Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Folio – 673 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre : Audiolivre – Papier – Numérique Mon Avis : Après une découverte particulièrement appréciée du tome 1, Les Fiancés de l'Hiver, j'avais très envie de me plonger dans la suite. Mais comme pour beaucoup de séries, j'avais peur que, passé les premiers émois qu'ont suscité la découverte général du premier roman de Christelle Dabos, ce deuxième tome ne soit pas à la hauteur des quelques attentes que j'avais. Et pourtant, je referme ce livre avec un sentiment total de béatitude et de satisfaction. Un tome 2, non pas à la hauteur du premier mais bien au delà de celui-ci. Ma première impression se conforte donc : j'ai entre les mains un véritable coup de cœur. Mais qu'en est-il vraiment ? Tout d'abord, la joie de retrouver Ophélie, exactement là où on l'avait laissé. Ce n'est pas que je sois une inconditionnelle de la continuité et de l'absence d'ellipse narrative, mais j'aime bien l'idée de reprendre là où on en était. L'ignorance est moins dangereuse que la connaissance. Mais ce n'est bien évidemment pas cela qui fait que, Les Disparus du Clairedelune fût une aussi bonne lecture. Ce deuxième tome est également l'occasion d'offrir un nouveau pan entier à l'intrigue général qui continue de se tisser : une enquête. Une nouvelle corde à l'arc déjà bien imposant de l'univers constitué par Christelle Dabos. Mais outre l'enquête, qui apporte une série de rebondissements qui font s'enchainer les chapitres à vitesse grand V, le récit s'épaissit (670 pages contre 570 pour le précédent volume) autant que sa mythologie. Le background de La Passe-Miroir revêt une couche d'informations supplémentaire plus que bienvenue. On en découvre un peu plus sur Farouk, l'esprit de famille de l'Arche, mais aussi un peu plus sur son passé. L'auteure réussit le tour de force de soulever le voiles sur certaines choses par le biais d'interlude, sans en dévoiler grand chose. On reste dans un flou compact et c'est tant mieux, car cela donne bien évidemment envie de découvrir la suite avec plus d'entrain (si c'était seulement possible). La première fois que je vous ai vue, je me suis fait une piètre opinion de vous. Je vous croyais sans jugeote et sans caractère, incapable de tenir jusqu'au mariage. Ça restera à jamais la plus grosse erreur de ma vie. Ce fût aussi l'occasion de découvrir certains personnages sous un nouvel angle, et de commencer à les apprécier (Bérénilde et Archibald en tête). Thorn et Ophélie restent fidèles à eux-mêmes, carré pour l'un et malhabile pour l'autre, Ophélie surprend pourtant dans ce deuxième tome, s'affirmant et s'émancipant de son futur époux. Mais c'est aussi l'occasion de rencontrer de nouveaux personnages, des nobles de la cour de Farouk, de retrouver des personnages perdus de vue au cours du tome précédent... La fin est dans la même veine que Les Fiancés de l'Hiver : elle donne envie de se jeter sur la suite ! En Bref : Christelle Dabos continue sur sa lancée et nous sert un deuxième largement à la hauteur du précédent. Les mystères sont toujours plus présents mais quelques révélations sont tout de même à souligner. Un coup de cœur monumental !
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Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Folio – 569 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre : Audiolivre – Papier – Numérique Mon Avis : Un livre qui traine dans ma PAL (pile à lire) depuis un petit bout de temps… Et qui pourtant au moment de sa sortie a fait beaucoup – beaucoup – de bruit. Sorti en 2013, ce premier tome a en effet reçu le prix du premier roman jeunesse par Gallimard. De prime abord, avant même d’avoir ouvert le livre, je m’attendais à un roman pour adolescents dans la lignée de ce qui n’a cessé de fleurir dernièrement. Un roman agréable et léger, qui se lit vite et bien, mais sans prise de tête avec une petite amourette d’ado… Bon, pour ce qui est de le lire vite, on peut dire que je ne m’étais pas loupé ! Ce roman a été pour moi un vrai page-turner, entrainant et rythmé qui m’a donné une nuit blanche et qui ne sera pas resté bien longtemps sur la table de chevet. Parlons d’abord des personnages. J’ai suivi avec délectation le changement de vie de la jeune Ophélie. La voir passer des quatre murs de son musée, aux tourelles vertigineuses de la Citacielle aux cœurs de mille et un complots, m’a des plus divertis. Il faut dire que tout y est pour faire de ce récit, un de ceux qu’on oublie difficilement. Ophélie a un côté maladroite, attachante, intelligente et par moment effrontée. Elle est décrite comme pas très jolie et peu dégourdie, elle est bien loin des personnages habituellement affichés dans ce genre de récit. Mais elle a deux pouvoirs qui la rendent unique : elle sait lire les objets, on dit d’elle qu’elle est une liseuse et elle est une passe-miroir. Elle dénote franchement avec son partenaire masculin, Thorn. Lui vient du Pôle, un endroit froid, enneigé et surtout surplombé par la Citacielle (contraction donc de « citadelle » et « ciel »). Et tout comme son lieu de résidence, Thorn est froid, distant et haut (perché) placé. Le binôme fonctionne bien, malgré le peu d’échanges qui existe entre eux. Tandis que le roman avance j’ai trouvé que leur relation n’évoluait pas énormément et reculait pour ainsi dire de quelques pas. Mais là est aussi l’intérêt de ce récit : il a beau tourné au départ autour du mariage de ces deux jeunes gens, le roman est loin d’offrir une romance… La galerie de personnages offerte par Christelle Dabos dans ce premier tome est intéressante et assez étoffée. Les différences entre les personnages de l’Arche dont vient Ophélie et ceux du Pôle sont fortement marquées, permettant une distinction simple par le lecteur. C’est le système de familles du Pôle qui m’a le plus intéressé : chacune, telle une caste, possède un nom qui décrit plus ou moins bien le pouvoir qu’elle détient. Ainsi les Mirages seront experts en illusions, la Toile permet à tous ses membres de voir ce que l’un d’eux voit, les Dragons ont une sorte de bras invisible qu’ils peuvent contrôler à l’envi. Et j’en passe. Tous ont un pouvoir précis, et tous se livrent une âpre concurrence dans ce qui est du règne sur la Citacielle. Pour ce qui est de l’intrigue, elle est dense. Dans un premier temps tout tourne autour d’Ophélie et de son mariage arrangé avec Thorn. Puis l’on s’intéresse à la place de la jeune héroïne à la Citacielle, aux complots qu’on entraperçoit au sein de cette dernière, à la sauvegarde d’un futur né et au bien-être de sa mère… Donc tout en gardant ce fil conducteur de mariage arrangé et de comment Ophélie peut composer avec son époux ou bien se débrouiller pour ne pas se marier, l’on évolue dans ce récit en ayant plusieurs intrigues qui se tissent et se lient. Ce premier tome m’a donc laissé sur ma faim (je me suis empressée d’acquérir la suite). En Bref : Christelle Dabos installe avec brio son récit, pose plusieurs intrigues qui donnent au lecteur l’envie d’en savoir plus et offre une galerie de personnages riche et suffisamment diversifiée. Un premier roman des plus réussi, que j’aurais aimé lire durant mon adolescence mais que je ne regrette pas d’avoir découvert plus tardivement. |
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