Mon Avis : Je ne sais pas qui, de l’auteur ou de la thématique générale du roman, m’intriguait le plus avant de me lancer dans L’Héritière. Il faut dire que l’urban fantasy et moi, on est copine par intermittence (la bit-lit s’en rapprochant et ayant grandement entaché mon avis sur le merveilleux monde des vampires), heureusement qu’il existe des récits de cette trempe pour me redonner foi ! En ce qui concerne Jeanne-A Debats, et bien la femme m’a grandement intriguée lors de quelques conférences aux Utopiales, et je n’avais pas résisté d’acquérir Métaphysique du Vampire sans pour autant m’y plonger immédiatement. Et me voici à vous parler, non pas de ce titre mais bien de L’Héritière, premier tome d’une série relatant les aventures d’Agnès Cleyre. La vie de la jeune femme n’a rien de bien reluisant quand on la rencontre au tout début du roman. Enfin, si on peut appeler ça une vie… Recluse dans une maison depuis plus de vingt ans en compagnie de sa mère et son frère, Agnès devait se préserver du monde extérieur et des créatures fantomatiques qui entourent les lieux et les personnes qu’elle pourrait y croiser. Mais sa famille est décédée et rien ne va plus dans sa vie. À peine les quelques premiers mots lus, et le lecteur se retrouve happé par ce roman. Le premier chapitre montre à quel point l’auteur a de l’esprit et aime jouer avec les codes : l’héroïne voit des fantômes mais n’arrive pas à s’en débarrasser, alors qu’elle est une sorcière ? Qu’à cela ne tienne : elle boira ou se droguera pour s’embrumer l’esprit ! Et puis une visite dans le cimetière du Père Lachaise, en pleine nuit, bourrée et en talon de dix centimètres semblait le moment idéal pour aller visiter la tombe de sa famille. Autrement dit Jeanne-A Debats met son lectorat dans l’ambiance. Et puis l’intrigue démarre, au début c’est un peu brumeux, il faut dire qu’on est dans la tête d’Agnès et que rien n’y est clair. Elle effectue en premiers lieux de menus travaux au sein de l’entreprise notariale de Géraud, son oncle, et se familiarise avec son nouvel environnement, un bon moyen à mon avis de mettre le lectorat plus à l’aise dans cet univers, qui s’il semble très réel abrite pourtant quelques surprises… Je vous parlais de fantômes précédemment, et ils ne sont pas les seuls à peupler le Paris de Jeanne-A. Les vampires, les loups-garous et, fait bien plus rare, les sirènes côtoient des sorciers/ières dans les rues de la capitale. Si toutes ces créatures vous donnent en tête des images bien précises, l’auteur s’amuse ici avec les codes les concernant pour servir son univers. Je ne vous en dirai pas plus, cela pourrait entacher certaines surprises qu’offre le récit. Une fois tout cela posé, vient le nœud du récit, le cœur de ce que va constituer la trame principale, la « quête ». Bon dans ce cas précis, il s’agit de retrouver le descendant direct d’une famille – d’une dynastie ? – qui remonte à Charlemagne… autrement dit, il va falloir chercher ! Outre l’humour qui parsème ce roman, il est donc empreint de références historiques nombreuses, retravaillées façon vampire – encore que – et ce, à différentes époques. En chemin vous pourrez vous attacher au beau et séduisant, Navarre, personne ô combien intriguant (et dont il me tarde d’en apprendre plus dans Métaphysique du Vampire dont il est, d’après ce qu’on m’a dit, le personnage principal) ; vous jouer de Zalia et de son amour pour les salles de bains ; parler histoire avec Jacques, le loup-garou, ou bien avec Géraud ; ou encore rire des idées d’Azraël. Une galerie de personnages marquants, et marqué par une truculence qui fait du bien. Et comme dans tout récit, il y a quelques méchants… Là je dois dire que j’ai été largement surprise par l’évolution des relations entre les protagonistes et par les issues de l’intrigue. Et j’ai vraiment apprécié le fait que le personnage d’Herfauges soit nuancé au cours du récit. En tout cas, je ne sais pas vous, mais l’histoire m’a donné envie de manger du chamallow… À voir si l’envie me passe dans la suite des aventures d’Agnès : Alouettes. En bref : De l’originalité dans la réutilisation des créatures qui pourtant auraient tendance à ne plus surprendre, une galerie de personnages riches en couleurs et en nuances, un univers fourni et un humour présent dans quasiment chacune des pages, je ne peux que vous conseiller L’Héritière (si tant est que vous n’ayez pas peur des fantômes).
