Si je reste de Gayle Forman Quatrième de couv' : Mia a 17 ans. Un petit ami, rock star en herbe. Des parents excentriques. Des copains précieux. Un petit frère craquant. Beaucoup de talent et la vie devant elle. Quand, un jour, tout s'arrête. Tous ses rêves, ses projets, ses amours. Là, dans un fossé, au bord de la route. Un banal accident de voiture... Comme détaché, son esprit contemple son propre corps, brisé. Mia voit tout, entend tout. Transportée à l'hôpital, elle assiste à la ronde de ses proches, aux diagnostics des médecins. Entre rires et larmes, elle revoit sa vie d'avant, imagine sa vie d'après. Sortir du coma, d'accord, mais à quoi bon ? Partir, revenir ? Si je reste... Mon Avis : Sur les conseils d'une amie (libraire), je suis repartie de sa librairie avec, entre autres, "Si je reste" de Gayle Forman. Je referme à peine le livre, les joues humides d'avoir tant pleurer durant près des 3/4 du bouquin. Malgré sa faible épaisseur, la boule d'angoisse que j'ai pu ressentir durant les premières pages n'a fait que grandir et grossir au fil des pages. Des passages très marquants : la visite du grand-père de Mia qui lui dit que si elle veut partir, elle le peut et la visite de Kim, qui elle lui dit qu'elle a toujours une famille ... Une histoire avec deux teintes, le côté heureux de la vie de Mia, ses souvenirs, son amour grandissant pour Adam, la naissance de son frère ... Mais le reste est empreint d'une telle tragédie, que le tout est finalement lourd et dur à supporter. La dimension musicale est un point positif indéniable du roman, même si l'on peut présager un revers au début du roman, puisque lors de l'accident Mozart tourne encore dans la voiture ... Bref, je n'arrive pas vraiment à mettre des mots sur ma lecture (pas assez de temps pour y penser, à mon avis) ... Mais si vous vous lancer également : les mouchoirs sont à mettre à porter de mains.
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Psi-Changeling, tome 4 : Mienne pour Toujours de Nalini Singh Quatrième de couv' : Le monde de Clay a basculé dans les ténèbres quand, enfant, il a perdu sa meilleure amie Talin. Lorsqu’il la retrouve, adulte, il décide qu’elle ne le quittera plus jamais. Mais dans leur course contre la montre pour sauver des enfants sans-abris qui disparaissent mystérieusement, Clay et Talin devront rouvrir les blessures du passé… ou perdre tout ce qui leur est cher. Avant de donner mon avis : Désolée j'ai pris quelques vacances et je n'ai même pas pris le temps d'en faire part à la bloggo ... Bref me revoilà ! Mon Avis : C'est au tour de Clay de sombrer dans les yeux d'une belle jeune femme. La nouveauté : Talin n'est "qu'une humaine". Et les deux protagonistes se connaissent, ont un passé commun. Après le tome 3, j'avais un chouia peur que la série diminue en perfection ... L'histoire fil rouge qui me tient en haleine depuis le tome précédent prend plus d'ampleur dans cet épisode. J'avouerai que la romance m'a laissée plus "froide", ne voyant au départ qu'une relation fraternelle entre les héros. Cela devient même quasiment dommage de les voir ensemble ... A part ça, l'intrigue principale de ce tome est haletante, on se prend facilement au jeu de l'enquête. Autres tomes de la série :Psi-changeling, tome 03 : Caresses de glace de Nalini Singh Quatrième de couv’ : Brenna, une jeune changeling louve autrefois torturée et violée par un tueur en série, craint depuis sa libération de devenir à son tour une meurtrière. Lorsque le cadavre d'une victime potentielle est retrouvé, elle se tourne vers Judd : un Psi renégat, ex-soldat d'élite aux ordres du Conseil Psi et impitoyable assassin. Mais elle est le feu et il est la glace, leur désir l'un pour l'autre sera explosif, dangereux pour leurs coeurs, comme pour leurs vies... Mon avis : Bon comme certains le savent, j’ai déjà chroniqué le tome 7 de la série, il me manque quand même les tomes 3, 4, 5 et 6 … voici donc mon avis du tome 3. Honnêtement après la lecture de deux premiers tomes, j’avais peur que l’auteur me fasse tourner en boucle, et