Avec l'opération 48h BD de cette année, je me suis fait largement plaisir ! J'entame donc ce bilan BD avec Barracuda, une BD sur les pirates ! 
Loin de la vision romantique du pirate au grand cœur à la Jack Sparrow, Barracuda offre le pendant réaliste de ce qu'est un pirate. Violents, sanglants et avides d'or, les protagonistes n'ont rien de bien reluisants. 
A quelques reprises les personnages et les lieux m'ont fait penser à la série Black Sails (que je vous recommande au passage).
Un bon premier tome qui donne certes le ton, mais qui annonce une suite des plus palpitante ! 

Passons à une BD plus "gentille". Les Carnets de Cerise sont devenus, au fil des tomes, des péchés mignons à déguster avec délectation. 
En effet, les enquêtes de l'héroïne sont de plus en plus addictives et prenantes s'attachant à des thématiques assez diverses : des animaux (tome 1), aux livres (tomes 2 et 3) ou encore à l'art (tome 4). Mais ce qui me touche de plus en plus dans cette série, c'est le fil rouge qui lie chacun des tomes. Peu à peu, les auteurs soulèvent des mystères qui entourent la petite famille de Cerise, rendant ainsi l'histoire encore plus émouvante. 
Le dessin de ces carnets pèse sans aucun doute dans la balance pour ajouter cette série dans mes coups de cœur ! 

A l'occasion de la fête de la BD, la médiathèque de ma ville a acquis une pile de nouveaux titres plus alléchants les uns que les autres. Ce titre-ci ne pouvais qu'atterrir dans mon panier ! 
Honnêtement je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. L'on suit un chevalier vieillissant mais encore très dévoué à son roi, qui a survécu à un terrible champ de bataille à la suite d'une rencontre avec une licorne. Mais contrairement à ce que l'on a l'habitude de penser, les licornes ne sont pas forcément des êtres bienveillants... 
Une BD située entre l'historique et le fantastique à découvrir ! 

Plus j'avance dans cette série de BD de Dark Fantasy, et plus j'ai envie de découvrir le titre original (puisqu'à la base il s'agit d'une série de roman).
Le héros avance dans sa quête, en compagnie d'un ancien vendeur d'esclaves, et prend des directions auxquelles je ne m'attendais pas vraiment après avoir achever le tome 1.
Jusqu'alors les seuls créatures qui peuplaient La Chronique des Immortels étaient les vampires, voici venu leurs pires ennemis : les loups-garous. Les relations entre les personnages évoluent pas mal dans ce diptyque (deux tomes de la BD équivalent à un tome de la série romanesque).
Je suis fan, et j'attends impatiemment la suite ! 

Un titre qui me faisait très envie dès sa sortie et que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire. 
Les deux auteurs se sont amuser à "mixer" deux histoires bien connues à savoir : Alice au Pays des Merveilles et Peter Pan. Au du moins, ils ont emprunter la fée Clochette pour l'envoyer dans le pays d'Alice. 
J'ai trouvé l'idée très séduisante, mais à la moitié de la BD, je n'étais pas hyper emballée, je l'ai fini sur un sentiment de déception vis-à-vis du scénario...
C'est vraiment dommage, car les dessins valent le coup d’œil ! 

Allez savoir pourquoi j'ai mis la main sur ce comic... La couverture sans doute qui m'a grandement intriguée et le titre qui me faisait dire que ça n'allait pas être une histoire banale.
Me voici plongée dans une énième histoire de vampires, si ce n'est que ce coup-ci, le lecteur se retrouve du point de vue du larbin - mais si cet humain asservit aux vampires et qui doit effectuer toute la sale besogne ! J'ai trouvé l'idée très séduisante et l'histoire tient la route. Bon le twist final est malheureusement prévisible mais ça ne m'empêchera pas de mettre la main sur la suite de cette série ! 
​Une bien bonne découverte !

J'ai lu ce première tome en m'attendant à trouver pas mal de références aux mythologies nordiques (je fais des fixettes bizarres parfois) et, si elles sont bien présentes j'ai surtout eu l'impression de retrouver un mix entre mythologie celte et nordique. En effet, l'histoire se déroule en pleine Bretagne il y a quelques siècles, dans des guerres de territoires qui n'en finissent plus...
Durandal est une épée revendiqué par le fils d'un noble qui meurt au début du récit, mais l'épée est remise à ces premières détentrices : les terres du Nord...
Quelques références et écho entre les deux mythologies c'est intelligemment travaillé et les dessins sont sympathiques. Affaire à suivre...

