Infos utiles : Nationalité de l'auteure : Américaine Éditeur : Folio SF – 435 pages Genre : Fantasy Prix : 8.60 € (format poche) Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Véritable succès de librairie, retentissement d'importance sur la blogosphère, je suis passée complètement à côté de cet événement littéraire, mais mieux vaut tard que jamais. Katherine Arden aura réussi a m'entrainer dans son univers avec une facilité déconcertante. Véritable conte inspiré en grande partie du folklore Russe, L'Ours et le Rossignol retrace l'enfance de la jeune Vassilissa Petrovna entourant d'une myriade de créatures qui m'étaient jusqu'alors inconnues, comme la Roussalka, une créature des eaux, ou le Domovoï, le protecteur des foyers, qui en échange de quelques aliments protège l'ensemble de la maisonnée. Toute ma vie, on m’a dit “Viens” et “Va”. On me dit comment je dois vivre et on me dit comment je dois mourir. Je dois être la servante d’un homme et sa jument pour ses plaisirs, ou me cacher derrière des murs et abandonner ma chair à un dieu froid et silencieux. Je préférerais encore me jeter dans la gueule des enfers, si c’était de ma propre volonté. Je préfère mourir demain dans la forêt plutôt que vivre cent ans de la vie qui m’a été choisie. Vassia grandit entourée de sa famille, ses frères et soeurs, son père et sa belle-mère (sa mère étant morte en couche) ; mais également au gré de ses balades dans la forêt où elle rencontre ces créatures merveilleuses qu'elle seule peut voir. Les liens qui se tissent entre eux sont tout autant fascinants, offrant la vision quasi idyllique d'une famille où les membres s'apprécient et se soutienne tout en présentant un patriarche à forte poigne (mais juste ce qu'il faut), tout en sachant se montrer tendre. Cette famille est pour moi, tout ce qu'il y a de plus complet et j'ai particulièrement apprécié cet environnement où grandit notre héroïne. Le démarrage est toutefois un peu lent, mais le récit prend de l'ampleur au fur et à mesure et devient par la suite, inlâchable. L'arrivée du Roi de l’Hiver, Morozko, signe le tournant décisif du récit et des révélations d'importances pour Vassia. Cette partie m'a particulièrement scotchée, j'arrivais déjà à un point où j'avais du mal à lpacher le livre, mais ce récit a été particulièrement apprécié pour ma part. Les dangers que croiseront la jeune fille sont nombreux, et autant on se doute que le pendant surnaturel aura un aspect "démoniaque" autant le côté machiavélique des humains se fait également sentir. Et il faut dire que Vassia, éprise de liberté ne cherche qu'à fuir l'inévitable dans cette société moyenâgeuse : un mariage qui la priverait de ce qu'elle chéri le plus. En Bref : Une quête initiatique dans un univers fantastico-russe des plus atypiques, des contes et créatures méconnus du lecteur de fantasy "classique", L'Ours et le Rossignol fût une superbe découverte ! J'ai hâte de découvrir la suite.
0 Commentaires
Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l'Est et l'Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil... Bientôt, l'humanité devra s'unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces. Infos utiles : Nationalités de l'auteure : Anglaise Éditeur : DeSaxus – 958 pages Genre : Fantasy Prix : 24.90 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : J'avais lancé une lecture commune pour me décider à enfin lire cette pavasse... Je suis arrivé au bout de ma lecture le jour de la clôture, mais deux mois après, me voici enfin à vous écrire cette petite bafouille. Le Prieuré de l'Oranger a eu son petit retentissement dans la communauté des lecteurs de fantasy, mais aussi des lecteurs plus occasionnels. J'ai pourtant attendu la sortie poche pour me faire offrir... la version brochée. Et donc découvrir Le Prieuré de l'Oranger deux ans après sa sortie française. Avec un peu plus de 700 lecteurs sur Livraddict, une moyenne de 4/5 chez Babelio (343 votes ce jour), je dois dire que je m'attendais à un immense coup de cœur. Tout d'abord, en mettant de côté son épaisseur, il faut signaler avec intérêt le choix de l'auteure de faire de ce Prieuré de l'Oranger un one-shot. Et non ! Point, de tomes en vue, de tomes qui ne sortiront malheureusement jamais, ou qu'on attend avec désespoir (coucou G.R.R. Martin). Alors autant le roman est long autant, c'est agréable de se dire que l'auteure a réussi le tour de force de servir un roman qui se tient tout seul, alors qu'il aurait été sans doute plus simple d'en proposer une version morcelée. 