Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Milady - 352 pages Genre : Bit-lit Prix : 7.60 € Acheter ce livre : leslibraires.fr Mon Avis : J'ai déjà eu l'occasion de découvrir l'univers de Jeaniene Frost au travers de sa série Chasseuse de la nuit dont j'ai lu les deux premiers tomes. "La mort dans l'âme", premier opus de la série Le Prince des Ténèbres m'a replongé dans ce monde qui m'avait vraiment accroché. Une immersion dans un univers où les créatures surnaturelles et les pouvoirs extraordinaires coexistent avec le monde réel. Au milieu de tout ça, nous rencontrons Leila, aka Frankie, une humaine un peu particulière. Elle est dotée d'un pouvoir télépathique aussi effrayant que cool. Ce pouvoir ajoute une dimension unique à l'histoire : cette capacité à voir les secrets les plus sombres des gens insuffle un petit vent de fraicheur à mes lectures du genre. Pour entraîné le lecteur dans son univers l'auteure ne passe pas par quatre chemins, en l'espace de quelques chapitres nous sommes plongés dans l'action, Leila est enlevée par des vampires et rencontre rapidement la raison de son enlèvement : Vlad. Vlad, légendaire et craint pour sa maîtrise du feu, est un personnage complexe qui se complexifie à mesure que son lien avec Leila se développe. L'interaction entre les deux crée une dynamique qui m'a captivé, mêlant à la fois tension, humour et romance. Il était difficile d'admettre que l'humain n'était pas l'espèce dominante de la planète. L'apprendre sous le toit du plus célèbre vampire du monde n'arrangeait pas les choses. Au moins Gretchen avait-elle cessé de hurler. Il fallait savoir accepter les petits bonheurs de la vie. L'auteure parvient à tisser une histoire riche en rebondissements, en action et en émotions. L'univers surnaturel est bien construit, avec une exploration approfondie des pouvoirs des vampires et des enjeux qui les entourent. Les relations qui existant entre les vampires, la hiérarchie qui les régissent et le fonctionnement du manoir (Maximus fidèle serviteur de Vlad, m'a laissé pantoise et pourtant...), m'ont particulièrement intéressés. Le style d'écriture de Jeaniene Frost est fluide et entraînant, contribuant à maintenir un rythme soutenu tout au long du livre. Les scènes d'action sont bien orchestrées et il faut le dire, sont légion. Les relations entre les personnages sont développées de manière convaincante. En Bref : Bien que certaines critiques puissent noter des éléments familiers du genre bit-lit, La mort dans l'âme réussit à se démarquer par ses personnages bien définis et une intrigue solide. Ce premier tome promet une série captivante pour les amateurs de romance paranormale et d'urban fantasy. On en parle aussi chez : Bookenstock (Dup) -
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Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Ecossaise Éditeur : Bookmark – Collection "Infinity" – 328 pages Genre : Urban Fantasy Prix : 17 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Avant-Propos : Mon premier BookMark ! Maison d'édition qui me faisait un peu de l'œil avec ses titres accrocheurs mais, je n'avais pas encore franchi le pas, une envie d'un peu de légèreté avant de ma replonger dans le pavé qu'est Le Prieuré de l'Oranger et un challenge littéraire avec des consignes très spécifiques plus tard, voici ma chronique sur le premier tome de la série d'Helen Harper : Les Liens du Sang ! Mon Avis : Premier titre d'Helen Harper, et je dois vous avouer qu'elle aura su marquer mon esprit. Avant de me lancer dans une chronique sur ce livre, il faut savoir que dans l'univers bit-lit / urban fantasy j'ai un petit rayon d'ouvrages tout droit sortis des éditions Milday (avec quelques exceptions mais forts rares). Le problème, c'est que la plupart du temps tout est calqué sur le même modèle, le même rythme au niveau de la romance, et ça se sent dans