Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Lumen - 341 pages - 21 chapitres Genre : Dystopie - Romance - Young-Adult Acheter ce livre : Papier Mon Avis : Est-ce qu'il y a encore besoin de présenter cette dystopie young-adult ? Il existe déjà une véritable pléthore d'articles sur la blogosphère, dont la plupart sont extrêmement positifs ! En un sens cela se comprend. En Young-Adult, l’univers postapocalyptique est très en vogue… La Sélection, Hunger Games, Divergente, etc. tous ces ouvrages se passent dans un futur plus ou moins proche. The Book of Ivy ne déroge pas à cette « règle » - et ici, il s’agit du moins bon point du roman. L’héroïne principale, Ivy, vit dans un monde où une catastrophe écologique a entraîné la mise en quarantaine de Westfall, la ville dans laquelle elle a grandi. Au départ deux familles se sont battues afin de prendre la tête de la ville les Latimer et les Westfall. Les Latimer ont gagné, et Ivy est une Westfall… Au vu du faible nombre de survivants, la ville a mis en place un système de mariage forcé afin de renouveler la population rapidement, tous les jeunes s’unissent à leurs 16 ans, c’est au tour d’Ivy de se marier, et pas à n’importe qui, à Bishop Lattimer, le fils de ses pires ennemis. Ça vous rappelle quelque chose ? Deux jeunes de deux familles rivales qui s’unissent ? Non toujours rien ? Bon je balance alors : Shakespeare et sa magnifique pièce Roméo et Juliette. On pourrait s’attendre à ce que cette réécriture soit usée jusqu’à la trame, que les lecteurs en auraient marre de ces copies bon marché, mais voici The Book of Ivy. Contre toute attente j’ai été très agréablement surprise par ce roman. L’histoire n’a pourtant rien de bien original (et là je me répète)… Mais elle est très vite addictive, les pages se tournent à une allure folle, le rythme est bien dosé, juste ce qu’il faut pour que le lecteur, ou devrais-je dire la lectrice, soit dans l’attente des grandes révélations. (Pour ne pas dire des grandes déclarations d’amour) Le personnage principal, Ivy est attachante, le fait qu’elle soit la narratrice principale doit aussi beaucoup aider, puisqu’on arrive à avoir en direct ses réactions et ce qu’elle pense des événements. Elle est en constante introspection, se remettant en question sur ce qu’elle doit ou ne doit pas faire, si elle doit suivre les ordres ou non. Bon il fallait bien un personnage un minimum crédible dans cet univers pour faire tenir le lecteur, et je dois dire que c’est plutôt pas mal réussi avec Ivy. Le côté mâle du bouquin revient à Bishop, aka le fils de l’ennemi qu’Ivy doit tuer… et son mari accessoirement. Alors j’ai lu pas mal de critique de lectrices qui étaient quasiment tombées amoureuses de ce personnage, devenu une sorte d’égérie de la mâlitude : beau, très intelligent, posé, drôle, etc. Ce personnage a vraiment tout pour lui, un vrai archétype ambulant et j’ai surtout pensé à Ken quand je m’imaginais Bishop : il est présent, il est important mais la vedette c’est Ivy… À partir de là, sa place est surtout celle du « figurant important ». Au delà de tout ça, j'attendais de ce bouquin un vrai divertissement, une histoire pour mon cerveau en mode off et c'est exactement ce que j'ai eu. Finalement j'ai passé un très bon moment (mais un chouia court tout de même) dans les pages de cette romance dystopique ! Le tome 2 ne fera pas long feu ! En bref : Une énième romance dystopique qui aurait vite pu m'énerver, mais au final une vraie bonne surprise ! Le personnage principal y est pour beaucoup, l'intrigue en elle-même est certes vu et revu, elle n'en reste pas moins efficace. Un Y-A qui se lit avec facilité et permet un bon moment de détente. Affaire à suivre avec le tome 2.
