L'épreuve, tome 2 : La Terre Brûlée de James Dashner
J'attendais la suite. J'attendais de voir comment l'auteur allait créer un après Labyrinthe. Ce deuxième tome fait suite directement au premier, ce qui m'a permit de me rafraîchir la mémoire assez rapidement. On retrouve Thomas et les autres blocards survivants, dans une sorte de dortoir, ce qui tranche nettement avec la trame du premier tome. Teresa, la seule fille du premier tome a disparue, et à sa place se trouve un nouveau personnage : Aris. Après discussion, Thomas et les autres se rendent compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir vécu cette expérience, mais qu'un autre groupe, composé uniquement de filles a survécut au Labyrinthe. Et étrangement elles ont eut le droit aux mêmes événements ... Un autre phénomène vient perturber cette période d'accalmie : un homme apparaît et leur annonce qu'une nouvelle épreuve les attends, et que les obstacles se feront de plus en plus nombreux et de plus en plus dur au fur et à mesure de leur avancé. Je m'arrête là pour l'intrigue (la quatrième de couverture en dévoile largement assez), si je continue plus en avant je vais me mettre à spoiler complètement ce tome-là et ce n'est pas ce que cherche à faire ! Ma crainte d'avoir le droit à un remake du premier tome (à l'instar de la trilogie Hunger Games), c'est révélé totalement infondée. Le rythme est plus soutenu et plus haletant que celui d'avant. Les effets de surprises sont également plus inattendus. Thomas se remémore son passé, ce qui nous plonge d'autant plus dans la confusion, phénomène assez paradoxal je vous l'accorde ! J'ai été saisie d'effroi, de peur et de tous les autres adjectifs qui sont relatifs à ce sentiment, lors de la scène avec les fondus, et c'était bien la première fois qu'un livre me faisait VRAIMENT frissonné. Les révélations tant attendues se font au compte goutte, laissant le lecteur imaginer ce que pourrait être la fin. Mais parti, comme c'est parti, personnellement je pense que j'aurai une claque sur la fin du dernier tome ... Finalement une des seules choses que je reprocherai à ce livre, et encore je peux comprendre le point de vue de l'auteur, c'est les pseudos amourettes qui se dessinent. Elles ne m'ont rien apporter, juste un sentiment de fatalité dans ce genre d'histoire ... Le deuxième et dernier reproche (promis après c'est fini) : j'ai l'impression que Thomas passe son temps à répéter et ressasser ce qu'il a fait. Il raconte son histoire je ne sais combien de fois (5, 6 fois peut-être ?) et ça m'a un peu agacé (surtout la sixième fois ...). Pour revenir sur un point plus positif, c'est avec une certaine hâte et une hâte certaine que j'aimerai finir cette trilogie
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Flight Of Angels sous la direction de Rebecca Guay
Mais l'adage est bien connu : on ne juge pas un livre à sa couverture .... Rebecca Guay, avec son talent de dessinatrice, a réuni différents auteurs pour réaliser cet ouvrage. Ainsi, Holly Black, Louise Hawkes, Alisa Kwitney, Bill Willingham et Todd Mitchell ont chacun composé une des histoires/contes s'insérant dans le récit. Un ange tombe du ciel dans une forêt étrange où vivent des créatures surnaturelles. Ces créatures n'arrivent pas à se décider de la marche à suivre sur l'ailé blessé. Faut-il le tuer ? Faut-il le soigner ? Étonnement, les créatures décident de mettre en place un tribunal "à la bonne franquette" : ils se font tour à tour témoin d'une histoire, d'une vieille légende pour venir imaginer et illustrer l'idée qu'ils se font de l'ange tombé du ciel. C'est de cette façon que viennent s'intercaler dans le récit, ces différentes petites histoires. Malheureusement, ces histoires se révèlent très inégales. Elles avaient pourtant bien commencé avec la nouvelle "Péché originel" écrit par Louise Hawes ; exposant une relecture de la Bible et notamment du passage sur Adam et Eve. Cette histoire assez surprenante et agréable (surtout quand on est une femme) est sans conteste magnifiée par le trait de Rebecca Guay. La seule autre histoire qui est trouvée un