me serve ad vitam aeternam la même came (comme Minuit et les Gardiens de l’éternité …). J’ai donc entamé ma lecture avec un certain a priori. Grossière erreur que de m’inquiéter autant, ce troisième tome est tout simplement magique. Je trouve que de la série complète, il s’agit du tome le plus complet et le plus intéressant. J’ai trouvé les personnages plus travaillé que dans le reste de la série, et l’intrigue amoureuse est plus intéressante. L’histoire de fond prend également plus d’ampleur, de relief, ce qui est un plus indéniable. C’est donc ce tome-ci qui m’a fait continuer la série, qui était pourtant mal barre puisque j’avais quasiment abandonné le tome 2. Les autres tomes de la série :Weëna d'Eric Corbeyran, Elsa Brants et Alice Picard Avant propos : Au royaume de Nym-Bruyn, les premiers souverains eurent quatre enfants : Skoor, l'aîné, fonda une dynastie dominatrice, "la Branche Maîtresse". Noor, le mal aimé, quitta le royaume. Sa descendance métissée devint la "Branche Invisible" ou "Branche Perdue" dont est issue Weëna. Tengoor, le cadet, détestant ses frères, s'enfuit avec sa petite soeur et lui fit un enfant. Un sortilège condamna leurs descendants à se reproduire entre eux à jamais. On surnomme cette branche "la Branche Morte". La Branche Maîtresse règne sur le royaume mais les barbares sont à ses portes. Mon Avis : Avec le Swap Elfes et Magiciens, en préparation il me fallait des idées pour faire plaisir à mon amie Chickon, et puisqu'elle aime les BD, j'ai d'abord cherché par là. C'est comme ça que Weëna est tombée entre mes mains. (Finalement je ne lui en offrirait pas, n'ayant qu'un maximum de 3 livres à offrir, je me vois mal lui faire entamer une énième série !). En ouvrant le premier opus, j'ai tout de suite été séduite par le dessin. En plus de cela, la pigmentation sert parfaitement le tracé et nous offre des planches magnifiques. Mais les plus beaux dessins (et je m'excuse par avance pour les dessinateurs et dessinatrices qui ont du passé du temps sur l'ouvrage au complet), sont ceux qui se trouvent sur les deuxième et troisième de couverture, un vrai régal pour les yeux. Concernant l'histoire, et bien, il s'agit là d'une quête à priori banale, la jeune et jolie jeune fille essaye désespérément de fuir le méchant prince déchu qui cherche à l'épouser. Mais je dis bien à priori car c'est un peu plus complexe que ça. La fameuse jeune fille aura beau fuir, rien n'y fera, le dit prince la rattrapera quoi qu'elle entreprenne. Mais Morckoor au fil des épisodes, nous laissera penser qu'il n'est pas le méchant prince que tout le monde croit, que les événements de son passé y sont pour quelques choses, que la prophétie tant annoncé n'a fait que rendre la branche morte aigrie et désespérée. Le sorcier Haggral, l'accompagnant n'est pas en reste, et cherche à hisser son protégé au pouvoir afin d'en faire partie. L'auteur nous fera prendre de longues routes sinueuses, séparant les personnages pour nous faire languir et apprécier les paysages. Les intrigues de chaque tome sont courtes mais les questions restent nombreuses et en suspens à la fin de chacun. Je suis tout de même déçue par la fin, trop rapide et trop évasive à mon goût. En même temps, avec une fin comme celle-là, une suite est potentiellement envisageable. Les tomes de la série :Dreamland, tome 9 : Tattoo de Reno Lemaire Quatrième de couv' : La bataille contre Attila au Royaume des Chats arrive à sa conclusion. La nuit du chat noir est là et le spectacle est… étonnant ! Terrence a perdu son pansement, révélant aux yeux de tous son mystérieux tatouage de la vérité et lui aussi est… étonnant ! La fin de l’Arc des Chats marque la fin de la deuxième saison de Dreamland. Place à de nouvelles aventures ! Mon Avis : Ce tome clos l'Arc des Chats, et nous dévoile le tout nouveau tatouage de Terrence. J'avouerai que l'Arc se termine de manière étonnante, et grâce à un personnage auquel je ne m'attendais absolument pas. Et puis nos héros ont effectivement gagné en puissance, ce qui permet de les voire (enfin) évolué