mon rythme de lecture : j'en lis moins, parce que j'ai l'impression de toujours lire là même chose... Bref, revenons à nos moutons. La bonne surprise c'est l'héroïne, Mack, une humaine qui évolue dans un monde de garou, alors qu'elle ne devrait pas, mais alors pas du tout vivre avec eux, sous peine de décès soudain... Car la vie des êtres magiques est inconnue de l'être lambda. Mais Mack, c'est surtout une femme forte, pleine de volonté, de rage et d'esprit de vengeance. Et l'autrice s'y tient ! De bout en bout ! Elle ne la rend pas greluche à la moindre apparition masculine et au contraire joue avec les codes du genre, s'y frotte sans les utiliser complètement (on sait inévitablement qu'il finira par se passer quelque chose, mais je salue le fait que l'autrice prenne son temps, quand les autres font que leurs personnages se sautent dessus dès le premier regard, coucou Suzanne Wright). Le petit plus qui m'a fait apprécier le titre : Mack évolue dans une meute et généralement dans la meute, on partage tous l'avis du chef... Sauf que ce n'est pas le cas ici, donc Mack ne fait clairement pas l'unanimité. Mais Mack est encore jeune, donc l'esprit rebelle marquant la sortie de l'adolescence est bien là. — Je ne suis pas un chat, dis-je à travers mes dents serrées. Je suis un hamster. Je m’appelle Mack, et pas chaton. Une autre bonne surprise c'est la multiplication des êtres magiques, là où un Mercy Thompson, un Psi-Changeling se contente (quasi presque) uniquement de proposer des loups-garous / renard-garou, Helen Harper va plus loin et offre tout une palanquée d'êtres improbables tirés des folklores où les héros évoluent (en Cornouailles en l'occurrence). Ce titre d'urban fantasy m'a fait du bien, parce qu'assez loin de la bit-lit bas de gamme sous-entendant que l'homme est forcément plus fort que la faible femelle qui doit être protégée et sans coup de zizi toutes les dix pages. Enfin ! Alors, oui, on pourra opposer à l'autrice des facilités : stéréotypes, construction du récit, des événements un peu prévisibles. Mais au diable ! J'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, et il va me falloir la suite. D'urgence ! J'en profite pour découvrir les éditions Bookmark et leur collection Infinity, et je pense que ça ne sera pas le dernier titre à tomber entre mes mains ! En Bref : Une héroïne qui dépote, une intrigue prenante (bien que prévisible) et qui offre de nouvelles créatures magiques intéressantes. Des facilités dans l'écriture mais cela n'enlève rien à mon ressenti en fermant le livre : j'ai envie de lire la suite !
Infos utiles : Nationalité des auteures : Américaine Éditeur : Milady – 271 pages Genre : Bit-Lit - Erotique Prix : 7,90 € N'acheter pas ce livre : Numérique - Papier Mon Avis : Ne lisez pas ce livre. Je pourrais m'arrêter là, et cette chronique se suffirait à elle-même. NE. LISEZ. PAS. CE. LIVRE. Mais comme je suis une personne bien, je vais vous expliquer, chers lecteurs, pourquoi il n'est pas nécessaire de s'arrêter sur ce titre. J'aurai pu, comme vous, m'arrêter à des avis nets et tranchés qui disaient déjà de passer son chemin (chez Light & Smell ou encore Tomo, qui ont tous les deux attributs la note de 5 à l'ouvrage). Mais comme j'ai toujours très envie de me faire mon propre avis (contre vent et marée), j'ai tenté. Et je dois dire que ce fût effectivement, quelques précieuses heures de perdues. Et pourtant sachez que je suis allée jusqu'au bout du récit. Pas que j'étais captivée par l'intrigue, mais juste ce besoin d'aller au bout des choses et de vous dire à quel point c'était décevant, vide, inutile, complètement obsolète (pour être tout à fait honnête, je me retiens d'associer à cet ouvrage des mots trop grossiers pour être lus...). Je vous entends déjà me dire : "Alors, alors, pourquoi est-ce si mauvais ?", ou encore "Qu'est-ce que tu y connais ?". Pour ce qui