Les tribulations d'Amaruel
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Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé, tome 1

29/1/2015

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Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé, tome 1 : Rue Farfadet de Raphaël Albert
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Quatrième de couv' :
Panam, dans les années 1880 : les humains ont repris depuis longtemps la main sur les Peuples Anciens. Sylvo Sylvain a posé son havresac dans la rue Farfadet, gouailleuse à souhait. Chapeau melon vissé sur le crâne, clope au bec, en compagnie de son fidèle ami, Pixel, il exerce la profession exaltante de détective privé et les affaires sont nombreuses ! Des adultères à photographier, des maris jaloux, des épouses trompées, etc. Ni très rémunérateur, ni très glorieux que tout ceci. Alors, Sylvo fréquente assidûment les bars, les cafés et les lieux de plaisir en tout genre où son charme envoûte ces dames... Jusqu'au jour où, lors d'une banale enquête de routine, il se trouve mêlé à une machination dépassant l'entendement. Le voilà, bien malgré lui, chargé de l'affaire par l'un des trois puissants ducs de Panam. Saura-t-il tirer son épingle de ce jeu compliqué et dangereux ?

Avant-Propos :
Après mon avis sur le Déchronologue de Stéphane Beauverger voici le deuxième livre que Nekotenshi m’a enjoins à lire dans le cadre du Challenge Destockage de Pal en Duo proposé par Licorne et Zina. 

Mon Avis :
Rue Farfadet fait partie de ces livres qui me font de l’œil pendant un bon bout de temps avant que je me décide enfin à me plonger dedans …

Avec ce Rue Farfadet, Raphaël Albert nous entraîne dans un Paris, de fin XIXe, entièrement revisité. Les quelques repères et monuments reconnus changent de nom, Paris devient Panam, Montmartre devient la Butte Momie (si je ne me trompe pas). Et puis les jours de la semaine deviennent : undi, gradi, maigredi, ... Mais pas d’inquiétudes ! La lecture est fluide malgré tous ces chamboulements.

Personnellement, ce n'est pas le genre de truc qui me plaît, ça a plutôt tendance à me faire tiquer (pourquoi changer les noms des choses, quand on garde le même système numéraire ? Su ce coup, l'auteur nous repropose une semaine de 7 jours ...). Bref, ceci n'est vraiment qu'un infime détail, qui n'est (presque) pas venu entacher ma lecture.  Un dernier commentaire sur l'écriture de l'auteur et je vous parle de ce qui m'a vraiment plu : j'ai eu un peu de mal au début du livre, car le texte est truffé de cette figure de style qui me fait toujours penser que l'auteur essaie de combler les pages (désolée pour ça) : les hyperboles ... Vous savez ses longs, grands et interminables adjectifs qui viennent qualifier un truc que vous avez pourtant capté dès le premier mot ... ?

Maintenant que vous pensez que j'ai eu bien du mal avec Rue Farfadet, il est temps pour moi de vous détromper !

Malgré ces menus détails, l'écriture de Raphaël Albert est très agréable, car on a l'impression que le personnage nous parle. Je trouve que le tout est "moins romancé" que les livres que je lis habituellement. N'hésitant pas à couper des descriptions sur un lieu par des commentaires ou des anecdotes auxquels pense Sylvo, le tout vient alléger des descriptions qui auraient pu s’avérer trop longues : merci !

J'ai également adoré l'intrigue ! Bon sang, ce que ça fait du bien de lire tout autre chose qu'une "simple" quête d'un jeune ado qui a perdu ses parents et qui pour se venger va devenir un grand guerrier/magicien/... L'auteur a choisi de mélanger les genres : fantasy (avec le nelfe des bois), fantastique (le nelfe il n'est pas dans les bois mais dans une ville "réelle", aka Panam), le policier (le nelfe en plus de vivre à Panam, il est détective !). Trois genres que j'apprécie et qui étonnement fonctionne à merveille ensemble dans ce cas précis. 

