Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : 404 éditions – 272 pages Genre : Fantasy Prix : 16 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Les Sœurs Carmine dans la collection Naos des Indés de l'Imaginaire ayant eu son petit succès, j'ai tout naturellement eu envie de découvrir Ariel Holzl avec un tout autre titre (moi et mon esprit de contradiction). Me voici donc plongée dans Peine-Ombre dernier titre de l'auteur, paru aux éditions 404 (dont je ne connaissait pas non plus le travail). L'avantage non négligeable de ce titre est qu'il s'agit d'un stand alone, un one-shot, un tome unique pour les noms anglophiles. Donc si toutefois je n'avais pas apprécié la plume de l'auteur pour X ou Y raison, j'aurai pu passer à autre chose sans me soucier de me demander ce qui arrive aux personnages. Heureusement, il n'en est rien. Peine-Ombre commence sur les chapeaux de roues. Présentant un monde à la cosmogonie particulière, il se passe des événements pour le moins étranges : des éclipses voient le jour de plus en plus fréquemment entrainant avec lui un voile de noirceur et de putréfaction dans son sillage. Pour arrêter cette noirceur, seul les Éclipsiens sont capables d'amoindrir ses effets. Les autres éclipsiens arrivèrent comme des ennuis : l'un après l'autre, puis tous à la fois. C'est en suivant l'histoire et les déboires de la jeune Éclipsienne solitaire, Livianne Palumbre, que l'auteur nous fera découvrir son univers. La jeune femme essaye d'œuvrer contre la noirceur à son niveau. Ce personnage est assez particulier et a des réactions étonnantes à certains moments. Mais ce personnage se révèle beaucoup plus, dès que ses anciens camarades de l'école de Peine-Ombre la rejoignent dans sa quête. Ils seront six à l'accompagner. Et pour tout vous dire, on sera loin d'une réunification larmoyante et réjouissante à la Friends... C'est bien simple, tous les membres de l'équipe ont des griefs à l'encontre d'un autre membre, donnant une dynamique assez particulière à l'ensemble. La quête qui leur est confiée sera un bon prétexte pour mettre à plat les relations des personnages. Et c'est sans compter sur ce que leur fera subir l'auteur ! Car A. Holzl ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de malmener ses personnages. À cela, il leur rajoute une épaisseur pas dénuée d'intérêt et d'autant plus étonnant, que l'auteur arrive à le faire sans que ce soit lourd, ou que cela relève du dictionnaire : en 272 pages, il arrive à nous proposer une galerie de personnages dépareillée, mais complexe où aucun personnage ne sera laissé de côté. Pour ce faire, on a le droit à pas mal de retour vers le passé, où les compagnons étaient encore à l'école d'apprentissage pour devenir des Éclipsiens complets. Cette alternance de temporalité donne un rythme a l'ensemble du récit. Le seul bémol que j'aurais finalement trouvé à ce titre est la fin, qui m'a semblé un peu vite expédiée. Mais bon, pour un livre aussi 'court', nous servir une histoire aussi complète avec sa cosmogonie, ses personnages développés et sa quête, cela relève du challenge. Et celui-ci a été relevé haut la main par Ariel Holzl ! En Bref : Avec à peine 300 pages, Ariel Holzl aura réussi à m'embarquer avec aisance dans son univers, à me servir une histoire épique, à me faire voyager aux travers d'Astravia et à me faire m'attacher à quelques personnages. Que demander de plus ? On en parle aussi chez : Zoé prend la plume -
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Infos utiles : Nationalité de l'auteure : Américaine Éditeur : Folio SF – 435 pages Genre : Fantasy Prix : 8.60 € (format poche) Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Véritable succès de librairie, retentissement d'importance sur la blogosphère, je suis passée complètement à côté de cet événement littéraire, mais mieux vaut tard que jamais. Katherine Arden aura réussi a m'entrainer dans son univers avec une facilité déconcertante. Véritable conte inspiré en grande partie du folklore Russe, L'Ours et le Rossignol retrace l'enfance de la jeune Vassilissa Petrovna entourant d'une myriade de créatures qui m'étaient jusqu'alors inconnues, comme la Roussalka, une créature des eaux, ou le Domovoï, le protecteur des foyers, qui en échange de quelques aliments protège l'ensemble de la maisonnée. Toute ma vie, on m’a dit “Viens” et “Va”. On me dit comment je dois vivre et on me dit comment je dois mourir. Je dois être la servante d’un homme et sa jument pour ses plaisirs, ou me cacher derrière des murs et abandonner ma chair à un dieu froid et silencieux. Je préférerais encore me jeter dans la gueule des enfers, si c’était de ma propre volonté. Je préfère mourir demain dans la forêt plutôt que vivre cent ans de la vie qui m’a été choisie. Vassia grandit entourée de sa famille, ses frères et soeurs, son père et sa belle-mère (sa mère étant morte en couche) ; mais également au gré de ses balades dans la forêt où elle rencontre ces créatures merveilleuses qu'elle seule peut voir. Les liens qui se tissent entre eux sont tout autant fascinants, offrant