est de la deuxième : de la bit-lit j'en lis depuis maintenant quelques années... Il y quand même quelques titres qui me sont tombés entre les mains (voici un lien vers mes lectures du genre). Je ne suis certes pas la plus grande lectrice de bit-lit, lui préférant - et de loin - la fantasy, mais à force on finit par trier le bon grain de l'ivraie. Et donc pourquoi est-ce si mauvais ? Tout d'abord, après un mouvement MeToo, qui aura marqué ces dernières années, on ne peut pas dire que la femme dans ce livre soit des mieux représentées, tantôt victime, tantôt potiche, tantôt juste bonne à tirer un coup (désolée pour cette image), on est loin, voire très loin, d'une image de la femme gratifiante et évoluée. La première scène commence par ça à peu de chose près : Un mâle blond en jean taille basse poussa un hurlement tandis qu'il observait les seins nus de la femme qui se trouvait devant lui. L'homme qui se tenait à ses côtés émis un grondement féroce en se frappant le torse. Corbin se plaça en retrait et sentit la tension l'envahir, courant sur ses bras tel un fourmillement. Chouette.(...) Un cri féminin jaillit derrière lui. Corbin huma la peur de la jeune femme et sourit. L'ignoble goût métallique lui enroba la langue. Il n'y avait pas de meilleur aphrodisiaque pour un loup comme lui. Une violente gifle réduisit la femme au silence. Ceci est la première scène de l'ouvrage. Ça donne le ton... Et malheureusement tout le reste sera plus ou moins dans la même veine. L'héroïne incarnée par une certaine Willow, n'est pas si héroïque que cela. Disons même que son manque de développement en fait une plante verte dans un salon : c'est joli et décoratif mais ça ne sert pas à grand chose. Dans la première partie elle est tout bonnement transparente : elle n'a pas de ressenti vis à vis de ce qu'elle subit (oui parce qu'elle se fait quand même enlevée, séquestrée, quasi violée...) et n'additionne pas deux et deux quant au fait que c'est à cause de l'homme qu'elle vient à peine de rencontrer que tout lui tombe dessus. Dans la deuxième moitié elle est assimilée à une idiote sans cervelle qui ne prend ses décisions que par le biais de son amant, amant qui entre nous l'a été tellement rapidement que j'ai rarement vu une histoire d'amour aussi rapide. Sans doute la plus rapide de l'histoire de la bit-lit ! J'ai oublié de vous dire qu'elle est humaine et qu'elle ne connait rien du monde magique qui l'entoure, mais que quand elle découvre que les loups-garous existent, elle en rigole... Crédibilité nulle sur ce coup. Willow est décrite comme forte dans l'histoire, elle n'en fera la preuve qu'une fois que son "amour" la saura apte à se défendre (je vous laisse deviner de quoi il s'agit ! indice : une transformation peut-être ?). Et donc on en vient à Jasper (c'est quand même le titre du livre, que diable !) : l'archétype de mâle dominant, dans une meute de loup-garou. Et encore quand je dis archétype, on a là du pré-mâché, rendu deux ou trois fois puis re-mâché... Consternant d'incohérences en tout genre, tant dans les réactions des personnages que dans les personnages eux-mêmes. Enfin concernant l'intrigue... y en a-t-il seulement une ? J'en doute. Les enlèvements par une meute rivale sont à peine exploité. La meute Redwood (dont Jasper est un des principaux leaders) ne s'intéresse au problème que quand la petite nouvelle (Willow) se fait à nouveau enlever. Les autres, on s'en cogne. En Bref : Place de la femmes rabaissant, développement des personnages et d'une intrigue inexistants. Archétype dessiné à la truelle. Effarant que ce livre est eu le droit à une traduction française. Passez votre chemin, n'y perdez pas votre temps. En bit-lit, lisez plutôt du Nalini Singh (Psi-Changeling, qui a un vrai background hyper développé et très étoffé) ou du Darynda Jones (Charley Davidson, pour son personnage féminin vraiment fort).
