Me voici donc avec Alice au Pays des Zombies dans le panier et me demandant franchement ce que ça allait donner ... Si cette lecture fut rapide, c'est pour la partie romance de l'ouvrage et pas pour l'intrigue en elle-même. J'apprécie les amourettes entre les personnages et c'est généralement ce qui me fait tenir quand et bien ... il n'y a rien d'autre ! Là je ne vais pas être entièrement négative, puisque j'ai quand même apprécié l'originalité proposée par l'auteur à savoir la possibilité de combattre les zombies, qui sont des entités intouchables, par l'esprit qui sortirait du corps des combattants.. C'est sympa, mais quand même sans plus ... Comme j'en parlais plus haut, je suis en phase Relecture de Contes ... Avec un nom pareil que celui de ce livre je me suis dis bingo ! Mais c'est franchement raté pour cette partie ... On a bien une héroïne du nom Alice, qui se retrouve livrée à elle-même à la suite de la disparition de ses parents. Jusque là ça semble pas mal, MAIS, pas de créatures étranges comme des chenilles fûmeuses de hash, ou des fleurs parlantes ... mais des Zombies. Côté Lapin Blanc, il est là mais n'est finalement qu'un prétexte pour poursuivre dans l'idée du titre. Donc au final, seuls les titres des chapitres (qui entre nous sont très longs) font directement référence à Alice. J'aurai pu m'amuser à trouver des équivalences entre le conte original et cette "adaptation" mais franchement je n'en ai pas vu l'utilité ... j'aurai passer plus de temps à chercher qu'à vraiment lire le livre. Pour en revenir au livre en lui-même, l'héroïne est carrément bad-ass (où est passée la Alice un peu écervelée qui ne fait que chouiner ?) pour quelqu'un qui vient de perdre ses parents ... Elle en parle toutes les dix lignes dans un premier temps, malgré l'arrivée d'une tornade de bonnes humeurs et de drôleries, je parle de Kat, sa nouvelle meilleure amie. Et d'un coup bam ! Mâle testostéroné en vue avec un sublime regard violet - violet, sérieux !? - : j'oublie mes soucis ! Normal ! On retombe ennuyeusement dans le schéma très classique de la nouvelle arrivante dans un lycée, qui tourne autour d'un mec - de préférence canon et/ou dangereux. Sans oublier bien entendu l'ex complètement jalouse qui veut étriper la pourtant très frêle nouvelle élève ... Rien de neuf sous le soleil ! On voit la fin surgir à des kilomètres pour peux qu'on ai déjà ingurgité un bon nombre d'autres livres de ce type - ou qu'on ai un brin de jugeote, au choix - ce qui est finalement assez vexant en tant que lecteur et frustrant car sans surprise. Voilà j'avais dis que je ferai soft ... c'est un peu raté ! En bref : La suite se fera sans moi !
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Le Topo : Siegfried est un jeune garçon élevé par Mime, l’un des derniers Nibelungen. Vivants tous deux au fin fond d’une sombre forêt, avec pour seuls voisins quelques loups, ils ne sont pas faits pour s’entendre. Alors que le nain Mime n’aspire qu’à la tranquillité, Siegfried, lui, veut découvrir qui sont ses véritables parents et vivre parmi les humains. C’est pourtant Odin, père des dieux nordiques, qui décidera de l’envoyer combattre le dragon Fafnir qui garde l’or du Rhin. Mon Avis : La série me faisait de l’œil depuis un petit bout de temps, mais je n'avais jamais eu l'occasion de mettre la main dessus, c'est maintenant chose faite, et heureusement je dois dire ! Par cette trilogie Alex Alice a réussi à allier mythologie nordique - qu'on se le dise - poussiéreuse et BD originale et captivante. Si on parle mythologie nordique, de nos jours on pense Odin, mais surtout Thor et son marteau ... Pourtant comme toutes les mythologies, celle-ci est tout aussi complexe, étoffée et ramifiée. Ce fameux Siegfried - Sigurðr de son nom original, ou Sigurd si vous préférez - est un héros légendaire qui apparaît dans différents poèmes. Ses histoires sont sensiblement changeantes d'une version à l'autre mais globalement reste dans la même lignée : Siegfried est voué à combattre Fafnir, un dragon entièrement voué et dévoué à son or. Dans cette bande-dessinée, le mythe est entièrement conservé, seuls quelques éléments sont ajoutés afin de rendre l'histoire plus prenante, comme l'idylle entre lui et Brynhilde, qui l'a fait intervenir beaucoup plus tôt dans le récit que dans la légende. Bien entendu, puisqu'il s'agit d'une BD (et donc d'un nombre de pages limité) le mythe n'est pas intégralement restitué et il y a de nombreuses ellipses.