la vision quasi idyllique d'une famille où les membres s'apprécient et se soutienne tout en présentant un patriarche à forte poigne (mais juste ce qu'il faut), tout en sachant se montrer tendre. Cette famille est pour moi, tout ce qu'il y a de plus complet et j'ai particulièrement apprécié cet environnement où grandit notre héroïne. Le démarrage est toutefois un peu lent, mais le récit prend de l'ampleur au fur et à mesure et devient par la suite, inlâchable. L'arrivée du Roi de l’Hiver, Morozko, signe le tournant décisif du récit et des révélations d'importances pour Vassia. Cette partie m'a particulièrement scotchée, j'arrivais déjà à un point où j'avais du mal à lpacher le livre, mais ce récit a été particulièrement apprécié pour ma part. Les dangers que croiseront la jeune fille sont nombreux, et autant on se doute que le pendant surnaturel aura un aspect "démoniaque" autant le côté machiavélique des humains se fait également sentir. Et il faut dire que Vassia, éprise de liberté ne cherche qu'à fuir l'inévitable dans cette société moyenâgeuse : un mariage qui la priverait de ce qu'elle chéri le plus. En Bref : Une quête initiatique dans un univers fantastico-russe des plus atypiques, des contes et créatures méconnus du lecteur de fantasy "classique", L'Ours et le Rossignol fût une superbe découverte ! J'ai hâte de découvrir la suite.
Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l'Est et l'Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil... Bientôt, l'humanité devra s'unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces. Infos utiles : Nationalités de l'auteure : Anglaise Éditeur : DeSaxus – 958 pages Genre : Fantasy Prix : 24.90 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : J'avais lancé une lecture commune pour me décider à enfin lire cette pavasse... Je suis arrivé au bout de ma lecture le jour de la clôture, mais deux mois après, me voici enfin à vous écrire cette petite bafouille. Le Prieuré de l'Oranger a eu son petit retentissement dans la communauté des lecteurs de fantasy, mais aussi des lecteurs plus occasionnels. J'ai pourtant attendu la sortie poche pour me faire offrir... la version brochée. Et donc découvrir Le Prieuré de l'Oranger deux ans après sa sortie française. Avec un peu plus de 700 lecteurs sur Livraddict, une moyenne de 4/5 chez Babelio (343 votes ce jour), je dois dire que je m'attendais à un immense coup de cœur. Tout d'abord, en mettant de côté son épaisseur, il faut signaler avec intérêt le choix de l'auteure de faire de ce Prieuré de l'Oranger un one-shot. Et non ! Point, de tomes en vue, de tomes qui ne sortiront malheureusement jamais, ou qu'on attend avec désespoir (coucou G.R.R. Martin). Alors autant le roman est long autant, c'est agréable de se dire que l'auteure a réussi le tour de force de servir un roman qui se tient tout seul, alors qu'il aurait été sans doute plus simple d'en proposer une version morcelée. 958 pages donc. Dans celle-ci, l'on suivra quatre personnages très dépareillés, dont les fils s'entrecroisent tout en ne s'emmêlant jamais tout à fait. On a une version plus light de l'œuvre de G.R.R. Martin dans la présentation, mais tout aussi dense dans la galerie de personnages (tant et si bien qu'une annexe nous présente tous les personnages, cette annexe faisant plusieurs pages). Autant le résumé nous parle d'Ead et de Tané, deux jeunes femmes qui présentent toutes les caractéristiques de la badassitude, autant les deux autres personnages, qui auront tout autant leur place comme "héros", sont des hommes et mon caricaturaux que dans ce genre de récit : Loth et Niclays. Ils nous élèvent pour que nous soyons doux comme la soie et nous distraient avec du luxe et des richesses sans bornes, pour qu'il ne nous vienne pas à l'idée de secouer la barque sur laquelle nous nous trouvons... Ils s'attendent à ce que nous soyons tellement las de notre propre pouvoir que nous préférions les laisser diriger à notre place... Derrière chaque trône, il y a un serviteur masqué qui n'espère qu'une chose : faire de celui qui est assis dessus sa marionnette. L’univers dépeint par S. Shannon sort un peu des sentiers tout en s'inscrivant dans la lignée de la fantasy classique : des créatures connues, une royauté (reinaume en l'occurrence, qui ajoute un soupçon de 'nouveauté') et une géopolitique juste ce qu'il faut de développé pour appuyer une partie de l'intrigue (celui de l'unification des différents protagonistes dans un objectif commun). Cela étant dit, Le Prieuré de l'Oranger ne révolutionne pas le genre, loin de là. Les quelques éléments portés aux nues par bon nombre de lecteurs comme étant 'imaginatif', 'un vent de fraicheur' et autre encensement, m'ont laissée dubitative. Alors, oui, les femmes ont de l'importance, mais à cela, je répondrais Mercedes Lackey, Charlotte Bousquet, Marion Zimmer Bradley, Pierre Bottero, et j'en passe. La place des femmes dans la fantasy a toujours fait écrire, donc Samantha Shannon n'a rien fait de neuf là-dedans. La représentation LGBT, certes, mais là encore, on pourra lui opposer d'autres