîne pas sur les voies des grandes sagas qui finissent par s’essouffler au bout d'une dizaine de tomes. Non ici nous avons deux tomes d'une cinquantaine de pages, ne laissant ainsi que peu de place aux fioritures et aux chemins détournés pour finaliser la quête. Le rythme est donc soutenu et nous tient tout de même en haleine. Les personnages sont un peu stéréotypés (le grand barbu avec la hache, c'est un Viking !), mais garde tout de même une trace d'originalité (qui aurait cru qu'un guerrier pouvait avoir une jambe en moins ?) Tout ça pour dire qu'Asgard fut une bonne distraction, mais ami(e)s de Thor : passez votre chemin vous pourriez être déçus ! Tomes de la série :Tony Chu détective cannibale, tome 6 : Space Cakes de John Layman & Rob Guillory Le Topo (sur Livraddict) : Lorsque Tony Chu, détective cannibale cibopathe, n'est plus en mesure d'assurer, c'est au tour de sa sœur jumelle de prendre la relève ! Mon Avis : OMG !! Ce tome 6, c'est une tuerie ! Après l'enlèvement et le tabassage en bonne et du forme de Tony dans le tome 5, il était évident qu'il ne s'en remettrait pas de sitôt, je pensais qu'on allait avoir le droit à une jolie ellipse narrative, un saut de quelques mois dans le temps, un truc du genre. Et bien pas du tout ! En fait on retrouve Tony à l'hôpital, oscillant entre quelques états de lucidités et un coma profond. Toni, sa soeur jumelle, prend alors la relève concernant les enquêtes. On suit Toni, qui elle aussi à un pouvoir concernant la nourriture, mais contrairement à son frère, la nourriture doit être impérativement vivante ... Antonnelle voit l'avenir dans la nourriture, et il est plus intéressant pour elle de mordre dans les gens quand ils sont encore vivants ... Le grand méchant de la série sévit à nouveau, et je suis hallucinée par cette fin !! Non mais franchement !! Pourquoi ? (J'ai peut-être un début de réponse du genre : Tony se réveille et essaye de se venger, bref ...) Je vais essayer de me procurer le tome 7 d'urgence ! Autres tomes de la série :Tony Chu, détective cannibale tome 5 : Première Ligue de John Layman et Rob Guillory Quatrième de couv' : Tony Chu a été kidnappé. Ses ravisseurs l’ont frappé à mort et emmené dans un endroit éloigné de tout et très sécurisé. Le but de son enlèvement ? Le nourrir avec des mets vraiment très « spéciaux », afin d’en apprendre plus sur ces « plats ». Mais surtout… le détruire. Au même moment, sa fille Olive Chu, est elle aussi enlevée. Deux kidnappeurs, deux captifs, et deux fins totalement… inattendues ! Mon Avis : Et de 5 ! Avec Première Ligue, on change un peu de cap pour Tony Chu : les quelques personnages qu’on a découverts récemment, prennent de l’importance, sa fille Olive, se fait enlevée mais pour raison bien particulière, elle aussi à des pouvoirs. Et puis comme Tony se fait enlever et tabasser à plusieurs reprises, l’enlèvement d’Olive contrebalance un peu, puisque son ravisseur n’est autre que Mason Savoy (mais si l’ancien coéquipier de Tony, lui aussi cybopathe qui a fini par lui arracher l’oreille). J’ai oublié aussi : avant de se faire enlever, Tony et Colby ont été viré du R.A.S. ! Tony est transféré à la circulation (affublé d’un kilt et d’un beau casque de vélo …) et Colby se retrouve avec un robot-lion en guise de partenaire au service de l’USDA et son nouveau boss est, comment dire … une vraie plaie, alors Colby fait ce qu’il a déjà fait dans les tomes précédents, tout ça pour améliorer son quotidien à savoir changer de partenaire ! Un tome aussi bon que les précédents et plus intéressant, avec la séparation des amis Tony et Colby, et l’aventure d’Olive. Autres tomes de la série :La Caste des Méta-Barons d'Alejandro Jodorowsky & Juan Gimenez Ne me demandez pas pourquoi j'ai préféré opter pour une chronique sur la série dans son ensemble que sur une chronique par tome, je ne saurais que vous répondre. Mais voilà un monument de la BD comme ça, ça ne peut pas NE PAS se chroniquer. Alors hop je relève mes manches (quoique il fait un peu chaud et je n'en ai pas ...) et je m'y met. La Caste des Métabarons c'est l'Histoire dans l'histoire. Le topo : L'on suit deux robots, Tonto et Lothar, qui sont tous les deux dans l'attente de leur maître le Métabaron, Sans-Nom, qui a disparu depuis plusieurs années. Pour passer le temps, Tonto relate l'Histoire de la famille des Métabarons à son compagnon. Chaque tome s'attache à un aïeul de Sans-Nom et l'on commence avec la première génération, l'arrière-arrière-grand-père