A l'origine, cette trilogie devait être un film, je vous laisse donc en compagnie de la bande annonce réalisée par l'auteur lui-même ! En bref : Un bon moment en compagnie de Siegfried et de son père de substitution, Mime. D'autres personnages très intéressants dans un univers que je connais mal. Des planches très agréables ! A découvrir !
Le Bâtard de Kosigan, tome 1 : L'Ombre du Pouvoir de Fabien Cerutti
Avant-Propos : Avec les Imaginales qui arrivent à grands pas, il fallait que je me "débarrasse" de quelques titres de ma PAL dont les auteurs seront présents. Ma série commence donc avec le Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti. Un ami m'avait annoncé que ce serait bien mais sans plus ... Je suis heureuse de dire que d'après moi il s'est trompé. Mon Avis : Pierre Cordwain de Kosigan n'est pas qu'un simple bâtard. Gagnant sa vie comme homme de main, il s'entoure d'une équipe aussi habile que lui pour mener à bien des missions plus que ... délicates. Durant tout le récit on sent que le mercenaire est en mission, sans vraiment parvenir à mettre le doigt sur ce qu'il est en train d'accomplir. Il faudra attendre la fin du récit pour "comprendre" les tenants et les aboutissants de toutes ces mises en scène, encore que, rien n'est moins sûr ... Le deuxième tome - sorti le 16 avril - promet donc quelques surprises ! Le Bâtard de Kosigan loin des aventures épiques se déroule sur une petite semaine, lors d'un tournoi si typique du Moyen Âge. S'enchaînent joutes équestres et combats d'épées, avec bien évidemment quelques touches sanglantes... On n'a que peu de temps pour souffler tant les événements surviennent à un rythme effréné. Outre cet excès d'activités, les passages politiques sont également présents et - bien évidemment - indispensables. En effet, l'histoire du Bâtard de Kosigan s'inscrit dans l'Histoire - avec un grand "H", s'il vous plait. Bourguignons, Anglais et Français se tirent la bourre pour des terrains supplémentaires et des alliances qui pourraient être très intéressantes. Tout ça sur un fond historique du milieu du XIVe avec en supplément des dragons et des elfes. Mais attendez, n'allez pas croire que le récit en est empli, au contraire, les différentes espèces sont finalement très peu présentes dans le récit et ne sont en aucun cas le point central de l'intrigue. Encore que, une nouvelle fois, on puisse en douter. Les personnages sont foisonnants, mais permettent un paysage fort intéressant. J'avoue avoir eu un peu de mal au début avec les différents comtes, ducs et princes mais au final j'ai réussi à m'y retrouver. Je parlerai rapidement de Dun, un des rares personnages féminins d'importance. Elle fait partie des mercenaires de Kosigan et a une particularité qui est vraiment bien exploitée dans le récit, je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous spoiler, mais j'ai franchement adoré ce personnage, assez complet, qui je l'espère sera encore bien présent dans le deuxième opus. Mais le récit de Pierre n'est pas le seul du livre puisque le lecteur fait un bond dans le temps pour atterrir 500 ans plus tard, auprès d'un de ses descendants. Kergaël de Kosigan, un scientifique à la recherche de l'Oeil d'Odin, reçoit un héritage surprenant : son aïeul, Pierre Cordwain de Kosigan lui a laissé tous ses biens. Ce qui est assez étonnant c'est la forme que prend cette partie du récit, car il s'agit des lettres que l'homme envoie à un ami pour lui relater ses dernières aventures ... Et sa vie n'est pas toujours calme ! J'avoue avoir été un peu moins séduite par cette partie du texte, trop "ancrée dans le réel" à mon goût. En plus, ces lettres viennent souvent couper la lecture alors que l'action est à son comble - encore un auteur sadique, laissant le lecteur dans un suspense quasi intenable ; je me suis faite violence pour ne pas sauter ces dits chapitres ... Du côté de l'écriture de l'auteur, eh bien, je n'ai rien à y redire. On sent que les expressions ont été cherché, ou du moins que l'auteur c'est vraiment