Mon Avis : Alica Scarling a un don pour mettre en haleine son lectorat quand elle clôt un tome. Le tome 2 s’achevait sur un autre cliffhanger, qui m’avait donné très envie de découvrir la suite, mais avec la pile de livres qui s’entassent dans ma bibliothèque j’avais d’autres lectures plus « urgentes ». Enfin je me plonge dans ce troisième et ‘dernier’ tome. Je mets dernier entre guillemets car, il paraitrait que l’auteur reviendra dans cet univers, avec ces personnages. L’on retrouve Sascha, Raphaël et Zeckiel au moment même où on les avait laissés à la fin de l’opus précédent. C’est un point que j’avais apprécié précédemment et cela n’a pas changé, si ce n’est que j’ai laissé pas mal de temps entre le tome 2 et le tome 3 et qu’il m’a fallu quelques pages avant de me rappeler les événements antérieurs. Raphaël qui avait été le grand absent dans le tome 2, revient dans celui-ci ; le triangle amoureux qui en découle m’a plus agacé qu’autre chose. Les sentiments semblent évidents (mais seulement pour le lecteur), l’héroïne mets quinze ans pour se rendre compte de tout cela et fait n’importe quoi ensuite. J’ai vraiment apprécié l’évolution de l’intrigue et l’apparition de nouveaux personnages, enfin surtout l’arrivée de Kévin, le fils de Jo. Sascha et Kévin ne peuvent pas être plus éloigné mais pourtant l’entente entre eux deux est plaisante et offre une pause bienvenue avec le triangle amoureux. Dans ce tome, il y a quelques surprises que j’ai vraiment appréciées et auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Et quelques révélations manquantes sont faites à propos de Zeckiel, un des personnages qui m’intriguait le plus. Le changement de situation de Raphaël et de Zeckiel offre une nouvelle dynamique dans le récit, permettant de rebooster un peu la trame en « premier plan ». Le background étant entièrement dédié à comprendre si oui ou non, il faudra au groupe de choc ouvrir la dernière Bouche de l’Enfer. Autant dans les opus précédents j’avais trouvé la partie sexuelle un chouia trop présente, ici, les scènes m’ont moins marquées par leur nombre que par leur importance dans le récit. Notamment la scène homme/homme qui m’a vraiment surprise, que je ne m’attendais vraiment pas à croiser dans cette série (et que je n’ai que rarement croisé jusqu’ici). Bien plus rythmé que les deux autres tomes et offrant des révélations tant attendues, Agnus Dei clôt très bien la trilogie d’Alice Scarling. Le choix final de Sascha est celui que j’espérais (tout est donc pour le mieux !). En Bref : Un triangle amoureux un chouia énervant, un nouveau personnage intéressant, une bonne trame et des révélations surprenantes, ce tome 3 est le meilleur de la trilogie. L’auteur annonce qu’elle reviendra peut-être à cet univers, j’espère qu’elle le fera.
Mon Avis : Je replonge dans l’univers de Nalini Singh avec délectation (malgré la baisse de régime du tome précédent), inlassablement le monde de Psi-Changeling m’emporte sans le moindre problème, aussi rapidement que je l’avais laissé auparavant. Une des rares séries bit-lit que j’arrive encore à suivre, et dont je sais que chaque nouveau tome sera une potentielle surprise. Dans ce tome-ci l’on suit Indigo, une lieutenante de la troupe des SnowDancers, une louve donc. Les tomes se suivent se ressemblent un peu, mais le choix de l’auteure de changer de meute de temps en temps est vraiment très appréciable. Je le rappelle une nouvelle fois, le tome que j’ai préféré à tous les autres est le tome 3, Caresses de Glace, et il se déroulait dans la meute des loups et non celle des léopards. Alors retrouver même partiellement Brenna et Judd, de manière éparse est ce que j’ai préféré. Mais j’avoue que le jeu de séduction lancé par Andrew Kincaid (le traqueur de la meute, légèrement en dehors de la meute mais indispensable à son bon fonctionnement), afin de conquérir Indigo a eu raison de moi. L’histoire qui se passe entre eux deux, est très sympathique et m’a offert tout ce que j’en attendais : une romance, un peu érotique, qui se déroule dans un univers que j’affectionne tout particulièrement. Car oui, contrairement à d’autres séries de Bit-Lit, le background reste toujours aussi intéressant et ne stagne « quasiment » pas. J’ai eu un peu peur dans ce tome-ci que le fil rouge n’avance pas, heureusement ça n’a pas été le cas. Les Psis commencent à avancer leurs pions, lancent quelques attaques bien placées, mais le tout laisse tout de même un petit goût de trop peu. En outre, la présence d’autres personnages laissent présagés des histoires palpitantes, je pense que le tome 10 ne tardera pas, s’intéressant (enfin !) à Hawke et Sienna, dont la tension dans ce tome-ci est plus que palpable. En bref : Dès qu’il s’agit de Nalini Singh, je ne suis plus maîtresse de moi-même : univers innovant, écriture fluide et romance très bien menée. J’aime (mais je sais que je ne suis plus partiale dans ce cas-ci).
