Les tribulations d'Amaruel
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La Voie des oracles, tome 2 : Enoch (Estelle Faye)

28/1/2021

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Quatrième de couv’ :
Plus que jamais, Thya, accompagnée d'Enoch et d'Aylus, doit fuir les tueurs lancés à ses trousses par son frère Aedon. Heureusement, ses visions, l'expérience de son oncle et les nouveaux pouvoirs d'Enoch lui permettent de leur échapper. Mais ce dernier a de plus en plus de difficulté à faire naitre la brume ; quant à ses visions, Thya doit désormais les payer au prix fort. Se pourrait-il que des forces maléfiques se liguent contre elle et ses amis ? Le combat est-il perdu d'avance ? Sans doute la solution se trouve-t-elle en Orient, aux confins de l'Asie, là où l'empire chrétien n'a pas prise.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Française
Éditeur : Folio SF – 363 pages
Genre : Fantasy – Jeunesse
Prix : 8.60 € (Poche)
Acheter ce livre : Poche – Grand Format – Numérique​
Mon Avis : 
​Je n'aurais pas trainé pour lire ce deuxième opus de la série La Voie des Oracles d'Estelle Faye ! Quelques semaines après mon avis sur le premier tome : Thya, voici donc mon avis sur Enoch. 

Si vous n'avez pas lu le tome 1 : je divulgue quelques éléments importants dans ma chronique.

On retrouve les trois héros là où nous les avions laissés à quelques jours/semaines près. Thya a bien réussi à atteindre Borg comme elle l'escomptait et sa quête n'est pourtant pas totalement achevée. Sa fuite non plus, pour échapper à son frère, et elle n'était que le prémisse d'une traque sans merci. Enoch lui continue d'apprendre à dompter ses pouvoirs de créateurs de brumes et Aylus reste plus ou moins fidèle à lui-même. 

Ce deuxième opus est l'occasion d'explorer plus avant les contrées du monde, on ira faire un tour sur la route de la soie, à Constantinople et même dans le désert du Vide. De quoi faire voyager les trois héros plus que de raison, mais aussi de les faire grandir (enfin surtout pour Thya et Enoch). Ainsi, si j'avais aimé voir la jeune Thya devenir plus adulte dans la quête initiatique du premier tome, on passe un cap dans ce second volet, en la rendant plus mature, plus décidée et inévitablement plus femme. 
Les Étrusques sont un peuple courageux, et pourtant ils craignent des dieux dont ils ne parlent quasiment jamais, pour lesquels ils ne construisent pas de temple, et qui n'ont même pas de nom. Le seul matelot qui a accepté de m'instruire, après quelques carafes de vin, m'a dit qu'ils étaient partis loin vers l'est, là où il n'y a plus que du vide. Voilà des divinités bien terribles, pour qu'on tremble à leur évocation alors même qu'elles ne sont plus là.
Enoch, c'est aussi l'occasion de découvrir de nouveaux personnages (Adur le cavalier oriental et la vielle femme), des divinités mais en pleine déchéance face à la montée du christianisme (Apollon, Dyonisos, ...) mais aussi de retrouver de manière plus approfondie des personnages comme Minuscule, qui se révèle un allié indispensable pour Enoch. Quant à Aedon, le frère entêté de Thya, avide de pouvoir on aura l'occasion de le suivre dans des chapitres tournés vers Rome et sa classe politique. Il sera accompagné (bien malgré lui) du dieu aux deux visages et d'une autre divinité.

Estelle Faye ne sera pas tendre avec ses personnages. Je n'en dévoilerai rien mais certains événements (qui à la fin du récit, s'avèrent finalement indispensables) m'ont surprise. Les personnages sont par de nombreux aspects gagnés par des événements qui les dépassent, qu'ils ne peuvent sans doute pas même imaginer. L'autrice joue avec nos nerfs faisant s'enchainer les récits de chaque personnage alors que nous les laissons dans des situations périlleuses. De quoi donner un coup de fouet à notre rapidité de lecture !
En Bref : Sous couvert du déclin de l'Empire romain, Estelle Fays offre aux lecteurs un mélange inattendu de roman fantastique saupoudré d'interventions divines. Le tout est dense et richement développé. Les personnages dans ce deuxième opus grandissent gagnant en sagesse, combativité ou résignation. Un excellent moment de lecture qui me donne particulièrement envie de découvrir le fin mot de l'histoire.
On en parle aussi chez : Mypianocanta – BlackWolf – Dup – Sia
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Très bonne lecture
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Lady Helen, tome 1 : Le club des mauvais jours (Alison Goodman)

