Mon Avis :
L'édition de ce premier tome a de quoi attiré l’œil avec son esthétique rétro et son illustration purement SF. Un bel appel du pied au steampunk et à l’uchronie, empruntant à l’un esthétique léchée et technologie rétro-futuriste et à l’autre géographie, personnages et découvertes techniques. Car oui, avec un titre pareil comment ne pourrions-nous pas rencontrer le fameux chercheur, Nikola Tesla – connut principalement pour ses recherches sur l’électricité –, et les découvertes scientifiques et technologiques dans le genre rétro-futuriste, tout à fait imaginable dans un tel environnement. Avec une trame très classique (un jeune garçon emménage avec sa mère et va faire des découvertes étranges et/ou mystérieuses), Marazano arrive à nous transporté dans une New-York des années 40 à la fois sombre et fantastique. Là où d’autres aurait eu du mal à jeter pêle-mêle les éléments d’une enquête policière, d’un conflit mondial (on est encore en pleine seconde guerre mondiale) ou encore confrérie occulte, chaque élément prend ici sa place avec facilité, comme le ferait les pièces d’un puzzle. Cependant on pourra opposer au scénariste une volonté d’installer son univers : le premier tome n’est ainsi qu’un tome d’exposition, manquant un peu de souffle parfois mais de manière infime. Le tout est magistralement servit par le dessin de Guilhem, à la fois réaliste et particulièrement travaillé sur les décors. Le mystère Chtokavien marque et convainc sans peine avec son graphisme si soigné. Ce premier tome pose les bases d’un tryptique qui s’envisage comme une aventure steampunk (du moins je l’espère dans les deux tomes à venir) à la fois rythmée et prenante. Lu dans le cadre de la BD fait son festival 2017 de PriceMinister. Ma note : 17/20
2 Commentaires
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : ActuSF – 329 pages – 2 parties/9 nouvelles + une préface et une postface Genre : Steampunk – Policier Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur – Papier chez leslibraires.fr – Numérique chez les libraires.fr Mon Avis : En démarrant ces Feuillets de Cuivre, je ne m’attendais certainement pas à ça ! Par quoi commencer ? Largement présenté comme un roman steampunk (rien que la couverture en témoigne) j’ai été assez surprise de découvrir que ce genre n’était qu’esquissé en trame de fond, ne revêtant la forme qu’un « simple » support pour l’univers de Fabien Clavel pour implanter son intrigue. Le cœur du livre repose entièrement sur Ragon, un enquêteur de la police parisienne de plus en plus imposant à chacune des nouvelles que composent ces feuillets. Car oui, Feuillets de Cuivre est, comme son nom l’indique assez clairement* un recueil de feuillets, donc un recueil de nouvelles qui s'inscrivent dans un même univers. Ici, le XIXe siècle n'a rien de bien reluisant, les enquêtes sont toutes plus morbides les unes que les autres mais toutes font écho de près ou de loin à un fait divers, à une œuvre picturale ou à un roman. Et ce dernier point-là, est bel et bien le cœur du récit : tout n'est que question de littérature. Ragon n'est pas qu'un simple enquêteur, il résout les crimes avec autant de facilité que son tour de taille s'agrandit, le faisant rapidement monté en grade. Il faut dire que le monsieur est cultivé, et sacrément puisqu'il a TOUT lu (belle était l'époque où cela était encore envisageable). Cet ogre littéraire est tel, qui arrive à résoudre ses enquêtes en se basant sur la littérature : que ce soit par les piles de livres qu'il a sous les yeux ou bien par une réminiscence de ses souvenirs de lectures. À chaque nouvelle page j'étais de plus en plus séduite par les références, ces douceurs intellectuelles décelées ou offertes par l'auteur. Une bibliothèque, c’est une âme de cuir et de papier. Il n’y a pas meilleur moyen pour fouiller dans les tréfonds d’une psyché que de jeter un œil aux