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Remerciements : Je tiens à remercier les éditions Castelmore et le site Livraddict de m’avoir permis de découvrir ce livre. Mon Avis : Après Le Septième Guerrier-Mage, je tenais à découvrir Paul Beorn dans d’autres univers. Le partenariat proposé par Livraddict fut donc l’occasion de tenter son dernier roman, destiné lui à un public bien plus jeune. Avec Un Ogre en Cavale, j’avoue avoir été assez surprise par le début du récit. Je l’ai trouvé extrêmement triste et presque sans espoir pour un roman destiné à cette tranche d’âge. Néanmoins, cela permet également de montrer que certaines personnes sont confrontées à la maladie, et que celle-ci peut également toucher les enfants. En l’occurrence, Jeanne se retrouve à l’hôpital car elle a fait une sorte de coma durant un de ses cours. J’ai donc eu une première impression, par rapport à la tonalité du roman, de type ‘sans espoir’ : c’était triste et au premier abord, ça peut ne pas plaire. Et puis très rapidement tout bascule dans le récit. Dans un hôpital en plein cœur de Paris, un ogre déboule d’un monde parallèle… Et vole le cœur de la fillette. Soit, la tristesse et la désespérance monte d’un cran. La créature ricane d’ailleurs, face à tant de malheur et se sauve en foutant un sacré carnage derrière lui. La bizarrerie vient de monter d’un cran. Et elle ne s’arrête pas là, puisque, encore une fois très rapidement, autre rebondissement : un mousquetaire et un chat débarquent eux aussi dans le monde des humains. Tous les acteurs sont en place. Pour un roman aussi court, restreindre à ce point le nombre de protagonistes principaux est juste ce qu’il faut. Au moins l’auteur est allé droit au but dans la présentation des personnages que l’on va suivre, et le(la) jeune lecteur(trice) va s’y retrouver facilement. Jeanne et Tempête (le chat) sont les plus sympathiques du trio, cela est renforcé par le côté caricatural du troisième (un mousquetaire qui tient du côté coureur de jupons). J’ai juste un léger reproche à faire à l’auteur en ce qui concerne les réactions de la fillette face à certaines situations, qui se rapprochent plus, à mon sens, de réactions d’adulte (bon après, on pourra m’opposer l’intelligence et le côté lettré de Jeanne). Côté intrigue, je dois dire que cette course-poursuite aux travers des rues de Paris m’a tenue en haleine. J’ai été entraînée très facilement par cette quête pour récupérer le cœur de Jeanne et pour arrêter l’Ogre. J’ai aimé l’idée qu’a eu l’auteur de se réapproprier les lieux mythiques de Paris (le Louvre / Notre-Dame) sans pour autant passer par la case Tour Eiffel – la ville subit déjà bien assez de dégâts comme ça dans l’histoire. Ainsi que celle de jouer avec les lieux pour faire avancer l’intrigue (notamment dans la cathédrale et ses statues). Enfin concernant l’écriture, si elle n’est pas aussi « complexe » que dans Le Septième Guerrier-Mage, la plume de Paul Beorn est toujours aussi séduisante, fluide et emprunte d’un rythme entraînant. En Bref : de la bonne littérature de l’imaginaire à destination d’un jeune public ! Un Ogre en Cavale vous promet une virée nocturne, en montgolfière, à dos de singe et aussi (et surtout) à pied, dans les rues de Paris. Le tout servit avec un trio de personnages plaisant et un certain sens du rythme : que demander de plus !?