22/1/2021

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Quatrième de couv’ :
​Londres, avril 1812. Lady Helen Wrexhall s'apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l'espoir de faire un beau mariage. Mais d'étranges faits surviennent qui la plongent soudain dans les ombres de la Régence : une bonne de la maison disparaît, des meurtres sanglants sont commis et Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d'étranges pouvoirs mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d'insouciance pour basculer dans un monde terrifiant ?
Infos utiles :
Nationalité de l'autrice : Australienne
Éditeur : Gallimard – 568 pages
Genre : Fantasy – Historique
Prix : 9.80 € (Poche)
Acheter ce livre : Numérique – Poche – Grand Format
Parce que vous avez aimé : ​
  • Les Chroniques de Bridgerton (Netflix) 
  • Les romans de Jane Austen ou des sœurs Brontë
Mon Avis : ​​
​Inconnu au bataillon, ce Lady Helen m'a attiré à la bibliothèque pour sa couverture et par le fait que la trilogie avait été mise en avant, car une nouveauté dans le catalogue. J'ai donc emprunté le premier tome en n'en attendant pas grand-chose, si ce n'est : me faire sortir de mes sentiers battus.

Entre le moment où j'ai fermé le livre et celui où j'écris cette chronique, il s'est passé juste le temps qu'il faut pour que j'ai eu le temps de regarder une des dernières séries de Netflix : Les Chroniques de Bridgerton (LCDB). Et quel bienheureux hasard !
Même période "historique", même faits relatés : l'entrée dans le monde d'une jeune demoiselle en quête d'un bon parti. La ressemblance ne s'arrête pas là, Helen à l'instar de Daphné (LCDB) présente une répartie cinglante, intelligente mais parfois peu réfléchie, ce qui aura le don de chagriner sa tante, Lady Pennworth. De quoi donner aux lecteurs l'occasion de sourire. 

Si on peut opposer à ce premier volume, une certaine langueur au démarrage (il faut dire que l'autrice étale son temps et sa présentation sur environ deux cents pages), on ne pourra lui en vouloir de bien établir son récit, d'installer le lecteur dans le confort des salons nobles londoniens avant de l'entrainer dans un tourbillon improbable de chasse aux démons et autres créatures de l'Enfer.
​(Et là je ne divulgue rien dans la mesure où tout est dit dans le récapitulatif de quatrième de couverture).
- Promets-moi de ne pas faire de plaisanteries aussi déplorables à Almack, poursuivit sa tante.
- Promis, assura docilement Helen.
Toutefois, elle ne put s'empêcher d'ajouter:
- Peut-être devrais-je cesser de parler jusqu'à mon mariage .
Comme je le disais plus haut, on s'intéresse au personnage de Lady Helen, elle est une héroïne jeune (tout juste 18 ans) qui vit dans une société bien établie avec ses codes et ses entraves propres à la condition de la femme de l'époque. Tel un bien qu'on cherche à vendre au plus offrant, les jeunes filles entrent dans la bonne société afin d'être marié et c'est le destin d'Helen. La jeune femme est pourtant intelligente, présente un ironisme que je lui envie et est franchement dégourdie. Elle frôle le personnage parfait. Mais elle est la fille de feu Lady Catherine Wrexhall, qui n'était connue que pour sa folie. Sa fille pâtie de cette aïeule qu'elle n'a pourtant pas beaucoup connue, tout en lui vouant un amour quasi sans failles.

Un autre personnage d'importance dans ce roman est Lord Carlston. Les ragots sur son compte vont bon train, ce qui en fait un personnage au départ antipathique et détestable. On se met à déprécier ce Lord dès sa première apparition avec sa volonté de redonner du galon à sa condition. Et pourtant au fur et à mesure du récit je me suis mise à apprécier son côté énigmatique et à chercher en même temps de Lady Helen à percer ses secrets.