vraiment dans Dreamland. Finalement à mon goût, le tattoo de Terrence n'est pas beau, mais s'avère très pratique ... Quant à Eve, il faudra qu'elle fasse avec (et d'ailleurs si je me souviens bien, on ne le voit pas du tout son tatouage). L'univers est toujours aussi déjanté, et la suite des aventures de nos compères promets de jolies choses ! Dreamland, tome 10 : Symphonia de Reno Lemaire Mon Avis : Ce tome 10 est tout à fait étonnant, car dans ce tome-ci nos héros sont totalement absents ! (ils font quelques apartés au niveau des nouveaux chapitres, nous faisant remonté le fil des tomes précédents) Maintenant que le lecteur de Dreamland connait et comprend un peu mieux le système, ce mangaka français nous fait languir un peu, tout en nous proposant de découvrir l'envers du décor ... En fait, Reno Lemaire nous montre ce qui s'est passé dans Dreamland pendant que nos compères évoluaient dans ce monde. Et je dois dire que, si j'ai été surprise par les premières planches de ce tome 10, j'ai vraiment apprécié l'idée générale. En plus, il est assez appréciable de découvrir comment les personnages sont devenus des voyageurs et comment ils se sont regroupés. Ce tome 10 est une sorte d'introduction, j'imagine, aux événements qui vont se poursuivre dans Wordapart. Il permet de nous présenter les nombreux personnages auxquels vont faire face nos héros habituels ... ? (je dis ça mais je sais pas encore :) !) Un nouveau petit bijou en somme, maintenant j'ai hâte de découvrir ce fameux tome 15 (l'auteur nous annonce que tous les 5 tomes, il y aura un numéro un peu spécial). Les autres tomes de Dreamland :Gagner la Guerre de Jean-Philippe Jaworski Quatrième de couv' : "Gagner la guerre, c'est bien jolie, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes Vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon... Mon Avis : Je n'avais jamais vu ni jamais entendu parler de Jaworski et encore moins des Récits du Vieux Royaume avant de me lancer dans l'aventure Livraddict et surtout du Baby Challenge Fantasy. Après de jolies découvertes (notamment Le Puits des Mémoires, et malgré les quelques lacunes que j'ai pu relever, j'ai bien aimé Druide), c'est au tour de "Gagner la Guerre" d'être découvert. Alors bon la quatrième est bien sympa, mais elle ne nous dit pas grand-chose sur le qui, le pourquoi ou encore le comment ... On suit dans ce bon pavé, les aventures de Benvenuto Gesufal, assassin faisant partie de la guilde des Chuchoteurs et maître espion du Podestat, Leonide Ducatore. Autrement dit, on est bien loin de l'habituel héros défendant la veuve et l'orphelin, non Benvenuto est vil, sans scrupules et ne recule devant rien, enfin presque rien. Avec lui, le lecteur est entraîné dans un tourbillon de violence, se baladant entre les rues mal famées et les palais de la ville. On aura même le droit à une escapade sur les toits, qui n'est pas sans rappeler les ballades d'Ezio Auditore dans Assassin's Creed. Le paysage dépeint et les noms des personnages calquent sur un univers de fantasy tout droit sortie d'Italie, ce qui rend le tout vraiment intéressant et différent de ce que j'ai pu lire jusqu'alors. Concernant les personnages secondaires, je citerai, Leonide Ducatore (le podestat, ou dirigeant de la ville) qui avec ses envies de grandeurs, entraîne Benvenuto dans un calvaire quasiment infranchissable. Sa fille, Clarissima, une tête à claques comme j'en ai rarement vu mais surprenante à la fois, un personnage indispensable. Sassanos, un mage puissant au service de Leonide, qui assistera Benvenuto par de nombreux actes de sorcellerie. Sans ces personnages, l'histoire ne serait pas aussi tordue, tortueuse et sordide ... En fait, Benvenuto n'est pas mettre de lui-même, ni de son destin, tout est déjà écrit à l'avance. On assiste néanmoins à sa prise de conscience sur ce qu'il est, un simple chien au service de son maître. Et malgré ses efforts pour se sortir du pétrin dans lequel il s'est fourré, il ne lui reste que quelques pions pour jouer face à un adversaire en pleine possession de ses moyens. N'ayant pas encore lu Janua Vera, je ne mettais pas familiariser avec les noms, appellations et autres langages spécifiques qu'emploi l'auteur. Il est donc vrai que j'ai eu un peu de mal durant le premier chapitre, j'essayai de me raccrocher à ce que je connaissais et passais outre quand un mot m'échappait. Au final, on s'y fait on découvre de nouveaux mots et on finit par juste déguster se roman. D'ailleurs l'écriture de J.