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Mers Mortes (Aurélie Wellenstein)

1/4/2019

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Quatrième de couv’ :
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts.
Des marées fantômes déferlent sur le monde et charrient des spectres avides de vengeance. Requins, dauphins, baleines… arrachent l’âme des hommes et la dévorent. Seuls les exorcistes, protecteurs de l’humanité, peuvent les détruire. Oural est l’un d’eux. Il est vénéré par les habitants de son bastion qu’il protège depuis la catastrophe, jusqu’au jour où Bengale, un capitaine pirate tourmenté, le capture à bord de son vaisseau fantôme.
Commence alors un voyage forcé à travers les mers mortes… De marée en marée, Oural apprend malgré lui à connaitre son geôlier et l’objectif de ce dangereux périple.
Et si Bengale était finalement la clé de leur salut à tous ?
Nationalité de l’auteur : Française
Éditeur : Scrinéo – 368 pages
Genre : SF - Dystopie
Acheter ces livres : Papier
Mon Avis :
Après avoir découvert la plume d’Aurélie Wellenstein avec Le Roi des Fauves, je savais que j’allais inexorablement me retrouver plongée dans l’un de ses autres romans. C’est donc chose faite avec Mers Mortes et que dire !
Parlons déjà de la thématique. Rien qu’avec le titre, l’autrice donne déjà le ton (et non le thon). Les mers ne sont plus, et la première des questions qui se pose est bien celle concernant la raison de leur disparition. La réponse est sans appel et vite tranchée : l’humanité. A coup de surpêche, de rejet des détritus et d’hydrocarbures (coucou Grande America), de captures pour les parcs animaliers (ou pour des particuliers), et j’en passe, l’Homme détruit à lui seul ce qu’il prenait pour acquis : l’eau. Et par extension son écosystème.
Aurélie Wellenstein me tenait donc, et ce, avant même que je n’ai ouvert le livre.

L’univers ultra tendance du post-apo dans la littérature ado frappe une fois encore. Si l’univers est rebattu à tour de bras, inlassablement, il est des pépites qui parfois sortent du lot en proposant un univers plus original. C’est le cas avec Mers Mortes. Une fois le décor planté, le message véhiculé se révèle fort et d’autant plus poignant. Personnellement ça m’a pris aux tripes plus d’une fois au détour d’une description bien sentie ou d’une plongée au cœur de la pensée animale…
Dans Mers Mortes, l’on suit Oural, un jeune homme exorciste de monstres marins. Enlevé très rapidement par un navire flottant pirate, le jeune homme devient prisonnier et part en quête, bien malgré lui, d’une solution pour contrer les hordes qui viennent avec la marée. Car oui, si les mers et océans ont disparu, les marées existent toujours mais elles sont devenues des présages quant à la venue des fantomatiques monstres marins. Malgré l’émancipation du personnage quant à sa responsabilité auprès d’une communauté de survivants, on est bien loin d’une quête initiatique. Le personnage se révèle peu à peu assez ambiguë.

Mais il n’est pas le seul à présenter quelques surprises. Si l’équipage offre une galerie de personnages hauts en couleurs : Amazone, Escaut, Arctique, Tamise, Medjerdah, etc. ; c’est bien Bengale qui vole la vedette à tous les autres. Personnage très changeant, j’ai eu du mal à cerner ses intentions et ses envies. Et après avoir terminé le livre je dois avouer que je suis toujours un peu dans le flou.

Autre phénomène qui m’a étonné, c’est bien la relation existante entre les personnages du navire et ceux qui se construisent entre Oural et Bengale. Répulsion, attraction, fascination, j’ai été perdue et en même temps captivée par cette capacité de l’autrice à retranscrire ces sentiments flous de manière aussi criante de vérité (que la personne qui n’a jamais été fascinée par une personne imbuvable mais ô combien charismatique me jette la première pierre). Et même si l’on se met à penser que deux ou trois choses sont des phénomènes explicables (coucou syndrome de Stockholm), Aurélie Wellenstein est là pour nous rappeler que c’est elle qui nous a entrainée dans ce maelström d’ailerons, de fanons et de branchies ; et que rien n’est laissé au hasard.

Comme dans Le Roi des Fauves, l’autrice n’épargne ni ses personnages et ni le lecteur. L’écriture est incisive et sans appel. Le rythme est marqué par des chapitres courts et ponctué de nombreux rebondissements. Le roman est servi par une intrigue originale qui permet, non content de passer un bon moment entre ses lignes, mais s’avère source de remise en question sur nos propres actes face à la pollution et la sauvegarde de l’écologie.

Mers Mortes, pépite de 2019 !
Remerciements : Je tiens à vivement remercier Babelio et les éditions Scrinéo de m’avoir permis de découvrir Mers Mortes.

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