Un autre excellent point : les personnages !! Si je cite Sylvo en premier, c'est normal, c'est ledit elfe (cf plus haut) que l'on suit dans tout le bouquin. Il ne correspond pas à l'archétype de l'elfe que l'on a l'habitude de croiser dans les pages de Tolkien, celui-ci a une teinte verdâtre, des yeux reptiliens et une fâcheuse tendance à la surconsommation de tabac ... Il sent la misanthropie à plein nez, mais fait une exception à un autre personnage vraiment attachant : Pixel, le pillywiggin (un homoncule ailé de petite taille). Ces deux-ci font une sacrée paire, qui m'a ravie à chacune des pages. 
Vient ensuite et sans conteste : Eleonore. Personnage sympathique mais qui n'est exploité que sur trop peu de pages à mon goût.

[SPOILER] Je m'attendais à ce retournement de situation à propos de ce personnage, mais même en le sachant j'ai moi aussi été contaminé par le sortilège ... Et justement rendre la tromperie encore plus grave, en nous la présentant dès le départ aurait été top (genre complot encore plus important, mais je divague là ... [/SPOILER]

Le premier tome des enquêtes de Sylvo Sylvain fut donc une réelle découverte.  À l'aide d'un univers riche et foisonnant de détails, Raphaël Albert a réussi à me faire entrer dans son histoire (malgré, à mon goût, quelques bémols dans l'écriture). Je vous le conseille fortement ne serait-ce que pour l'originalité du personnage principal !

Challenges :

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END, tome 1

26/1/2015

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END, tome 1 : Elizabeth de Barbara Canepa et Anna Merli
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Quatrième de couv' :
Imaginez...
Si le monde autour de vous jamais ne se mouvait.
Si le murmure du vent et le chuchotement de la pluie se répétaient inexorablement dans leur devenir monotone… Si le silence, souverain, régnait jusqu'à ce que l'invisible ne soit vôtre…
Tel est mon univers.
Un monde où la berceuse du temps a cessé d'entonner sa complainte. Un monde anémié, privé de toutes couleurs, où les esprits et les âmes perdues trouvent enfin la paix dans leurs mausolées solennels et sans âge...
J'ai 13 ans.
Elisabeth est mon nom. Mes cheveux sont blancs comme la vie.
Si le cœur vous en dit, vous pourrez me rencontrer.
Mais pour cela, il vous faudra mourir….
Mon Avis :
Voilà un
objet bien curieux que END, deux versions sont éditées à ce jour : une collector dont la couverture est sublime et la version que j'ai lu tout aussi jolie mais un peu plus "conventionnelle".

Avant tout ce qui frappe c'est surtout et principalement le dessin. Un univers assez sombre où toutes les planches sont dans les même tons : bleutés avec quelques touches de couleurs vives. Le tout donne un rendu absolument magnifique.

Cependant si la trame semble simple, la compréhension de l'intrigue est finalement assez ardue. 
A la première lecture, j'ai eu un peu de mal à voir où les auteurs nous emmenaient. A la deuxième lecture j'ai pu entrapercevoir l'idée, mais je pense que la lecture de la suite sera bien plus éclairante !

Concernant les personnages, Elizabeth notre héroïne, est bien mystérieuse : morte mais pourtant bien vivante dans ce monde aux aspects oniriques où elle ne peut toucher rien ni personne sous peine de lui infliger ... une mort certaine ! 

Au final, j'ai bien aimé cette BD tant sur le plan graphique que sur le fond.
Affaire à suivre !

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Le Déchronologue

25/1/2015

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Le Déchronologue de Stéphane Beauverger
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Quatrième de couv' :
« Je suis le capitaine Henri Villon, et je mourrai bientôt.
Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend? C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends.»
Ainsi débute le récit du capitaine Villon. Il lutte avec son équipage de pirates pour préserver sa liberté dans un monde déchiré par d'impitoyables perturbations temporelles. Son arme : le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.