-P. Jaworski est vraiment agréable. Le parti pris de, de temps en temps, faire parler directement son héros au lecteur, est souvent source pour moi de désappointement. Je n'aime pas ça tout simplement. Mais là, je dois dire que j'ai été agréablement surprise, car le gredin joue avec son lecteur ... "Et si mon lecteur, à bien réfléchir, était autre chose que mon lecteur ? [...] Vous qui êtes en train de me lire, ne le faites-vous pas pour vous distraire ? Et, quoique vous sachiez que je suis une inqualifiable crapule, n'êtes-vous pas un peu mon ami ?" Pour faire court, j'ai tout aimé dans ce bouquin. L'histoire où se mêle avec habileté les instants d'intrigues politiques et les duels à l'épée, où une caresse peut rapidement devenir une gifle, où une action entraîne inévitablement des réactions en chaînes dont le rôle principal et nous (humble lecteur) ne voyons pas le bout. Il faudra aller jusqu'au bout du livre pour apprécier pleinement la toile que Jean-Philippe Jaworski aura mis 978 pages à tisser. Jusqu'à la dernière ligne, il suppliciera le lecteur dans une pirouette finale inattendue. Fait partie des challenges :Locke & Key de Joe Hill et Gabriel Rodriguez Le topo : Après le meurtre de leur père, les enfants Locke Tyler, Kinsey et Bode emménagent avec leur mère Nina à Keyhouse, la demeure ancestrale de leur famille. Un jour Bode tombe sur un clé et s’aperçoit bientôt que cette maison renferme de nombreux secrets, car cette clé est magique et détient le pouvoir de le transformer en fantôme. Il en trouve une autre qui possède d'autres capacités, celle d’effacer ses souvenirs. Bode en parle à ses aînés mais dans un premier temps, ils ne le croient pas. Pourtant ils ne sont pas seuls à connaître l’existence de ces clés : une créature démoniaque nommée Dodge est également à leur recherche dans le but d’ouvrir la Porte noire, qui donnera aux démons de l’enfer l’accès à notre monde. Mon Avis : Alors comment commencer cette chronique ? Je ne sais pas vraiment comment cette série a atterri dans mes mains. Je crois que c'est en voyant un teasing pour la sortie du dernier tome sur la page facebook de Milady, que l'idée de lire ce comic s'est insidieusement logée dans une partie de mon cerveau. Et puis je suis tombée sur la série complète à la médiathèque du coin. Je me laisse tenter par le premier tome sans en attendre quoi que ce soit : je ne sais pas de quoi ça parle, en feuilletant le tout, je ne suis pas hyper emballée par le dessin, mais la bibliothécaire spécialisée BD à l'air enthousiaste, je me résigne donc, et m'empare des deux premiers tomes. De son côté la bibliothécaire étant prévenante et très sympathique me réserve d'office la suite de la série (elle a vu que je lui en piquais plein et lisait assez vite), la liste d'attente généralement s'allonge elle préfère le faire de suite pour m'éviter d'attendre ... C'est à ce moment-là que je me suis dit que cette série devait VRAIMENT valoir le coup. Et toujours sans savoir de quoi ça allait parler, j'ai commencé ma lecture. Locke & Key, ça commence par un meurtre. Celui du père de la famille que nous allons finalement suivre durant les 6 prochains épisodes. La famille Locke est composée de trois enfants, aux caractères et au tempérament très différents et affirmés. Tyler, l'aîné, passe son temps à se reprocher la mort de son père. Kinsey, elle, n'arrive pas à sécher ses larmes ; quant à Bode, s'il a compris que son père ne reviendrait pas, il est constamment en quête d'aventures et de nouveaux jeux, c'est un enfant en plein développement, sans figure paternelle. Et puis il y a Nina, la mère, qui