Mon Avis : Il n’aura pas fallu attendre bien longtemps pour que la blogosphère regorge d’articles concernant le titre 7 secondes de Tom Easton… En un sens cela se comprend, le pitch présenté est séduisant et les éditions Lumen nous ont habitué à de la littérature Young-Adult de plutôt bonne qualité (The Book of Ivy / In the After…). C’est quasiment les yeux fermés que je me lance dans ce nouveau roman. Et je dis bien quasi, car si le livre fait globalement consensus, quelques avis m’ont fait dire que, peut-être ça ne serait finalement pas la lecture du siècle. L’histoire commence rapidement, on se retrouve embarqué dans l’aventure dès les premières pages du récit. Mila est notre héroïne et elle vient tout juste de se faire arrêter, on est donc plongé dans l'intrigue sans en connaitre les codes. Soit. Les informations arrivent ensuite, mais l'ordre de présentation ne m'a pas convenu du tout. Le récit est présenté de deux façons, le texte "courant" l'histoire actuelle de Mila, et le texte présenté en italique s'intéressant au passé de la jeune fille, présentant l'évolution de son histoire jusqu'au moment où elle se fait arrêter. J'ai eu énormément de mal avec ce choix de présentation, les parties "passé" ne se suivent pas, sont à peine en relation avec l'histoire courante et arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Dommage parce que c’est le seul moyen pour l’auteur de dévoiler un peu plus pleinement son univers. Justement, l’univers créé par Tom Easton est très complexe, d’un point de vue politique aussi bien que technologique (l’idée d’intégrer des téléphones directement dans la tête des usagers notamment) et malheureusement le manque de traitement de l’un et de l’autre ne m’ont pas fait apprécier cette lecture. Tout n’est qu’esquissé ici, et sachant qu’il n’y aura pas de suite, je trouve largement décevant de créer un monde aussi complexe sans l’exploiter pleinement. L’intrigue pourrait se passer n’importe où, ou presque, que ça passerait tout aussi bien. Concernant le style de l’auteur, tout est très visuel. A l’image de Charlie Higson et sa série Ennemis, 7 Secondes serait facilement adaptable en format télévisuel ou cinématographique. L’imagination du lecteur est donc constamment orientée, presque dirigée ce que je n’apprécie pas du tout. Le tout est également servit par des actions à répétition qui ne permettent pas au lecteur de souffler… Un peu trop haletant à mon goût mais je comprends que cela puisse séduire. En bref : Une lecture qui s’est révélée assez moyenne. Le style de l’auteur est très visuel et bourré d’actions, mais le tout est desservi par une intrigue classique et trop rapidement expédiée. L’univers dépeint par l’auteur est agréable et assez novateur dans le genre dystopie, mais malheureusement il n’est pas assez bien exploité à mon goût !
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Mon Avis : Après un premier tome qui m’avait fait une très bonne impression, j’avais hâte de découvrir la suite des aventures de Cinder. A la lecture des premières lignes j’ai un peu pris peur : l’héroïne du tome précédent n’est pas l’héroïne de ce tome-ci… Place à Scarlet Benoit, une jeune fille vivant dans le sud de la France avec sa grand-mère. Enfin jusqu’à ce que cette dernière disparaisse. Scarlet va alors tout faire pour la retrouver, allant jusqu’à se mettre elle-même en danger. Si l’intrigue paraît prévisible – voire complètement téléphonée –, ce tome 2 m’a néanmoins agréablement surprise. Scarlet reprend le conte du Chaperon Rouge (si la couverture ne vous avait pas suffisamment aiguillé vous voici prévenu) tout en s’en éloignant largement, parti pris de l’auteure que j’avais vraiment apprécié dans le premier tome. On retrouve donc les personnages clés du conte initial : le chaperon rouge (Scarlet), la grand-mère (Michelle Benoit) et le loup (Loup : originalité !), tout trois installés dans le décor esquissé dans Cinder : une planète Terre futuriste tenue par la peur d’une invasion lunaire. Mais si le premier tome se déroulait en Chine, ce deuxième tome se passe en France ce qui permet un développement assez intéressant, quoique subtile, de la partie géopolitique du monde de Marissa Meyer. Scarlet est un personnage que j’ai pris plaisir à suivre, tout en lui préférant les passages dédiés à Cinder. Car oui, et heureusement, la première héroïne de la série est belle et bien présente dans cette suite et tient toujours une place capitale dans le récit. L'intrigue est comme je le disais plus haut, assez prévisible (la fille qui rencontre le gars, un peu dangereux, qui fini par lui faire confiance, etc.) mais quelques moments sont suffisamment surprenants pour ne pas qualifier le livre avec les termes "manque d'originalité". Dans ces moments je placerai : la fuite de Cinder, qui ne manque pas d'actions, certes, mais qui m'a surtout surprise par le soin et la qualité de l'écriture apportés à cette partie de l'histoire (pour un livre young-adult, de manière générale je trouve que c'est assez mal traité), de même je dirai que côté romance (et oui il y en a, faut pas se leurrer), Marissa Meyer est douée pour en parler sans en faire des tonnes. Généralement c'est la partie "mièvre" qui m'agace le plus, et j'avais un peu peur que l'auteure tombe dans cet écueil, mais ici c'est relativement subtil et je n'ai pas eu cette impression qu'on me montrait du doigt les deux protagonistes en me murmurant : "Hey, pssst : ils vont finir ensemble ces deux là". Bon bien entendu on s'en doute... mais voilà, l'histoire d'amour n'en devient pas pour autant l'élément central du livre, et ça c'est un des points qui me fait apprécié un YA. En bref : Un nouveau personnage intéressant à suivre mais qui reste en deçà du personnage précédent. Une intrigue qui, si elle ne cherche pas à faire ultra original,n 'en reste pas moins très agréable à suivre et offre des moments surprenants. La série de Marissa Meyer est sans doute un des romans jeunesse/young-adult que je conseillerai facilement pour démarrer dans la science-fiction.