2 Commentaires
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Française Editeur : Scrinéo - 390 pages - 53 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : Que dire de ce deuxième et dernier tome d’Aeternia… Je l’attendais avec une patience non feinte, la dernière page de l’opus précédent laissant le lecteur dans un doute monumental : il faut dire que l’auteur est adepte des cliffhangers qui déboîtent… L’Envers du Monde nous entraine à la suite directe de La Marche du Prophète ; mais suite aux événements qui concluent le premier tome, le personnage principal est dorénavant Desmeon, aussi appelé le Danseur, un combattant à la verve cynique. Il redevient également le champion de la colonie du culte d’Ochin et devra combattre son ennemi, le Corbeau, dans l’arène qui désignera le camp vainqueur. Dans l’opus précédent, Desmeon m’avait vraiment intriguée, devenant facilement le personnage que j’ai le plus apprécié. En le retrouvant au-devant de la scène, je me suis dit qu’on allait en découvrir plus sur ce personnage qui n’en laissait pas beaucoup filtrer, en un sens c’est le cas, puisqu’on apprend des choses sur son passé, sur son exil et sa vie depuis. Il est très humain dans son rapport au monde, il se fait par exemple enfermer et ses réactions sont assez logiques par la suite. Outre Desmeon, on retrouve la quasi-totalité des personnages du tome 1, Nessirya, Amon, Varian, Synden, Leth Marek (dans une, bien moindre, mesure)… qui sont tous développés à des niveaux d’importances différents. J’ai trouvé que Varian était présent mais tout de même moins que précédemment, Synden a été une vraie bonne surprise dans son évolution et une moins bonne sur la fin de l’ouvrage… Et je ne parlerai pas de Nessirya ! L’intrigue est la continuité logique de l’opus précédent, mais au vu du changement de personnage principal, je m’attendais à pas mal de passages plus légers, avec de l’humour certes cynique, mais de l’humour tout de même. Et, je dois le dire, c’est un peu raté… L’Envers du Monde mais surtout l’envers du décor – le côté obscur de la force – présente un lever de rideau sur la réalité du culte. La religion a bien entendu une place prépondérante dans ce diptyque et est le cœur même du récit. Ici, les deux religions de Kyrénia, le culte d’Ochin et le culte de la Déesse, se font face dans une montée en puissance de violence. La religion n’a rien de bien reluisant quand vient l’heure de s’imposer (et d’ailleurs on peut se demander d’où vient ce besoin ?). Et finalement on se retrouve avec un livre plus sombre, que tous les autres romans de l’auteur, qui s’inscrivent dans ce même univers. Les révélations sont encore nombreuses, mais tout de même, pas aussi surprenantes que je l’espérais, certaines étaient à prévoir même si je gardais espoir d’un retournement de situation. Comme pour l’opus précédent, Gabriel Katz sait maintenir son lectorat, avec une jolie plume et un sens du rythme qui ne s’essouffle pas. Mais la fin est trop ouverte pour me satisfaire, l’auteur laisse entièrement le lecteur choisir, et malheureusement tout a été mis en place pour ne pas permettre un happy end. Quelle que soit l’issue de l’événement qui clôt ce tome 2 – qu’on ne peut qu’imaginer – elle laisse une vision pessimiste du monde et de l’humanité. En bref : Un deuxième tome dans la continuité du premier, rythmé et entraînant, mais tout de même plus sombre. Les révélations sur le passé de Desmeon sont bienvenues et le développement des personnages est très bien mené. Les religions, cœur du roman, sont représentées dans ce qu’elles ont de plus sombres donnant au récit une note plus pesante. L’écriture de l’auteur en fait un diptyque agréable à lire et très bien mené. La fin reste ouverte, laissant le lecteur avec son imagination.
