Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Milady - 352 pages Genre : Bit-lit Prix : 7.60 € Acheter ce livre : leslibraires.fr Mon Avis : J'ai déjà eu l'occasion de découvrir l'univers de Jeaniene Frost au travers de sa série Chasseuse de la nuit dont j'ai lu les deux premiers tomes. "La mort dans l'âme", premier opus de la série Le Prince des Ténèbres m'a replongé dans ce monde qui m'avait vraiment accroché. Une immersion dans un univers où les créatures surnaturelles et les pouvoirs extraordinaires coexistent avec le monde réel. Au milieu de tout ça, nous rencontrons Leila, aka Frankie, une humaine un peu particulière. Elle est dotée d'un pouvoir télépathique aussi effrayant que cool. Ce pouvoir ajoute une dimension unique à l'histoire : cette capacité à voir les secrets les plus sombres des gens insuffle un petit vent de fraicheur à mes lectures du genre. Pour entraîné le lecteur dans son univers l'auteure ne passe pas par quatre chemins, en l'espace de quelques chapitres nous sommes plongés dans l'action, Leila est enlevée par des vampires et rencontre rapidement la raison de son enlèvement : Vlad. Vlad, légendaire et craint pour sa maîtrise du feu, est un personnage complexe qui se complexifie à mesure que son lien avec Leila se développe. L'interaction entre les deux crée une dynamique qui m'a captivé, mêlant à la fois tension, humour et romance. Il était difficile d'admettre que l'humain n'était pas l'espèce dominante de la planète. L'apprendre sous le toit du plus célèbre vampire du monde n'arrangeait pas les choses. Au moins Gretchen avait-elle cessé de hurler. Il fallait savoir accepter les petits bonheurs de la vie. L'auteure parvient à tisser une histoire riche en rebondissements, en action et en émotions. L'univers surnaturel est bien construit, avec une exploration approfondie des pouvoirs des vampires et des enjeux qui les entourent. Les relations qui existant entre les vampires, la hiérarchie qui les régissent et le fonctionnement du manoir (Maximus fidèle serviteur de Vlad, m'a laissé pantoise et pourtant...), m'ont particulièrement intéressés. Le style d'écriture de Jeaniene Frost est fluide et entraînant, contribuant à maintenir un rythme soutenu tout au long du livre. Les scènes d'action sont bien orchestrées et il faut le dire, sont légion. Les relations entre les personnages sont développées de manière convaincante. En Bref : Bien que certaines critiques puissent noter des éléments familiers du genre bit-lit, La mort dans l'âme réussit à se démarquer par ses personnages bien définis et une intrigue solide. Ce premier tome promet une série captivante pour les amateurs de romance paranormale et d'urban fantasy. On en parle aussi chez : Bookenstock (Dup) -
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Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Le Livre de Poche - 408 pages Genre : Fantasy Prix : 9.20 € Acheter ce livre : leslibraires.fr Mon Avis : Grande découverte de l'univers de Les Dames du lac de Marion Zimmer Bradley, le premier tome du cycle d'Avalon. L'auteure fait partie des classiques à découvrir et je suis assez friande des écrits relatifs au Roi Arthur. Mais je n'avais pas encore pris le temps de me pencher sur l'œuvre magistrale de MZB. Dès les premières pages, j'ai été ensorcelée par la manière dont l'auteure revisite les légendes arthuriennes à travers le regard puissant de Morgane, la demi-sœur du Roi Arthur. L'histoire dévoile une Avalon empreinte de mysticisme celtique, un lieu où la sorcellerie et la spiritualité jouent un rôle central, dirigée uniquement par des femmes. Rappelons que l'œuvre a été publiée pour la première fois en 1983... 40 ans après une lecture fantasy féministe à souhait n'aura jamais été autant dans l'air du temps ! Ce roman offre une perspective féministe rafraîchissante, mettant en avant les femmes qui ont été souvent reléguées au second plan dans les récits classiques de la légende. Morgane, en particulier, devient le pilier de l'intrigue, dévoilant ses facettes les plus profondes, de son enfance à son rôle crucial dans la légende arthurienne. L'auteure donne vie à des personnages emblématiques comme Guenièvre, Lancelot et Merlin, tout en les transformant à travers le prisme des expériences féminines. J'ai été particulièrement captivée par le choix audacieux de Marion Zimmer Bradley de faire de Morgane la narratrice du récit. Cette perspective intime a ajouté une profondeur émotionnelle et une complexité intrigante à l'histoire, permettant de plonger directement dans les pensées et les motivations de ce personnage. Par ailleurs, la mise en lumière de Ygerne, la mère d'Arthur et de Morgane, au début du récit a été une véritable révélation. Loin de l'image souvent stéréotypée d'une femme soumise, Ygerne se révèle être une figure forte et combative, prenant le contrôle de sa propre destinée. L'exploration de sa relation avec Uther