Avant-Propos :
Dans le cadre du challenge Destockage de PAL en Duo, Nekotenshi (ma binômette que je tiens vraiment à remercier) m'a choisi Rue Farfadet de Raphaël Albert et Le Déchronologue de Stéphane Beauverger dont voici ma chronique.
Mon Avis :
Voilà un objet bien curieux que le Déchronologue. Mr Beauverger nous embarque sur les mers Caraïbes en plein milieu du XVIIe siècle, en compagnie du capitaine pirate, Henri Villon. 

La première chose que l'on remarque, c'est le découpage du livre. Suffit de jeter un coup d’œil à la table des matières pour se rendre compte que quelque chose cloche : les chapitres sont datés et n’apparaissent pas dans le bon ordre. A chaque chapitre nous ne cesseront donc de faire des sauts dans le temps tantôt vers le futur tantôt vers le passé : ce qui peut paraître déroutant dit comme ça, je l'avoue, mais qui au final m'a permit d'être sans doute plus attentive à la datation. Mais il est vrai que remettre les événements dans un ordre chronologique comme on est habituellement tenté de faire est dans ce cas quasi impossible (à moins bien sur de lire le livre non pas en fonction de la pagination mais dans l'ordre chronologique des chapitres).

Et voilà le point clef du bouquin : le temps. Alors oui, avec un titre pareil on aurait pu s'en douter, mais le traitement du sujet est tel, que je n'aurai pas pu me l'imaginer avant de commencer cette lecture. Prenez donc un pirate en plein XVIIe siècle, ajoutez y des rencontres avec des espagnols, des amérindiens, jusque là tout va bien ... Mettez en fond sonore du Bob Dylan (là ça se corse), qui bien entendu sort des enceintes du dernier lecteur de musique repêché. Voilà donc ce qu'est le Déchronologue, un Caraïbes historique avec des éléments du futur qui surgissent ça et là. 
Dans un premier temps je me suis dis que ça donnerait lieu à une certaine réflexion sur l'usage qu'allait en être fait de tous ces anachronismes, sur les perspectives que cela allait permettre aux gens de l'époque ... Mais pas du tout, les hommes arrivent à trouver l'usage des objets futuristes (de la musique à la lampe torche), et ne cessent finalement de se battre pour récolter le maximum de ses maravilla (merveille en espagnol). Un peu de découragement vis-à-vis de l'humanité ?? Allons bon !

J'ai apprécié qu'on reste au même niveau de connaissance que celui du personnage principal : à savoir, ne pas connaître grand chose de cet ennemi surgit du futur, surnommé une ou deux fois "Le Hollandais Volant". On dérive nébuleusement sur les eaux, à bord du Chronos, puis du Toujours Debout et enfin sur le pont du Déchronologue, dans un désordre mesuré. Car oui, bien entendu, l'auteur choisit ses coupes de chapitrages pour faire languir son lecteur d'une façon toute perverse. 
Mais étonnement c'est aussi cela qui m'a fait apprécier l'entièreté de l'intrigue. Attendre le fin mot de l'histoire, essayer d'entrapercevoir un début d'explication qui me permettrait de démêler la toile du temps qui s'est tissé dès la première ligne. De quoi donné le tournis aussi par moment ... 

Un autre point clef à mettre en avant est l'écriture de Stéphane Beauverger, on sent l'amoureux des beaux mots, mais également l'écrivain qui n'a pas froid pour se mouiller dans un langage aussi fleurit que celui des pirates ou d'un simple capitaine de navire, c'est cru mais franchement indispensable, n'est-ce pas mes gorets !?

Bref j'espère que vous l'aurez compris, une excellente lecture que je vous enjoins vraiment à découvrir !
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Lecture incroyable

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Eleanor & Park

19/1/2015

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Eleanor & Park de Rainbow Rowell
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Quatrième de couv' :
1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths... Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer, Park est prêt à tout pour la sortir de là.

Mon Avis :
Avec la quantité impressionnante d'avis qu'a déchaîné Eleanor & Park sur la blogosphère, je ne pouvais que me plonger dans cette romance jeunesse.