Avant-Propos : Ce livre faisait partie de ma wish list (ma liste de souhait) depuis quelque temps et j’ai eu l’occasion de l’en sortir dans le cadre de mes cours ! Le thème étant de faire un dossier sur un auteur ultra contemporain originaire de l’Europe de l’Est, ni une ni deux j’acquière ce pavé et je m’y plonge avec avidité. Après une étude du texte je vais avoir du mal à trouver mes mots concernant l’ouvrage… Mon Avis : Pour démarrer, mes lectures concernant un univers post-apo sont très limitées, voir quasi inexistantes. L’univers dépeint par l’auteur n’a rien de bien reluisant : outre le fait que l’intrigue se déroule dans les tunnels du métro moscovite après qu’une guerre nucléaire ait ravagé la surface de la planète, les survivants s’organisent dans les stations en micros-sociétés qui rappellent les pires systèmes politiques qu’ait connus l’humanité. Néo-nazis, communistes extrémistes, religieux fanatiques et autres joyeusetés cannibales… À cela on ajoute une libre circulation des armes, des mutants et des légendes qui prennent vie dans la noirceur du métro. Le personnage principal, Artyom, a tout juste 20 ans et n’a pas énormément d’expérience. Il n’a jamais quitté la station où il a grandi auprès de son père adoptif. Sauvé par ce dernier alors que la station, dans laquelle il est descendu avec sa mère est envahie par les rats, le jeune homme est lancé dans une mission qui le dépasse. Les mutants : les « Noirs » ou « Sombres » – tout dépend de la version lue – investissent fréquemment les tunnels. Ces créatures monstrueuses vivent à la surface, dans une sorte de nid, et un homme, Hunter, a trouvé la solution pour s’en débarrasser : faire exploser le nid une bonne fois pour toutes. Artyom reprend le flambeau quand Hunter ne revient pas… Il est intéressant de suivre Artyom dans les tunnels de ce nouveau métro moscovite, de découvrir son fonctionnement, ses nouvelles habitudes et ses codes. En effet, comme je le signalais plus haut, Artyom n’a pas d’expérience. Ce qu’il connaît du métro ? Seulement ce qu’il a pu entendre pendant son tour de garde et les on-dit des marchands de passage. Autrement dit, pas grand-chose. Tout est neuf pour lui (et par extension pour le lecteur), et cela permet à l’auteur de bien installer son univers. Peut-être un peu trop d’ailleurs. La naïveté et l’ignorance du personnage principal sont très bien retranscrites par les personnages secondaires qui vont venir aider/épauler/soutenir/ralentir Artyom dans sa traversée du métro. Tout d’abord tous les personnages qu’il croisera seront plus âgés, et donc plus « sages » (c’est bien connu, la jeunesse n’a pas grand-chose dans le ciboulot)… Après les deux premières figures paternelles, on prend le pli : on sait qu’il y en aura un troisième. Tous apportent à Artyom des informations ou des connaissances qui s’avèreront utiles rapidement, c’est très bien, mais dans un même livre le procédé devient usé jusqu’à la corde. Il faut également savoir qu’une partie de l’histoire (et du personnage d’Artyom) se base sur des phénomènes étranges, mystérieux et inexplicables, sources de bon nombre de rumeurs qui circulent dans les tunnels. Des fantômes, des gaz nocifs, des murmures… tout est source de spéculation ; mais Artyom semble presque immunisé à tout ça, et le lecteur découvre qu’il suit une sorte d’élu. Les événements qui closent le récit viennent d’ailleurs confirmer cette hypothèse. Côté intrigue, les aventures arrivent un peu au compte-gouttes. Le rythme n'est pas palpitant, on alterne entre moments calmes (le plus souvent), actions pures (rarement) et moments de grands frissons (assez fréquemment). Ce livre est finalement "assez plat" puisqu'on ne fait que découvrir la nouvelle société humaine terrée dans les tunnels. On a une sorte d'état des lieux, de présentation de l'univers de l'auteur. Le personnage avance, découvre une nouvelle station, rencontre un problème, avec l’aide de la figure paternelle il résout le problème et avance vers une nouvelle station, et ainsi de suite. Et malgré ce manque de rythme, j'ai vraiment apprécié Métro 2033. Certes l’auteur prend le temps d’installer les détails, étirant à outrance les plus infimes d’entre eux, mais justement, on en a tous les secrets ou presque et c’est aussi ça qui m’a intéressé. Chaque chapitre nous fait avancer, vers l’objectif de la quête d’Artyom, en passant par un bon nombre de stations aux codes hétéroclites. On en oublie d’ailleurs par moments les raisons de cette mission, qui s’avère finalement n’être qu’un prétexte à la mise en place de l’univers de Métro. Côté écriture – style de l’auteur – je me suis laissé facilement entraîner par l’intrigue. Le seul souci que quelques blogueurs ont déjà soulevé, vient de la lecture des noms des stations qu’Artyom traverse. Je m’y suis faite assez rapidement, en partie grâce à la carte proposée par l’éditeur en dos de couverture. Les annotations du traducteur Denis A. Savine étaient vraiment bienvenues, surtout au niveau des références obscures pour une non-initiée à la culture russe comme moi. Et pour parler fin : elle était surprenante dans son pessimisme. Je ne m’attendais vraiment pas à une fin de cette teneur même si certains événements étaient courus d’avance. Le bémol à tout de même pointer du doigt, la fin est expédiée en trois pages et c’est dommage. En bref : malgré les longueurs du récit et les répétitions dans la structure des actions, c’est une première approche de l’univers Métro qui se solde par une réussite. Le personnage principal est intéressant à suivre, j’ai apprécié le voir évoluer et apprendre auprès de ses aînés. L’univers est vraiment bien dépeint et m’a donné envie de poursuivre avec le tome 2 : Métro 2034.