J'ai commencé l'intégrale de l'histoire de Michael Moorcock, il y a déjà quelques temps, en m'arrêtant à la fin du 'tome 1'. J'avoue ne pas m'être souvenue d'absolument toute l'intrigue en démarrant ce premier tome en BD, mais globalement l'histoire était toujours en tête. Et je dois dire que j'ai été agréablement surprise par ce tome, notamment par l'ambiance qu'on réussit à dégager le trio d'auteurs. Le dessin est aussi très cohérent et se rapproche assez de l'image mentale que je m'étais faite de l'univers de Moorcock.
Le tout m'a donné envie de poursuivre ma lecture du roman : c'est donc une très bonne chose ! 
Une approche intéressante de l'incontournable histoire d'Elric.

Voilà une histoire de pirates qui m'a très rapidement tenté ! 
Après Blacksad, je dois dire que je suis assez adepte de l'animalisation des personnages, cela offre une représentation sympathique et les auteurs peuvent se faire plaisir en ce qui concerne les caractéristiques des personnages. D'autant que certaines espèces véhiculent des idées préconçues facilement exploitables ! Ici, l'auteur utilise extrêmement bien cette animalisation sur ses personnages et offre une sorte de préquel, d'une mise en bouche à l'histoire de Jim Hawkins. 
L'intrigue reste assez simple, mais met en place les personnages et donne très envie de découvrir la suite.
(En plus la BD est éditée chez Ankama et vous connaissez mon amour pour cette édition !)

Ça faisait un bout de temps que je lorgnais du côté de cette série à rallonges et à ramifications qu'est "Grimm Fairy Tales". J'ai commencé avec The Jungle Book pour le dessin principalement, car la série principale ne m'inspirait pas plus que ça... 
Dans cette adaptation de l'histoire de Kipling, il n'y a pas un mais quatre enfants qui se retrouvent dans la jungle élevés par les bêtes. Seulement les animaux se sont disputés leur tutelle, chacun est donc envoyé dans un quart de l'île sur laquelle ils se sont échoués. 
​J'ai adoré, la façon dont Mark Miller et Carlos Granda se sont appropriés l'histoire originale ! On ressent bien la tension qui émane des différents clans d'animaux. L'évolution de l'histoire est prévisible mais donne tout de même très envie de découvrir la suite ! 

Une jolie petite BD un chouia triste tout de même.
Dans un Japon médiéval, l'on suit l'histoire d'un petit homme (ainsi que sa sœur) cherchant à prendre les traces de son père, un guerrier ninja très respecté dans la communauté. Sur fond historique dense, le fait d'installer d'aussi jeunes personnages peut paraître déstabilisant, surtout face aux épreuves qu'ils devront endurer.
Avec une dimension fantastique bienvenue, la BD m'a parfois surprise mais surtout offert un paysage exotique fort sympathique. A découvrir !

C'est la couverture qui m'a vraiment intrigué dans cette série se déroulant en trois tomes. En même temps il faut dire que j'adore l'acteur John Hurt et que le personnage de ce premier tome m'y faisait étonnement pensé. Trève de digression, les deux premières tomes se tiennent bien, avec une légère préférence pour le second, plus rythmé si je puis dire.
Quelques éléments m'ont fait pensé à Indiana Jones et ses recherches tout en offrant ici une place et une densité plus importante à la religion.

Le dernier tome est à lire, mais pas dans mes priorités absolues (sauf pour finaliser une énième série).

Un premier tome qui aura eu le mérite de vraiment m'intriguer. Les personnages sont mis en place assez rapidement, et on entraperçoit ce que pourra donner l'intrigue générale de la série (cependant on ne sait pas bien quand, ni si, il y aura une suite à ce tome 1.
L'idée de base est séduisante : des personnes qui se réveillent dans une citadelle assiégée sans aucun souvenir de leur arrivée, et qui viennent tous des quatre coins du monde.
Quelques tournures faciles dans l'histoire mais une bonne première lancée !

De Marvel je ne connais que les grandes lignes, et les principaux groupes. Avec NYX j'avais là l'occasion de découvrir ce qu'on pourrait appeler "l'envers du décor" avec les personnages aux capacités spéciales qui n'auraient pas intégrer un groupe, les X-men dans le cas présent.
Scindés en 4 parties qui sont autant de personnages féminins que l'on suivra, les rues de la ville n'ont rien de bien séduisant pour ces jeunes femmes à super-pouvoirs. La franchise poursuit sur l'idée initiale de montrer le rejet des personnes différentes et sert un one-shot assez poignant.
J'ai tout simplement adoré, c'est un peu trash par moment (encore que j'ai vu bien pire), et rien n'est facile pour les héroïnes.
Très intéressant !

Que vous dire de Pinocchio... Bon déjà, sachez que je n'ai pas du tout aimé. C'est assez rare pour être souligné, mais malgré le côté drôle et critique de la société de consommation (la plupart du temps), j'ai trouvé le dessin et le propos bien trop sombre. On y retrouve les éléments qui sont la base de l'histoire originale, mais le reste est présenté dans une version bien plus glauque...