auteur/e/s avant elle. J'ai eu du mal à passer outre ce bagage fantasy, que je commence à me traîner, pour prendre cette lecture pour un coup de cœur. Car ce que sert l'auteure n'est autre qu'une fantasy très très classique (en reprenant l'exemple de Game of Thrones) : une menace maléfique/machiavélique qui veut anéantir l'humanité (ici les dragons, chez GoT les marcheurs blancs) ; des héros de différentes contrés/royaumes (ici Ead, Niclays, Loth et Tané, chez GoT Jon, Arya, Daenerys pour ne citer qu'eux) ; une union pour lutter contre la menace (pas besoin de vous faire un dessin) et ainsi de suite. Quand l'histoire est incapable de déterminer la vérité, les mythes se chargent d'inventer la leur. Je saluerai juste la mythologie développée par l'auteure, un mélange de mythes et de personnages hauts en couleurs qui donnent une toile étendue et immersive, assez intéressante et plaisante à découvrir. J'y ai retrouvé un peu de la dame du lac de la légende arthurienne, un peu de nos religions aussi. Un socle assez solide pour un one-shot qui fait que l'ensemble se tient, tout de même ! Quelques longueurs au début du récit, qui en perdront peut-être certains, et l'action qui démarre par petites touches pour monter crescendo. C'est dense, certes, mais avec du rythme (quand on passe les deux cent premières pages). En Bref : J'en attendais sans doute trop, suite à des chroniques dithyrambiques sur la toile. Le Prieuré de l'Oranger fût une bonne lecture mais pas le coup de cœur espéré ni le renouveau annoncé. Quelques longueurs notamment au début du récit, des personnages intéressants à suivre cela dit, mais une trame déjà rencontrée avant...
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Librinova – 257 pages Genre : Fantasy Prix : 17.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Attention, cette chronique divulgâche quelques éléments ! Proposé en service presse par Librinova, le pitch de ce Doyen de la Magie m'a intrigué. D'après ce que j'ai pu trouver sur internet, il s'agit également du premier roman auto-édité par l'auteur. Et malheureusement, ce statut d'auto-édition se ressent lors de la lecture, on y relève quelques éléments qui auraient pu être "gommés" par un travail éditorial. Dès les premières pages, Frédéric Alexis Sagnier plonge son lectorat dans l'aventure de ses personnages. La mise en place de ses personnages et de son univers est vite expédiée pour nous entraîner directement dans l'action. Enfin actionS avec un S majuscule, car il y en a beaucoup. Dès ces premières pages, j'ai relevé deux points qui m'ont gêné à la lecture : je n'ai pas développé d'empathie pour les personnages (Lisa, l'héroïne, mais aussi Nicolas et Marguerite), dès lors difficile de s'attacher à leur péripétie. Qu'à cela ne tienne j'ai continué en me disant que ça irait en s'améliorant. Malheureusement pour moi, j'ai terminé ce livre en n'ayant toujours aucun sentiment pour l'un ou l'autre des personnages, sauf peut-être un petit intérêt pour Rumox (un cerf qui prend de l'importance dans le récit). Je pense que ce manque d'empathie vis-à-vis des personnages est sans doute dû à un manque de "respiration" dans le texte. On en vient au deuxième point qui m'a gêné : l'action, et quand je dis action, je ne parle pas seulement des combats qui rythment le récit, mais aussi des péripéties ou autres rebondissements. Il y en a beaucoup, mais alors beaucoup trop, ou alors il manque à ce premier opus des pages plus calmes pour contrebalancer avec cette succession ininterrompue d'événements. Un paragraphe, une action, un nouveau paragraphe, une nouvelle action, un événement surprenant pour le personnage principal (qui pourrait permettre une respiration), une phrase pour signaler comment le personnage se sent face à l'événement d'importance, paragraphe suivant on passe à autre chose comme si de rien n'était. Cet exemple, qui m'a le plus marqué dans le récit, est le suivant : Lisa a perdu ses parents et sa sœur jumelle, elle ne sait pas ce qui leur est arrivé. L'histoire veut que Lisa passe dans une sorte de monde parallèle dans lequel la magie existe et elle se retrouve seule à errer dans ce monde inconnu et se retrouve nez à nez, au cœur d'une forêt avec sa sœur disparue depuis deux ans. Sa réaction est improbable, quand elle se verrait lui poser mille et une question sur sa disparition, Lisa se contente de répondre à sa sœur sur pourquoi elle est là. Elles s'étreignent rapidement. Et voilà. On enchaîne ensuite avec une nouvelle péripétie. Les sentiments des personnages sont assez peu développés, ou quand c'est le cas, vite expédiés. Le lendemain matin, Lisa se réveilla encore sous le choc de ce qu'elle venait de vivre ces derniers jours : elle avait traversé un portail qui l'avait conduite, elle en était convaincue, à présent, sur un continent qui était censé avoir disparu ou mieux ne pas exister ; elle avait fait des rencontres, certes, mais elle a dû aussi faire des kilomètres et échapper à la mort plusieurs fois. Et c'est dommage ! Car le potentiel de cette histoire pourrait séduire bien aisément : des