Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Éditeur : Autoédité – 466 pages Genre : Fantastique – Érotique Ean : 9781948463294 Prix : 15,61 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Par quel bout commencer ? Tout d’abord je ne savais pas trop à quoi m’attendre en démarrant ce premier opus. J’avais bien accroché à l’univers angélique créé par Nalini Singh (Chasseuse de Vampires) et j’aimais bien l’idée de me replonger dans un univers semblable. Et j’ai bien accroché à la couverture. Et effectivement, l’univers des anges a – encore une fois – opéré sur moi. Loin d’être un ouvrage saint, le récit offre des thématiques peu « catholiques ». Car ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains : de nombreuses scènes érotiques (coucou les éditions Milady, ce livre aurait pu vous plaire !), mais aussi des thèmes plus lourds avec la vie mafieuse et – le plus dur – le suicide. *spoiler/*On a d’ailleurs une sorte de réécriture de l’œuvre de Shakespeare, Roméo et Juliette */spoiler*. Mais c’est ce qui donne tout l’intérêt de ce premier tome. Car sous couvert d’une romance entre deux êtres qui ne devraient pas s’aimer, Olivia Wildenstein nous sert un roman avec plus d’étoffes que bon nombre de romans « bit-lit » (car malheureusement c’est sans doute dans cette catégorie que Plume sera classé). L’intrigue n’est pas, à l’instar d’autres titres, prétextes à servir des scènes de cul à la lectrice (et là pardonnez-moi mon langage fleuri, coucou 50 nuances). L’on suit Leigh, une jeune Plumable, qui s’apprête à accéder à Elysium le pays des anges. Il ne lui manque que quelques plumes à acquérir pour monter en grade et devenir un ange à part entière. Oui mais voilà, elle va rencontrer Jarod, un chef de la mafia parisienne… Leigh est donc notre héroïne. Une héroïne douce, avenante, prévenante, qui n’a jamais perdu de plumes même en jurant (car tant qu’ils sont plumables, les apprentis anges perdent des plumes en effectuant des mauvaises actions). Jarod quant à lui est tout l’opposé, si l’on peut dire. Une dualité, des opposés qui n’ont plus à faire leurs preuves dans ce genre de récit. La complémentarité des deux est agréable et la relation qui s’installe entre les deux est certes, prévisible, mais efficace aux yeux du lectorat. Les personnages secondaires sont intéressants et manquent pour certains d’un peu plus de développement, mais je retiendrai particulièrement le personnage de Céleste : véritable pépite dans ce monde élitique des anges. Le bémol pour moi au début de l’intrigue, et pour bon nombre d’autres livres semblables, c’est que l’émancipation féminine n’est malheureusement pas le moins du monde présente : la femme ne s’épanouit, ne grandit ou n’accède à un poste de pouvoir que par la présence d’un homme. Ici, il n’est pas nécessaire, il est indispensable et c’est bien dommage. Leigh qui pourtant nous est présentée comme une héroïne forte, avec une capacité de combat développer, n’en fera usage qu’une seule fois et encore, elle ne doit son salut qu’à l’apparition de Jarod… A priori, ce n’est pas quelque chose de récurrent chez l’auteure, puisqu’il semblerait que The Boulder Wolves soit bien différent (mais à confirmer par une lecture !). Cela étant dit, ça ne m’a pas empêché de dévorer ce premier tome en l’espace de quelques soirs. Un page-turner que j’ai eu du mal à lâcher sur les trois soirées qu’il m’aura duré. J’en redemande ! Et ça tombe bien, le deuxième (et dernier ?) tome est déjà sorti en anglais Celestial, Céleste en français ravira les lecteurs en juin 2021 – seulement… Enfin, un mot à propos de la fin. Pour ne rien divulgacher, et ça va être fort dur : une fin comme ça ne devrait pas s’écrire. Alors oui l’auteure s’en excuse et promet d’y remédier dans une suite qui ne devait d’ailleurs pas voir le jour. Heureusement qu’il y a une suite, sinon je pense que j’en aurais voulu à Olivia Wildenstein et n’aurait pas osé m’aventurer dans ses autres récits. En Bref : Ce monde angélique nous est servi dans un écrin de noirceur, nous faisant déambuler dans les ruelles pavées de Paris. Un véritable page-turner que signe Olivia Wildenstein. Le premier tome du diptyque Les Anges d’Elysium a de quoi marquer les esprits et briser quelques cœurs de lecteurs.trices. Si vous avez aimé Chasseuse de Vampires de Nalini Singh, Damnés de Lauren Kate ou encore Halo d’Alexandra Adornetto (et que vous avez plus de 18 ans), n’hésitez pas : Foncez ! Remerciements : Merci à l’auteure et à Netgalley de m’avoir donné la possibilité de découvrir ce titre !