du métabaron actuel, Othon le Trisaïeul. Le tome deux s'attache à la femme de celui-ci et ainsi de suite jusqu'à l'histoire de Sans-Nom dans le tome final (le tome 8). Mon Avis : Pour parfaire au mieux ma culture en bande-dessinée, il me fallait -que dis-je-, il m'était INDISPENSABLE de me lancer dans la lecture d'un Méta-Baron. Après les deux premiers j'ai facilement enchaîné sur la suite, impressionner par la facile avec laquelle les émotions défilent au fil des pages. L'histoire s'ouvre sur deux robots, que l'on retrouve seuls dans un Méta-Bunker, et qui attendent désespérément leur maître. J'ai tout de suite été séduite par ces deux personnages aussi irritants que drôle. Tonto relate l'Histoire des Méta-Barons à Lothar, qui ne se gène pas pour constamment interrompre Tonto, lui signalant qu'il vient de "griller une diode" ou qu'il a une fuite d'huile ... Les deux robots essayant chacun de reproduire des émotions humaines avec leurs circuits robotiques donnant des retranscriptions assez hasardeuses et loufoques. Outre ce duo robotique fonctionnant très bien (un peu à l'image de C3PO et R2-D2), avec les Méta-Barons on explore les liens de la filiation, mais surtout la question de la paternité : comment éduquer son enfant quand celui-ci a un rôle crucial a jouer dans l'univers. Cette question entraîne dans chacun des tomes des passages vraiment durs, présentant des mutilations de nos héros : Othon est émasculé, Aghnar (arrière-grand-père de Sans-Nom) perd ses pieds, comme son nom l'indique : Tête d'Acier n'a pas de tête, etc. Pour pouvoir devenir un Méta-Baron, le fils de l'actuel M-B doit dépasser le maître, autrement dit, il doit tuer son père et ainsi prendre sa place.
Malgré cette virtuosité, les planches des premiers tomes ont subit l'usure du temps, datant de 1992 pour le premier, les dessins ne sont plus de première jeunesse et paraissent archaïques au vu des propositions éditoriales actuelles. Mais justement c'est aussi ça qui séduit ! Si au départ j'ai eu un peu de mal, je suis maintenant ensorcelée par le rendu global de la série : la série ne serait pas ce qu'elle ai sans ce coup de crayon ! En écrivant ces quelques lignes je me demande ce que cela rendrait un Méta-baron remastérisé à la sauce Barbucci (Sky-Doll et Ekhö) ... sans doute des héroïnes avec des seins bien plus gros (même si elles sont déjà bien dotées à ce niveau là !). Cette première immersion dans une série de BD culte fut donc une vraie réussite, j'espère avoir l'occasion de découvrir d'autres choses de Jodorowsky.
Les tomes de la série :Burlesque Girrrl, tome 1 de François Amoretti Quatrième de couv' : Une Pin-Up, du rock'n'roll et des bagnoles. Le topo : Violette et son groupe au nom improbable, GRRRL font du rockabilly et essaye de percer dans le milieu de la musique pro. Violette, une jeune pin-up, la vingtaine, pulpeuse et tatouée, incarnation ROCK et burlesque des effeuilleuses. Bassiste dans un groupe, modèle pour sous-vêtements, elle alterne shootings et concerts, et compose ses morceaux à l’occasion. Une fille pas comme les autres et délicieusement GIRRRL . Mon Avis : Depuis un petit moment cette bande dessinée me faisait de l’œil, et puis Ankama (après Freak's Squeele de Florent Maudoux/Mutafukaz de Run et puis quelques autres, c'était normal) ! Une médiathèque au top et hop dans mes lectures. En premier lieu, parlons univers : Le rockabilly, je l'ai déjà entendu une ou deux fois, en zappant sur les radios mais bon entre nous ça n'a jamais été un kif' de m'arrêter sur ces quelques chansons. Je viens de fermer le deuxième album et j'écoute en ce moment quelques chansons dans ce style. Et bien finalement, je trouve le tout pas si mal (musique et look retro). Bref je ne suis pas là pour parler goûts musicaux - encore que - mais bien livre ! Le dessin est donc de prime abord bien spécifique et peu en rebuter certains (dont moi dans un premier temps) mais la lecture de l'ouvrage m'a fait changer d'avis. Même si l'héroïne avait de grands yeux et que ça me posait un léger problème au départ - oui bon, personne n'est parfait -, le dessin d'Amoretti, tout en rondeur et fluidité est très appréciable. Il est même renversant sur certaines planches ... Mais Amoretti n'est pas que bon dessinateur, il est aussi un très bon scénariste ! L'histoire de Burlesque Girrrl, outre le fait qu'il est très bien documenté, nous montre l'évolution avec de multiples embûches d'un groupe de rock. L'auteur m'avait déjà dans la poche après