créatures originales, des personnages pas forcément manichéens et qui ont une évolution intéressante (notamment Marguerite), des rebondissements ingénieux. La quête en elle-même n'a rien d'originale, mais elle fonctionne parfaitement. Pour moi, c'est la manière dont l'auteur nous présente son histoire qui m'a "dérangé" et encore, c'est un grand mot, car je n'ai pas abandonné en route, car des éléments m'intriguaient. Concernant les personnages principaux, et principalement Lisa, je dois dire que tout est fait pour que sa quête soit simple. Les combats sont juste suffisamment difficiles pour la faire évoluer, mais elle n'essuiera aucune défaite. Un peu gros pour une jeune fille qui ne connaît pas les codes du monde dans lequel est débarque, mais après tout pourquoi pas. Les personnages secondaires sont très nombreux pour un récit de cette longueur et viennent encombrer à mon sens une galerie de personnages principaux déjà bien étoffée. Et là encore quand ceux-ci viennent à disparaître pour certains, quand il devrait y avoir une tension dramatique dans l'histoire, l'effet attendu ne fonctionne pas puisqu'on n'a pas le temps de s'attacher à tous ces personnages. Dommage, je suis passée un peu à côté. En Bref :
Cette lecture a été pour moi en double teinte, j'ai eu du mal à lire le livre, pour son côté haché : ces actions à répétitions ne m'emballaient pas, avec plus de respirations dans le récit j'aurai été plus emballée par cette histoire ; mais j'y ai décelé aussi beaucoup de potentiel. Je pense que ce qui manque à ce Doyen de la Magie pour en faire un bon récit de fantasy est de bons bêta-lecteurs !
Infos utiles : Nationalités des auteurs : Française Éditeur : ActuSF (https://www.editions-actusf.fr/)– 333 pages Genre : Historique – Fantasy Prix : 19.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Après un Boudicca qui m'avait plus que séduite avec son Angleterre vieille de deux mille ans, et un Royaume de Vent et de Colères, roman choral nous faisant évoluer au beau milieu de Marseille à la fin du XVIe, qui fût un véritable coup de cœur, j'attendais de pied ferme ce nouveau titre de Jean-Laurent Del Socorro. Première agréable surprise, retrouver un personnage déjà croisé : Silas, l'étrange prisonnier de Royaume de Vent et de Colères (RDVEDC). Enfin pas tout à fait, puisque Silas n'est pas le nom que son père lui a donné à la naissance, mais Sinan. Et Du Roi je serai l'Assassin s'affiche dès les premières pages comme un roman initiatique, retraçant avec moults détails les périples qui auront conduit le jeune morisque à devenir ce qu'il est dans RDVEDC. Un livre de Jean-Laurent Del Socorro sans faits historiques ou sans référence à l'Histoire, c'est un peu comme un défilé du 14 juillet sans drapeau de la nation... Impensable. C'est donc au cœur de Grenade au milieu de l'an 1540 que l'on découvre Sinan. Sinan et ses deux sœurs, Rufaida sa jumelle et Sahar sa cadette, grandissent dans une famille morisque dans cette Espagne aux frontières de plus en plus étendues et où le catholicisme devient prégnant. Cette enfance n'est pas tendre dans les rues pour ces enfants à la peau mate, mais elle ne l'est malheureusement pas non plus dans les quatre murs de leur propre maison. Un père violent, exigeant qui attend énormément d'eux. Cette enfance sera rythmée au gré des mentoresses qui jalonneront leur éducation, puis cette éducation leur permettra de quelque peu s'émanciper en partant étudier la médecine à Montpellier. Sinan devient Simon en traversant la frontière entre l'Espagne et la France, puis au gré des épreuves qu'il aura à traverser Simon deviendra Silas. Pour briser une chaîne, aussi solide soit-elle, il suffit d’en rompre un seul maillon Ici encore la plume de l'auteur aura su me séduire, et je n'ai pas retrouvé le caractère haché des scènes de combats que j'avais relevé dans RDVEDC. On soulignera la place prédominante des femmes qui entourent Sinan. Ses sœurs d'abord, dont Rufaida qui sera tantôt, confidente, amante, rivale ; Sahar hissée au rang de martyrs suite à la violence paternel ; Aïcha préceptrice, guide qui prendra la figure maternelle tant espérée ; et tant d'autres. La partie "fantasy" est de nouveau esquissée en toile de fond avec l'artbon, qui était un élément intriguant dans le premier récit de cet univers, a été bien plus développé dans ce récit, même s'il garde encore quelques zones d'ombres. Son usage est un peu plus précis, information bienvenue mais qui mériterai encore quelques récits (on la sent la perche ?). En Bref : J'espère que vous l'aurez compris : Du Roi je serai l'Assassin est un réel coup de cœur. L'histoire espagnole de la grogne contre les morisques par les chrétiens au milieu du XVIe, de la chasse des protestants en France à la même période tissant une toile de fond pour un récit initiatique qui prend aux tripes. Jean-Laurent Del Socorro rentre indéniablement dans ma liste des auteurs "doudous" dont je me délecte des écrits à chaque nouvelle publication (La Guerre des Trois Rois est dans ma PAL, mais ce titre va-t-il y rester encore longtemps ?).