appuyé sur sa profession initiale (un prof d'histoire quand même !). Le souci du détail est présent jusque dans les annexes de fin qui viennent nous éclairer sur les équivalences monétaires actuelles et passées, ainsi que sur les distances. Le tout est très fluide, on a des précisions sur certains termes avec, notamment, des notes de bas de page. Finalement le seul bémol que je relèverai est sans doute, la trop grande facilité du héros à ce sortir du pétrin ou a séduire une jolie femme... un peu trop conditionné pour moi. En bref : Une excellente lecture, avec un personnage principal complexe, qui arrive à cacher énormément de chose au lecteur malgré un point de vue interne (malgré l'écueil sus-cité). Des personnages secondaires tout aussi intéressants et agréables à suivre. Et une histoire très prenante ! Que demande le peuple ?
Chroniques Lunaires, tome 1 : Cinder de Marissa Meyer
Mon Avis : J'ai un peu hésité avant d'écrire un avis sur ce livre, internet en étant complètement saturé, qu'est-ce qu'un de plus viendrai changer ? Alors je m'y met, sachez juste avant de commencer, que Cinder fut une vraie bonne surprise ! Après avoir lu Charme de Sarah Pinborough, j'avais envie de poursuivre dans ma série lecture de conte (ou plutôt de réécriture de conte). Cinder me faisant de l’œil depuis quasiment sa sortie en France voilà 2 ans, il était grand temps que je m'y mette. Vous vous en douter donc, voici une réécriture de Cendrillon. Une version futuriste avec quelques changements de taille par rapport au conte original (comme une belle sœur sympathique ou des éléments beaucoup moins glauques - comme l'essayage de la fameuse chaussure de verre des demi-sœurs, par exemple). On se retrouve en fait plongé dans un roman dystopique où la société humaine est confronté à la société lunaire qui a développé des pouvoirs surnaturels. Les terriens se sont regroupés en une grande communauté sur le territoire de New Beijing. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que les genres se croisent avec facilité dans ce premier tome : dystopie, certes, mais aussi fantastique (avec les pouvoirs des Lunaires), science-fiction (avec les cyborgs et les androïdes ; mais aussi avec l'apparition d'un virus), et puis bien entendu le conte qui pourrait sembler bien classique mais qui en surprendra plus d'un. J'aurai donc bien du mal à le ranger dans une catégorie en particulier ... Heureusement en ce qui concerne le dernier genre, Marissa Meyer a été assez maligne pour ne pas nous resservir entièrement le conte original à la sauce dysto. Elle joue avec le conte et nous en propose une toute nouvelle perspective : très agréable ! Ensuite, bien sûr, que serait une histoire sans un bon personnage principal ? Cinder est un personnage que j'ai vraiment apprécié tout au long du récit. Avec son statut de paria, on retrouve la condition de la vraie Cendrillon, avec un intérêt en plus qu'elle est loin d'être comme les autres. A moitié robotisée, la jeune fille doit changer des quelques pièces ... comme son pied par exemple ! Et puis il y a Kai, le beau prince ! J'ai quelque fois soupiré, lors de ses scènes que l'on voit poindre à des kilomètres, tellement grosses et par prise d'habitudes ... Mais pourtant si agréable à lire - que je sois au moins franche ! Alors voilà quand arrive cette fin - même si, pour certaines "grosses" révélations/surprises, il n'y avait plus rien d'étonnant 200 pages plus tôt - je reste un peu sur le cul (pardonnez moi l'expression), mais qu'est-ce qui lui prend à l'auteure d'arrêter son livre, en plein milieu d'une action !? C'est de la torture littéraire, c'est ça ? Hein dites, je suis pas là seule à trouver cette fin injuste pour le lecteur - et surtout pour celui qui n'a pas la suite ! En bref : Un livre qui ne sera pas resté bien longtemps entre mes mains, une lecture addictive, prenante, qui reprend une histoire que je pensais avoir vu et revu jusqu'à en connaître les moindres détails, et qui pourtant m'a bien surprise ! J'aime et j'en redemande !