Mon Avis : Je ne vous cache pas que je suis depuis longtemps une lectrice de bit-lit. Ce n’est pas mon genre de prédilection, mais j’aime de temps en temps en lire quelques-uns, ça se lit vite, c’est pas trop prise de tête et ça permet de déconnecter complètement. Me voici donc à acheter La Meute du Phénix « Révélation Bit-Lit de l’Année »… Le postulat de base me plait bien, une héroïne dont la louve est l’attente (elle est présente mais ne peut émergée) ça a déjà été exploité auparavant (dans le tome 3 de Psi-Changeling notamment) mais assez peu en personnage principal. Après on retrouve les caractéristiques classiques du genre : le bôoo mâle testostéroné, viril à souhait, entouré d’autres mâles possédant les mêmes caractéristiques (si ce n’est qu’ils présentent de manière aléatoire : une prédisposition à l’informatique, un humour décapent, un humour graveleux, un mutisme propre aux hommes sages, etc.) et qui forme une meute. Rien de bien neuf sous le soleil, sauf que : cette meute est assez récente et qu’elle ne possède que très peu, si ce n’est aucune alliance et c’est là que Taryn entre en scène. L’intrigue s’en trouve originale de ce point de vue : Taryn et Trey ne se connaissent pas mais vont passer un accord afin d’échapper à un mariage arrangé dans un cas et d’avoir des alliances dans l’autre. Le tout est assez bien mené. MAIS… (il fallait bien qu’il arrive celui-là) : Taryn a un langage ordurier si poussé que la lecture devenait par moment difficile, de même que la grand-mère de Trey, qui ne vaut malheureusement pas mieux de ce côté, apporte un côté assez choquant qu’en on imagine que la dame est une vieille femme… Et ce qui est le plus dérangeant, ce sont les scènes de sexes. Habituellement, ces passages ne me gênent pas plus que ça, faisant partie intégrante du genre, si vraiment cela avait été un point ultra négatif j’aurai arrêté depuis longtemps. Non ce qui m’a gêné surtout ça a été l’impression d’assister à un viol à chaque début de scène. *Attention je serais directe* L’héroïne ne fait que dire NON, jusqu’à ce qu’il y est – enfin – pénétration, à ce moment ouaaah incroyable Taryn n’attendait que ça… Tu m’étonnes après que certains hommes osent dire que les femmes n’attendent que ça, quand on voit ce que véhiculent certains bouquins... *La Rageuse se tait* En bref : ce n’est pour moi définitivement pas la révélation de l’année, malgré son postulat assez originale. Les passages érotiques m’ont plus fait penser à des viols qu’à des scènes d’amour ou pour être ordurière comme peut l’être l’héroïne des scènes de baise…
Mon Avis : Lu un peu au hasard, ce livre ne me donnait pas particulièrement envie. Au vu de la couverture du tome 3, je me disais « Mais où va l’édition Milady ? ». Je tente tout de même cette nouvelle série, en me disant qu’il vaut mieux l’avoir lu avant de me faire un avis – et puis on ne juge pas un livre à sa couverture ! L’héroïne, Jayné (ou le-prénom-imprononçable-que-seuls-quelques-élus-arrivent-à-dicter-parfaitement) Heller est une jeune femme (21 ans si je me souviens bien) et surtout une grande rebelle, elle a déjà dit adieu à ses parents, à ses amis et la fac quand on la rencontre. Son oncle vient de décéder et elle hérite d'une somme colossale et d'un héritage dont personne ne voudrait : une révélation sur le monde qu'elle pensait connaître. L'univers créé par l'auteur est intéressant, abordant les créatures connues, tels les vampires ou les loups-garous par un esprit plus "scientifique" puisque elles seraient issues d'un parasitisme. C'est plutôt bien trouvé et totalement nouveau pour moi. On s'éloigne de la bit-lit classique, moins dans l'érotisme et plus dans l'action, avec des personnages plus crédibles, car moins bad-ass que les récits du genre. Jayné est certes plongée dans un nouvel univers mais elle n'en décèle pas les codes immédiatement pour autant. Là c'est un des très bons points du récits. Les relations entre les différents personnages sont assez intrigantes, voire totalement floues dans certains cas. J'ai eu du mal à déterminer avec lequel des personnages l'héroïne allait le mieux s'entendre. J'ai également eu un petit peu de mal avec l'intrigue, avec ses moments de longueurs entrecoupées de scènes très violentes. Un méchant qu'on rencontre de loin, dont on a que peu d'informations, mais qui promet une montée en puissance dans les opus suivants... Au niveau de l'écriture c'est sans doute ce que j'ai trouvé le plus surprenant, le tout est un peu haché, moins fluide que ce qu'on a l'habitude de croiser dans ce genre de littérature. Après, je viens de me rendre compte que l'auteur n'était, non pas une femme, mais un homme, qu'on connait également sous le nom de Daniel Abraham. Soit, ne soyons pas sexiste... les hommes aussi écrivent de la bit-lit, mais ils ont une façon différente de traiter le sujet. Ici, ça se traduit surtout pas l'écriture moins stylisée, plus brute et par une création plus poussée de la mythologie des créatures surnaturelles. Sans parler de la façon dont il aborde son personnage principal, cette jeune femme un peu paumée. En bref : Un univers riche en nouveauté (malgré ses créatures déjà largement croisées), des personnages complexes, aux relations floues. Une intrigue toute aussi floue qui manque un peu de "lissage". Un homme au commande qui apporte son regard sur la bit-littérature, intéressant. Ça ne sera pas la lecture du siècle pour moi, mais un moment de détente apprécié.
