Infos utiles : Nationalité de l'autrice : Française Éditeur : Rageot – 622 pages Illustratrice de couverture : Noëmie Chevalier Genre : Fantasy Prix : 18,50 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur – Grand Format Parce que vous aimez / avez aimé :
Avant Propos : Mon amour pour les titres d'Adrien Tomas n'est plus à démontrer, en témoigne mes différentes chroniques sur les magnifiques ouvrages de l'auteur. Dragons et Mécanismes ne fera pas exception. Mon Avis : Bien que n'ayant pas lu Engrenages et Sortilèges, je n'ai pas hésité quand sur Netgalley le nouveau titre d'Adrien Tomas s'est trouvé disponible. Les deux titres s'installent certes dans le même univers, mais ils sont néanmoins totalement indépendants et peuvent se lire l'un sans l'autre. Entre nous, rare à mon avis seront celles et ceux qui ne voudront pas découvrir l'autre titre, tant cet univers est riche et donne envie d'y revenir. Dragons et Mécanismes s'ouvre sur le prochain méfait de Dague : le vol d'un objet ancien pour le compte d'un malfrat d'importance, trafiquant vivant dans les bas-fonds de la ville. J'ai tout de suite accroché à ce personnage indépendant, vivotant de ses larcins mais aux rêves de grandeurs et de voyages. En parallèle des cambriolages, Dague se retrouve aussi à mener à bien des missions pour le compte de ce même trafiquant. Ainsi, il se retrouve parfois embourbé dans des situations improbables, en concurrence avec ses amis voleurs... De quoi se méfier de tout et tout le monde. L'on suivra également Mira, une jeune archiduchesse qui fuit son pays (Asthénocle) suite à l'assassinat de ses parents par le comte ou duc (je ne sais plus) Arlov. Elle a pour particularité d'être mécanomage, c'est-à-dire qu'elle est capable de combiner la magie aux mécanismes des machines et autres engrenages. Les deux personnages sont très différents et offrent un duo complémentaire aux échanges parfois mordants. Sans vous divulgacher quoi que ce soit, il y a un retournement de situation entre les deux personnages dans le dernier tiers du récit qui est particulièrement intéressant. Mais outre ces deux personnages d'importances d'autres personnages viennent agrémenter le récit. Tout d'abord Kimba, la mère adoptive de Dague, est le pendant "sagesse" du récit. Enfin, sagesse n'est peut-être pas le mot adéquate, mais elle leur servira de guide et sait beaucoup plus de choses qu'elle ne le laisse paraître. Elle donne son avis sur tout et tout le monde avec il faut le dire parfois un peu de mauvaise foi... Elle m'a surtout fait penser à une grand-mère bougonne, mais bad-ass. Un combo détonnant, mais qui fonctionne très bien. Au début du récit, on croise la route de Nishka et Grigorz, deux androïdes conçut par Mira, et si je vous en parle, c'est juste que les noms m'on fait penser aux frères Bogdanoff (Igor et Grichka). Référence voulue ? Je ne sais pas, toujours est-il que cette question me poursuit quelques jours après avoir refermer le livre. Et il y a Cuthbert. Là encore, c'est un personnage qui m'a fait penser à un autre dragon très connu : Norbert le dragon d'Hagrid dans Harry Potter. Il y a comme une mode des prénoms en -bert chez les dragonistes ! Mis à part ces paronymes, Cuthbert est le dragon ridicule par excellence et je dois dire qu'il est devenu mon dragon préféré. Une langue bien pendue qui pourrait le mener à vous maudire sur plusieurs générations sans hésitation aucune. Enfin, il faut que je vous parle du méchant, parce que s'il fait partie intégrante du récit, il est aussi un personnage pilier de l'intrigue : Arlov. Il est décrit comme un éphèbe, mais sa grande beauté n'a d'égal que sa cruauté. Avide de pouvoir, entêté, se souciant de ses hommes comme d'une guigne... il a tous les attributs d'un bon méchant. Dague hocha machinalement la tête, sans répondre. Il ne comprenait rien à cette histoire de permutation de sexe à volonté. [...] Parlons magie : omniprésente dans le récit, elle y revêt cependant plusieurs formes. La mécanomagie, dont on a parlé un peu plus tôt, est une magie qui fait un peu penser à ce qui fait l'essence du steampunk : un mélange habile de mécanismes, d'engrenages et de magie, mais ici sans l'époque victorienne. Dragons et Mécanismes a presque revêtu un aspect de science-fiction quand Mira sort un Cog, un droïde de forme cubique. Outre la mécanomagie, on découvre également la biomancie. D'après les descriptions faites par celles et ceux qui la pratique, c'est une magie qui manipule la matière organique, les éléments existants dans la nature pour en réutiliser certains aspects à des fins de soin, de modification ou de combinaison. J'avais peu rencontré cette forme de magie dans mes récits antérieurs, mais cela m'a fait penser à une des nouvelles de Fabien Cerutti dans Les Secrets du Premier Coffre : Légende du Premier Monde. Et puis il y a les dragons. Ma foi, rien qu'à leur évocation, je trouve le livre génial. Ces créatures fantastiques sont archi connues, archi présentes dans les récits de fantasy. Mais ces êtres continuent de nous faire voyager sans problème vers des quêtes incroyables. Et ce titre, ne fait pas exception à la règle. Mention spéciale pour la mythologie créée par l'auteur autour de ces écailleux. L'intrigue tout d'abord fixée sur la fuite de Mira et sa quête d'une découverte incroyable pour reprendre son trône évolue peu à peu vers autre chose. Je n'irai pas plus loin, car je gâcherai votre plaisir de découvrir par vous-même ce qu'il advient dans l'histoire. Mais sachez que l'évolution est intéressante et que le glissement se fait tout doucement. À la fin on recoupe les évènements qui ont lieu au début du récit avec le nœud de l'histoire, et j'ai trouvé ça particulièrement bien trouvé. Le rythme est omniprésent, les chapitres suffisamment cours pour s'enchaîner avec facilité. En Bref : Les personnages disparates forment une équipe soudée et complète, offrant des interactions cocasses. Des magies peu rencontrées. Des dragons. L'action omniprésente dans ce texte pousse à une lecture effrénée et l'on a du mal à lâcher ce livre tant on a envie d'en connaître la suite ! C'est un coup de cœur.