Charme de Sarah Pinborough
J'ai été beaucoup plus charmée (héhé) par ce second volet, que par le premier, empoisonnant... (je m'arrête là, promis !) Je ne reparlerai pas de la couverture et des illustrations, toujours autant appréciées. Le premier bon point, c'est que Sarah Pinborough part du conte original - avec ses éléments déjà bien trash, et pas de l'histoire relaté par l'éminent Walt ... Ensuite j'aime bien l'idée de lier les contes entre eux, à l'instar de Once Upon a Time qui le fait déjà très bien, ici, ça marche bien aussi. On pourra donc y croiser Robin et quelques personnages du tome précédent. Dans ce second volet, l'héroïne, Cendrillon, est obsédée par l'idée de se marier avec un prince. Désir viscéral que partage sa belle-mère, la fameuse marâtre, qui perd de sa cruauté dans ce récit. Les personnages sont bien moins odieux que dans Poison, ce qui justifie sans doute mon ressenti final ; cependant certains passages font largement soupirer de désespoir devant tant de naïveté .... Car Cendrillon n'est rien de moins que ça, très naïve. Du côté des personnages secondaires, j'ai bien accroché avec Rose, la belle-sœur de Cendrillon ainsi qu'avec le rat et le chasseur, si attendrissants et vifs. Et étonnement les scènes osées entre les différents personnages m'ont moins gêné (sans doute parce que je m'y attendais), et paraissent plus à leur place ... La scène de fin m'a vraiment surprise, ce n'est pas le souvenir que j'en avais du premier tome ... mais ma lecture remonte à quelques mois et j'ai eu le temps de lire d'autres choses depuis. Je pense me laisser tenter par le troisième et dernier tome, pour voir si l'adaptation de la Belle et Bête par Sarah Pinborough sera aussi mitigée que les deux premiers volumes ! Challenges :Charley Davidson, tome 2 : Deuxième Tombe sur la Gauche de Darynda Jones
Mon Avis : J'avais franchement bien aimé le premier tome de la série : entre nous ça dépoussiérait un genre qui commençait sérieusement à m'ennuyer. Point de vampire, ni de loup-garous, pas la moindre trace de zombie, seulement des fantômes ... et des démons ... A quant l'apparition des anges ? J'avoue redouter un peu la suite des aventures de Charley, car Darinda Jones place la barre très haut avec ses deux premiers opus ! Une semaine après les événements survenus dans le premier opus, on retrouve Charley dans de folles aventures et avec non pas une, pas deux mais bien trois enquêtes en parallèles ... de quoi se perdre par moment, mais l'histoire est tellement bien ficelée que l'on arrive très bien à suivre ! J'ai adoré retrouver cette héroïne au ton mordant, ainsi que Cookie sa fidèle secrétaire. Et puis quitte à avoir du beau gosse, Reyes a de quoi intriguer encore plus avec de sacrés révélations ! De quoi rester la mâchoire par terre quelques fois. Par contre si j'avais quelques trucs à reprocher à l'auteur c'est bien ça : la répétition constante. "Je ramassais ma mâchoire par terre" au moins quatre fois si ce n'est plus, à terme ça énerve ... Cependant je la remercie aussi de pas tomber dans le cliché de la belle qui malgré un caractère fort, va se laisser faire changer d'avis par du sexe avec un beau gosse ... J'avoue avoir soufflé dans ce tome-ci, car ces scènes sont plus qu'exécrable quand elles ne sont pas réellement justifiées ... ! Challenges :Là où vont nos Pères de Shaun Tan