Mon Avis : N’étant pas une fane de quatrième de couverture – certains le savent sans doute déjà – j’avoue avoir été largement surprise par le début de ce tome qui malgré le titre et le symbole (une rose) indiquait clairement que nous allions rencontrer les personnages de la Belle et la Bête. Pendant le premier tiers du roman ce n’est absolument pas le cas : l’on croise un chasseur, figure redondante et constamment présente dans chacun des livres de la saga, un prince naïf et qui ne recherche que les plaisirs de la vie, et une jeune fille vivant dans les bois avec sa mère-grand, vous l’aurez deviné, le petit Chaperon Rouge. Le postulat de départ est de faire grandir le prince, par le biais d’une aventure, afin qu’il soit le digne successeur de son père pour diriger le royaume… Le chasseur fait office de guide-protecteur-tête pensante du trio qui va se former. A ce moment arrive la bonne grosse surprise : une haie de ronces entour un château dont personne n’a eu de nouvelles depuis près de cent ans… Mon moment d’étonnements passé, l’auteure nous entraîne bien dans l’univers d’Aurore, la fameuse Belle au Bois Dormant. Mais bien entendu le cross-over ne s’arrête pas là, puisque la Belle qui dort bien depuis près d’un siècle est réveillé par le prince et qu’elle s’appelle non pas Aurore, mais Belle… Sans oublier qu’elle est la fille d’un roi mort empoisonné et d’une ondine (une sirène quoi, peut-être faut-il y retrouver Ariel ?). J’avoue que cette fusion de personnages d’univers différents est assez surprenante, mais la « mayonnaise » prend et je me suis retrouvée assez prise par l’histoire. En écrivant tout ça, je me demande si un lecteur qui n’a pas les références qui truffent littéralement cette saga appréciera l’entièreté de l’œuvre ? Mais en fait est-ce que cette personne peut réellement exister, une personne qui n’aurait jamais entendu parler ou vu les personnages de Disney et des contes de Grimm ou d’Anderson ? Passons… Dans Beauté, les personnages m’ont moins intéressé que dans les opus précédents, exception faite de Belle, dans son côté obscure, qui devient un personnage totalement « neuf » dont on ne peut pas prévoir les actions à l’avance, ce que j’ai fortement apprécié. La scène du deuxième bal prend une part belle à l’intérêt général que je peux porter au personnage, Belle se révélant une sorte de Comtesse Bathory, permettant encore à l’auteure de faire des références extérieures aux contes. Petra, aka le Chaperon rouge, est un personnage assez effacé qui ne permet que la pirouette finale, elle est également une excuse pour inclure une amourette. Du côté du chasseur, on a beau le suivre la plupart du temps, il a l’air complètement détaché de ce qui l’entoure, même quand il couche avec une servante et qu’elle décède peu de temps après, ça ne l’atteint finalement pas plus que ça… Pour moi, il est l’exemple type du gars embauché pour effectuer un travail et qui finalement ne s’en tiendra qu’à ça. Le prince n’en parlons même pas. Le tout, étonnement, est quand même prenant. Je pense que je me suis intéressée à l’histoire surtout pour voir ce que Sarah Pinborough allait faire de ces personnages populaires. L’intrigue est finalement plus poussée et plus sombres encore que les deux opus précédents, et semble mieux maîtrisée. J’aurai juste à reprocher la fin, trop vite embarquée, trop vite proposé et manquant un peu de profondeur – mais cette lecture s’y prête-t-elle seulement ? En bref : Une lecture de détente qui aura fait son office, une bonne surprise aux niveaux des cross-over réalisé dans cet opus, mais des personnages encore trop superficiels…