ouvrages qui la composent. La sélection, le rangement, le contenu, même la qualité de la reliure : tous les détails sont importants. Pour Ragon les années se suivent (de manière disparate), nouvelles après nouvelles, horreurs après horreurs, réussite après réussite, jusqu'à ce qu'un jour il fasse la rencontre sa Némésis, le pendant français de ce qu'est Moriarty à Sherlock Holmes. Un être aussi intelligent que lui et tout aussi épris que lui de la littérature. Cette rencontre marque un véritable tournant dans le récit. Car si, jusque-là, le lecteur se retrouvait conforté par une certaine redondance dans la résolution des enquêtes, la Bête Noire de Ragon, se faisant appeler l'Agnagnoste** (encore une référence plus subtile cette fois-ci) vient redistribuer complètement les cartes et offre un nouveau regard sur les événements passés. Ce n'est pas simplement brillant de la part de l'auteur d'avoir attendu pour nous offrir un personnage "méchant" auquel se raccrocher, c'est aussi et surtout intelligemment amené. D'autant que Fabien Clavel n'hésite pas à nous malmener, nous pauvres lecteurs qui nous intéressons à ses personnages, allant jusqu'à faire vivre des atrocités à quelques personnages secondaires. Je souligne cela et en même temps c'est un des points qui m'a fait encore plus apprécier le récit, puisque cette brutalité apporte un effet de véracité dans le récit (comment Ragon peut s'en sortir sans quelques pots cassés, sans un minimum de bagage ?). - Me croiriez-vous si je vous disais que j’ai résolu toutes mes enquêtes à partir de livres ? Pour une première rencontre avec l'écriture de Fabien Clavel je suis séduite ! Cette lecture a été très fluide et pourtant sa plume ne manque pas de qualité (les deux ne vont pas forcément de pair). Chaque page conforte dans l'idée que l'auteur aime jouer de ses connaissances, les mariant avec habileté et style nous offrant ainsi Feuillets de Cuivre, une ode à la Littérature - et allons jusqu'au bout - à la littérature française ainsi qu'à ses grands écrivains (Verne, Hugo, Zola, Maupassant...). Pour tout cela vous vous en doutez j'espère, ce livre est un coup de cœur ! *Un regroupement de feuillets constitue un cahier. Plusieurs cahiers composent un ouvrage. **Esclave lettré chargé de lire des textes à son maître durant l'Antiquité. En Bref : Un roman à enquêtes dans un univers légèrement steampunk empli de magies, Feuillets de Cuivre offre, pour personnage principal, un véritable amoureux des livres, un enquêteur qui ne vit et ne réussit qu'à travers eux. Servit par une excellente plume et une intelligence dans la construction du récit, ce roman est une véritable surprise, un coup de cœur qui m'entraîne à vouloir découvrir plus avant les écrits de Fabien Clavel (et ça tombe bien puisque sa série Néphilim vient d'être édité en poche dans la collection Hélios des Indés de l'Imaginaire) !
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Belge Editeur : ActuSF – 256 pages – 7 chapitres + interview Genre : Fantasy – Steampunk Acheter ce livre directement chez l'éditeur : Papier – Numérique Mon Avis : La Stratégie des As est le premier roman publié de Damien Snyers. Et dans la catégorie « l’inclassable », le roman se pose là… à mi-chemin entre la fantasy – avec son lot de créatures merveilleuses, où elfes et trolls évoluent dans les mêmes cercles –, le steampunk accompagné de sa technologie anachronique et le roman de cambrioleurs à la Arsène Lupin, La Stratégie des As est un melting pot de ce qui se fait de mieux – à mon goût – en littérature. Mais qu’en est-il vraiment ? James, Elise et Jorg forment un trio détonnant : respectivement elfe, demi-elfe et troll, évoluant tous les trois dans les rues de Nowy-Kraków, en Pologne. D’entourloupes de bas étage en casses plus importants, nos héros restent du mauvais côté de la barrière. Et rien que la scène d’ouverture vaut le