Contrairement à la plupart des avis que vous avez sans doute déjà croisé je n'ai pas "ADOREEE" ce livre ... Je n'ai fais "que" l'apprécier.
Eleanor & Park, c'est une jolie romance.

Les personnages principaux sont attachants tant leur maladresse prête à sourire. 
Ils sont touchants quand les mots sortent enfin et que leur gestes expliquent mille fois mieux ce qu'ils essayent de se dire. 
Ils sont géniaux pour leur simple goût musicaux, ainsi que dans leur choix de comics. 

L'histoire se déroule, certains événements sont attendus car vus et revus, mais encore une fois ça fonctionne.

Mais le tout est : empaqueté dans un énième lycée, avec d'autres personnages, des lycéens ne souhaitant que le mal autour d'eux et bien entendu notre héro(ïne) se relevant malgré l'adversité. Parce que oui Eleanor & Park est bien une autre romance ado, bourrée de clichés.

Pour tout dire j'ai lu des histoires bien plus touchantes et bien plus attachantes (rien que toute la bibliographie de Sarah Dessen relève le tout d'un cran, ne serais-ce, si je puis dire, que le côté dramatique de la situation familiale d'Eleanor).

Malgré le fait que le genre soit épuisé jusqu'à la corde, 
la mayonnaise à quand même pris avec moi.
E & P est un bon roman, mais qui ne fera pas partie dans mon top lecture de l'année ...
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Anthologie Utopiales 2014

17/1/2015

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Utopiales 2014, issue de l'imaginaire d'une multitude d'auteurs
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Quatrième de couv' :
Donnez « Intelligences » comme thème à des auteurs d’imaginaire et vous obtiendrez des résultats géniaux, fous et déconcertants. Préparez la révolution avec Jo Walton, ressuscitez une momie avec Sylvie Denis, enquêtez avec un célèbre albinos et Michael Moorcock, plongez dans le monde des échecs avec Léo Henry, découvrez les dernières volontés un peu folles d’un père avec K. W. Jeter ou bien sortez en plein cauchemar post-apocalyptique avec Dmitry Glukhovsky.

Mon Avis :
Cette année, découverte totale du magnifique monde des salons et autres festivals littéraires franco-français, je clos l'année de découvertes avec un
détour par les Utopiales. Et pour marqué le coup, je me dis qu'acheter l'anthologie est un peu - beaucoup - indispensable.
Si la forme ne met pas très familière (les seuls recueils de nouvelles lus à ce jour étant Philtres et Potions et Lune de Miel, Lune de Sang tous les deux dirigés par P.N. Elrod), je dois dire que le fond aussi m'est un peu étranger : jusqu'à maintenant la Science Fiction et moi ont est un peu des amis qui ne se voient pas pendant une longue période mais qui s'apprécient quand leurs routes se croisent à nouveaux.

Je ressors de ma lecture avec l'impression que cette anthologie des Utopiales est un bon moyen de remettre un pied à l'étrier - si je puis dire - pour se lancer dans de la SF un peu plus hardos ...

L'anthologie, c'est 11 nouvelles écrites entre 2000 et 2014 et dont le nombre de pages varient entre 15 et 70. C'est bien beau tous ces chiffres mais ça dit pas vraiment ce que je pense du contenu ...

Alors pour commencer, j'ai trouvé que le tout était assez inégal, en un sens c'est normal, des auteurs avec des imaginaires, une écriture, une sensibilité différente, tous n'aborderont pas le thème donné (à savoir Intelligence) de la même manière. D'autre part tous les auteurs de cette anthologie ne font pas la même SF. On y retrouvera dans le désordre : du post-apocalyptique, de l'anticipation ou encore de l'uchronie ... 

Passez de l'un à l'autre en l'espace d'une page, peut donc être assez déroutant ! Néanmoins les différents auteurs ont su pour la plupart me transporter dans leur univers, je pense particulièrement à Sylvie Denis avec Le court roman de la momie, à Sylvie Miller & Philippe Ward avec Le Sage qui entre dans la paix. 

