Mon Avis : N’étant pas une fane de quatrième de couverture – certains le savent sans doute déjà – j’avoue avoir été largement surprise par le début de ce tome qui malgré le titre et le symbole (une rose) indiquait clairement que nous allions rencontrer les personnages de la Belle et la Bête. Pendant le premier tiers du roman ce n’est absolument pas le cas : l’on croise un chasseur, figure redondante et constamment présente dans chacun des livres de la saga, un prince naïf et qui ne recherche que les plaisirs de la vie, et une jeune fille vivant dans les bois avec sa mère-grand, vous l’aurez deviné, le petit Chaperon Rouge. Le postulat de départ est de faire grandir le prince, par le biais d’une aventure, afin qu’il soit le digne successeur de son père pour diriger le royaume… Le chasseur fait office de guide-protecteur-tête pensante du trio qui va se former. A ce moment arrive la bonne grosse surprise : une haie de ronces entour un château dont personne n’a eu de nouvelles depuis près de cent ans… Mon moment d’étonnements passé, l’auteure nous entraîne bien dans l’univers d’Aurore, la fameuse Belle au Bois Dormant. Mais bien entendu le cross-over ne s’arrête pas là, puisque la Belle qui dort bien depuis près d’un siècle est réveillé par le prince et qu’elle s’appelle non pas Aurore, mais Belle… Sans oublier qu’elle est la fille d’un roi mort empoisonné et d’une ondine (une sirène quoi, peut-être faut-il y retrouver Ariel ?). J’avoue que cette fusion de personnages d’univers différents est assez surprenante, mais la « mayonnaise » prend et je me suis retrouvée assez prise par l’histoire. En écrivant tout ça, je me demande si un lecteur qui n’a pas les références qui truffent littéralement cette saga appréciera l’entièreté de l’œuvre ? Mais en fait est-ce que cette personne peut réellement exister, une personne qui n’aurait jamais entendu parler ou vu les personnages de Disney et des contes de Grimm ou d’Anderson ? Passons… Dans Beauté, les personnages m’ont moins intéressé que dans les opus précédents, exception faite de Belle, dans son côté obscure, qui devient un personnage totalement « neuf » dont on ne peut pas prévoir les actions à l’avance, ce que j’ai fortement apprécié. La scène du deuxième bal prend une part belle à l’intérêt général que je peux porter au personnage, Belle se révélant une sorte de Comtesse Bathory, permettant encore à l’auteure de faire des références extérieures aux contes. Petra, aka le Chaperon rouge, est un personnage assez effacé qui ne permet que la pirouette finale, elle est également une excuse pour inclure une amourette. Du côté du chasseur, on a beau le suivre la plupart du temps, il a l’air complètement détaché de ce qui l’entoure, même quand il couche avec une servante et qu’elle décède peu de temps après, ça ne l’atteint finalement pas plus que ça… Pour moi, il est l’exemple type du gars embauché pour effectuer un travail et qui finalement ne s’en tiendra qu’à ça. Le prince n’en parlons même pas. Le tout, étonnement, est quand même prenant. Je pense que je me suis intéressée à l’histoire surtout pour voir ce que Sarah Pinborough allait faire de ces personnages populaires. L’intrigue est finalement plus poussée et plus sombres encore que les deux opus précédents, et semble mieux maîtrisée. J’aurai juste à reprocher la fin, trop vite embarquée, trop vite proposé et manquant un peu de profondeur – mais cette lecture s’y prête-t-elle seulement ? En bref : Une lecture de détente qui aura fait son office, une bonne surprise aux niveaux des cross-over réalisé dans cet opus, mais des personnages encore trop superficiels…
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Mon Avis : Suite et fin de la trilogie de Gabriel Katz, ce troisième tome promettait de nombreuses réponses restées en suspens dans le deuxième tome. La surprise de fin de ce dernier a d’ailleurs joué en la faveur d’une lecture rapide du tome 3. Si retrouver les trois compères avec leurs « nouvelles » identités a été très sympathique à suivre, et que l’expérience a continué de la même manière dans cette suite, j’avoue que la dernière identité révélée restait une des plus palpitantes. Mais le Puits des Mémoires continu de faire son office et nos trois compères doivent jouer avec les codes de la direction d’un royaume ou d’une communauté de mage… L’intrigue avance et se conclut, les héros découvrent le pourquoi du comment de ce sort qui les a rendu amnésique, tout n’est finalement que jeux de pouvoirs. Olen, Nils et Karib jouent avec les cartes qu’ils ont en main, à un jeu qu’ils ne conçoivent pas dans son ensemble, fonçant têtes baissés dans des situations plus que bancales... J’avoue être légèrement déçue – j’insiste – par la fin de la trilogie… SPOILER : Si l’on a bien les révélations concernant les héros, et comment ils en sont arrivés là dans ce superbe 58e chapitre, qui expédie en quelques pages les faits survenus avant l’ouverture des cercueils dans le premier chapitre du tome 1… Je dois dire que la fin de Nils est assez frustrante. Autant Karib et Olen soulèvent encore quelques questions : Comment Karib va-t-il géré sa paternité ? Comment sa relation avec son fils va-t-elle évoluer ? Olen et Oranie vont-ils vraiment se marier ? Le fils d’Olen est-il bien son fils ? Etc. Mais pour Nils, qui en a tant bavé étant enfant, même s’il ne s’en souvient pas, mériterai un happy end. Encore quelques questions en suspens, qui ne trouverons sans doute pas de réponses, laissées à l’imagination – débordante – du lecteur trop curieux… En bref : Une fin de trilogie qui apporte des réponses, mais qui laisse une fin en demi-teinte et pour partie à l’appréciation du lecteur.
Mon Avis : Pas particulièrement convaincue par le dernier tome de la série, j'ai mis un peu de temps à me plonger une huitième fois dans l'univers foisonnant de Nalini Singh. Et autant vous dire que j'ai mis du temps à rédiger cette chronique... Dans les premiers livres de la série j'aimais bien les couples qui se formaient, un Psi avec un pouvoir spécifique et un changeling, qu'il soit léopard ou loup ou encore jaguar qu'importe, le côté animal était sympa. Mais c'est vrai qu'à force ça devient un peu lassant... Nalini Singh évite à son lecteur cet essoufflement, que j'ai pu ressentir dans les séries comme Minuit ou Les Gardiens de l'Eternité, en changeant les origines des personnages. Ce coup-ci point de changeling, un "simple" humain fera son office de blindage de testostérone. Du côté féminin, nous avons une Psi, qui comme pour les autres, est proche du non retour. (Là ça commence à être redondant, beaucoup...) L'intrigue principale est plutôt bien fichue même si on pourrait reprocher des similitudes avec des tomes antérieurs, les personnages sont intéressants, je reprocherai cependant la ficelle très grosse que sort l'auteur pour ajouter un nouveau personnage en fin de livre... Gageons qu'il aura sa propre histoire sous peu... ! Mais comme pour le reste de la série, il y a un je-ne-sais-quoi qui me pousse à continuer ma lecture, peut-être de retrouver des personnages marquants des tomes précédents ? Peut-être de voir que certains des personnages, qu'on pensait irrécupérables, évoluent ? Ou bien l'histoire fil rouge, entre le gardien noir du net et le gardien blanc ? En bref : Une série qui se renouvelle dans la forme (les personnages changent, ainsi que leurs caractéristiques) mais moins dans le fond... Cependant ces lectures restent des lectures prenantes que je poursuivrais donc.
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