détour en matière d’arnaque ! Mais le gros de l’intrigue s’intéresse à une histoire bien plus importante… un vol. Ou plutôt LE vol, enfin c’est ce que comprend très rapidement James quand il rencontre pour la première fois son riche client. Je m’arrête là pour ce qui est de l’intrigue. Elle est assez classique : un riche monsieur cherche un objet très rare et il embauche un cambrioleur... Soit, rien de bien neuf là-dedans, si ce n’est qu’ici, le cambrioleur entraîne toute une équipe avec lui, que l’on assiste aux préparations (qui sont finalement plus longues que le casse lui-même) et que le background est, tout même, bien détaillé. Les personnages proposés sont très attachants, Damien Snyers n’hésite pas à leur faire subir des horreurs, mais cela vient raffermir ce lien. Loin d’être lisses, nos héros sont pleins d’aspérités et offrent des personnages consistants et fouillés. J’ai particulièrement apprécié le fait que le personnage d’Elise, en tant que représentante des Moitiés, s’intéresse à la condition des métisses dans le peuple féérique. Le sujet a beau être abordé dans les ouvrages, de manière générale rien n’est fait pour trouver une solution, alors qu’ici c’est en partie le cas. Un point tout de même que je n’ai apprécié que moyennement, revient au développement d’un personnage un peu nébuleux, qui revient assez fréquemment pour être un élément clef quand arrive le dénouement de l’histoire : l’ancien « employeur » de James. Notre elfe de service y fait souvent allusion, le voile se lève peu à peu sur ce personnage au cours du récit, mais quand arrivent enfin les quelques révélations le concernant, j’ai trouvé le tout un peu plat, c’est vraiment dommage car je pense qu’il y avait matière à réflexion et à développement. Un autre personnage qui arrive plus tardivement, et qui aura le droit à un peu de rab’ de visibilité (une nouvelle lui est consacré à la fin du roman), Mila, un personnage auquel je n’ai malheureusement pas réussi à m’attacher. Je comprends l’importance de l’ajouter à ce moment de l’intrigue, mais son personnage, à l’instar des trois, ou plutôt deux, autres (James et Elise, Jorg passe à la trappe tout de même), est assez peu développé. Ce n’est finalement que dans la nouvelle, que le personnage m’a vraiment intéressé. Outre ce point, j’avoue avoir particulièrement apprécié l’ambiance du livre. J’ai eu l’impression de remettre les pieds dans le Paris de l’elfe Sylvo Sylvain (Les Extraordinaires et Incroyables Enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé de Raphaël Albert), mais en Pologne ; d’essayer de survivre avec la compagnie des Salauds Gentilshommes (de Scott Lynch) et de jouer aux alchimistes avec Louis Denizart Hippolyte Gryffont (Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel)… Trois ouvrages que j’ai largement appréciés et qui n’ont eu de cesse de venir se rappeler à moi durant cette lecture. Et concrètement ça marche ! Concernant l’écriture de l’auteur, j’avoue avoir eu un chouïa du mal avec le discours rapporté – du moins au départ, l’intrigue ensuite prend le pas sur le reste -, l’auteur emploi le flashback assez souvent (ou de l’anticipation au choix) en parlant par exemple, d’une situation hasardeuse et en remontant le temps pour expliquer comment les personnages en sont arrivés là. Ici, le procédé est surtout pratique puisque les personnages ont fait monter au rang d’art, le fait de se fourrer dans la mouise. En bref : La Stratégie des As est un bon premier roman, qui, s’il offre quelques légers bémols, propose une belle galerie de personnages, une intrigue appréciable (quoique connue) et surtout une ambiance incroyable. Une découverte qui s’annonce concluante, l’interview à la fin du livre stipule que l’auteur à d’autres projets sur le feu et ne sait pas encore s’il reviendra à ces personnages ci : croisons les doigts pour que cela soit le cas !