Encore une BD acquise par la médiathèque qui m'a tout de suite parlé. Normal en même temps : Pocahontas est sans doute un des personnages de l'univers Disney qui me plait le plus. Mais quand est-il vraiment concernant son histoire ? Le film 'Le Nouveau Monde' m'avait moyennement accroché, je dois le dire. Mais cette BD reprend donc l'histoire de cette "princesse", fille de chef de clan indien qui rencontre le peuple anglais alors que celui-ci colonise ses terres.
C'est une sublime bédé, offrant une vision un peu plus crue que la version Disney et allant au delà de ce que le film d'animation propose : la continuité de l'histoire, l'obligation de la jeune fille de s'adapter, encore, toujours et inexorablement.
Indispensable !

Vous ai-je déjà parler de mon amour à l'encontre des bédés de Chabouté ? Non ? Parce que là je vais me contredire : autant j'ai adoré Moby Dick et Tout Seul, autant celle-ci m'a laissé complètement de marbre...
Le titre était pourtant très intriguant, mais l'histoire en elle-même n'a rien à voir avec la choucroute. J'ai trouvé que le tout manquait de rythme, le fond de l'intrigue est bien moi poignant et prenant que Un peu de bois et d'acier (autre titre que je conseille volontiers !).
Dommage... Le style graphique est cependant toujours bel et bien là.

Premier tome d'une tétralogie, je dois dire que ce thriller m'a tenu en total immersion pendant ses 50 et quelques pages.
Intrigante par son background qui semble tout droit sortie d'un film de science-fiction une expérience dont on ne connais que les tests et pas l'objectif, surprenante par la mise en place et par ce cliffhanger inattendu.
En gros, un début de série très prometteur, qui ne demande qu'à être découvert. A suivre, donc.

J'avais envie d'une petite BD légère juste après les partiels et j'ai mis la main sur le premier tome de la Rose Ecarlate. L'histoire est un peu gnian-gnian, les dialogues sont dans la même veine, l'héroïnes usante... Mais mon côté midinette/fleur bleue (rayez la mention inutile) en a pour ses frais, avec cette jolie petite histoire d'amour. 
Entrecoupé de scènes d'escrime et de Robin des Bois au temps des mousquetaires, j'ai passé un bon moment de détente, sans prise de tête (si ce n'est face au décision de Maud parfois...).
J'ai terminé la "première" partie qui se suffit amplement, j'ai également profité des 48h BD pour acheté le tome 1 de la nouvelle série (dérivée : Missions), dans la même veine que la série principale. J'y reviendrai quand j'aurai besoin de légèreté (mais pas tout de suite) !

Ce premier tome est vraiment pas mal pour s'installer dans l'univers des auteurs. Une sorte de virus a entraîné la chute de l'humanité : les hommes et les femmes ont commencé à se transformer en vampires assoiffés de sang frais... En proposant une vision très zombiesque de la créature aux canines, Munoz s'émancipe de l'image véhiculé par Anne Rice et son Lestat... Oubliez le vampire séduisant et romantique. Ils ne feront pas de cadeau au groupe constitué majoritairement d'enfants que l'on suivra durant une cinquantaine de page. 
L'histoire m'a bien plu, malgré quelques longueurs et un petit manque de rythme. Je continuerai pour voir (entre temps j'ai lu la trilogie complète de l'auteur qui s'intitule Le Manoir des Murmures, dont j'essaye de vous faire une "vraie" chronique).

Traquemage... Bon déjà la couverture m'a intrigué direct : son héros qui ne paye pas de mines, le mouton un peu bizarre et ce titre ! En gros ça fleurait bon le médiéval fantasy déjanté. Et puis je découvre que la BD est co-signé, avec pour scénariste Lupano, là je ne pouvais pas résister. 
Traquemage est finalement assez loin de l'idée que je m'en faisait. Non, oubliez-ça : la BD a tenu toutes les promesses que j'attendais. J'ai passé un excellent moment en seulement une cinquantaine de page, je me suis marrée une bonne partie du temps et j'ai été assez surprise par quelques unes des trouvailles des auteurs. En bref, Wilfrid Lupano continue de s'installer comme un indispensable scénariste bédé - Relom quant à lui sert un dessin qu'on ne pouvait mieux coller au propos.