Là où vont nos pères n'est pas une de ces BDs que l'on lit avec simple plaisir, chacune des pages est une vraie aventure que l'on "lit" avec émerveillement. Je place lire entre guillemets car pour une bande dessinée, ne pas proposer une seule bulle de paroles est un exercice assez complexe. On ne lit pas cette BD on la regarde, on l'étudie et on interprète. Et quitte à proposé des planches aphones autant le faire avec style ! Les dessins sont graphiquement sublimes, nous proposant un crayonné tirant sur le sépia, dans des cases sans contours aux angles arrondis. L’œil du lecteur se régale, mais il n'est pas le seul, car côté intrigue, si le sujet a déjà été traité quelques fois, on se surprend à sourire, rire ou s'imaginer à la place de ce personnage principal sans nom, auquel on peut facilement s'identifier. Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est le parti pris de l'auteur de ne pas installer son personnage principal dans un univers précis, on peut l'imaginer dans différentes villes. L'homme, dont on ne peut pas préciser la nationalité, évolue dans un univers qu'il ne connait pas, aux codes bien particuliers et si loin de ses propres mœurs. Pour faire simple une BD qui parle d'adaptation sociale . En bref : C'est beau et poétique : courez le chercher ! Le Premier de Nadia Coste
Mon Avis : Je n’avais jusqu’alors pas encore rencontrer la plume de Nadia Coste, mais je dois dire que cette première rencontre fut un véritable plaisir ! Le Premier correspond à une réécriture du mythe du vampire et de son ennemi mortel, le loup-garou. Oubliez le comte Drakula : prenez deux frères rivaux que tout oppose, placez-les aux environs de 4 000 ans avant J.C. ; une vieille légende qui finit par se réaliser et la réponse de la Nature à ce déséquilibre qu’elle exècre tant. Découpé en trois parties, le texte se positionne dans deux ères historique très éloignées (la fin du néolithique et 1500 ans plus tard). [SPOILER] En fait, ces trois parties sont les trois actes de la vie du héros : sa naissance, sa reproduction et inévitablement sa mort [/SPOILER]. Vaïn est le personnage principal, « le Premier ». Mais Urr, son frère aîné est également considéré comme « un Premier ». Une rivalité qui mènera le jeune Vaïn dans une quête vengeresse lointaine, aussi bien sur Terre que dans le temps, mais il s’agit là d’une quête bien titanesque pour un jeune homme seul aussi gauche et couard… J’avais peur, au départ, de ne pas m’attacher à ce personnage en raison de sa personnalité, mais au fur et à mesure du livre, on découvre sa vie de « persécuté » (surtout dans la première partie) et je me suis finalement intéressée à Vaïn, malgré ses caractéristiques si peu attrayantes. Et Urr, quant à lui devient de plus en plus désagréable, le rendant tellement antipathique [SPOILER] que la fin de cette première partie, est un véritable soulagement [/SPOILER]. Les deux parties suivantes n’auraient pu en former qu’une, mais par rapport à l’arc narratif, faire deux parties est plus cohérent. Le rythme de l’intrigue de change pas, passez la découverte du personnage, on découvre une nouvelle facette de celui-ci, ce désir si intense et grandissant de ne plus être seul dans sa quête – enfin, j’oublie un personnage important, Qu’une Corne, le crâne du premier auroch que Vaïn réussit à tuer, qui se met subitement à parler, bizarre je l’avoue, mais cela passe très bien dans le livre, et permet d’avoir un personnage avec de la répartie et un point de vue laconique (c’est le plus de l’histoire que j’ai adoré). Le récit ne stagne pas, on avance, en même temps que Vaïn dans cette traque sans merci, à la poursuite des descendants de son frère Urr. Là un point important : âme sensible s’abstenir ! Certains passages sont très crus, vraiment glauques, même si réellement indispensables. Sans eux, on ne comprendrait pas bien ce devoir presque mystique du héros. En Bref : Un récit prenant, avec un héro gauche qui grandit au fil des pages. Des passages bien sombre pour un récit estampillé "jeunesse". Une écriture fluide et agréable, j'ai passé un excellent moment !
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