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Bragelonne – 382 pages – 1 roman (34 chapitres) + 1 nouvelle Acheter ce livre : Grand Format Bragelonne - Grand Format Le Pré aux Clercs – Poche – Numérique Mon Avis : Ce livre m’intéressait un peu, enfin j’avais envie de le lire mais les différentes éditions (chez Le Pré aux Clercs et au Livre de Poche) avait des couvertures disparates chez le premier et pas de suite chez le deuxième… Quand Bragelonne a annoncé la sortie de la trilogie complète, et quand la maison d’édition a posté pour la première fois les couvertures des bouquins - oui je sais je suis faible et trop sensible à une jolie maquette – je me suis dit que ça allait être bon pour moi ! Ni une, ni deux j’ai foncé chez mon libraire quelques jours après la sortie et je suis repartie avec quelques emplettes (mais si souvenez-vous)… Ouverture sur un Paris de la fin du XIXe, début XXe, où les expositions universelles rythmes le quotidien des parisiens et où la magie est belle et bien présente. Notre héros, Griffont, est un mage bien intégré à la communauté et pourtant assez casanier. Quand il retrouve une veille amie, qui lui demande son assistance, il ne peut pas refuser et se retrouve plongé dans une enquête sur fond de magie. Un autre personnage vient apporter un peu de piquant dans ces aventures, puisque Isabel, une aventurière à la langue acérée, apporte son aide au mage. L’univers m’a fait penser aux Extraordinaires et Incroyables Enquêtes de Sylvo Sylvain de Raphaël Albert, puisqu’on retrouve Paris et des avancées technologiques, ainsi que des êtres surnaturelles intégrés plus ou moins à la société. Mais la ressemblance s’arrête là. L’enquête proposée par Pierre Pevel est fraîche et divertissante, avec juste ce qu’il faut de rebondissements, de combats, de cadavres et de retrouvailles. Au niveau de l’écriture de l’auteur, le tout est très fluide et se lit vite et bien. J’aurai cependant un reproche : le narrateur de l’histoire qui semble omniscient, fait de temps en temps des apartés pour le lecteur, lui indiquant de lire tel ou tel livre, ou encore faisant une remarque comme quoi le fait exposé est bien réel puisque qu’on en a déjà parlé durant le premier chapitre. Personnellement ce n’est pas ma tasse de thé quand le lecteur est trop prit par la main et amenez jusqu’à la solution, avec à chaque nouvel indice le narrateur qui semble dire est « OUHouhoo c’est un indice !! ». Ici, ces quelques « débordements » ne sont pas légion, heureusement, mais sont venus gâcher quelque peu le plaisir plein et entier de ma lecture. En Bref : Une bonne lecture, malgré quelques passages moins appréciés. Une jolie découverte qui se poursuivra sans aucun doute !
City Hall, premier cycle de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre Le topo (livraddictien) : Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autres choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle ! Mon Avis : Outre le fait que ce manga français soit proposé par ma maison phare, Ankama, le concept dès le départ m'a séduit, du steampunk allié à du manga ? Mais que demande le peuple ! Je me plonge donc dans ce tout nouvel univers que nous proposent messieurs Lapeyre et Guérin. Tout d'abord parlons personnages, pour peux que vous soyez un peu rencardé sur la littérature, vous connaîtrez la major partie des héros qui composent City Hall. De Jules Verne et Arthur Conan Doyle (jusque-là rien, que vous ne sachiez déjà, puisque c'est dans le petit topo), mais également Mary Shelley, Al Capone, H.P. Lovecraft, et j'en passe ... Du beau gratin quoi ! Je salue l'idée des auteurs de réunir ces autres écrivains, faisant fi des anachronismes, en leur attifant des caractéristiques pas forcément à leur avantage ... - Lovecraft a dû apprécier ! Ensuite parlons concept : Nous proposez un Londres old school tout en proposant des avancées technologiques, on a les ingrédients nécessaires à un bon steampunk. Mais le gros plus ici, de proposer la disparition du papier, les e-books sont donc monnaie courante et le seul moyen de garder une trace écrite se fait par voie numérique. Le papier a été rayé de la carte par le gouvernement, car il possédait une caractéristique qui pouvait détruire le monde entre de mauvaises mains : tous les mots tracés sur le papier sont voués à devenir réalité. Une trame très intéressante à mon avis, et qui a été correctement exploitée. Nos héros (Jules et Arthur) sont embrigadés par les forces de police pour poursuivre un criminel qui possède du papier et créer des "papercut", les créatures qui prennent vie quand on les couche sur le papier. Et le principe ici