vrai intérêt - surtout esthétique -, est "l'Etre de lumière" ; qui vient éclairer un peu notre lanterne - ahaha elle est bonne celle-là - sur la forêt et ses habitants du récit principal. Elle s'avère cependant bien courte et ne m'a pas offert suffisamment de temps pour véritable apprécier cette histoire. Les autres histoires restent intéressantes, mais ne révolutionnent pas le genre du conte fantastique et le tracé offert par la dessinatrice est bien moins attractif que le reste de l'ouvrage (exception faite du conte "Le Gardien"). J'ai même eu un léger recul arrivé au conte de "Chaya Surah et l'Ange de la Mort" ... Le résultat de cette lecture est finalement en demi-teinte, assez alléchant au premier abord, mais décevant à la fermeture de l'ouvrage car il présente trop d'inégalité dans le résultat de ces collaborations. Jolies Ténèbres de Fabien Vehlmann et Kerascoët
L'horreur de la situation se précise quand on aperçoit des personnages sortirent des narines d'un humain. Là je me suis "Oullaa, y a un truc qui va pas me plaire" Cet humain s'avère être une petite fille qui s'avère rapidement qu'elle est morte. Oh joie ! J'ai commencé à me dire bon, les personnages comme Aurore et le prince Hector sont issus de son imagination, et puisqu'elle est morte, ses idées se font la malle et vont vire leur aventure ... Pourquoi pas ? Mais là encore ça à planté : les personnages sont plus affreux les uns que les autres. De l'égoïsme, à la discrimination en passant par le cannibalisme. J'ai à de nombreuses reprises eu une folle envie de refermer cette BD plus que dérangeante. Dans le doute, et espérant une fin moins calamiteuse que le début, j'ai tout de même fini cette lecture. On rencontre tout de même un autre humain, un homme dont on ne verra jamais le visage, vivant reclus dans une cabane au fin fond de la forêt. D'après le scénario, j'ai immédiatement pensé que l'homme avait quelque chose à voir avec le décès de la gamine ... La fin en est d'autant plus dérangeante, car Aurore étant le seul personnage appréciable de l'histoire, m'avait fait penser que c'est elle qui se rapprocherai le plus de la petite fille, quand à la fin j'ai eu le droit au syndrome de Stockholm, j'ai véritablement beugué ... En refermant le livre, je n'ai eu qu'une idée en tête : comment peut-on faire sortir ce genre d'histoire de son imagination ? Pour finir tout de même sur une note plus positive : j'ai retrouvé les graphismes de Kerascoët avec un certain plaisir (je les avais déjà croisé dans Beauté). L'aquarelle donne un rendu génial et une touche de douceur dans cette BD (il y aura eu au moins ça !). En conclusion : prenez une début à la Alice au Pays des Merveilles, secouez en rajoutant une pincée de Happy Tree Friends mais sans les gags de fin ... Ajoutez les meurtres des derniers Experts mais sans l'explication de fin, enfin mettez au four avec des dessins sympa ... Dégustez mais gare à l'indigestion ! Saga de Brian K. Vaughan et Fiona Staples Le Topo : Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
J'ai déjà croisé l'auteur (Brian K. Vaughan) dans Pride of Bagdad, qui m'avait déjà bien chamboulée. Ici l'auteur s'éloigne des événements "réels" en nous proposant une aventure épique, tout aussi renversante.
S'ensuit une longue fuite des parents et de leur nouveau-né, esquivant tous les tueurs à gages envoyés pour les tués. Ah oui un point important : Alana et Marko sont de deux espèces différentes qui se font la guerre depuis des siècles. (Autant dire que quand la jeune femme rencontre de manière fortuite ses beaux-parents, la scène est assez cocasse.) C'est justement cette différence et cette union "contre-nature" qui les met en dangers et les faits poursuivre par le gouvernement. Autrement dit un Roméo et Juliette version SF, sans empoisonnement sur la fin ... L'auteur dit d'ailleurs qu'il s'est largement inspiré de Star Wars pour créer cette série, cela transparaît surtout dans la diversité des personnages, de la faune et de la flore et dans le système politique. Au delà de ça, l'histoire ne ressemble aucunement à l'aventure de George Lucas.