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Mnémos - 412 pages - 81 chapitres Genre : Fantasy historique Acheter ce livre : Papier - Numérique Série : Mon avis sur le tome 1 Avant-Propos : Sorti de ma PAL (Pile à Lire) dans le cadre du challenge Destockage de PAL en Duo, je remercie vraiment XL de m’avoir choisi cette suite de série. Il y a pas mal de livres qui sont présents dans le monstre depuis bien avant ce livre et je ne pensais pas le sortir tout de suite ! Mais après un creux littéraire de quelques semaines plonger dans une aventure pareille fait un bien fou ! Mon Avis : J’avais un peu peur que, comme pas mal de séries que j’ai pu découvrir, la malédiction du tome 2 frappe à nouveau… Mais si vous savez cette malédiction qui vous fait dire du livre « Ouais c’est pas mal mais j’ai préféré le premier… » ou encore « Bah, on a déjà vu ça dans l’opus précédent », etc. Bon et bien je suis heureuse de dire que ça n’est pas le cas dans Le Fou Prend le Roi. Voici donc la suite des aventures du Bâtard de Kosigan, Pierre Cordwain de Kosigan de son vrai nom. On retrouve le mercenaire et sa compagnie quelques mois seulement après les avoir laissé dans l’opus précédent, retrouvant ainsi quelques personnages marquants dans l’entourage de notre personnage principal, comme Dun, la Changesang, qui étant une des rares présences magiques de L’Ombre du Pouvoir ou encore Janvier qui, à quelques reprises, à sauver les fesses de son chef. Les choses que j’ai particulièrement apprécié dans ce livre, sont, sans doute, les quelques révélations concernant notre « héros ». On entrouvre le rideau qui cache le passé de Pierre Cordwain, découvrant des éléments surprenants sans pour autant en voir la globalité : les informations distillées donnent envie d’en apprendre plus – de manière viscérale : le tome 3, vite ! Un autre point qui m’a littéralement ravie : la magie qui imprégnait l’Ancien Royaume de Fabien Cerutti dans le tome 1 prend un autre aspect dans ce tome-ci, puisqu’une foultitude de créatures merveilleuses fait son apparition : striantes (équivalent des harpies), elfes noirs, dragons, vouivres… Concernant cette nouvelle intrigue, l’auteur ne perd pas de temps pour nous y entraîner, puisque dès les premières pages l’action prime. Le Bâtard vole – littéralement – au secours d’une jeune fille en danger… si cela rappelle les scénarios archétypaux des romans chevaleresques, ici il prend une dimension tout autre, quand très rapidement l’on se rend compte que tout est orchestré par plus haut que le simple rang de « chef d’une troupe de mercenaires ». La série du Bâtard de Kosigan prend également une autre dimension, puisque on y aborde également la religion. La montée du culte de l’Eglise, éclipsant toutes les autres religions dans l’opus précédent, est remise largement en question dans ce second volet, prenant une place centrale dans le déroulé de l’histoire, avec la présence et la résurgence de culte ancien mené par un dru-wi-dès. Finalement tout – ou presque – n’est que jeux de pouvoirs qu’ils soient politiques ou religieux. Comme dans L’Ombre du Pouvoir, l’intrigue dans Le Fou Prend le Roi est ciselée avec une telle habileté, que le fin mot de l’histoire nous échappe jusqu’aux dernières révélations. Le monde du Bâtard de Kosigan est complexe et ce tome 2 nous le prouve aisément. Et outre la trame que je qualifierai de principale, on retrouve comme dans le tome 1, le descendant de Kosigan, Kergaël, près de cinq siècles plus tard. Ces échanges épistolaires sont agréables, même si je me suis moins attachée aux personnages de cette partie du livre. Un point à soulever aussi : si l’intrigue concernant le mercenaire peut se lire indépendamment d’un tome à l’autre, il n’en va pas de même, à mon sens, pour son descendant. Cette partie de l’intrigue a connu de nombreux rebondissements dans le tome 1 qui ne sont pas forcément réexpliqués dans le tome 2. En Bref : Un deuxième tome captivant et plus marquant encore que le précédent. Les personnages du Bâtard de Kosigan s’étoffent et le héros déjà complexe, le devient encore plus après les quelques révélations sur son passé. L’intrigue servit par l’auteur n’est que jeux de pouvoirs et de dupes et installe définitivement un monde qu’il va falloir suivre de très près. Fabien Cerutti est, finalement, un des auteurs contemporains qu’il est indispensable de lire si l’on se targue d’être amateur de fantasy historique – à bon entendeur !
