Infos utiles : Nationalité de l'auteure : Française Éditeur : Les Moutons Électriques - 376 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre sur leslibraires.fr : Papier - Numérique Mon Avis : Véridienne est le récit d’ouverture de la première série publiée de Chloé Chevalier. Et quelle entrée en matière ! Le roman est dense, offrant au lecteur la découverte du royaume du Demi-Loup et des Éponas par le regard de cinq demoiselles, les héritières du royaume que sont Calvina et Malvane (les princesses) et Lufthilde, Nersès et Cathelle (les suivantes). Cette relation existante entre un(e) prince(sse) et son(sa) suivant(e) est un lien intéressant que l'auteure a mis en place. Dans ce premier tome on entraperçoit largement les différentes formes de relations que peuvent prendre un tel lien, et jusqu'où cette osmose peut mener. À la naissance d'un enfant royal, le père doit partir le jour même à la recherche de celui ou celle qui accompagnera toute sa vie le jeune prince, qui sera son miroir, son confident, son compagnon le plus proche, la moitié de son âme. Alternant entre le point de vue des suivantes sous la forme de journal, de compte rendu ou encore de lettre, l’intrigue nous donne à voir l’enfance puis l’adolescence de ces jeunes filles entre chamailleries, épidémie et intrigues politiques. Le choix de roman chorale offre un certain rythme à l’intrigue et empêche le lecteur de sombrer dans l’ennui de l’installation inhérent à un premier tome. Il faut une solide base pour rendre un récit passionnant et c'est tout à fait le cas de Véridienne, et tant pis si le manque d'action se fait ressentir par moment, le tout est suffisamment prenant pour tenir le lectorat de bout en bout. L'algue s'agite quand la marée est haute mais gît toute molle le reste du temps. On sent l’impact des lectures passées de l’auteure (Robin Hobb étant citée comme une auteure d’inspiration) et ce notamment dans la manière de décrire les lieux et d’installer le récit (Véridienne manque d'actions brutes à l'instar de L'Apprenti Assassin). Les personnages sont attachants, bien que certain(e)s soient de vrai(e)s têtes à claques. Je n’ai eu de cesse de changer d’avis sur les personnages jusqu’à la dernière page, oscillant entre l’attrait et la totale répulsion. Tous les éléments sont réunis pour faire de ce Demi-Loup, une série phare en ce qui me concerne ! En Bref : Une très bonne entrée en matière, des personnages étoffés à la fois attachants et exaspérants, une intrigue qui prend son temps pour s'installer. Je vais vite sortir la suite de ma PÀL (Pile À Lire).
2 Commentaires
Mon Avis : En ce qui me concerne, ouvrir un livre de Jean-Philippe Jaworski est devenu source de satisfaction. Bon là, je sais vous vous dites que je vais faire une troisième chronique élogieuse du monsieur… et vous auriez une nouvelle fois raison. Cela dit, j’aurai tout de même quelques remarques concernant cette lecture en particulier donc ne partez pas tout de suite. Le Sentiment du Fer parut en juin 2015 chez Les Moutons Électriques dans la collection Hélios est un petit recueil de nouvelles s’inscrivant dans l’univers de Ciudalia (autrement dit, le même que le roman Gagner la Guerre et que l’autre recueil de nouvelles qu’est Janua Vera). Il comporte sept nouvelles, hétérogènes quant à la taille de chacune ainsi que dans la qualité (non pas vraiment la qualité, plutôt dans l’intérêt que j’ai pu porter à chacune). La nouvelle Le Sentiment du Fer ouvre le recueil avec un personnage dans la même veine que Benvenuto Gesufal, car Cuervo Moera est un maître assassin qui va se retrouver embarqué dans un imbroglio un peu merdique. La nouvelle est rythmée, s’étale sur une cinquantaine de pages qu’on a du mal à lâcher tant elle nous replonge dans la même ambiance que Gagner la Guerre. Le personnage est intéressant dans le cheminement de sa pensée (on passe de l’action à ce pour quoi il en est là en un rien de temps, et c’est aussi ce qui me séduit dans l’écriture de l’auteur) et la fin m’a laissée un goût d’inachèvement : autrement dit, une envie d’en découvrir bien plus sur ce personnage ! Viens ensuite L’elfe et les égorgeurs, un titre bien glauque pour une mise en abyme joliment présentée. Annoeth, le personnage principal de cette nouvelle se retrouve dans un cul-de-sac qui le conduira forcément à la mort… ou alors sa persuasion aura raison des « égorgeurs ». En commençant la nouvelle je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’ai eu un peu de mal avec les termes alambiqués qu’emploient l’auteur (à trop vouloir utiliser des termes disparus j’ai tendance à penser qu’on perd le lecteur…) et j’ai finalement passé plus de temps à chercher ce que signifiaient ces termes qu’à lire la nouvelle… Cela ne m’a pas empêché de passer un bon moment et d’être ravie de la tournure de l’histoire. Profanation, en plein procès pour détroussage de cadavres, un homme cherche à sauver sa vie. Une histoire un peu glauque avec une présentation des champs de bataille… après bain de sang. Rien de bien reluisant, ni de glorieux mais de la bile, du sang et des gargouillis de suffocations. Le tout apporte la vision de l'après guerre, étoffant un peu plus l'univers de Ciudalia (pourtant déjà bien complet). Désolation s’intéresse à une caste que l’on n’avait pas encore vue dans le Vieux Royaume, à savoir les nains. Une nouvelle qui se déroule dans les galeries souterraines, sans trop savoir le motif réel de la troupe que l’on suit, l’on se retrouve à fuir des poursuivants agressifs et à découvrir des lieux oubliés. De nouvelles créatures qui viennent apporter un peu plus de relief à l’univers tissé par J-P. Jaworski, avec ces personnages intéressants mais manquants de détails (le format du récit y est pour beaucoup bien entendu, j’aurais aimé en savoir plus). La troisième hypostase. L’héroïne que l’on suit dans cette dernière nouvelle est une femme aux pouvoirs mystiques (hérités des elfes et qui lui confèrent, notamment, une longévité improbable pour une humaine). Loin de tout et obligée de se défendre face à un dieu nécromancien, Lusinga paye le prix de la magie. Les échanges entre ces deux personnages sont peaufinés avec soin. Un gros coup de cœur pour cette dernière nouvelle qui vient achever un recueil qui complète à merveille Janua Vera ! En Bref : Mes yeux ont pétillé du début à la fin (*o*). Mais ils ont un peu piqué concernant le boulot d'édition (pas de marges suffisantes, pas de sommaire, j'ai découvert après coup que les 6 nouvelles sur 7 avaient déjà fait l'objet d'une publication, une erreur dans le titre en quatrième de couverture...), bien dommage ! |
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