Les personnages secondaires sont foisons, trop peut-être car dès lors qu'on donnait du Lady et du Lord ou de sa Seigneurie j'étais par moments perdue (on était loin de Game of Thrones mais tout de même). J'ai particulièrement apprécié Miss Darby, qui s'est révélée au fur et à mesure des pages, un personnage particulièrement attachant et bienveillant. 
Tandis qu'elle approchait, Helen songea que si un mot devait définir le comte ce serait "impérieux". Ou "énigmatique". Ou "inquiétant". Bien sûr, cela faisait trois mots. Lord Carlston était irréductible - il résistait même aux adjectifs.
Pour l'intrigue on passe d'un roman Austenien très classique (l'introduction d'une jeune femme dans la haute société, des bals, des bals, des bals, des rencontres chaperonnées, etc.) à une tout autre intrigue : l'envers du décor londonien. Et tout comme Helen, le lecteur se surprendra à découvrir un monde bien particulier. Londres (mais pas que) est envahi par des créatures tout droit sorties de l'Enfer prenant apparence humaine et se délectant à loisir du désir, du talent artistique, de la colère des vrais humains. 

Alors si cette partie du roman n'est pas franchement originale (les démons sur Terre je crois que beaucoup d'auteurs/autrices en ont parlé), le fait de l'avoir installée dans le Londres du début du 19ème insuffle à l'ensemble suffisamment d'originalité pour surprendre le lectorat (et par pitié ne me parler pas d'Orgueils, Préjugés et Zombies de Seth Grahame-Smith). Et il faut dire que le tout se tient, et bien en plus !

Le tout est servi par la plume d'Alison Goodman, que je découvre et que j'ai pris plaisir à lire. Pas de grande circonvolution juste l'essentiel en quelques mots, sans pour autant être incisive. J'ai adoré ! Et j'ai hâte de découvrir la suite.
En Bref : ​​A la fois piquant, drôle et présentant une saveur toute particulière, Alison Goodman a réussi à rendre ce premier volet captivant, original et rythmé. Une héroïne qu'on prend plaisir à suivre et une intrigue surprenante ! 
On en parle aussi chez : ​Mypianocanta – Chess ...
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Coup de cœur !
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Les Dossiers du Voile (Adrien Tomas)

14/1/2021

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Quatrième de couv’ :
Bienvenue dans le monde du Voile !
Lieutenant de police au sein de la Brigade de régulation des espèces méta-humaines de Paris, Tia Morcese a beaucoup de mal à faire respecter l’ordre et la sécurité… et surtout à éviter que druides, nécromanciens, loups-garous et autres espèces méta-humaines révèlent leur existence au reste du monde.
À côté de son impressionnante grande sœur, Mona pourrait presque passer pour une ado normale. Pourtant, l’apprentie sorcière est loin d’avoir les yeux dans sa poche ! Et quand elle tombe sur des informations clés qui pourraient faire avancer les affaires en cours de Tia, elle n’hésite pas une seconde à suivre ses propres pistes.
Mais le monde du Voile n’est pas sans danger…
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Française
Éditeur : Fleurus – 415 pages
Genre : Fantasy - Jeunesse
Prix : 16.90 €
Acheter ce livre : Papier 
Mon Avis : 
​Après La Geste du Sixième Royaume et - plus récemment - Notre-Dame des Loups, j'ai classé Adrien Tomas dans ma liste d'auteurs à suivre. Avec ses Dossiers du Voile, il rejoint la très sélecte liste des auteurs favoris. Explications.

Les Dossiers du Voile en comparaison des titres précités, Adrien Tomas s'éloigne de la fantasy pure et dure, et ancre son lectorat dans une société contemporaine et parisienne. Le décor planté est connu (ou du moins, globalement identifié), une première dans mes lectures dudit auteur. Ce titre c'est aussi l'occasion de découvrir tous les personnages de fantasy classique dans notre monde (d'ailleurs il est estampillé comme étant du fantastique mais permettez-moi d'en douter). 