les 2 premières planches ! Et puis Violette non contente d'être une musicienne et chanteuse douée est aussi modèle pour une couturière (qui s'avère être son amie) et devient au cours de l'histoire que l'on suit, effeuilleuse (strip-teaseuse avec des mots plus crus et non employés par l'auteur). Franchement un régal aussi bien visuel (je parle de la BD dans son ensemble et pas seulement du fait que Violette se dévêtit, hein !) qu'au niveau de l'intrigue. Burlesque Girrrl, tome 2 de François Amoretti Mon Avis : Oui permettez-moi de ne pas remettre la quatrième de couv', c'est la même chose (ou presque) et le topo ne change pas, si ce n'est qu'un des membres du groupe -ATTENTION SPOILER DU 1er TOME : est mort dans un accident de voiture, et que Peter n'était autre que le petit copain de Violette. Autant dire qu'elle a le moral dans les chaussettes ... (et c'est un doux euphémisme). Ce tome-ci est un petit peu plus long à démarrer puisque l'on suit Violette en proie à un blues monumental et une envie de tout quitter, ce qu'elle fait d'ailleurs pendant quelques mois. Et puis elle "revit" et décide de prendre les choses en mains, afin de réaliser le rêve qu'elle et Peter avaient en commun : devenir des stars du rockabilly. A partir de ce moment, ce deuxième tome devient VRAIMENT intéressant, et les quelques rebondissements viennent servir l'intrigue avec intelligence. On voit aussi l'effet que les "stars" peuvent avoir sur des fans déjà toqués pour certains, Violette et Juan en feront d'ailleurs les frais ! Le dessin est toujours aussi appréciable (je n'ai pas trouvé d'évolution ou de régression dans ce second volet donc point de commentaires changeant). En bref sur l'ensemble de la série, j'ai été tout simplement séduite par Burlesque Girrrl. Aussi bien par le dessin qui semble simple mais finalement ne l'est pas tant que ça, de l'intrigue qui ressemble à une banale biopic sur un groupe de rock quelconque mais qui finalement ne l'est pas tant que ça ... Une sublime découverte ! Tony Chu, tome 4 : Flambé ! de John Layman et Rob Guillory Quatrième de couv' : Depuis qu'une écriture extraterrestre a fait son apparition dans le ciel, la vie est étrange. La population ne semble pas s'en inquiéter ni même se préoccuper d'une probable fin du monde. Quant à la R.A.S., agence gouvernementale ultrapuissante, elle est devenue complètement inutile. L'avenir de l'agent cibopathe Tony Chu semble compromis... à moins qu'il puisse inverser le cours des événements. Mon Avis : Je repars sans hésitations dans les fabuleuses aventures culinaires de l'agent Tony Chu ! Et comme la couverture l'indique : sa sœur jumelle, Toni, sera également de la partie et bien plus présente que dans le tome 3 - où l'on a découvert son existence. On apprend que les écritures qui sont apparues dans le ciel à la fin du tome 3, seraient d'après la NASA et pas mal de monde, d'origines extraterrestres. D'où le E.T. jaunâtre en bas de couverture ... Mais comment dire, ces fameuses écritures ont détourné l'attention des agents du problème "poulet" et donc on revoit fleurir des restaurants gastronomiques américains servants uniquement des plats à base de volailles ... (vous voyez avec qui je veux faire le parallèle ?) Bref ce tome est tout aussi bon que les précédents, un peu plus flou au niveau de la fin du tome, nous laissant là, à nous poser mille et une questions sur ce qui va arriver, à nous demander s'il n'y a pas quelques choses de bien plus gros derrière tous les événements qui sont arrivés à notre héros. Autres tomes de la série :Tony Chu détective cannibale, tome 3 : Croque-Mort de John Layman et Rob Guillory Quatrième de couv' : La vie semble avoir retrouvé un cours à peu près normal pour Tony Chu, notre enquêteur aux capacités paranormales. Le chef Applebee lui accorde enfin un répit bien mérité. Et depuis le retour de son partenaire John Colby à ses côtés, pas un crime ne leur résiste. Comble du bonheur, Tony a rencontré Amélia, une talentueuse journaliste culinaire dont la prose extraordinaire lui permet d'imaginer ce qu'il ne peut pas manger. Fort heureusement, cette situation idyllique n'est pas appelée à durer... Mon Avis : Pour la troisième fois je renoue avec les aventures de mon détective cannibale préféré - Tony Chu. Nous le retrouvons après les aventures mouvementées de Yumpala, en la charmante compagnie d'Amélia, journaliste ayant elle aussi un pouvoir en lien avec la nourriture, elle est saboscrivneuse et peut coucher sur