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Autoédition - 320 pages - 20 chapitres Genre : Horreur - Fantastique Acheter ce livre : Papier - Numérique (Amazon) En rab' : site de l'auteur - Paul Clément est aussi rédacteur en chef pour le site myzombieculture.com Mon Avis : Soyons réaliste : la mode est aux zombies. Que ce soit sur les écrans - au cinéma ou à la TV - en littérature - avec du texte ou des bulles - et même dans la vraie vie - avec des Zombies Walk endiablées- les revenants sont absolument partout ! Et même dans notre dernier numéro du webzine LCF. Alors en commençant Les Décharnés de Paul Clément, j’avais un petit peu peur… Peur de me retrouver avec une énième histoire pré-mâchée ou avec du Walking Dead réchauffé. Au début de l’histoire, l’auteur marque déjà quelques points en positionnant son personnage principal. Patrick est à l’antipode du héros qu’on a l’habitude de croiser dans ce genre de livre. Sa femme et sa fille l’ont quitté il y a bien longtemps, c’est un vieux grincheux qui n’aime rien ni personne, si ce n’est sa tranquillité. Alors quand l’apocalypse arrive par un bel, mais trop chaud, après-midi de juin, ce personnage devient très vite cynique. Pourtant il n’hésite pas à sauver une petite fille, Emma, et tous deux vont rapidement devenir un duo improbable. L’intrigue est somme toute assez classique : l’objectif des héros étant de survivre. Mais la façon dont les deux personnages vont évoluer au fil du livre est assez étonnante. Je dois dire que ce qui m’a surtout marquée dans Les Décharnés, c’est les échanges et les liens qui vont se créer entre les différents protagonistes. Dans un tout premier temps, les réactions de Patrick face à la fillette font « vraies », chacune semblent réelles et tout à fait cohérente avec l’univers environnant. C’est un des points que j’ai le plus apprécié dans le roman. Ensuite la rencontre des deux personnages avec d’autres survivants vient chambouler un peu le monde que Patrick et Emma se sont forgés en très peu de temps. Là encore, la façon dont Paul Clément a construit son monde est très bien travaillée, et offre un rendu saisissant : il y en a pour tous les goûts… Du chef un peu trop sûr de lui, à la vieille devenue folle, en passant par l’ancienne maîtresse qui ne sait pas trop comment gérer la situation, etc. Cette galerie de personnages aurait pu faire sonner la cloche du cliché, mais là encore tout passe extrêmement bien, et ne souffre pas de la redite. Un autre point que j'ai particulièrement apprécié est le rythme du récit. Généralement, dans les histoires de zombies, il y a, pour moi toujours un moment de latence - généralement au milieu du récit - qui vient ralentir ma lecture. Ici, ce ne fut absolument pas le cas, le livre s'est lu d'une seule traite. Le style fluide de l'auteur doit aussi y être pour beaucoup. A noter que Paul Clément ne fait pas dans la dentelle, en ce qui concerne le côté gore. C'est inhérent au genre et ce roman de déroge pas à la règle : au programme monstres, hémoglobine et tous types d'armes pour se défendre ! Et puis, finalement, l’intrigue évolue dans une direction à laquelle je ne m’attendais pas. Quelques éléments laissaient présagés que nous trouverions les monstres là où ils ne sont pas, mais j’avoue que la fin m’a laissée stupéfaite (dans le bon sens du terme). En Bref : Une très très bonne surprise que celle des Décharnés de Paul Clément. Si le fait d'implanter le décor du roman, dans le sud de la France est déjà séduisant, l'intrigue ne souffre pas des clichés habituels et offre une histoire prenante et poignante. Le protagoniste principal a beau être un personnage grincheux, on s'attache à lui - et à la petite Emma - tout au long du récit. A découvrir !