Cette lecture, c'est donc l'occasion de croiser des trolls, des fées, des mages, des druides, des serpentines et tout un tas d'autres créatures aux pieds même de la Tour Eiffel. Un univers qui ne s'est pas construit hier puisque l'auteur nous aura déjà donné l'occasion de découvrir un pan de l'histoire des Dossiers du Voile avec les nouvelles Trolls, licornes et bolognaise parut dans l'anthologie des Imaginales de 2015 Trolls & Licornes ;  Le troll de sa vie anthologie éponyme du festival Trolls et Légendes. De quoi étoffer cette lecture avec deux nouvelles supplémentaires (ou à l'inverse de quoi approfondir cet univers si vous avez déjà lu ces nouvelles).
Comme souvent au sein du Voile, les mariages avaient lieu de nuit. On évitait ainsi la déplaisante expérience de voir un invité troll se changer en pierre, ou le témoin vampire tomber en poussière.
Outre le fait de rencontrer toutes sortes de créatures tirées du folklore habituel, nous suivant les pérégrinations de deux héroïnes, Tia et Mona Morcese. Deux sœurs que tout n'oppose pas (pas de clichés habituels) mais qui sont toutes deux en rébellion avec leur mère : la plus grande enchanteresse de Paris, de France (voir du Monde). Si Tia est une adulte et s'avère être l'enquêtrice des affaires surnaturelles (la seule de tout Paris), Mona en est loin. Jeune ado allant encore au lycée, elle est pourtant très mature dans ses choix et ses décisions (ou presque). 

Le duo a très bien fonctionné avec moi. J'ai aimé les deux personnages : fortes mais pas bad ass au point d'être invincibles, elles se complètent bien et offrent des échanges intéressants. Cependant, j'aurais juste le petit bémol du manque de communication parfois entre les deux, j'aurais aimé voir une cohésion dans la fratrie plus forte à certains moments. Même si cela sert au final l'intrigue, j'ai noté quelques minuscules incohérences (Mona adore Tia - sauf quand elle la met dans l'embarras comme au début du livre - et je trouve surprenant que Mona ne dise pas directement à Tia de quoi il retourne. Dur d'en dire suffisamment sans spoiler...).

C'est surtout l'ensemble de la famille Morcese qui fait que les personnages sont si intéressants. Chaque élément de la famille trouve sa place justesse même si c'est à coup d'acrobaties. Le tout est haut en couleur et donne lieu à des situations cocasses mais non dénuées d'intérêt. Les attaches existantes entre chacun des membres de cette famille atypique sont autant d'éléments qui m'ont fait aimer l'histoire. Mention spécial aux jumeaux, Archibald et Olivia, et à la petite dernière, Felicia, qui réserve bien des surprises malgré son jeune âge. 
Enfin les personnages secondaires, qui gravitent autour des Morcese sont foisons.
​Les amis de Mona : Samir et Héloïse, puis Alex, donnent un peu de profondeur au personnage de l'adolescente et surtout un contrepied qui donne là encore lieu à des situations arrachant quelques sourires (mon côté Grammar Nazi a eu le poil hérissé dès qu'il s'agissait d'un SMS de Mona au grand dam des autres adolescents). Autour de Tia on retrouvera Charles son collègue et ami, mais aussi le capitaine qui offrira plus de profondeur que je ne l'aurai soupçonné au préalable.  
- Je souhaiterais vous entretenir du sujet, ô combien délicat, de l’éventualité d’obtenir de votre bienveillance une somme dont le montant – restant à déterminer – me permettrait d’accéder à une aisance financière temporaire dans l’objectif de réaliser un projet qui m’est cher, et dont je m’acquitterais d’un plein et entier remboursement avec célérité et rigueur.
Et à part ça ? Et bien l'intrigue est tout bonnement entrainante. Je ne suis de base pas contre un bon polar mais quand celui-ci se passe de l'autre côté du Voile (du côté magique), j'y vais de bon cœur ! 
Ce fût le cas ici. Alors bien sûr le côté jeunesse fait que ça manque par moments de fange et de coups bas mais globalement l'enquête se tient et les événements qui surviennent offrent tout juste les indices nécessaires pour que le lecteur puisse lui aussi mener l'enquête. 
On opposera juste aux méchants de l'histoire leur manichéisme mais là encore, je pense que cela est dû au côté "à destination de la jeunesse" de l'histoire.
En Bref : ​Encore une fois Adrien Tomas fait merveille. Il se renouvelle pour offrir au lectorat un Paris définitivement envahi par les créatures qui restent toujours cachées aux yeux des humains. Une enquête entrainante, une galerie de personnages étoffée et haute en couleur. C'est un grand oui !
On en parle aussi chez : Célindanae - Natiora - ...
Remerciements :​ Je tiens à remercier les éditions Fleurus, ainsi que Netgalley de m'avoir permis de découvrir ce titre.
Vous pourriez aimez :
  • Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Silvain, détective privé (Raphaël Albert)
  • Le Paris des Merveilles (Pierre Pevel)
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La trilogie des sept royaumes, tome 1 : Graceling (Kristin Cashore)

