Lancement de ma première chronique sur un festival ... J'avais loupé le coche avec Angoulême et son célèbre festival de la BD mais mon binôme de périple a tellement bien rendu les choses que je n'avais pas ressenti le besoin de rajouter quoi que ce soit (pour rigoler c'est par là !) Ce coup-ci, il en est tout autre. Les quelques personnes avec qui je viens de passer les deux derniers jours n'ont pas de blog et pourtant plein de jolies choses à raconter. Voici donc venu le temps -des rires et des chants- de vous parlez "Utopiales" : Festival de SF avec quelques années à son compteur (16 ans déjà !), les Utopiales accueillent tous les ans des invités prestigieux dans le domaine. Que ce soit des scientifiques, des dessinateurs, des comédiens ou des auteurs, les gagas du bouleversements cosmiques y trouvent leur compte. Moi, en temps que toute petite lectrice de Science-Fiction, je me disais qu'il fallait que je tente le truc, histoire de "voir" et surtout de profitez d'avoir un logement sur place. Jeudi 30 Octobre : First Day of My End
Le rendez-vous est donné, mes amis me préviennent qu'ils auront - ou pas - en fonction des transports un peu de retard. J'arrive 10 minutes avant l'ouverture officielle des portes, m'attendant à voir une foule hallucinante devant la Cité des Congrès de Nantes. Que nenni : très peu de personnes, une file d'attente correcte, je me sens un peu trop "normale" à côté de tous les barbus qui m'entourent ... - c'est décidé je la laisse vivre sa vie pour l'année prochaine ! (je suis une fille pour ceux qui se poserait la question). Trêve de blagues et d'a priori négatif sur les lecteurs de SF. Je rentre finalement après seulement 5 ou 10 minutes d'attentes, pour me diriger directement au Bar de Mme Spock et demander un café (oui, oui : le café c'est la vie). Le première conférence qui nous intéresse ne se déroulera qu'à 11h, "Peut-on mimer un cerveau par un calcul ?". Malheureusement notre arrivée tardive sur les lieux ne nous permet pas d'obtenir des places assises, le sol se révèle être le plus agréable pour tenir durant la conf'. Mais dans le fond de la salle, avec des gens debout écouter un débat illustré par un support PowerPoint s'avère assez ardu. A 12h00 : "Féminisme et Science-Fiction : le genre est-il un nouvel espace idéologique ?" Cette conférence aura au moins eut le mérite de diviser et de faire parler (en tout cas avec les 2 autres trublions qui m'accompagnaient), l'un était vraiment déçu que les participants n'aient pas abordé plus en avant la question du genre ; l'autre que le thème récurrent est été le sexisme et non le féminisme, quand à moi j'ai perçu une sorte de dénigrement d'un genre (la bit-lit pour ne pas le nommé) - peut-être une perception illégitime, ce qui m'a légèrement refroidi ... Retour à 15h pour une Rencontre avec Alexandre Astier : Salle blindée et rencontre intéressante 16h : Projection des courts métrages de la sélection en compétition internationale, intéressantes et originales, esthétiquement parlant j'ai surtout retenu "The Nostalgist" avec Lambert Wilson et "Why Do I Study Physics ?" pour son côté ludique. Je pars de mon côté faire signer quelques auteurs, Erik l'Homme me dédicace - après un peu d'attente - son Terre-Dragon. Catherine Dufour se préparait à partir quand j'arrive pour l'embêter ... Blanche-Neige et les Lances-Missiles est signé ! Et là direction .... Michael Moorcock, Elric, les Danseurs du Temps et la novella écrite dans l'anthologie des Utopiales 2014 en main, je suis avant dernière, je m'entends déblatéré des choses stupides et inutiles en anglais, mais je repars mes ouvrages signés et un sourire aux lèvres. Dernière conférence de la journée 19h, - mes jambes commencent à me faire mal - : "Pourquoi les méchants sont-ils toujours plus intelligents ?" : les choix des pires méchants s’enchaînent, les méchants les plus stupides leur sont opposés, les héros qui trouvent des solutions providentielles sont cités. Ici on cherche des éléments de réponses, mais pas UNE réponse. Des vannes fusent, les intervenants sont bons et plutôt drôles. Ma soirée s'achève par un des films de la compétition internationale : TUSK ... Comment vous dire ... Je pense qu'il fait parti de ses films qu'il faut voir pour se faire son propre avis. Mais perso : j'ai été assez perturbée.
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