Une mention spéciale à Dmitry Glukhovsky, qui m'a donné TRÈS TRÈS envie de découvrir son Metro 2033 avec sa nouvelle L'Evangile selon Artyom. 

Après Sur le Fleuve (ma chronique), j'attendais un peu de lire autre chose de Léo Henry, mais à vrai dire, je n'ai pas accrochée à sa nouvelle Fe6 !! ou La Transfiguration de Bobby J. Fischer. La faute sans doute à un héro que j'ai trouvé bien trop suffisant, avec ce jeu d'échec élitiste que j’exècre tant et à une intrigue trop historico-politique ... Tant pis : cette nouvelle n'était tout simplement pas pour moi !

Le côté biologie et découverte d'une nouvelle espèce de la nouvelle L'Esprit de la Roche de Jean-Marc Ligny m'a surprise et néanmoins un peu déçue dans le sens où je m'attendais un peu plus à un esprit style revanche des cailloux ... Toutefois cela n'enlève rien au traitement des personnages que j'ai trouvé très bon !

La pièce de théâtre de Barbara Sadoul, Les Dracula Anonymes m'a plus qu'étonnée dans sa forme, mais le fond n'a pas été suffisant pour moi malheureusement ... Trop de croisement entre des personnages de fictions et des personnages historiques, chose que je n'apprécie déjà pas habituellement, alors quand ça parle Dracula et Anne Rice dans un même univers ...

Michael Moorcock et L'Affaire du Bassin des Hivers, que j'attendais avec assez d'impatience, seule nouvelle que j'ai eu le temps de me faire dédicacer, mais la dédicace n'est pour rien dans mon ressenti final : cette nouvelle est vraiment agréable, mais je ne me sens pas vraiment de passer tout un roman en compagnie de ces personnages là. 

K.W Jeter et Dernières Volontés : Une histoire qui tient la route, mais une nouvelle trop longue par rapport au reste de l'antho ... J'ai eu l'impression que l'histoire aurait pu être traitée plus rapidement.

Reste : Dominique Douay et Pas de deux sur la planète des ombres, Laurent Genefort et Chaperon, Jo Walton et En sommeil. Je ne trouve pas grand chose à dire de ses trois nouvelles, pas qu'elles ne m'aient pas convaincues au moment de leur lecture mais elles ne m'ont tout simplement pas marquées ... Une prochaine fois peut-être ?

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Uchronie(s) - Epilogue

12/1/2015

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Uchronie(s) - Epilogue d'Eric Corbeyran et Eric Chabbert
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Le Topo :
Charles Kosinski et Tia Brown désirent quitter New Harlem et rentrer chez eux, à New York, dans leur propre réalité. Seule la "fusion noire" leur permettrait de réaliser leur projet, mais selon toute vraisemblance cette technologie révolutionnaire, mise au point par Charles lui-même, n'existe pas dans ce monde. Une enquête approfondie leur révèle bientôt que des scientifiques sont en train de mener des recherches dans ce sens. Charles et Tia n'ont alors qu'une option : entrer en contact avec ceux qui dirigent ce laboratoire secret...

Mon Avis :
Voilà le dixième volume qui était censé clore la saga, mais depuis sa parution, trois autres tomes ont vu le jour ... Comme quoi !
Contrairement au reste de la série, le personnage que l'on suit n'est pas Zack Kosinski, mais Allan cet homme qui se fait tuer encore et encore dans les scènes dont rêve Zack. Ce personnage est pratiquement le lien indéfectible de chaque réalité, puisqu'on revoit son meurtre dans chaque trilogie.

On évolue dans le même univers que la deuxième trilogie : New Harlem, cette réalité où les Noirs ont le pouvoir sur les Blancs et où l'on avait laissé Tia et Charles dans la panade suite à l'interview de la prisonnière détenant des informations sur la Fusion Noire.