12/1/2021

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Quatrième de couv’ :
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Les Sept Royaumes. Katsa est une Graceling, un être rare doté de pouvoirs incroyables : elle peut tuer un homme à mains nues et son oncle, le roi des Middluns, l'oblige à assassiner pour son compte. Sa rencontre avec le prince Po, un Graceling dont le talent est connu de lui seul, va changer le cours de son existence. En tombant amoureuse de Po, elle va découvrir un monde meilleur, et comprendre que son don n'est pas une malédiction. Parallèlement, Katsa apprend qu'un terrible danger plane sur les Sept Royaumes : il est temps pour elle d'accomplir son destin. Sauver sa terre ou vivre son amour : Katsa devra-t-elle choisir ?
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : Le Livre de Poche – Coll. Orbit – 402 pages
Genre : Fantasy - Jeunesse
Prix : 7.10 €
Acheter ce livre : Papier - 
Mon Avis : ​
Une sortie de PAL vieille de quelques années (7 ans pour être exact) alors que dire de ce Graceling !?

Tout d'abord je n'avais pas remarqué que le titre était estampillé "Jeunesse", ça ne m'a pas gêné outre mesure mais être au courant lui aurait sans doute conféré une autre aura. Encore que, le fait qu'il ait été au préalable destiné à un public jeune, ne lui a cependant pas enlevé sa profondeur et son étoffement.

Pour commencer, on a là une œuvre de fantasy somme toute classique : le personnage principal, une femme, a des pouvoirs. En l'occurrence celui de pouvoir tuer un homme sans difficulté et sans armes. Autant dire un mercenaire formidable qui ne laisse que peu de trace. Mais le roi utilise cette jeune fille (qui par ailleurs s'avère être sa nièce) comme brute à son service. Une magie déjà exploitée mais qui a déjà fait ses preuves, et là encore ça fonctionne très bien. 

Le personnage de Katsa, l'héroïne de notre histoire est donc une lady. Si au début du récit on se met à supposer qu'il s'agira du personnage parfait et sans aspérités (si ce n'est les pouvoirs qu'elle peut présenter), Kristin Cashore réussit à lui faire changer de voie presque radicalement. 
Pour un rendu étonnement riche. Katsa se révèle au fur et à mesure des pages, et j'ai du mal à trouver un personnage féminin qui m'aura autant fait plaisir dans une lecture. Outre son indéniable force, c'est sa volonté qui m'aura le plus marqué.

D'ailleurs c'est le côté un peu féministe, avec des positions assez tranchées sur la maternité ou le fait de se marier qui m'ont fait autant apprécier ce titre. L'écrivaine aura su jouer avec les codes du genre tout en insufflant à son récit quelque chose de particulièrement contemporain. 
Katsa connaissait sa nature. Elle l’aurait reconnue si elle l’avait eue en face d’elle. Un monstre aux yeux bleu et vert ressemblant à un loup menaçant. Une bête malfaisante qui attaquait ses amis sans pouvoir contrôler sa hargne, une tueuse devenue l’arme du roi.
Mais c’était également un monstre étrange, apeuré et dégoûté par sa propre violence. Et qui parfois se rebellait contre la sauvagerie qui l’animait.
Quand un monstre cessait de se comporter comme un monstre, cessait-il aussi d’en être un ? Devenait-il autre chose ?
Aux côtés de Katsa, n'évoluent quasiment que des hommes. Normal vu ses pouvoirs. Donc entre deux missions de furetages, de cassage de nez et j'en passe, la Lady s'entraine... à tirer à l'arc ! Ou à faire de la lutte avec Pô, ce jeune seigneur d'une lointaine contrée aux yeux vairons. L'amourette naissante entre Katsa et Pô m'a fait lever les yeux au ciel, une ou deux fois, mais je dois dire que la tournure des évènements et ce que fait subir l'écrivaine à ses personnages m'ont fait réviser mon jugement. 
Les autres personnages sont assez monochromes et ne présentent que peu de "réels intérêts". Bitterblue excepté, j'ai déjà oublié les noms de tous les autres personnages...