Infos utiles : Nationalité de l'autrice : Anglaise Éditeur : Milady – 666 pages Genre : Fantasy Prix : 8,20 € (Poche) Acheter ce livre : Chez votre libraire Mon Avis : Cette trilogie traine dans ma PAL depuis 2014, je ne sais pas trop pourquoi elle n'est pas sortie plus tôt mais voilà, sept ans plus tard, il était plus que temps de l'en sortir. Premier élément d'importance, souvent dans les séries de fantasy, le tome 1 est le tome d'installation, le tome de mise en place, celui qui introduit l'histoire tout en n'en effleurant qu'une faible partie. Autrement dit, je m'attendais à m'ennuyer un peu... Un à priori des plus erronés maintenant que le livre est refermé. Fiona McIntosh ne s'encombre donc pas de circonvolutions pour nous installer dans l'histoire, certains événements arrivant assez rapidement dans l'intrigue. Un premier bon point qui m'aura immergé rapidement dans le récit. L'histoire commence au départ comme une bonne petite histoire médiéviste (avec des rois, des princes, des guerres en armures, des combats d'épées et des tournois), où deux royaumes s'affrontent pour on ne sait plus trop quels raisons. On assiste aussi à une chasse aux sorcières (littéralement) et des scènes de tortures qui ne feront pas pâlir un certain Game of Thrones... Le style de l'auteure est, somme toute, assez classique, mais fonctionne bien pour rendre la lecture agréable et fluide. Notre reine est tout ça et plus encore – toute soie au-dehors avec la solidité du roc au-dedans. Elle est plus forte qu'un homme car elle sait transformer en armes ses charmes de femme. C'est finalement par les personnages que l'autrice m'aura tenue de bout en bout : Wyl Thirsk, le héros, est un personnage attachant, capitaine de la garde de Morgravia, au service d'un roi qu'il aime comme un père et qui le lui rend bien. Tout est beau dans la vie de Wyl sauf... Celimus le fils du roi. Personnage Ô combien détestable, il est parmi ceux que j'ai vraiment haï le plus en lisant un livre. Mais je l'ai trouvé également brillant d'intelligence et de vicelardises. Un dualité banale dans un premier temps, on sait qui sera le preux chevalier blanc de l'histoire et qui sera le grand méchant. Un noir et blanc que j'avais peur de voir tout le long de l'intrigue, finalement ce ne sera pas le cas du fait du "Don". Le Don que transmet la jeune Myrren à Wyl... Qu'on oubliera un temps durant le récit pour être soufflé par l'idée de ce don quand celui-ci réapparait. Je n'en parlerai pas, pour ne rien gâcher de la surprise, mais même si l'idée en elle-même ne semble pas novatrice, elle l'a été dans mes lectures. Les personnages sont tour à tour attachants, insupportables ou font preuve d'une intelligence impressionnante. Et les événements qui surviennent pour certains d'entre eux m'ont coupé le souffle ! Valentyna, la princesse du royaume adverse au caractère bien trempé, Fynch le jeune garçon nettoyeur de latrines et Filou, le chien fidèle mais un peu effrayant donné à Wyl par Myrren en même temps que le Don, Koreldy le mercenaire improbable, Caileach un roi lointain... J'ai été surprise par de nombreux points dans ce livre, surprise par la force que Fiona McIntosh donne à ses personnages, leurs insufflant une combativité à presque toutes épreuves. Elle ne les épargne pas également, faisant subir à certains d'entre eux des atrocités. Je parlais de GoT un peu plus tôt, les horreurs croisées dans Le Don n'ont rien à lui envier, mais le mental des personnages est plus détaillé et on s'attend un peu plus à ce qui va se passer. Tout doux, messieurs ! Ce ne sera qu'une démonstration. Il y aura des dames de la cour et des invités de tout le royaume. Inutiles que les femmes s'évanouissent parce que des combattants trop zélés se seront tailladé le cuir. Les différentes trames du récit m'ont toutes happée (même si j'ai pris mon temps pour lire ce livre, j'ai fini le dernier quart d'une traite). Je vais lire la suite rapidement ! En Bref : Une lecture que j'aurais dû sortir plus tôt de ma PAL. Une excellente surprise, avec des personnages attachants ou au contraire complètement détestables, des intrigues de cour et des missions qui rendent l'ensemble de l'histoire des plus prenantes. Ce premier tome est un coup de cœur ! On en parle aussi chez : Mariejuliet - Mana - Ptitetrolle