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A comme Association, tome 1 : La Pâle Lumière des Ténèbres d'Erik l'Homme ![]() Quatrième de couv' : Prénom : Jasper Âge : 15 ans Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon Profession : Agent stagiaire à l'Association et lycéen (à ses heures perdues) Signes Particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l'Agent stagiaire Ombe Mission : démanteler un trafic de drogue chez les vampires Mon Avis : Pfiou, c'te claque ... Je connais Pierre Bottero, deuxième homme du duo formé avec Erik l'Homme pour la rédaction de cette série à quatre mains, avec les lectures des aventures d'Ewilan, d'Ellana ou tout récement de Näwel. L'écriture d'Erik l'Homme, je ne l'a connaissait pas avant d'avoir ouvert ce premier tome. Et quel pied ! 150 pages de pur bonheur, un premier livre bien trop court selon moi, mais qui fait tout de même un bien fou ! L'on suit les aventures abracadabrantesques du jeune Jasper, apprenti espion au service d'une société qui s'occupent des Créatures (comprenez Vampires, Loups-Garous ...). Jasper n'est pas un simple humain, il est un sorcier et n'a rien a envier à Harry Potter, puisque lui s'en sort très bien sans baguette magique ! Jasper est drôle avec ses jeux de mot pourris (encore que je me suis taillée une franche partie de rire avec "le retour du jet d'ail", ma voisine a du flipper ...), étonnant quand il réussit des choses qu'il se croyait incapable de réaliser (parfois s'en est louche), attachant avec son béguin pour Ombe. D'ailleurs en parlant d'Ombe, je m'aperçoit que la suite a été rédigée par Pierre Bottero et ne sera pas du point de vue de Jasper mais justement de son point de vue à elle. J'avoue en être un peu soulager, le trait d'humour de Jasper ne collant pas forcément avec la plume de l'auteur d'Ewilan (enfin ça c'est mon avis). J'ai plus qu'à continuer moi ! Les Âmes Croisées de Pierre Bottero ![]() Quatrième de couv' : "Qui veux-tu être, Nawel ? Qui veux-tu vraiment être ?" Elle le savait désormais. - Je me nomme Nawel Hélianthas... Un vœu, un simple choix, possédait-il le pouvoir d'orienter une existence entière ? - Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir... Un mot, un unique mot pouvait-il devenir une clef ? Mon Avis : Dans le cadre du Baby Challenge Fantasy 2014, "Les Âmes Croisées" était bel et bien présent et malgré ma réticence à lire ce livre de feu Pierre Bottero (car potentiellement non achevé) je me suis lancée. Finalement, cet ouvrage rentrait également dans les conditions du challenge " Des pavés sur la plage", donc une pierre deux coups ! On suit les aventures de Nawel, une jeune Perle - comprenez la noblesse qui est opposée aux Cendres, l'équivalent des pauvres dans notre langage courant - hautaine et inappréciable au début du roman. Nawel Hélianthas est amie avec deux autres Perles, Philla Caritian, une jeune fille discrète, et Ergaïl Onchêne, neveu et seul descendant du roi. Ils sont tous trois en formation, quand nous les rencontrons, et vont faire le choix d'ici quelque temps d'intégrer une caste. Avec cet aspect de l'histoire j'ai eu l'impression de plonger dans une de ces dystopies ayant le vent en poupe : différentes castes, pour différents aspects du pouvoir, des Historiens aux Gouvernants en passant par les Mages ... Mais là s'arrête la comparaison. Rien à voir avec une "Divergente", ou une "Sélection". Nawel sait vers quoi elle veut se tourner depuis fort longtemps, elle veut être Mage et pouvoir commander aux quatre éléments. Mais un événement va tout changer et la cruauté de Nawel en début de roman en sera l'unique raison. "Les Âmes Croisées" est construit comme un roman initiatique, nous entraînant - le lecteur et l'héroïne - vers l'acceptation et la rédemption. Au départ insupportable, on se met à aimer Nawel au fur et à mesure qu'elle s'en remet au destin. Et je suis fascinée par la facilité qu'avait Pierre Bottero à entrelacer ses univers, faire se rencontrer ses différents personnages, d'une histoire à l'autre. Cette histoire malgré ma longue réticence (compter 4 ans depuis la sortie) m'a touchée et émue. Tout comme les autres œuvres de Bottero, l'univers créé de toutes pièces de sa main est incroyable : poétique, philosophique et beau tout simplement. La fin est triste, ou plutôt en partie, car la suite que nous a laissés entrevoir Bottero avant de partir, laisse présager un happy end pour Nawel. Finalement je ne suis pas déçue - comment l'aurais-je pu ? -, mais heureuse d'avoir enfin découvert "Les Âmes Croisées". Les challenges : |
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