Depuis on avait plus de nouvelles ... 

Et puis tout s'enchaîne, les événements s'entrecroisent suite à la multitude d'informations qui nous parvient enfin ! Si j'ai été déroutée par certaines de ces révélations, d'autres ne m'ont que peu surprise : l'identité de la journaliste interrogée par exemple, avait déjà fait son trou dans mon esprit, avant même d'ouvrir ce dixième et dernier tome. 

(SPOILER)
J'ai quand même pris peur dans les dernières pages : tout allait t-il vraiment finir tout beau et tout rose, alors que jusque là ça avait été loin d'être le cas ... ?
(/SPOILER)

Heureusement, la fin est à la hauteur du reste de l'intrigue, on en ressort avec des nouvelles informations qui viennent sans contestes éclairer notre compréhension, mais on garde tout de même énormément de questions en stock !

Sinon concernant le dessin, on retrouve le tracé d'Eric Chabbert qui officiait déjà dans la première trilogie. Il donne un bon coup de chiffon sur le dessin de New Harlem, ce qui m'a un peu prise au dépourvu mais n'a rien changer à ma compréhension !

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Les autres tomes :

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Les Carnets de Cerise, tome 2

10/1/2015

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Les Carnets de Cerise, tome 2 : Le Livre d'Hector de Joris Chamblain et Aurélie Neyret
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Quatrième de couv' :
"Il était une fois ...
Quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour j'avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois... ben moi, Cerise !
J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.
On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines on observe quelqu'un de vraiment mystérieux ..."

Mon Avis :
Après la jolie surprise que fut le tome 1, je me suis ruée sur le tome 2.
La mise en page de l'album fait toujours des merveilles : alternant pages de BD "normales" et pages du journal intime de Cerise. Je me suis faite aux dessins que je trouvais sans plus dans le premier opus.

A mon goût, l'histoire est plus prenante et plus émouvante que dans le premier tome, car elle semble bien plus réelle et réalisable. Mais tout est un peu facile pour la jeune fille, les seules finalement à la freiner un tout petit peu et encore sont ses copines Erika et Line.

Finalement, ce que j'aime bien dans les carnets de Cerise, c'est que la jeune héroïne est toujours épaulée, certes par ses meilleures amies mais également par une figure adulte, voire même par plusieurs (sa voisine romancière, la bibliothécaire, ...). Notamment dans ce tome-ci, la jeune fille est bien entourée mais ne s'en rend pas forcément compte. 

La page finale laisse présager une évolution dans les relations entre les personnages, qui a déjà pris une sacrée claque dans ce tome-ci.

Affaire à suivre ...

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Sur le Fleuve

8/1/2015

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Sur le Fleuve de Léo Henry et Jacques Mucchielli
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Quatrième de couv' :
Amazonie, seizième siècle. Quelques dizaines d'âmes embarquent sur des radeaux pour percer les secrets du pays d'Eldorado. Nobles de la vieille Europe, gens d'églises ou mercenaires, Indiens de la montagne, tous se livrent à la merci du grand fleuve. Et l'un après l'autre, les hommes meurent assassinés. Est-ce bien un jaguar qui les a pris en chasse ? La forêt se referme. La folie rôde. Et l'eau continue de couler. 

Mon Avis :
Une grande première pour moi que de me plonger dans la lecture d'un roman de Léo Henry et de Jacques Mucchielli. Le livre est arrivé dans mon panier un peu par hasard pendant les Utopiales. Léo Henry venait d'intervenir lors d'une conférence et m'avait fait rire. 
Et puis la couverture m'a fait un peu chavirée ... (la couverture complète est en bas de cet article)

Mais parlons plus sérieusement : Sur Le Fleuve n'a rien de drôle, mais vraiment rien ... Dès les premières pages, le ton est donné : "Qu'on la brûle", en parlant de lieu de culte d'un village. Bien entendu autant brûlé les indigènes qui si trouvent ...
C'est cru, c'est sanglant, c'est mortel ... Mais la forêt n'entend pas se laisser faire par cette expédition venu de l'autre côté de la mer. 