Concernant l'intrigue, certains passages s'enchainent avec fort rythme, donnant d'ailleurs un sentiment de manque dans le développement du background. Et pourtant Kristin Cashore a créé un monde assez étoffé, donnant un livre qu'on peut qualifier de complet. 
L'antihéros est suffisamment intelligent/désaxé pour en faire un méchant crédible, d'autant que son passé est particulièrement intrigant. J'espère que la suite nous donnera des éléments de réponse quant à ses raisons. Mais là encore rien n'est moins sur... 
En Bref : J'ai aimé cette histoire plus que je ne l'aurai pensé. Loin d'en faire un coup de coeur j'ai passé un agréable moment, jusqu'à la dernière page dans les Sept Royaumes. J'ai la suite dans ma PAL et je ne ferais pas prier pour m'y plonger. 
On en parle aussi chez : La Tête dans les livres - Blanche - DarkToy
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La Voie des oracles, tome 1 : Thya (Estelle Faye)

7/1/2021

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Quatrième de couv’ :
​Thya est la fille de Gnaeus Sertor, général romain et héros de l’Empire. Mais Thya est aussi une Oracle, peut-être la dernière élue capable de démêler les fils de l’avenir. Elle est donc contrainte de se cacher en Gaule, au fin fond de la forêt d’Aquitania car, à Rome, comme partout ailleurs dans l’Empire, les chrétiens règnent en maîtres et font impitoyablement la chasse aux adorateurs des dieux anciens. Mais lorsque son père est laissé pour mort par des Pictes, Thya n’a plus d’autre solution que de fuir vers le nord pour suivre une étrange vision dans laquelle son père est toujours en vie.
Infos utiles :
Nationalité de l'autrice : Française
Éditeur : Folio SF – 365 pages
Genre : Fantasy – Jeunesse
Prix : 8.50 € (Poche)
Acheter ce livre : Numérique - Poche - Grand Format

​Mon Avis : 
​Rencontre avec l'autrice lors des Rencontres Arthuriennes en Brocéliande de... 2017, j'en étais repartie avec quelques dédicaces et surtout ce livre (ainsi que Les Seigneurs de Bohen qui venait tout juste de sortir aux éditions Critic). Me voici donc plongée (trois ans après) dans mon premier récit d'Estelle Faye. Et ce fût, ma foi, une fort belle incursion. 
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Bien sûr, il n’y avait rien d’extraordinaire, pour une jeune fille de seize ans, de recourir aux services d’un maquilleur. Mais elle n’avait jamais utilisé le moindre fard, elle avait même réussi à décourager les rares esclaves chargée autrefois de la coiffer. Au fond, sur le sujet de la parure, elle partageait l’opinion des vieux moralisateurs romains. Les tresses et le maquillage étaient des signes de décadence. Elle n’y avait jamais eu recours. Jusqu’à aujourd’hui.

​La toile de fond utilisée par l'autrice est agréable, d'autant que l'époque romaine où la Gaule est annexée mais présente encore quelques signes de rébellions, est une période assez peu exploitée par la fantasy. Et outre ce background joliment tissé, l'usage de créatures telles les dryades, les faunes ou encore les anciens dieux Celtes, signent là encore une forme peu usagée dans la fantasy contemporaine. De très bons points pour démarrer. 
L'immersion dans cet univers est donc rapide et très fluide. Le qualificatif de "jeunesse" ne me posait pas question outre mesure, et ce premier tome présente tous les éléments qui en font un bon roman de fantasy, même pour un adulte. 

Mais que serait un bon roman sans des personnages intéressants ? C'est heureusement le cas avec Thya, le personnage principal du récit. C'est une jeune fille romaine, ayant grandi loin des complots de Rome et des bassesses qu'elle aurait pu rencontrer au cours de sa courte existence. Elle est au départ cachée par son père des éventuels chrétiens qui pourraient découvrir son don : elle est une oracle. Et comme Thya grandit loin de Rome, pour tromper l'ennui, elle lit, lit et lit encore, s'instruisant et domptant son don autant que faire se peut. Ce personnage est particulièrement intéressant, car il évoluera au cours du récit pour s'épanouir et se révéler au fur et à mesure des pages. 
Mais cet épanouissement est aussi lié à la présence des autres personnages qui l'accompagneront dans cette quête initiatique. Mettius, un vieux soldat ayant servi aux côtés de son père, lui est totalement dévoué. Il apporte un brin de sagesse à l'équipe et ses connaissances du terrain. Il sera un temps une figure paternelle pour Thya et pour Enoch, le troisième personnage d'importance du récit. 
Enoch est un jeune homme, guère plus vieux que Thya, ayant déjà des ennuis jusqu'au cou. Il est maquilleur professionnel et donc plus qu'apte à se dissimuler dans une foule. 