Parmi les grands conseils de l'année, Tyler Cross était en bonne place. A l'ouverture une légère surprise : le dessin n'est pas du tout à mon goût, moi qui aime les aspérités et le foisonnement de détails, je dois dire que le tout est lisse et dans des aplats de couleurs que je trouve, personnellement, peut séduisant. Mais côté histoire je dois dire, que j'y trouve un personnage fort intéressant bien que peu attachant tant il garde la tête froide et semble calculateur.  Le rythme est bel et bien là, l'intrigue haletante et fort accrocheuse. Pour le tome 1 j'ai passé un très bon moment, mais le tome 2 m'a bien plus engagée (avec son ambiance très différente).
A découvrir, si ce n'est pas déjà fait !

Et oui encore Lupano, avec les Vieux Fourneaux et ce troisième opus toujours aussi déjanté ! 
La série de perd pas de sa superbe, ce troisième tome est dans la même veine que les deux précédents : drôle, légèrement nostalgique, un brin anti-système (un brin seulement ?) et plein de petits vieux hauts en couleurs. 

Voilà une bédé qui ne connaîtra sans doute jamais de suite chez les Humanoïdes Associés (ce tome 1 est sorti en 2003, pardonnez mon pessimisme). Mais bien que cette information était en ma possession je lui ai tout de même laissé sa chance. Et pour tout dire, bien qu'un peu simple dans la trame (le vol d'un joyau, qu'un apprenti moine est le seul à pouvoir retrouver), je me suis bidonnée ! Au travers des différents cercles de conscience, qui sont autant de paysage et d'épreuves à passer, le petit moine rondouillard que l'on suivra durant cette aventure est très attachant ! Le tome s'achève sur une pirouette et sans suite, le destin du héros est entièrement laissé à l'appréciation du lecteur ! 

Un dyptique a préconisé !
Poison City parle de la censure au Japon et aux Etats-Unis et de la difficulté de se faire édité pour un mangaka. Cette histoire que je qualifierai de principale est entrecoupée de l'histoire écrite par le personnage principal lui-même. Cette histoire est d'ailleurs très intéressante également (et semble faire écho, ponctuellement, à ce que vis le héros du récit). Le tout à un rythme intéressant et un background vraiment captivant (pour peu qu'on s'intéresse à la question de la censure). 
​Yapuka ! 

Déjà à sa sortie le titre me faisait de l'oeil, bon là pour l'opération 48h BD je ne pouvais juste as passer à côté ! 
Save Me Pythie m'a assez surprise et intriguée. J'avoue que les premières planches m'ont un peu fait peur, principalement parce que l'héroïne ne faisait que crier (EN CAPITALE !). Et puis ça s'est décanté un peu et le noeud de l'histoire s'est installer. Intéressant, surtout dans la réutilisation de quelques mythes, notamment celle d'Oedipe qui m'a particulièrement intéressé. 
Une bonne lecture très détente, que je poursuivrais volontiers dans le même état d'esprit (quelque chose de léger quand on a un coup de mou).

Comme pour le titre précédent, Terra Formars a fait parti de la sélection des 48h BD. Cependant contrairement à Save Me Pythie, le ton est loin d'être léger et tout beau tout mignon... Les terriens ont décidé qu'il était temps de coloniser Mars et pour cela, on envoyé quelques organismes tels des lichens pour développer une atmosphère respirable pour l'homme. Bien entendu, il fallait également des animaux pour permettre un cycle digne de ce nom : les cafards étaient tout désignés. Sauf que, quand les humaisn posent le pied sur Mars, rien ne se déroule comme prévu. 
Je dois dire que le premier tome m'a autant horrifiée, qu'intéressée (pour l'aspect scientifique). Et malgré cet espèce de dégoût que j'avais ressenti au cours de ma lecture j'avais particulièrement envie de découvrir la suite de la série (13 tomes à l'heure actuelle). 
J'ai donc mis la main sur le tome 2 et je suis restée très circonspecte face au début de celui-ci... 
Quelques décennies plus tard (deux en fait si je me souviens bien), une deuxième opération est lancée pour retournée sur Mars... et ceux sans les personnages que l'on avait découvert dans l'opus précédent. Moi qui m'étais attachée à quelques noms, je me suis retrouvée de nouveau perdue. Malgré ce point, j'ai trouvé l'idée intéressante d'avoir fait du tome 1 un préquel à toute la suite de la série (parce que oui, du coup je me suis renseignée voir si tous les tomes allaient changé de personnages ou non, et c'est la deuxième réponse qui l'emporte). Bref. Le tome 2 est dans la même veine que le tome 1 à savoir, horrifique, gore et assez triste...
Les promesses sont donc bien tenues : je poursuivrais sans hésitation cette bonne série ! 

Histoire mignonne, un peu gentillette, tirant un peu du côté du yaoi (sans pour autant franchir le cap). J'ai passé un bon moment, mais j'avoue ne pas savoir si j'y reviendrai...
​Le dessin est cependant, très sympa !