Et là tout part un peu à vau l'eau : je n'ai pas trop su où me placer vis-à-vis des personnages, devais-je être avec les envahisseurs européens, que l'on suit durant tout le récit ou au contraire défendre la forêt comme le fait si bien Jauara ichê qui apparaît dans le roman, par touches éparses, mais néanmoins intenses ? 

L'Homme blanc arrive en conquérant comme si la terre qu'il foule lui était complètement et entièrement connue, bien évidemment il se trompe et le fleuve qui coule entre les arbres, lui rappellera rapidement ce qu'est la réalité : la nature reprend toujours ses droits. Mais de l'autre côté le Gardien des lieux, celui qui préserve le secret de la forêt à des moyens drastiques pour détourner l'Homme blanc de son objectif ... Au final tout n'est pas tout blanc ou tout noir, les personnages sont, et c'est tout. On les découvre peu à peu, pendant qu'ils dérivent sur ce fleuve omniprésent. Mais au final on n'en apprend que très peu sur eux, des pans de vies, souvenirs lointains d'une existence avant la forêt. On a à peine le temps de s'attacher à un personnage que celui-ci disparaît, ou se retourne pour montrer un autre visage. 

Cette lecture fut donc déroutante ... Mais je dois saluer l'écriture des deux auteurs, et notamment les chapitres de Jauara ichê, que j'ai vraiment adoré : ils allient poésies et matière à réfléchir. Des mots, des phrases à déclamer, qui de ce fait, prennent une toute autre ampleur.


Cette collaboration entre Léo Henry et Jacques Mucchielli a déjà donné lieux à d'autres ouvrages parus dans la même collection aux éditions Dystopia, gageons que si l'un d'eux tombe entre mes mains, il sera tout comme Sur le Fleuve, lu rapidement !
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La couverture du livre, et veuillez m'excuser pour toutes les références à l'eau dans cette chronique, mais c'était vraiment tentant ...

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L'Assassin Royal, tome 2

6/1/2015

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L'Assassin Royal, tome 2 : L'Assassin du Roi de Robin Hobb
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Quatrième de couv' :
Les Pirates rouges sèment la mort et la désolation dans les Six-Duchés. Le royaume affaibli ne dispose que de ressources limitées pour les combattre. Le roi est seul, entouré d'une cour qui intrigue, d'une armée qui doute et ... d'un assassin royal. Fitz, le bâtard princier, est à présent devenu une arme redoutable et redoutée. Il maîtrise le Vif - la faculté de communiquer avec les animaux - et l'Art. Guerrier accompli, rompu à toutes les façons de tuer, il personnifie à lui seul la justice du roi. Une charge d'autant plus lourde qu'il lui faut faire obstacle aux ambitions du prince Royal, un usurpateur en puissance ...

Mon Avis :
Pourtant bien partie sur ma lancée de la LC proposée par Naramaya, j'ai réussi, je ne sais comment à prendre du retard sur le deuxième tome ... Bref, voici enfin mon avis !
Le premier tome (mon avis) avait réussit à me convaincre avec une certaine facilité, j'ai donc entamé cette lecture en me disant que le tome 2 serait dans la même veine. Elle l'a été mais ...

Oui parce que le mais est à mettre ici, et même pour une fois en capitales ... 

On retrouve avec facilité l'ambiance générale dégagée par le roman. Fitz à toujours ce statut de bâtard du roi, qui lui collera sans doute toute sa vie à la peau. Mais les choses ont un peu changées à Castlecerf, Fitz depuis son séjour à Jhaampe a affermit un peu son caractère, ce qui est foncièrement très appréciable, mais ce raffermissement est complètement étiolé par ses sentiments pour la jeune Molly, noyant ainsi, le pourtant très bon récit de fantasy, de sentimentalités auxquelles je ne m'attendais pas. Voilà la raison de mon grand MAIS ...