958 pages donc. Dans celle-ci, l'on suivra quatre personnages très dépareillés, dont les fils s'entrecroisent tout en ne s'emmêlant jamais tout à fait. On a une version plus light de l'œuvre de G.R.R. Martin dans la présentation, mais tout aussi dense dans la galerie de personnages (tant et si bien qu'une annexe nous présente tous les personnages, cette annexe faisant plusieurs pages). Autant le résumé nous parle d'Ead et de Tané, deux jeunes femmes qui présentent toutes les caractéristiques de la badassitude, autant les deux autres personnages, qui auront tout autant leur place comme "héros", sont des hommes et mon caricaturaux que dans ce genre de récit : Loth et Niclays. Ils nous élèvent pour que nous soyons doux comme la soie et nous distraient avec du luxe et des richesses sans bornes, pour qu'il ne nous vienne pas à l'idée de secouer la barque sur laquelle nous nous trouvons... Ils s'attendent à ce que nous soyons tellement las de notre propre pouvoir que nous préférions les laisser diriger à notre place... Derrière chaque trône, il y a un serviteur masqué qui n'espère qu'une chose : faire de celui qui est assis dessus sa marionnette. L’univers dépeint par S. Shannon sort un peu des sentiers tout en s'inscrivant dans la lignée de la fantasy classique : des créatures connues, une royauté (reinaume en l'occurrence, qui ajoute un soupçon de 'nouveauté') et une géopolitique juste ce qu'il faut de développé pour appuyer une partie de l'intrigue (celui de l'unification des différents protagonistes dans un objectif commun). Cela étant dit, Le Prieuré de l'Oranger ne révolutionne pas le genre, loin de là. Les quelques éléments portés aux nues par bon nombre de lecteurs comme étant 'imaginatif', 'un vent de fraicheur' et autre encensement, m'ont laissée dubitative. Alors, oui, les femmes ont de l'importance, mais à cela, je répondrais Mercedes Lackey, Charlotte Bousquet, Marion Zimmer Bradley, Pierre Bottero, et j'en passe. La place des femmes dans la fantasy a toujours fait écrire, donc Samantha Shannon n'a rien fait de neuf là-dedans. La représentation LGBT, certes, mais là encore, on pourra lui opposer d'autres auteur/e/s avant elle. J'ai eu du mal à passer outre ce bagage fantasy, que je commence à me traîner, pour prendre cette lecture pour un coup de cœur. Car ce que sert l'auteure n'est autre qu'une fantasy très très classique (en reprenant l'exemple de Game of Thrones) : une menace maléfique/machiavélique qui veut anéantir l'humanité (ici les dragons, chez GoT les marcheurs blancs) ; des héros de différentes contrés/royaumes (ici Ead, Niclays, Loth et Tané, chez GoT Jon, Arya, Daenerys pour ne citer qu'eux) ; une union pour lutter contre la menace (pas besoin de vous faire un dessin) et ainsi de suite. Quand l'histoire est incapable de déterminer la vérité, les mythes se chargent d'inventer la leur. Je saluerai juste la mythologie développée par l'auteure, un mélange de mythes et de personnages hauts en couleurs qui donnent une toile étendue et immersive, assez intéressante et plaisante à découvrir. J'y ai retrouvé un peu de la dame du lac de la légende arthurienne, un peu de nos religions aussi. Un socle assez solide pour un one-shot qui fait que l'ensemble se tient, tout de même ! Quelques longueurs au début du récit, qui en perdront peut-être certains, et l'action qui démarre par petites touches pour monter crescendo. C'est dense, certes, mais avec du rythme (quand on passe les deux cent premières pages). En Bref : J'en attendais sans doute trop, suite à des chroniques dithyrambiques sur la toile. Le Prieuré de l'Oranger fût une bonne lecture mais pas le coup de cœur espéré ni le renouveau annoncé. Quelques longueurs notamment au début du récit, des personnages intéressants à suivre cela dit, mais une trame déjà rencontrée avant...
|
SUR LA TABLE DE CHEVETLES DERNIÈRES CHRONIQUESUN PEU DE TRIAuteurs
Éditeurs
ActuSF Ankama Black Moon Bragelonne BookMark Casterman Dargaud Delcourt Dupuis Dystopia Workshop Folio SF Glénat Hugo & Cie Humanoïdes et Associés J'ai Lu Ki-oon Leha Livre de Poche Lombard Martinière Jeunesse Milady Milady Graphics Mnémos Moutons Electriques Nathan Nickel Pika Pocket Jeunesse Rageot Robert Laffont (Collect° R) Scrinéo Soleil Urban Comics Les copains blogueurs
Archives
Archives
Février 2024
|