Un bac partait des faubourgs pour rejoindre la cité sur l’île. Thya, Mettius et Enoch embarquèrent à son bord. […] Ils apprirent aussi que le fleuve qu’ils traversaient avait pour nom Sequana. La ville, elle, s’était appelée Lutèce, dans les âges anciens de l’Empire. Aujourd’hui, elle avait changé de nom pour Paris. Elle avait acquis une vague célébrité auprès de quelques consuls des Gaules, pour son climat clément, surtout. […] Enoch ne put s’empêcher de jeter des regards dépités alentour. Lui qui avait rêvé de Lugdunum, de la capitale des Gaules… Voilà qu’il se retrouvait dans une petite urbs de province, sans passé et sûrement sans grand avenir.

Le trio est particulièrement attachant, ​et Estelle Faye aura réussi le tour de force de me faire frissonner pour eux, ou de me faire dire "non" quand un traquenard se dessinait. Autant de petits détails qui m'ont fait aimer ce livre. 

Concernant l'intrigue, on voit se dessiner quelques choses sans vraiment mettre le doigt dessus. Pour le moment ce premier tome est un tome d'introduction qui aura fait évoluer les personnages (et pas seulement Thya), et les aura fait avancer vers leur but. Cependant on est loin d'avoir encore les tenants et aboutissants de tout ceci. Un premier arc se termine (les quelques révélations concernant le passé du père de Thya, et sur la parenté d'Enoch) mais il donne encore plus envie de découvrir la suite. 

​En Bref : ​Une très bonne mise en bouche, qui donne envie de connaitre la suite ! Des personnages attachants, une intrigue sympathique bien que prétexte à planter le décor et à faire évoluer et avancer les personnages. Le tome 2 m'attend sagement et je n'attendrais certes pas 4 ans de plus pour me décider à l'ouvrir !

On en parle aussi chez : Mypianocanta, Licorne, Mana, Zina, ...
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Shangri-La (Mathieu Bablet)

2/1/2021

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Quatrième de couv’ :
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Dans un futur lointain de quelques centaines d’années, les hommes vivent dans une station spatiale loin de la Terre et régie par une multinationale à qui est voué un véritable culte. En apparence, tout le monde semble se satisfaire de cette « société parfaite ».
​Dans ce contexte, les hommes veulent repousser leurs propres limites et devenir les égaux des dieux. C’est en mettant en place un programme visant à créer la vie à partir de rien sur Shangri-La, une des régions les plus hospitalières de Titan, qu’ils comptent bien réécrire la « Genèse » à leur façon.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Française
Éditeur : Ankama – 222 pages
Genre : Science-Fiction
Prix : 19.90 €
Acheter ce livre : Papier
​

Mon Avis : 
​De Mathieu Bablet, j'ai déjà dévoré La Belle Mort (avec cette chronique toute minimaliste qui me caractérisait à l'époque où ce blog n'en était qu'à ses balbutiements) et le magnifique diptyque Adrastée.
J'avais entendu le tohu-bohu qu'a suscité Shangri-La en 2016 sans pour autant me laisser porter par cette foule en délire : moi et le contre courant, vous savez... 
Je savais que j'allais finalement y venir, quand ça par contre, je n'aurais pas misé là-dessus. Et puis il y a eu la sortie de Carbone & Silicium. Donc plutôt que de sortir de la librairie avec seulement ce dernier titre, je me suis laissée emportée par les deux exemplaires côte côte sur les étagères.
​Grand bien m'en fasse.
Changement drastique pour ce qui caractérisera l'univers : Shangri-La est un space-opéra là où Adrastée reprend l'histoire d'un roi immmortel, plutôt axé fantasy tandis que La Belle Mort s'oriente plus vers de la SF post-apo.