va sombrer peu à peu, au fil des tomes dans une dépendance à l'alcool, ne pouvant supporter toutes les morts autour d'elle et de sa famille. Rien de très joyeux jusque-là, et malheureusement pour les fans des Happy History, il n'en est rien avec L&K ... Non rien ne va dans cette histoire, je dirais même que c'est un hymne aux histoires d'horreurs ... La cruauté du méchant s'accélère et empire avec les tomes, devenant quasiment insoutenable dans le sixième et dernier tome. Locke & Key, c'est surtout une histoire de clefs ... Oui il faut que je vous parle de la partie "Key", après avoir abordé le sujet Locke un peu plus haut. Les pouvoirs que l'on croise dans cette série, ne sont pas issus de la baguette magique d'un binoclard (ne pas lire braguette ...), mais bien de clefs de taille et de forme diverses. Chacune d'elles a sa spécialité, la clef de tête permet d'ouvrir la tête du sujet et de lui retirer un souvenir ou de lui en ajouter, il y a aussi la clef permettant de devenir un fantôme et tout un tas d'autres passe-partout des plus inutiles aux plus incroyables. Dans un des tomes (ne me demandez pas lequel exactement, je ne saurais que répondre, je les ai lu quasiment d'une traite), je me suis dit que l'apparition des clefs était bien rapide et ne nous laissait pas le temps de tout digérer (au niveau des pouvoirs de chacune). Mais en même temps, si les auteurs avaient pris le temps de tout détailler avec minutie on n'aurait pas encore terminé la série ! Alors je me suis résignée à bien tout lire le descriptif des clefs en fin d'ouvrage (sauf pour les clefs détaillées en allemand ... du chinois pour moi !) Là vous vous dites que mon article commence à être long, j'ai simplement oublié de dire à quel point cette série est effectivement géniale, que la fameuse bibliothécaire (confer plus haut) est un amour et que en grande partie grâce à elle j'ai pu découvrir l'oeuvre proposée par Joe Hill et Gabriel Rodriguez. Un vrai coup de cœur pour cette série, à vraiment découvrir d'urgence ! Les tomes de la série :Psi Changeling, tome 7 : Souvenirs Ardents de Nalini Singh Quatrième de couv' : Devraj Santos n’a jamais hésité à se salir les mains pour protéger les siens. Lorsqu’il trouve sur son territoire une jeune femme inconsciente, torturée et amnésique, il devrait l’éliminer. Pourtant, il ne peut se résoudre à la blesser. Dépouillée de ses souvenirs et programmée pour tuer, Katya Haas doit combattre la folie qui la menace. Dev est son seul espoir. Mais pourquoi l’homme qui risque d’être sa prochaine cible lui accorderait-il sa confiance ? Mon Avis : Ça faisait un petit moment que je n'avais pas remis le nez dans la série de mon auteur préféré du genre, Nalini Singh. Et pourtant dieu sait si le tome 7 en anglais a été acheté il y a fort longtemps, ne pouvant plus attendre la parution trop tardive à mon goût de la VF. Au final c'est en français que j'ai lu ce tome 7, n'ayant pas beaucoup de temps et une forte envie de découvrir la suite des aventures Psi/humains/changelings ... Puisque cela faisait un moment, j'ai eu un peu de mal à me replonger dans l'univers. Si je me souvenais bien, jusqu'alors les couples étaient tous formés d'un ou d'une changeling et d'un Psi, alors j'étais un peu perdu avec ce couple, tout deux possédants des capacités Psi ... Devraj Santos est à la tête de Shine, une entreprise faisant des recherches pour aider les Psis ayant quitté le PsiNet, les Psis rebelles refusant Silence. Quant à Katya, cette jeune femme est envoyée par un dirigeant du PsiNet pour anéantir Devraj. Honnêtement : je n'ai pas accroché plus que ça avec ce septième tome, j'ai l'impression que la série tourne un peu en rond, les relations amoureuses - sexuelles ? - sont sommes toutes identiques. La trame de fond avance néanmoins petit à petit, les rebelles prennent de plus en plus de place, et les dirigeants sont intéressants à suivre. City Hall, premier cycle de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre Le topo (livraddictien) : Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autres choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle ! Mon Avis : Outre le fait que ce manga français soit proposé par ma maison phare, Ankama, le concept dès le départ m'a séduit, du steampunk allié à du manga ? Mais que demande le peuple ! Je me plonge donc dans ce tout nouvel univers que nous proposent messieurs Lapeyre et Guérin. Tout d'abord parlons personnages, pour peux que vous soyez un peu rencardé sur la littérature, vous connaîtrez la major partie des héros qui composent City Hall. De Jules Verne et Arthur Conan Doyle (jusque-là rien, que vous ne sachiez déjà, puisque c'est dans le petit topo), mais également Mary Shelley, Al Capone, H.P. Lovecraft, et j'en passe ... Du beau gratin quoi ! Je salue l'idée des auteurs de réunir ces autres écrivains, faisant fi des anachronismes, en leur attifant des caractéristiques pas forcément à leur avantage ... - Lovecraft a dû apprécier ! Ensuite parlons concept : Nous proposez un Londres old school tout en proposant des avancées technologiques, on a les ingrédients nécessaires à un bon steampunk. Mais le gros plus ici, de proposer la disparition du papier, les e-books sont donc monnaie courante et le seul moyen de garder une trace écrite se fait par voie numérique. Le papier a été rayé de la carte par le gouvernement, car il possédait une caractéristique qui pouvait détruire le monde entre de mauvaises mains : tous les mots tracés sur le papier sont voués à devenir réalité. Une trame très intéressante à mon avis, et qui a été correctement exploitée. Nos héros (Jules et Arthur) sont embrigadés par les forces de police pour poursuivre un criminel qui possède du papier et créer des "papercut", les créatures qui prennent vie quand on les couche sur le papier. Et le principe ici est de combattre le feu par le feu. Jules est en charge d'écrire, Arthur ne se considérant pas encore comme un écrivain accompli. Ce premier cycle nous entraîne à la poursuite de ce mystérieux criminel. Pendant leur investigation, nos deux compères rencontrent la touche féminine de ce manga : Amelia Earhart (dans la vraie vie, cette femme a été la première femme à traverser l'Atlantique en tant que pilote d'un avion). Avec le côté sexy que cette héroïne apporte, tout le trip' steampunk est là. Ensemble ils partent à la poursuite de Lord Black Flow, ce qui les amènera à batailler contre les nombreux papercuts qu'il sème derrière lui. J'ai littéralement craqué pour un de ses papercuts : Grü. Je sais pas avec sa petite croix en forme de bouche et son petit côté tout mimi ... *Spoiler* L'enquête les amène jusqu'à soupçonner le propre père de Jules Verne, et la fin est assez déroutante mais se suffirait à elle-même, si l'on n'avait pas les premières planches du tome 4 insérées à la fin du 3, on pourrait se dire que la série est achevée. Mais il reste tout de même quelques questions qui méritent des réponses et avec cela j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de nos fabuleux écrivains. */Spoiler* Si la quête est, dans l'ensemble, fort bien menée, j'ai tout de même quelques réticences vis-à-vis des scènes de *bastons* permettant de classer ce manga dans les shônen : pourquoi en faire autant ? Non contentes de prendre de nombreuses planches pas nécessairement indispensables, elles sont parfois tellement floues (au niveau de l'enchaînement de l'action), qu'elles n'apportent pas franchement grand-chose. Et puisque les personnages deviennent a priori aphone, lors des duels un peu musclés, les pages ont été tout bonnement squeezer ... Mais à part ce petit aspect de la trilogie, l'histoire et les personnages sont très intéressants, apportant un plus indéniable dans l'univers du manga français. Lecture à poursuivre ! Les tomes du premier cycle :Poison de Sarah Pinborough Quatrième de couv' : Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction. Rappelez-vous l'innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d'amour sincère... ... et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu'elle n'a jamais été révélée ... Mon Avis : Par où vais-je bien pouvoir commencer ? Honnêtement avant d'ouvrir Poison, je ne m'attends à strictement rien, n'ayant pas lu quelques chroniques - pourtant nombreuses - sur la blogosphère, mon esprit n'avait pas été "pollué" par des avis positifs ou négatifs. La seule chose que j'appréhendais un peu : un remake du remake Once Upon a Time. Car oui, j'apprécie fortement cette série, et la retrouver en livre (version moins bien, forcément) ne m'enchantais pas plus que ça ... À mon avis (et j'en suis vraiment désolée), l'auteure a elle aussi du regarder cette série et s'en est un peu inspirée. Blanche-neige n'est pas la toute mignonne jeune fille, prude et naïve dépeinte dans le dessin animé de Disney, mais bien une jeune femme à fort caractère, et faisant ce qu'elle veut (porter des vêtements d'hommes, montez des étalons, choses rappelons le impensable pour une fille de bonne famille, etc.). J'ai retrouvé le portrait des Blanche-Neige qu'on peut retrouver dans Once Upon a Time, Blanche-Neige et le Chasseur ou encore Miroir, Miroir ... Jusque-là rien de nouveau sous le soleil ! Le problème avec cette Blanche-Neige-là, c'est qu'elle a beau avoir un fort caractère, cela ne l'empêche d'épouser le premier venu ... Nous avons donc là un personnage qui se contredit lui-même. Soit. Le personnage de la méchante reine, qui finalement est le personnage central et le plus intéressant de ce roman, est un personnage dont les sentiments évoluent au fur et à mesure de l'histoire. Au départ, elle n'aime pas Blanche-Neige (c'est un fait), mais cette dépréciation ne fait que prendre de l'ampleur tout le long de l'histoire, même quand elle demande au chasseur de tuer Blanche, on sent encore une pointe d'hésitation, finalement elle ne fait que ressentir de la haine pure envers cette dernière quand elle découvre qu'elle est encore en vit ... Dans cette histoire, point de 7 nains, mais des nains tout court ... (elle est pas bonne ma blague ?) On suit essentiellement Rêveur et Grognon, on apprend également qu'un nain s'appelle Moignon (j'ai trouvé cela d'assez mauvais goût je dois dire). Et ma foi, Grognon n'est pas tout à fait ce qu'il prétend être. Et puis le chasseur ... (perso j'ai pensé à Jamie Dornan tout du long, est-ce que c'est mal ? quand on voit les scènes avec la reine et la petite princesse, ça colle avec Mr Grey non ?) Oui parce que si vous vous attendez à mon monde de Bisounours où les princesses n'ont le droit qu'à un chaste baiser pour être réveillées ... On est loin du conte (ahaah, l'erreur est voulue) ! Non ici, les scènes sont plus qu'osées, ne laissant que très peu de place à l'imagination. Voilà comment briser un mythe d'enfance en l'espace de quelques pages ... Blanche-Neige devient une dépravée et se fait sautée (passez moi l'expression) par deux fois dans ce bouquin ! Au moins, avec des titres comme "Blanche-neige et les lances-missiles" (Catherine Dufour chez J'ai lu), on sait à quoi s'attendre mais là j'avoue que ces scènes tombaient comme un cheveu sur la soupe. Néanmoins, sans ces quelques scènes de cul (appelons un chat, un chat), le bouquin aurait pu être résumé par : "n'apportant strictement rien ..." Car ce sont ces événements-ci qui déclenchent, certes l'étonnement des lecteurs, mais qui enclenchent un tantinet l'action. Je passerai sous silence l'intérêt de la présence d'Aladdin, des souliers en diamants et de la méchante sorcière d'Hansel et Gretel. La fin est certes horrible, mais je l'a trouve géniale, pour une fois au moins, un conte ne fini pas en happy-end, et cela colle parfaitement avec l'univers qu'à créé Sarah Pinborough. Cependant j'ai trouvé un point extrêmement positif dans cet ouvrage (littéralement) : les illustrations ! Très jolies, elles viennent orner les nouveaux chapitres dévoilants quelque peu ce qui va s'y passer ... En bref : Si je m'attache à la version originale, ce livre est une horreur. Mais ne vouant pas un culte à ce conte, Poison fut distrayant et la fin y est absolument parfaite. |
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