/!\ Attention je divulgâche des éléments du tome précédent ! Soyez prévenu. /!\ Mon Avis : Cela faisait un bout de temps que ce titre traînait dans ma PAL, il aura fallu attendre que l'éditeur réédite la série complète sous une nouvelle jaquette (avec la suite tant qu'à faire) pour que je me lance enfin dans la suite des aventures de Keleana. La Reine sans Couronne fait suite directement au tome précédent L'Assassineuse (beurk et rebeurk pour ce terme) et ne nous laissera que peu de temps mort. J'ai retrouvé avec joie Keleana, mais aussi le capitaine Chaol (qui pour rappel est mon chouchou) et le prince Dorian. Un peu moins présent que dans l'opus précédent, ce triangle amoureux m'avait laissé comme bon nombre de lecteurs, pardonnez-moi l'expression, le cul entre deux chaises. Mais l'évolution est bel et bien présente dans ce second volet et Ô combien apprécié ! Par rapport au tome 1, La Reine sans Couronne est plus mûre. Plus sombre. Plus étoffé. Plus complet. Plus complexe aussi. Il offre aussi à l'univers un axe plus fantasy qui m'avait manqué dans le tome 1. La romance est toujours présente, même si elle aussi évolue et donne un côté plus adulte qu'adolescent elle ne prend pas le pas sur le reste de l'intrigue ce coup-ci. Sauf quand il s'agira des tergiversations sentimentales de l'héroïne et des doutes (souvent infondés) qu'elle émettra à propos de l'un ou l'autre de ses amis. C'est aussi l'occasion pour Sarah J. Maas d'offrir à son lectorat un titre rythmé par l'action, les révélations et les événements improbables. Tous les personnages sont entraînés dans un maelström de rebondissements, de secrets et de peu de répit. On est loin d'un livre reposant ! De nouveaux personnages viennent faire leur apparition, réminiscence du passé de l'héroïne dans les bas-fonds de la capitale. Des personnages intéressants qui lèvent légèrement le voile sur les événements qui ont mené la jeune fille à devenir champion du roi. C'est appréciable, mais j'ai hâte d'en savoir plus !
En Bref : Ce second volet s'est avéré plus mature que le précédent, offre une quantité d'actions vertigineuse, un triangle amoureux éclipsé par l'intrigue... La Reine sans Couronne a été un véritable page-turner pour moi ! Affaire à suivre. On en parle aussi chez : Bookenstock (Phooka)
Mon Avis : Un nouveau Berrouka sur mes étagères et un titre qui ne sera pas resté bien longtemps dans la case pile à lire sur le long terme... Après un Fées, Weed et Guillotines savoureusement dévoré, un Club des Punks contre l'Apocalypse Zombie jouant avec les codes du genre, j'avais grande hâte de découvrir ce nouveau titre. Si le premier titre m'avait particulièrement marqué par son côté fantasy, le deuxième m'avait, personnellement, moins accroché. C'est avec un réel plaisir que je retrouve dans ce Jour où l'humanité a niqué la Fantasy un retour à mon genre fétiche. Une fantasy qui se prend de sacrées torgnoles dans la face durant ce roman ! Vous en avez marre de croiser de jolis elfes, des nains à barbe et des orcs aux dents acérés ? La massue du troll ne vous fait plus trembler ? Qu'à cela ne tienne, vous n'en rencontrerez pas dans ce titre ! Et pour cause, les fées y sont difformes et mâchonnent du punk à chien derrière les buissons, les licornes n'ont rien des équidés au pelage argenté... Pour ne rien vous en dire de plus, la fantasy est mise à mal dans ce livre, les codes y sont explosés à grands coups de guitare électrique et de pogos ! Il n’est pas beau, il a une tête de fouine et une casquette de dictateur chilien. On ne s’attardera pas plus longuement sur sa description, ses états d’âme, sa vie de parasite et son absence de passions nobles. C’est un con. On peut se trouver un peu perdu au début du récit, avec les nombreux personnages que l'on suivra durant 400 et quelques pages. On change de temporalité à certains moments, c'est un mélange surprenant, mais qui confère un certain rythme à l'ensemble ce qui ne donne pas au lecteur le temps de s'ennuyer (et là, je parle de rythme, le contenu ne donnera de toute évidence pas l'occasion non plus de s'ennuyer). C'est une des forces de Karim Berrouka, rendre son ouvrage fort drôle. Il ne fait souvent pas dans la dentelle (et c'est aussi ce qu'on peut apprécier dans sa manière d'écrire) mais l'humour présent dans chacun de ses titres a toujours fait mouche pour moi ! Autre force de l'auteur : sous couvert d'un roman avec des punks, de la fantasy et une bonne dose d'humour, il dispense de vrais critiques sur notre société et sur ce qu'elle peut traverser en ce moment. Le parallèle entre la rébellion des êtres fantastiques et la crise des gilets jaunes n'est jamais bien loin dans la tête du lecteur (du moins, je le pense). En Bref : Lisez du Karim Berrouka ! Vous verrez, on y prend rapidement goût (et ne faites pas comme les fées ne le boulottez pas derrière un buisson) !
