Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Mnémos - 331 pages - 60 chapitres Genre : Fantasy historique Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : Après L’Ombre du Pouvoir et Le Fou Prend le Roi, voici Le Marteau des Sorcières, troisième opus de la série du Bâtard de Kosigan – qui vient clore la première partie de l’intrigue à en juger par l’indication terminant le récit (et par là même nous annoncer d'autres tomes). Après avoir noué une certaine affection pour l’histoire du Bâtard et pour le personnage lui-même (au détriment de son descendant, Kergaël), je dois dire que j’avais grande hâte de les retrouver. Partie en mission dans le Saint Empire Germanique, la troupe de Pierre Cordwain de Kosigan ne s’est pas déplacée uniquement sous les ordres de l’herzog Dagmar, mais également pour retrouver les traces de l’ascendance du Bâtard. De quoi lever légèrement le voile sur ce personnage ô combien mystérieux. De là à dire que TOUT nous sera révéler… on en est loin, au vu des fins que nous sert l’auteur (bonjour cliffhanger, arrachage de cheveux et attente du prochain tome !). Et oui je parle « des fins » dans la mesure où le livre est toujours à deux niveaux de lectures/temporalités, avec Kergaël au tout début du XXe siècle et Pierre Cordwain de Kosigan au milieux du XIVe. Et si les similarités entre les récits existent, notamment dans leur quête d’ascendance, les dissemblances sont également bien présentes et donnent une différence de rythme entre chaque partie. Moi qui espérait pas mal d’actions du côté de Pierre Cordwain dans ce troisième opus (autant que dans le 2e tome tout du moins), c’est finalement Kergaël qui m’en a le plus donné. Jusqu’ici plutôt témoin qu’acteur de l’action, l’universitaire voit sa vie complètement chamboulée du fait de ses découvertes historiques. Une action que je n’avais pas vu venir et qui m’a agréablement surprise. Outre l’action, la majeure partie des informations données dans ce tome viennent également de lui puisque l’on apprend entre autre que la magie existante à l’époque du Bâtard n’a pas disparue et existe toujours quatre siècles plus tard. Je n’en dirai pas plus de peur d’en dire trop, mais bon nombre d’autres éléments soulèvent une myriade de questionnement. Pour en revenir à Pierre C., il est tout à fait fidèle à lui-même : un maître manipulateur qui arrive à faire en sorte que tout s’imbrique quasiment parfaitement pour assouvir ses propres attentes. Mention spéciale à la fin du récit qui laisse le héros dans une situation des plus délicates et le lecteur dans l’expectative… Mais concernant l’intrigue je l’ai trouvé un peu en dessous des précédents opus. La faute sans doute à un développement plus important de l’autre partie du récit s’intéressant à Kergaël, à un livre dont il n’aurait pas été judicieux de doubler le volume ou à mon intérêt moins grand pour l’Histoire allemande… En Bref : Une nouvelle fois une excellente lecture. Et si jusqu’ici j’appréciais moins les parties du récit plus « contemporaines » dédiée à Kergaël, dans ce tome-ci il n’en est rien tant les éléments s’y présentant sont d’importances.
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