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Bayard Jeunesse - 509 pages - 27 chapitres Genre : Jeunesse - Fantastique - Références aux contes Acheter ce livre : Papier Mon Avis : Un titre accrocheur, une couverture tape à l’œil et une quatrième de couverture attirante, il ne m’en aura pas fallu plus pour que je mette ce livre dans mon panier ! En démarrant cette lecture, tournant les pages sans vraiment m’en rendre compte, j’étais en train de me dire que j’avais entre les mains un de ces livres qu’on a du mal à lâcher et qui sera un titre de plus ajouté à ma rubrique coup de cœur. Et finalement, je dois le dire c’est quasiment le cas ! Le livre démarrait assez étonnement et m’a envoyé dans une direction qui n’était pas du tout la bonne. Avec un titre pareil je m’attendais un tant soit peu à une réécriture de conte ou du moins, à quelques références çà et là. Quand après quelques pages, l’héroïne a une belle-mère et deux belles-sœurs qu’elle n’apprécie que moyennement tant elles lui demandent trop de choses, je me suis dit que j’avais entre les mains une énième réécriture de Cendrillon, et je me suis légèrement braquée. Ô combien je me trompais : le propos n’est pas du tout dans ce détail de l’intrigue. Elizabeth, l’héroïne principale de ce roman, est une personne altruiste qui accepte de participer à un entretien d’embauche pour devenir bibliothécaire dans un endroit un peu spécial… Puisque la bibliothèque dans laquelle elle va travailler, n’héberge pas des livres mais des objets de toutes sortes. Dès le début de l’histoire, on sait – ou du moins, on sent – que quelque chose de fantastique, de merveilleux va débarquer. Quand on apprend que la bibliothèque héberge une collection portant le nom de Grimm, le lecteur n’a qu’une hâte : découvrir cette collection, un peu à l’image de l’excitation de l’héroïne. Mais l’auteure a la bonne idée de faire languir Elizabeth et le lecteur si désireux de réponses. Habillement, elle fait monter la tension pour enfin livrer un début du secret qui abrite la fameuse collection. J’ai adoré la façon dont l’auteure a traité le sujet des contes, une sorte de réécriture par objets interposés afin de s’affranchir des codes des histoires initiales, tout en conservant les références que le lectorat a acquisent depuis son enfance. L’intrigue est solide et bien ficelée, mais pour tempérer un peu mon propos je dois dire que bien entendu, il s’agit d’un roman jeunesse et que par conséquent, on voit venir « facilement » certains moments / révélations, etc. Mais j’ai pris ce livre comme il est, à savoir un livre avec pour public cible des gens plus jeunes que moi… alors je ne peux pas en tenir rigueur à l’auteure ! Concernant les personnages, j’ai trouvé que la galerie proposée était très intéressante et offrait assez de diversité pour donner un peu plus de poids à la globalité de l’histoire. Après je dois dire que les amourettes sont assez prévisibles (même si j’ai eu un léger doute l’espace d’un instant). L’auteure a décidé d’installer un monde fiable et très intéressant pour pouvoir y revenir dans d’autres histoires. J’ai donc hâte de découvrir le deuxième titre déjà paru en français « L’Expédition H.G. Wells », qui s’inscrit dans le même univers mais avec des personnages différents. En bref : Une intrigue prenante, des références aux contes des frères Grimm sans pour autant en faire des tonnes, des personnages attachants : La Malédiction Grimm m’a complètement happée ! Je suis sous le charme de l’univers de l’auteure et me tournerais facilement vers ses autres romans.
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Editeur : Bayard Jeunesse – 253 pages – 22 chapitres Genre : Jeunesse – Fantastique Acheter ce livre : Papier Mon Avis : Apprentis Vétos Très Spéciaux est un roman jeunesse avec un soupçon de fantastique qui a tenu quasiment toutes ses promesses : un bref moment de détente et une rencontre avec un yéti. Plus sérieusement… Le personnage principal, Ben, est un enfant curieux mais surtout très imaginatif : c’est bien simple il passe son temps à inventer des histoires ! Ce qui fait que personne ne le croit jamais… Voilà un personnage qu’on a même plus besoin de présenter tant, on le retrouve absolument partout ! J’ai eu un peu de mal à m’attacher à ce personnage masculin, car justement on l’a déjà vu un bon millier de fois. Quand Perle débarque dans l’intrigue, je pensais que ce personnage allait être un peu moins caricatural ; présentée quasiment immédiatement comme une casse-pied finie, elle est rapidement exécrable et difficile à supporter. Enfin c’est ce que l’on ressent au travers de Ben. Jusqu’à maintenant, je dresse un portrait assez peu glorieux je dois bien l’avouer, mais quand le côté surnaturel apparaît je dois dire, que le restant du livre devient un peu « optionnel ». L’intrigue est très prenante, et offre un aspect décalé des informations que l’on croit connaitre sur les créatures surnaturelles. La présentation du yéti est originale et drôle, de même que les quelques autres créatures qui sont présentées dans ce tome 1. L’évolution de l’histoire est très prévisible, mais se lit avec une telle facilité et un entrain qui gomme une nouvelle fois le manque d’originalité des protagonistes. La fin laisse présagée une suite à cette histoire, et on sent totalement comment les liens entre les personnages vont évoluer… A voir si je me trompe, mais entre nous, je ne pense pas ! En Bref : une histoire détente avec un certain sens de l’humour mais aussi quelques écueils.