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Mnémos – Collection Dédales – 166 pages Genre : Fantasy Prix : 17 € (GF) Acheter ce livre : Grand Format – Poche – Numérique Mon Avis : Quand on parle de la légende arthurienne bon nombre de personnages qui peuplent cette mythologie vienne à l'esprit : Arthur, Guenièvre, Merlin, Morgause/Morgane, Lancelot, Viviane, Uther Pendragon, pour ne citer qu'eux. Mais il est un des personnages peut-être moins connu du grand public et pourtant important dans cette histoire : Mordred. Le fils illégitime d'Arthur qu'il aura conçut avec nulle autre que sa propre sœur... Et c'est à ce personnage, et à lui seul, que ce titre de Justine Niogret s'intéresse, lui redonnant par là même un peu de la lumière qu'il mérite. Car pour ainsi dire, la foultitude d'adaptations qu'aura connue la légende arthurienne n'aura pas vraiment dépeint ce personnage à sa juste mesure sans doute. Représenté dans une tenue sombre, la plupart du temps, il revêt parfois un masque (comme c'est le cas dans le film Excalibur (1981), avec une armure assortie dans un dorée doucereusement kitsch), mais toujours, présente les mêmes caractéristiques : jalousie, félonie et avidité face au pouvoir. Mais si majoritairement, Mordred est poussé par sa propre mère à chercher vengeance, ce titre nous offrira une toute autre interprétation de la légende. Mordred est avant tout un récit intimiste. Alité depuis bientôt un an, à la suite d'une blessure au dos qui se soigne mal Mordred ressasse sa vie. Le lecteur est plongé dans les pensées errantes du personnage, entre période de rêve (revenant sur son enfance heureuse à gambader dans la nature, à se remémorer quelques rencontres) et période éveillée où il ne devient que souffrance. Le court récit (rappelons qu'il n'est composé "que" de 160 pages) ne s'encombrera guère de personnages secondaires : vous pourrez croiser au grés des pages, Arthur, Guenièvre entre deux portes, Morgause et un certain Polik (entité contrariante pour le jeune Mordred) mais guère plus, tant l'on se focalise sur Mordred. Un corps qui semblait dur et empli de tendons, fort et sec, mais un ventre qui trahissait son âge ; et l'enfant se dit sans aucune pitié, puisque lui-même ne s'était jamais imaginé plus vieux que maintenant, que c'était là le ventre d'un guerrier fatigué. De même, il se tenait les épaules lourdes, et il faudrait encore des années à Mordred pour comprendre qu'on porte avec soi une part de sa vie, des choses dont on ne sait se débarrasser; et même lorsqu'on y parvient, on soutient le poids du travail accompli, et du deuil, et des quêtes perdues et du mal que l'on a fait sans le vouloir. Ici, il n'est point question de la relation incestueuse de Morgause et d'Arthur qui donne naissance à Mordred. Mordred est le "neveu" d'Arthur dans la version de Justine Niogret, et si une ascendance plus proche encore existe, elle n'y est qu'effleurée ou se retrouve sous-entendue par les propres connaissances du lecteur qui cherchera à prêter à ce Mordred tout ce qu'il en connaît. Entre deux délires du personnage, on verra poindre un destin, si ce n'est LE destin... L'autrice nous y amène peu à peu, livrant par là-même une version plus réconfortante que l'histoire initiale, une version plus digérable aussi pour un parricide qui finalement n'était pas un but. Avec un style particulier Justine Niogret nous sert une histoire moyenâgeuse particulière. Un huit-clos entrecoupé de tranches de vie rêvées. L'introspection d'un personnage qui se sait au bord du gouffre et qui pourtant file vers son destin. Mais tout en conférant à ce personnage une aura attrayante qui génère une empathie grandissante pour lui et pour sa vie. Mordred rend finalement Mordred plus humain. En Bref : Un excellent moment dans les pages écrites par Justine Niogret. Je découvre l'autrice avec un titre qui me faisait de l'œil depuis longtemps ! Une plume particulière et entrainante, un personnage principal qui dénote avec les autres personnages de fantasy. Je n'ai pas boudé mon plaisir ! On en parle aussi chez : Joyeux Drille – BlackWolf – Nymeria – Lhisbei – Lorkhan – Xapur – Gromovar – Lune – Julien Le Naufragé – Cornwall