Mon Avis : Pas particulièrement convaincue par le dernier tome de la série, j'ai mis un peu de temps à me plonger une huitième fois dans l'univers foisonnant de Nalini Singh. Et autant vous dire que j'ai mis du temps à rédiger cette chronique... Dans les premiers livres de la série j'aimais bien les couples qui se formaient, un Psi avec un pouvoir spécifique et un changeling, qu'il soit léopard ou loup ou encore jaguar qu'importe, le côté animal était sympa. Mais c'est vrai qu'à force ça devient un peu lassant... Nalini Singh évite à son lecteur cet essoufflement, que j'ai pu ressentir dans les séries comme Minuit ou Les Gardiens de l'Eternité, en changeant les origines des personnages. Ce coup-ci point de changeling, un "simple" humain fera son office de blindage de testostérone. Du côté féminin, nous avons une Psi, qui comme pour les autres, est proche du non retour. (Là ça commence à être redondant, beaucoup...) L'intrigue principale est plutôt bien fichue même si on pourrait reprocher des similitudes avec des tomes antérieurs, les personnages sont intéressants, je reprocherai cependant la ficelle très grosse que sort l'auteur pour ajouter un nouveau personnage en fin de livre... Gageons qu'il aura sa propre histoire sous peu... ! Mais comme pour le reste de la série, il y a un je-ne-sais-quoi qui me pousse à continuer ma lecture, peut-être de retrouver des personnages marquants des tomes précédents ? Peut-être de voir que certains des personnages, qu'on pensait irrécupérables, évoluent ? Ou bien l'histoire fil rouge, entre le gardien noir du net et le gardien blanc ? En bref : Une série qui se renouvelle dans la forme (les personnages changent, ainsi que leurs caractéristiques) mais moins dans le fond... Cependant ces lectures restent des lectures prenantes que je poursuivrais donc.
Mon Avis : Franchement pas emballée par le premier tome de la série, j'ai tenté ce petit livre, histoire de voir si je pourrais renouer un peu avec le personnage principal. Il faut dire aussi que j'ai les tomes 2 à 5 qui attendent sagement dans ma PAL... Pour mon plus grand déplaisir, l'intrigue s'ouvre avec pour personnage principal... Camille, l'héroïne de l'opus 1, qui m'avait franchement exécrée... Mais ce coup-ci l'auteure n'a pas franchement le temps de s'attarder sur la dernière paire de chaussures que la miss à acheter - je passe délibérément les deux passages où elle fait un foin de sa tenue qui la rend canon/vraiment trop bonne. Avec seulement 120 pages, il faut aller à l'essentiel. Et heureusement ! Ce tome 0, s'intéresse aux sœurs D'Artigo avant leur venue dans le monde des humains et plus précisément, à la façon dont Camille à rencontrer son Svartan de petit ami, Trillian. Entre nous ce n'est pas vraiment ce qui m'a fait tenir, mais bien l'enquête que la sorcière mène et malgré ses pouvoirs biaisés, elle la résout sans une égratignure... Ce tome est truffé de clins d’œil à la suite des événements, et pour une personne qui commence la série, ce tome ne permet pas vraiment de ce mettre dans le bain, les informations arrivent vites, l'auteur ne s'encombrant pas de palabres (grand bien lui en a fait !) et va, comme je le disais plus haut, à l'essentiel - ou presque. On pourra noter l'absence flagrante des sœurs de l'héroïne, Menolly et Delilah remisées à des citations de leurs statuts actuels et à une rapide description physique (par contre on parle deux fois des cheveux de Delilah...). Des petits détails à souligner quand on voit la quatrième de couverture du bouquin ! En bref : Si je ne suis toujours pas charmée par cette série, je salue la caractéristique courte du roman qui permet d'éviter à l'auteur de tomber dans les écueils du tome 1. Malgré une appellation 0, ce livre est à lire après le tome 1 (si ce n'est plus loin).
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