le papier des mots qui permettent à quiconque les lit d'avoir l'impression de goûter aux aliments décrient. Et ce premier rendez-vous ne se passe pas exactement comme on pourrait l'espérer. Enfin nous, chers lecteurs, sommes ravis de la tournure des événements (bien plus mordants ...) Dans ce tome-ci nous retrouvons également Mason Savoy, l'ancien équipier de Chu, qui a trahi le R.A.S. et qu'on n'a pas croisé depuis le tome 1. Ce personnage me manquait malgré son statut, et j'ai apprécié de le retrouver ... Mais bon il fait du mal à mon chouchou, John, du coup j'ai eu un peu plus de mal avec Mason dans ce tome-ci ... Ce que j'ai prédit dans le tome 2 est arrivé : John fait la remarque à Tony sur sa nuit de coucherie avec leur patron ... Mais depuis cette nuit-là Chu à la paix, et le patron est devenu clairement amoureux de John ... ce qui ne semble absolument pas réciproque ! J'ai encore plus apprécié ce tome parce que la vie de Tony et notamment sa vie de famille est présente en fin de tome. On rencontre ses parents, sa sœur jumelle qui s'appelle Antonnelle mais préfère qu'on l'appelle ... Toni ! Et puis il y a l'ex ... Complètement barjo, je vous laisse découvrir jusqu'où elle est prête à aller par amour pour Tony (un bout de son corps, rien de moins). J'ai très envie de découvrir la suite des aventures de Tony et de savoir comment évolue l'enquête en fond (trame avec Mason, sur l'interdiction du gouvernement quant à la consommation de poulet ...) ! Autres tomes de la série :Sha, tome 3 : Soul Vengeance de Pat Mills et Olivier Ledroit Quatrième de couv' : La France au seizième siècle. Lara, une jeune fille de seize ans, meurt sur le bûcher, accusée d'être une sorcière. Invoquant la déesse des sorcières, elle jure de revenir et de se venger de ses meurtriers. L'histoire se déroule maintenant à New Eden aux Etats-Unis, dans un avenir pas si lointain. Dans ce monde de robots qui tuent, d'aéronefs futuristes et d'étranges jeux poussés à outrance, le lieutenant Duffy et son assistant Wyler, flic médium, enquêtent sur les meurtres bizarres des magnats de New Eden, tous membres de cette organisation menaçante, la fondation du Destin. Mon Avis : Soul Vengeance achève en beauté la série Sha scénarisé par Pat Mills et dessiné par Olivier Ledroit. Après avoir installé l'intrigue durant les deux premiers tomes, voici venue le temps - des rires et des chants - du dénouement ! Honnêtement je m'attendais à une fin plus spirituelle sur la réincarnation, le pardon ou je ne sais quoi, mais finalement c'est la vengeance pure et dure qu'on obtient dans ce cataclysme final. Cependant le tout est très loin du mauvais, le dessin est toujours aussi bon - va peut-être falloir que j'arrête de crier aux louanges moi - et le scénario est étonnant d'ingéniosité. Il y a aussi un peu plus de sexe dans ce tome-ci, enfin du sexe visible (dans les premiers tomes les personnages relataient le viol de Lara, ici on le visualise sur une des planches), et il y a une affaire de cyberprostitution, qui vise à faire tuer Duffy, l'enquêtrice réincarnation de Lara. Pour conclure je dirais que je suis vraiment et entièrement conquise par le duo que forment Mills et Ledroit, nous servant des séries de BD fantasy/SF et j'en passe de qualité ! C'est bien simple je ne fais qu'en redemander ! Autres tomes de la séries :Beauté, tome 2 : La Reine Indécise de Hubert et Kerascoët Quatrième de couv' : Présent inestimable ou cadeau empoisonné, son incroyable beauté va-t-elle faire de Morue une princesse adulée ? Mon Avis : Après avoir séduit le roi, Morue devient reine. Mais le pays est en guerre et Morue ne veut plus voir la laideur autour d'elle, elle demande donc à son mari de créer une loi qui interdirait la mendicité, afin qu'on ne voit plus les gens souffrants dans son royaume ... Honnêtement, déjà dans le tome 1 Morue me sortait par les trous de nez - sympa l'expression hein !? Mais là c'est carrément la débandade, à chaque page je me disais : "Pitié, faite que ça s'arrête". L'héroïne est tout simplement à baffer de la première à la dernière page ... Autant dire qu'il fut parfois très difficile de les tourner. Mais c'est justement par là que les auteurs souhaitent nous mener : la beauté ne permet pas de tout faire et surtout de faire n'importe quoi ... On sent la fin arrivée - gros comme une maison - mais je souhaite tout de même continuer, histoire de terminer la trilogie. Autres tomes : |
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