Remerciements : Je tiens à remercier le site Livraddict et les éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre. Mon Avis : Une couverture magnifique, un titre qui annonce un voyage immergé, Les Gardiens de l’Océan promettait un univers stupéfiant. Pour commencer, j’ai eu un mal fou à m’imprégner du texte. L’écriture d’Irène Salvador est très difficile à aborder, en cause : un manque de ponctuation à certains endroits, qui aurait pourtant été indispensable, et des tournures de phrases alambiquées. À certains moments, il fallait que je relise plusieurs fois une phrase pour en comprendre le sens ce qui a considérablement ralenti ma lecture. C’est vraiment dommage car malgré cette « faiblesse », l’univers proposé par Irene Salvador est vraiment très agréable. J’avais très envie de découvrir des histoires s’installant dans les fonds marins (je vous en parlais justement ici), j’attendais donc ce livre avec une pointe d’impatience. Acqualys est une ville mi-aquatique mi-terrestre, qui accueille le peuple des Gardiens, des êtres amphibies qui ne s’intéressent qu’à une chose : protéger l’océan. Après une vie terrestre auprès d’une famille aimante, Marco y est parachuté un peu malgré lui et est formé pour devenir lui-même un gardien. Le personnage principal, Marco, reste plaisant à suivre malgré quelques éléments incohérents le concernant. Durant l’intrigue, le jeune homme est extrêmement lucide et décode son environnement avec aisance… ce qui m’a rendu assez sceptique quand le héros rencontre une personne pour la première fois et lui fait immédiatement confiance ou quand il pressent le caractère d’un autre alors qu’ils n’ont échangé qu’un bonjour… Encore une fois c’est dommage, car sans cela on sentirait très bien la tension, l’inimitié ou la bienveillance des autres personnages sans que l’auteure ne ressente le besoin de nous l’indiquer. Les personnages secondaires sont sympathiques mais assez peu suivis (du moins bien moins que le personnage de Marco). Je me suis surprise à apprécier un personnage pour le détester quelques pages plus loin et inversement pour d’autres, ce qui pour moi, marque une assez bonne réussite au niveau des choix des personnages secondaires. L’intrigue du roman est sympathique tout en étant pas, malheureusement, révolutionnaire. L’univers surprenant n’a pas empêché le fait que certains éléments soient attendus. Les paysages ne sont pas décrits à outrance, ce qui permet une sorte d’émerveillements quand ceux-ci sont présentés. On sent bien que la protection de la planète est quelque chose qui importe à Irene Salvador et qu’à travers l’histoire de Marco, elle cherche à faire réfléchir ses lecteurs. Mais on sent que ce discours subliminal perd un peu de sa teneur dans le dernier tiers du livre et le message est un peu avorté par la fin du livre. La fin du livre étant ce qu’elle est, une suite est prévue et espérons que ce deuxième tome apportera du poids à ce que cherche à transmettre l’auteure. En Bref : Un univers suffisamment peu exploité pour intéresser les lecteurs avides de nouveautés, dommage que l’intrigue ne soit pas de la même trempe (même si elle reste agréable à suivre). Le gros bémol vient de l’écriture d’Irene Salvador qui est parfois difficile à suivre. Le livre donne tout de même à réfléchir sur l’écologie et la protection de la planète, reste à espérer que cette vision soit un peu plus poussée dans le tome 2. |
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