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Editeur : Pocket – 538 pages – 35 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Grand Format – Poche – Numérique VO Mon Avis : Très emballée par le premier tome de la série Frey (autre série du même auteur), j'attendais de retrouver dans celle-ci ce qui m'avait séduite chez Chris Wooding : son humour, son écriture sans détour et un certain sens du rythme. Je ressors de cette lecture avec une énorme déception... Rien de ce que je viens de citer n'est présent dans La Croisée des Chemins. Tout d'abord il s'agit d'un tome introductif, déjà ça coince pas mal, j'aime être embarqué dans une intrigue dès le premier tome, là j'ai juste eu l'impression d'être dans la contemplation. Dommage, car les premières scènes étaient vraiment enlevées et avaient de quoi me séduire. L'auteur nous plongeait dans l'intrigue en l'espace de quelques phrases, offrant un univers angoissant et une mythologie originale, mais tel ne fut pas le cas pour le reste de l'ouvrage. Le fait de suivre plusieurs personnages en parallèle est quelque chose que j'apprécie dans mes lectures, ce fut le cas également pour ce livre. L'intrigue renvoie aléatoirement au personnage de Kaiku, la jeune fille qui ouvre le récit et dont la famille ne survit pas au premier chapitre ; et à la princesse, héritière du trône de Saramyr, Lucia, jeune Aberrante, vivant recluse chez elle du fait de sa condition. Les deux histoires se font échos durant tout le récit et finissent par se lier à la fin de l'ouvrage. Ce qui laisse entrapercevoir une suite dans cette même direction dans les opus suivants. L'intrigue, qui au premier abord fleurait bon l'originalité avec son lot de créatures inédites et sa magie si particulière, se révéla peu à peu insipide et sans grand intérêt... Une énième copie de ce que l'on a déjà ressassée quinze fois. Vengeance, complots de cour et autres joyeusetés habituelles s'entrechoquent entre dix pages descriptives de l'univers dans lequel le lecteur essaye d'évoluer avec peine. Pour finalement nous faire dire que les deux héroïnes ne cherchent qu'à se faire accepter par un univers qui les rejette en bloc... Pour la première fois de ma vie, j'ai terminé un livre par une lecture en diagonale, en piochant çà et là des échanges entre les personnages sans aucune gêne de compréhension... C'est dire ! Finalement, le livre est juste... trop long ! Je comprends tout à fait le désir de l'auteur, d'offrir à son lectorat la vision la plus complète de l'univers qu'il a imaginé, mais parfois il faut savoir s'arrêter, là j'ai juste eu l'impression d'être littéralement noyée dans une marée de descriptions futiles. Je parlais de l'humour que l'on trouve dans Frey. La Croisée des Chemins n'est pas un livre qui se prête aisément à l'humour, rien que les thématiques que le livre aborde ne sont pas très drôles... Mais je pense qu'un personnage qui apporte le pendant burlesque ou ridicule de l'intrigue aurait été bienvenue. En bref : Une sacrée déconvenue que cette Croisée des Chemins... Si l'univers pourrait être intéressant, il est bien trop noyé par les tonnes de descriptions que l'auteur s'emploie à nous relater, avec un style parfois un peu lourd. Les personnages principaux sont intéressants et ont réussi à me maintenir dans l'histoire (sans cela j'aurai sans doute lâché le livre depuis longtemps).
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