Cependant, si ces passages trop longs et bien trop présents dans ce deuxième opus sont venus entachés largement ma lecture, je dois dire que le reste est tel que je m'y attendais. 

Les personnages se révèlent peu à peu (il reste tout de même 11 tomes, donc ne pas tout révéler tout de suite) et s'étoffent, je pense notamment à Kettricken, qui est pour moi le personnage féminin le plus intéressant, mais je vois aussi très bien Patience dans cet univers. Et je me surprend à avoir de plus en plus de sympathie pour le fou. Mais comment aurait-il put en être autrement ?

Une lecture en double teinte donc pour ce livre-ci, une intrigue qui commence à bien s'installer (les Pirates rouges et les forgisés se rapprochent), un loup fait son apparition (j'ai bien envie de dire "Vive la meute !"), mais trop de temps et pages consacrées à l'idylle impossible ...

Autres avis de la LC :

  • Naramaya
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Pourquoi ???

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Uchronie(s) - New York, cycle complet

4/1/2015

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Uchronie(s) - New York, cycle complet d'Eric Corbeyran et Djillali Defali
Le Topo :
On retrouve Zack Kosinski, alors âgé d'une vingtaine d'années. Zack n'en a cependant réellement vécu que la moitié, puisqu'il vient de passer une décennie plongé dans un étrange sommeil provoqué par son père, Charles Kosinski, scientifique de grand renom mystérieusement disparu depuis lors. Soigné dans une clinique privée où il se remet doucement de cette immobilité prolongée, Zack est constamment en proie au doute et au questionnement. Son passé le hante, son présent l'angoisse, quant à son futur, il l'a entièrement remis entre les mains d'une jeune infirmière, Tia Brown, qui s'efforce de lui faire reprendre pied dans le monde réel. Le problème, c'est que Zack doute également de sa propre réalité. Les visions qui s'imposent à lui lui révèlent même qu'il serait doué de "prescience". Son esprit serait en effet capable de se projeter mentalement vers d'autres réalités. Ces réalités qu'il perçoit sont en apparence absolument similaires à la sienne. En apparence seulement, car lorsqu'il analyse de près ses visions, Zack se rend compte de subtiles différences... La conclusion qui s'impose à lui n'est pas pour le rassurer : a-t-il vécu plusieurs vies, sur plusieurs plans différents ? Il n'aura malheureusement pas le temps de trouver des réponses à ces questions. Surveillés par des agents de la CIA - qui convoitent les mystérieuses recherches scientifiques de son père - Zack et Tia seront obligés de prendre la fuite pour préserver leur intégrité...

Mon Avis :
On retrouve pour une troisième fois des personnages que l'on connait, Zack et Tia sont présents et proches dans cette nouvelle réalité. 

Pour moi, il s'agit là du cycle, le plus aboutit et le plus complet : l'intrigue donne tout son sens à la totalité de la série. En un sens avec ce troisième et initialement dernier cycle, la boucle est bouclée, et d'ailleurs la fin incite à la relecture des 9 tomes ... (Bon par contre je ne pense pas en avoir le temps dans l'immédiat !).

La réflexion sur la fusion noire est plus profonde (on parle enfin plus en avant d'éthique et de sens moral), les personnages se révèlent ou du moins en partie, je pense notamment à Tia, qui devient un personnage plus étoffé. Mais j'ai l'impression d'avoir été entraîné dans un magma d'informations, de réalités, dans lequel même en tant que lecteur on a du mal à tenir les tenants et les aboutissants.

La fin est assez perturbante, je me suis sentie quasiment frustrée de pas avoir plus d'informations sur certains personnages. Cependant, et heureusement : il me reste le tome 10 modestement intitulé "épilogue", qui je l'espère clos réellement la série ! (Mais bon puisqu'il existe 3 autres tomes (New Beijing, New Moscow, New Delhi ...), je ne me fais pas trop d'illusions non plus ...) !

Affaire à suivre ... !

Autres tomes de la série :


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