est de combattre le feu par le feu. Jules est en charge d'écrire, Arthur ne se considérant pas encore comme un écrivain accompli. Ce premier cycle nous entraîne à la poursuite de ce mystérieux criminel. Pendant leur investigation, nos deux compères rencontrent la touche féminine de ce manga : Amelia Earhart (dans la vraie vie, cette femme a été la première femme à traverser l'Atlantique en tant que pilote d'un avion). Avec le côté sexy que cette héroïne apporte, tout le trip' steampunk est là. Ensemble ils partent à la poursuite de Lord Black Flow, ce qui les amènera à batailler contre les nombreux papercuts qu'il sème derrière lui. J'ai littéralement craqué pour un de ses papercuts : Grü. Je sais pas avec sa petite croix en forme de bouche et son petit côté tout mimi ... *Spoiler* L'enquête les amène jusqu'à soupçonner le propre père de Jules Verne, et la fin est assez déroutante mais se suffirait à elle-même, si l'on n'avait pas les premières planches du tome 4 insérées à la fin du 3, on pourrait se dire que la série est achevée. Mais il reste tout de même quelques questions qui méritent des réponses et avec cela j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de nos fabuleux écrivains. */Spoiler* Si la quête est, dans l'ensemble, fort bien menée, j'ai tout de même quelques réticences vis-à-vis des scènes de *bastons* permettant de classer ce manga dans les shônen : pourquoi en faire autant ? Non contentes de prendre de nombreuses planches pas nécessairement indispensables, elles sont parfois tellement floues (au niveau de l'enchaînement de l'action), qu'elles n'apportent pas franchement grand-chose. Et puisque les personnages deviennent a priori aphone, lors des duels un peu musclés, les pages ont été tout bonnement squeezer ... Mais à part ce petit aspect de la trilogie, l'histoire et les personnages sont très intéressants, apportant un plus indéniable dans l'univers du manga français. Lecture à poursuivre ! Les tomes du premier cycle :Frey, tome 1 de Chris Wooding Quatrième de couv' : Frey est le capitaine de l’aéronef Ketty Jay et le chef d’une petite bande d’aventuriers. Séducteur invétéré et fripouille notoire, il vit, avec son équipage, d’activités illégales en se cachant des frégates de la Coalition. Ils s’en sortent toujours avec les moyens du bord : quelques coups de feu, des lames bien affûtées, une pincée de magie noire ou… en prenant leurs jambes à leur cou ! Aussi, lorsque Frey entend parler d’un navire chargé d’un trésor qui a tout d’une proie facile, il croit que sa fortune est faite. Mais l’opération tourne mal et notre ami malfrat devient l’ennemi public numéro un, avec toutes les forces de la Coalition à ses trousses. Il devra faire preuve de tous ses talents criminels pour prouver qu’il n’est pas l’assassin qu’on l’accuse d’être… Mon Avis : Je me suis lancée sans savoir que j'aurai quelques soucis à avoir la suite ... (le tome 2 est sorti aux éditions Bragelonne, donc en GF, mais ils ne sortiront à priori pas le tome 3 ...). Donc je me lance inconsciente des déboires qui m'attendent. Une fois de plus je ne ferai pas de résumé, la quatrième de couverture est déjà bien explicative. On se retrouve directement dans l'action à peine les quelques premières pages lues. Un petit hic, le vocabulaire, pour la plupart totalement inconnu et incompréhensible sans le contexte ... Heureusement, après l'action, nous avons les explications et une mise en place des personnages et du décor. L'écriture du roman est assez légère, les phrases ne font pas quinze lignes, ce qui pourrait rassurer certains par rapport à l'épaisseur du bouquin (encore qu'on en a vu des biens plus longs). Ce roman est une vraie formule d'alchimie : une cuillère à soupe de steampunk, trois pincées de magie, un soupçon d'humour, mélanger le tout avec une vieille histoire d'amour et ciseler avec des couteaux de sabre d'un pirate : vous obtiendrez le premier tome de Frey. Frey, comme l'ai signalé plus haut, est le capitaine de son navire volant, et est également un peu poltron. Il n'accepte sa "mission" que parce qu'il pense que cela sera facile, et quand les ennuis commencent rien ne va. On sent qu'il n'est pas très droit (commun pour un pirate, non ?), et qu'il serait susceptible de lâchez ses mousses ... Les autres personnages ne sont pas énormément décris, ce qui laisse planer un certain doute, il faudra donc attendre le deuxième et troisième tome pour un avis définitif. J'ai apprécié le mélange des genres que m'a proposé Chris WOODING, un univers unique et bien particulier. Je ne peux que le conseiller vivement. |
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