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Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Actusf – 405 pages Genre : Fantasy Ean : 9782376863045 Prix : 19.90 € Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur – Papier – Numérique Mon Avis : Réédition d’une série publiée en 2011 aux éditions Midgard, AstuSF offre une seconde vie, dans le cadre de la rentrée de la fantasy française, aux Énigmes de l’Aube. Avec ce Premier Souffle, Thomas C. Durand signe un premier tome mêlant quête initiatique, magie et comédie. Harry Potter, me direz-vous… Mais en fait pas tant que ça. Si l’histoire se déroule bien dans une école de magie, la jeune héroïne n’a pourtant rien à voir avec le héros à la cicatrice. Anyelle, du haut de ses 9 ans va se confronter aux injustices liées à son statut de fille et à sa pauvreté. Prise de haut, jugée inutile, méprisée par ses camarades de classe, tout ou presque y passera. Les inégalités qui se glissent dans le roman sont bien évidemment là pour dénoncer les déviances de notre société et pour tout dire j’ai trouvé ça joliment ciselé. Le livre se lit vite, je n’irai pas jusqu’à le qualifier de page turner, mais l’on en est pas loin. L’auteur use de chapitres assez courts entrainant un rythme soutenu. Mais c'est surtout par le côté comique, que l’on retiendra ce roman. Véritable héritage de Pratchett, dont l’auteur ne se défends pas d’être un fervent admirateur, les Énigmes de l’Aube offre un côté ridicule à la magie et qu’est-ce que ça fait du bien ! Des pouvoirs risibles, aux noms loufoques en passant par des aberrations situationnelles Thomas C. Durand nous sert ici un ouvrage qui tirera un sourire à qui y sera sensible. Et ce fût, fort heureusement, mon cas. Cela dit, il y aussi quelques « fausses » notes, légères certes mais à souligner. L’auteur n’a pas à mon sens prit en compte l’âge de son héroïne. Par moment, Anyelle nous donne l’impression d’avoir passé la majorité depuis belle lurette pour offrir des réflexions dignes d’un vieux sage… Et puis, il y a la raison de ses choix, notamment un, qui va induire toute la fin du récit. J’ai eu du mal avec le fait qu’une enfant de 9 ans décide de son avenir par le truchement d’une amourette. Ça détonne quelque peu avec ce que nous a fait voir l’auteur de la jeune héroïne depuis le début du récit (un caractère fort, indépendant et à qui on ne dicte pas la conduite…). En Bref : Si à la lecture de la quatrième de couverture vous vous dites qu’il s’agit d’un nouveau Harry Potter, vous ne pourrez pas plus vous tromper ! Les Énigmes de l’Aube tire plus vers les Annales du Disque-monde (T.Pratchett) sauce Sacré Graal (Monty Python). Un livre au rythme enlevé, qui se lit vite, avec une héroïne au caractère bien trempé. Quelques bémols cependant dans la gestion du personnage principal sont à noter mais n’enlève rien à la globalité de l’ouvrage : un bon moment de détente et de rires. Remerciements : Merci aux éditions ActuSF, notamment à Jérôme Vincent, de m’avoir permis de découvrir ce livre ! On en parle aussi chez les copains : L'Ours Inculte - Les Lectures de Doris - Nanet