Mon Avis : Je replonge dans l'univers d'Ennemis pour la deuxième fois. Autant vous dire que la peur du tome 2 est bien présente (vous savez cette peur d'être déçu après un "bon" tome 1)... J'ouvre donc Les Trépassés avec une pointe d'angoisse : sera-t-il moins bon que le précédent ? Après un premier chapitre dans la veine de l'opus précédent, à savoir très imagé, qui prend rapidement aux tripes, une page annonce que les événements dans ce récit arrivent un an avant ce qui s'est passé dans le tome 1... Bon déjà c'est mal barré, je ne retrouve pas les personnages où je les avais laissés, j'ai déjà du mal à me souvenir de tous. Comme je viens de le signaler, ce qui est décrit dans Ennemis est très imagé, on sent bien que Charlie Higson travaille pour le cinéma (et tout récemment pour la série Jekyll & Hyde). Et côté rythme on est servi ! Suivre les personnages principaux devient parfois crispant, on sait que le rythme est intense mais là ça devient une épreuve de force et une montée en puissance de l'horreur. Pour un roman à destination des adolescents, j'ai trouvé certains passages assez choquants (et pourtant je suis pas une personne des plus sensibles au genre de l'horreur). L'intrigue a beau avoir du rythme, notamment dans l'avancée des personnages, certains passages deviennent lassants : par exemple, le personnage de Frédérique m'a horripilé dès sa première apparition et chacun de ces actes m'ont inéluctablement conduit à avoir un aperçu de ce qu'allait être son avenir. Un autre point très récurrent dans ce genre de littérature est l'impression que les personnages ne font qu'avancer, de check point en check point... Il n'existe plus aucun lieu de répit. Le choix de créer un groupe d'adolescent religieux ne vient en rien égayer le ressenti général qui se dégage du livre. Mais voilà malgré tous ces éléments, Ennemis est un vrai page turner... J'ai été happé du début à la fin, levant les yeux au ciel par moments et soufflant à d'autres... Certains événements sont pressentis 3 chapitres avant qu'ils n'arrivent, mais certains aspects m'ont fait poursuivre en espérant qu'ils allaient être développés, comme par exemple, le fait de prendre le point de vue d'un des zombies, passages que j'ai trouvés fort intéressant par rapport à ce qui se dit sur eux durant tout le récit. J'ai aimé me retrouver dans la tête d'un des monstres mangeurs de cervelles, afin de savoir où ils voulaient en venir. Mais ces passages sont très peu présents. Les réactions des adolescents face à un tel danger ne semblent pas réelles : Ed, qui pendant les 3/4 du récit est une vraie lavette devient un super combattant en un claquement de doigts... c'est un peu convenu. Dommage ! En bref : Malgré de grosses lacunes, notamment au niveau de la crédibilité des personnages, j'ai "dévoré" ce livre. Le rythme y étant pour beaucoup, la longueur des chapitres a sans doute aidé également. Mais je pense que je vais faire une longue pause avant d'envisager de lire la suite.
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