Mon Avis : Damien Snyers, voilà un auteur dont j'attendais le prochain roman avec impatience. J'avais passé un très bon moment dans les pages de La Stratégie des As (LSdA), et j'en garde un souvenir (bien qu'un peu nébuleux) globalement positif. Alors à l'annonce de la sortie de Ex Dei, je n'ai clairement pas hésité quand les éditions ActuSF m'ont proposé de découvrir ce nouveau titre. Tout d'abord Ex Dei est une suite à La Stratégie des As, ce n'est dit nulle part, ils peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre sans problème (même si une des clés de lecture que m'a indiquée l'auteur, himself, ferait qu'ils sont finalement indissociables...), on y découvre de nouveaux personnages, on retrouve aussi les héros qui ont créé la base de nos aventures Nowy-Krakówiennes, mais incontestablement, c'est une suite. « Nicolas, mon ami… Dans Ex Dei, Damien Snyers fait le choix de nous faire suivre deux intrigues distinctes : celle de Marion, aristocrate de Nowy-Kraków, s'intéressant particulièrement à l'Histoire (avec un grand H) et surtout à sa compilation. Car elle fait partie d'une société secrète qui compulse tous les faits (et pas uniquement du côté des vainqueurs). Tous les membres sont vieux. Enfin "vieux" est un doux euphémisme quand certains d'entre eux ont plusieurs siècles... Mais on découvre surtout Marion en pleine séparation de son mari, Nicolas, avec qui elle vit depuis une dizaine d'années ; et en parallèle, on retrouve James (que l'on suivra dans notre deuxième trame narrative), l'elfe du trio que j'avais pris plaisir à suivre dans La Stratégie des As. Il est en compagnie de Mila, personnage auquel j'avais eu du mal à m'attacher, mais qui ici devient un peu plus intéressant, prenant la voix de la raison et donnant un certain équilibre au duo qu'ils forment. Ils sont tous les deux dans un hôtel luxueux en Afrique s'offrant une retraite méritée après les événements de La Stratégie des As. Mais James et son besoin d'adrénaline vont les pousser hors de cette retraite paisible et les plonger dans les ennuis jusqu'au cou. Dans cette partie, on retrouve les éléments qui m'avaient séduite dans LSdA : un casse et tout qui part à vau-l'eau, mais c'est à peu près tout. J'ai eu du mal à vraiment m'intéresser à cette partie du texte, que j'ai trouvé "moins bonne" que la partie dédiée à Marion. D'autant que les deux trames ne sont que peu liées (si ce n'est par le lien qui unit les protagonistes) et qu'on a du mal à appréhender comment les deux vont finir par se rejoindre. Pour vous reparler de la partie dédiée à Marion, j'ai particulièrement accroché à la manière dont l'auteur s'intéresse à la question de la télépathie, la magie mentale et surtout à sa construction / déconstruction. En cela, on s'éloigne du précédent roman de l'auteur, qui, s'il présentait des personnages de fantasy classiques (elfes, demi-elfes, trolls) n'abordait pas plus que ça la question de la magie (du moins de ce dont je me souviens). Et c'est un nouveau pan que j'ai apprécié, la partie plus onirique qui nous entraîne dans un monde particulier. Et puis, il faut dire qu'on prend plaisir à suivre l'intrigue globale qui se tisse autour de ce personnage. C'est étrange à souhait, mais surtout rythmé et entrainant, plein de rebondissements. Ce qui donne un aspect d'inégalité dans la globalité du récit. Quand arrivaient les passages dédiés à James, je n'avais qu'une hâte : retrouver Marion... Dommage ! Et puis, il y à la fin. Une fin un peu inexplicable, inimaginable et complètement inattendue. Je pense qu'elle va en déstabiliser plus d'un·e. Tant et si bien que l'auteur a dû m'expliquer de quoi il retournait, ou du moins me donner des pistes de lecture pour comprendre sa démarche. Il faudra mettre en perspective vos deux lectures pour bien en comprendre le pourquoi du comment. Et il n'est pas dit qu'on ne retrouvera pas les personnages dans un nouvel opus ! En Bref : Une partie du récit m'a accroché de bout en bout, l'autre a freiner ma lecture. La fin m'ayant laissé sur un goût doux-amer. Il y a de bonnes trouvailles dans Ex Dei, mais une globalité un peu trop en dents de scie pour moi. C'est une lecture en demi-teinte... On en parle aussi chez : L'Ours Inculte
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