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Hachette romans – 442 pages Genre : Jeunesse – Fantasy Ean : 9782017108443 Prix : 18.00 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Pour ne rien cacher c’est d’abord la couverture de ce livre, signée Guillaume Morellec, qui m’a donné envie de lire ce livre. Puis je me suis laissée facilement séduire par le monde univers créé par Éléonore Devillepoix. Roman choral, La Ville sans Vent nous entraine au cœur d’Hyperborée, capitale ô combien magique. Le Magisterium (centre névralgique de la magie et de la politique hyperboréenne) sera d’ailleurs notre principal décor, où l’on verra évoluer à loisirs les deux principaux personnages que sont Arka et Lastyanax (ainsi que quelques autres). L’auteure prend son temps pour installer les personnages, ce qui par moment m’a fait me demander si un public « jeunesse » convenait le mieux… Les descriptions de la ville, de son fonctionnement et de sa géopolitique s’avèrent par moment fastidieux mais permettent d’en faire un monde univers aboutit et complexe. Car outre le fait que l’on y parle de magie, dans Hyperborée c’est la politique qui prend le plus le pas sur l’ensemble du récit (du moins c’est ce que je ressens en ayant fermé le livre). Les complots, les meurtres, les parties d’échecs politiques sont omniprésents dans ce récit et tout cela donne une espèce de melting-pot littéraire. Car outre, le côté polar (avec ce que je viens de vous raconter,), la fantasy avec cette magie omniprésente, le côté jeunesse (pour son héroïne d’à peine 13 ans et son héros tout juste sorti de l’enfance), il y a aussi de l’aventure (une course de chevaux, une escarmouche contre un serpent dès les premières pages) mais aussi un roman initiatique… De quoi, me direz-vous perdre un peu le lecteur : eh bien, non ! J’ai été emportée dans ce maelström littéraire, et suis sortie satisfaite de ma lecture. La magie servit dans ce récit, reste une magie déjà croisée dans d’autres œuvres. A coup de sceaux et glyphes, les réalisations dépendent entièrement de la force mentale et physique du mage qui les entreprend. Pour en revenir aux personnages, Arka et Lastyanax sont très bien développés, et le lien qui va les unir a de quoi interpeller le lecteur quelque fois. Ils ne sont, tous les deux, pas les êtres les plus attachants qui soient mais en lisant les pages on apprend à les apprécier de plus en plus. J’ai aimé le fait qu’Arka soit plus ou moins illettrée, chose à quoi on est en droit de s’attendre quand on a un personnage de 12 – 13 ans qui a grandi dans la forêt… Mais ce phénomène on ne le croise que rarement dans les livres. La galerie de personnages qui entourent les deux principaux est étoffée et variée, de quoi aussi donner plus de sympathie à Arka et Lastyanax. Le caractère des deux personnages est aussi assez marqué, donnant des notes humoristiques au récit de temps en temps (un petit plus non négligeable). Enfin je dirais que malgré certaines longueurs notamment dans les descriptions de la ville, La Ville sans Vent est un roman enlevé et avec un rythme soutenu. Il y a peu de temps mort, et les révélations « chocs » sont bien présentes pour relancer un lecteur qui pourrait être peu engagé dans sa lecture. En Bref : Un bon premier roman que nous signe Éléonore Devillepoix. Dans un univers complexe et bien détaillé (au départ un peu long d'ailleurs), l'auteure offre un mélange des genres réussit. La Ville sans Vent se lit avec rythme et ne donne au lecteur que peu de répit. La suite et fin sera lue (prévue mi-octobre 2020) ! |
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