L'intrigue se déroule donc dans l'espace, sur une station orbitale, car l'Homme a dû fuir la Terre suite à une catastrophe écologique. L'on y suivra Scott, un jeune homme sans histoire dont la morne vie est régit de A à Z par Tianzhu Enterprises et ses sorties de nouvelles technologies servies aux habitants pour étouffer leur ennui. Une société de consommation portée aux nues, où l'on vit, l'on mange, l'on achète, l'on travail pour une seule et même société... De quoi donner quelques frissons à quiconque fera un parallèle avec la réalité.
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© Mathieu Bablet - "Shangri-La" - Ankama
A côté de ça, le frère de Scott, Virgile, fait parti intégrante de la rébellion et y est un membre actif. Il milite contre ce système et ce qu'il semble caché. La dualité entre les deux frères est intéressante et offre au lecteur un panel de réactions face à la situation : subir ou se rebeller. 
Entre ces deux personnages, il y a 
John, un animoïde, fruit de modifications génétiques donnant un être anthropomorphe mi-humain, mi-animal capable de parler. La société décrite ici est hiérarchisée et, tel malheureusement les Noirs Américains au début du siècle dernier, les Animoïdes sont séparés du reste de la population par une ségrégation crasse, les empêchant de s'intégrer pleinement. Avec ce personnage, Mathieu Bablet pousse loin la question du spécisme et du racisme qui en découle et ce que cela peut entrainer, va jusqu'à rendre mal à l'aise le lecteur avec une scène particulièrement poignante et disons-le carrément écœurante.  
​

En parallèle de la dénonciation du racisme envers les minorités, Shangri-La met également en avant une conscience écologique poussée, une volonté de l'homme à vouloir réhabilité la Terre. Autant de thèmes qui se trouvent abordés, non pas superficiellement mais de manière fouillée et travaillée et ce, dans le détail. L'auteur ne délaisse quasiment aucun de ses aspects, n'évoquent rien sans aller jusqu'au bout des choses, poussant parfois très loin la réflexion.
Et c'est magistralement servit. 
Il y a des centaines d’années, l’homme pensait que les chats pourraient le détrôner et devenir les maîtres du monde grâce à leur pouvoir hypnotisant ! Un tiers d’internet n’était composé que de vidéos de chats !!! Les gens passaient des heures à les regarder !
- Quoi ?! Incroyable… Mais pourquoi ça ?
- Va savoir ! Les humains de cette époque devaient les vénérer ! 

​Outre la diversité des thèmes abordés et la richesse du scénario, quand on ouvre une bande-dessinée signée Mathieu Bablet c'est par le graphisme qu'on est d'abord happé. Et là encore, il signe un univers immersif des plus détaillés. Les planches sont soignées, stylisées dans une atmosphère à l'esthétique anguleuse. Et puis la colorisation des planches, qui a toujours revêtue une importance particulière pour l'auteur. Toujours autant accrocheur et surtout là encore, la réflexion est poussée à son extrême. A propos de la scène la plus horrifique de la BD l'auteur précise (dans cette interview) : "​Il m’importait que dans toutes les scènes en intérieur l’éclairage soit artificiel, contrairement aux scènes dans l’espace avec une lumière naturelle. ​D’où ce jaune.", alors que le reste de l'album est dans des tonalités de bleu... 
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© Mathieu Bablet - "Shangri-La" - Ankama
Alors malheureusement pour beaucoup de lecteurs, la fin bêche. Trop ouverte ou pas assez, nébuleuse à souhait, et puisque la distinction des personnages n'est pas toujours claire (autre bémol qui pourrait éventuellement amener à dévaluer l'œuvre de Mr. Bablet), l'on se met facilement à s'arracher les cheveux à savoir ce qu'à bien voulu nous laisser entrevoir l'auteur. Un infime espoir en l'humanité ? Après deux cents pages de consumérisme poussé, de racisme, de violences, on a malheureusement peine à y croire... Mais peut-être que ? Pourquoi pas ? 
Personnellement c'est ce qui m'a déjà séduit dans Adrastée et La Belle Mort, la fin. Quelle soit ouverte à l'interprétation du lecteur, elle engage forcément dans ce cas l'action du lecteur (en l'occurence sa réflexion). 
En Bref : Bien loin du Shangri-La utopique décrit par James Hilton en 1933, celui de Mathieu Bablet offre une vision pessimiste de ce que deviendrait l'humanité dans un huit-clos stellaire. Œuvre magistrale qui ne laissera pas insensible le lecteur, cette bande-dessinée a de quoi ravir les amoureux de SF et les amateurs de bulles. 
On en parle aussi chez : Zina, Le Bibliocosme, Mana, ...
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