Les tomes de la série :Les Salauds Gentilshommes, tome 1 : Les Mensonges de Locke Lamora de Scott Lynch
Je le déterre enfin, et je dois avouer avec un certain regret, j'aurai dû m'y mettre plus tôt ! Attention : Coup de Cœur ! Dès les premières lignes de ces Salauds Gentilshommes, le ton est donné : un titre de prologue évocateur (Le Garçon qui Volait Trop), des personnages aux noms étonnants et tout aussi évocateurs : Le Faiseur de Voleurs, le Prêtre Aveugle ... Et un début d'intrigue surprenant : un type essaye de revendre un chiard, et s'il n'y arrive pas et bien le petit ne fera pas de vieux os. Voilà comment, nous cher lecteur attentif faisons connaissance du petit Locke, le personnage principal de cette histoire. A la fin de son prologue, Scott Lynch nous parachute des années après, sans vraiment nous laisser le temps de souffler. Et c'est à cet instant précis, que le gros morceau de l'intrigue commence. On avance à tâtons - en tant que lecteur -, repérant avec plus ou moins de faciliter les différents personnages jalonnant la route de notre maître voleur. Locke Lamora et toute la bande des Salauds Gentilshommes, prépare un gros coup, depuis des mois, et nous assistons, non sans quelques étonnements, à une surenchère de la plus vile et basse idée pour mettre en place ce plan. Le coup a des allures de perfections, j'ai été surprise par bons nombres d'idées et je me suis mise à trembler quand, dans le recoin d'un salon, le plan vacille sous les révélations de l'autorité. Me voilà définitivement mordue, que voulez-vous l'antihéros est définitivement mon truc. Maître Lynch (c'est ainsi que je l’appellerai dorénavant), non content de nous proposer des chapitres rivalisant de pirouettes les uns par rapport aux autres, nous "offre" des chapitres interludes, prétexte à la torture de l'attente pour nous autres, chers lecteurs. Ces chapitres interludes ne sont néanmoins pas exempts d'intérêts, nous relatant l'éducation de Locke : l'esprit aussi affûté qu'une bonne lame de coutelas, le gamin va grandir auprès de Chains (le fameux faux prêtre pas aveugle du tout) et apprendre à faire de son talent inné, un art qu'aucun ne réussira à égaler. Un maître voleur. Auprès de Chains, Locke ne vit pas seul, les jumeaux (Calo, Galdo) et le jeune Jean grandissent également sous la protection du prêtre, apprenant l'art du vol, tout en développement chacun de leur côté leur talent. Plus tard, le petit Moucheron les rejoindra, servant parfaitement de guetteur. Ces personnages secondaires ne sont pas la cible de l’œil du narrateur, seul Jean a le droit d'avoir sa propre histoire bien développer et l'on comprend pourquoi vers la fin de l'ouvrage, mais ils sont hauts en couleurs et très attachants. Que seraient tous ces beaux personnages sans une trame, et un véritable relief ? Et bien pas grand-chose, heureusement Camorr est loin d'être une ville lisse et sans aspérités ! L'histoire de la ville et du pays tout entier fascine et envole facilement l'imagination. Les idées pour créer une gestion de la ville sont tout aussi intéressantes : la Paix Secrète (un accord tacite entre les voleurs sous l'égide d'un Capa), les vestes Noires, l'Araignée de Camorr ... Mon imagination à littéralement prit le large faisant sa vie durant les 700 pages constituant le roman. J'ai adoré et j'en redemande encore, heureuse d'avoir le droit à deux nouveaux tomes ! Challenges :Dreamland, tome 11 : Worldapart de Reno Lemaire
Les différents groupes qui se succèdent sur les planches ont tous des pouvoirs bien différents, du mangeur/vomisseur de pouvoirs a cette mamie incroyable de 75 ans ... Un nouvel opus, riche en nouveautés. L'intrigue mise en place dans le tome 10 avance d'un bon pas dans ce tome-ci, nous laissant présager des combats intéressants. Nos héros habituels sont finalement présents sur les dernières planches -heureusement-, et comme le dit lui-même l'auteur : "Mine de rien, ils m'ont manqué depuis le tome 9" ! Dreamland, tome 12 : Fiesta de Reno Lemaire
Mais passons, ce tome est donc truffé d'humours, de réactions à la co* suite à l'ingurgitation d'une drogue prise à l'insu des personnages. Un réveil dans Dreamland, plus que surprenant. Des chats pas si mignons que ça et un ciel inimaginé jusqu'alors : c'est ça le jolie programme que nous a concocté Reno Lemaire dans ce 12 opus : une nouvelle fois un vrai régal !
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