Pendragon, sans l'influence de l'illusion de Merlin a, pour moi, contribué à romancer de manière poignante la trame originelle de la légende arthurienne. Toute malédiction que l'on profère dans la colère retombe étrangement sur vous lorsqu'on s'y attend le moins. L'écriture immersive de Bradley m'a transporté dans un monde où la magie et la réalité se mêlent harmonieusement. Les descriptions riches et les dialogues poignants ont fait de chaque page une expérience sensorielle. Le rythme du récit est parfaitement dosé, maintenant constamment mon intérêt tout en développant progressivement les arcs narratifs complexes. Cependant, bien que l'ensemble du récit m'ait enthousiasmé, les dernières pages mettant en scène Guenièvre, Arthur et Lancelot m'ont laissé quelque peu circonspecte. Cette conclusion, bien que intrigante, a suscité en moi une certaine réserve quant à la direction que prendrait la suite du cycle d'Avalon. Cela dit, cette légère hésitation n'a en rien entaché le plaisir que j'ai pris à explorer cet univers revisité avec une telle maîtrise narrative. Les Dames du lac demeure une lecture incontournable pour tout amateur de fantasy en quête d'une revisite audacieuse des mythes arthuriens. En Bref : Les Dames du lac m'a offert bien plus qu'une simple revisite des mythes arthuriens. Il a élargi mes horizons littéraires en intégrant des éléments de féminisme, de spiritualité et de mysticisme dans un récit déjà riche en rebondissements. Si vous cherchez une aventure littéraire enchanteresse qui bouscule les conventions, ce livre est un incontournable. Une plongée exaltante dans les profondeurs d'Avalon que je recommande vivement à tous les amateurs de fantasy et de récits légendaires revisités.
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Bragelonne (Milady) – 694 pages Genre : Fantasy Prix : 9.20 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Mon expérience avec ce tome 1 de L'Ange de la nuit, "La voie des ombres" de Brent Weeks a été un véritable voyage en montagnes russes littéraires. Initialement commencé il y a 3/4 ans, j'avais abandonné après les premières 100 ou 120 pages, sentant le potentiel mais le moment n'était pas propice. L'année dernière, dans ma quête pour réduire ma PAL gargantuesque, ce titre a attiré mon attention, rappelant sa longue attente sur mon étagère. Je l'ai rouvert en septembre et après avoir lu 300 pages, l'histoire m'a finalement captivé, bien que la stagnation de l'intrigue et le développement lent des personnages m'aient fait perdre de l'intérêt. Je l'ai mis de côté à nouveau, pour y revenir récemment, précisément lorsque l'histoire a pris un tournant à 90 degrés, offrant enfin l'action tant attendue et des rebondissements. Les 400 dernières pages ont été salvatrices, et je les ai dévorées en deux jours, une rareté pour moi ces derniers temps. "La Voie des Ombres" présente une dark fantasy relativement légère se déroulant dans une cité sur le point de subir un putsch inattendu. Azoth, un gamin des rues, devient l'apprenti assassin de Durzo Blint, le plus grand maître de la cité. L'histoire suit son évolution depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, tissant des liens avec des nobles, dont l'un devient son meilleur ami. Malgré des longueurs qui ont failli me faire abandonner le livre, l'évolution du personnage principal est intéressante. Les personnages annexes, notamment Logan, un paladin loyal au destin tragique, ajoutent de la profondeur à l'histoire. Durzo, le mentor d'Azoth, est un personnage complexe et ambivalent, alternant entre la froideur et la paternité, créant parfois une frustration dans leur relation qui semble stagner. La vengeance naît d'un amour de la justice et de la volonté de redresser les torts. Mais la revanche conduit à la damnation. L'Ange de la Nuit, l'incarnation du châtiment, a trois visages : la vengeance, la justice et la pitié. Le style d'écriture dense de Brent Weeks crée des scènes détaillées et des dialogues percutants, contribuant à l'immersion dans cet univers complexe. Le système de magie, révélé progressivement, ajoute une dimension fascinante à l'intrigue, tout en explorant des thèmes tels que la loyauté, le sacrifice, la moralité et les conséquences de choix difficiles. L'ambiance sombre de la fantasy est renforcée par la cité en proie à des changements politiques et sociaux, et les nuances de gris dans les motivations des personnages ajoutent une profondeur psychologique à l'histoire. Brent Weeks a créé un monde riche et complexe, avec des détails culturels, historiques et politiques qui enrichissent l'expérience de lecture. Bien que le début du livre m'a semblé lent, l'auteur équilibre habilement les moments d'action palpitants avec le développement des personnages dans la deuxième partie du récit, offrant ainsi une expérience de lecture variée et engageante. La fin du tome 1 m'a donné un intérêt considérable pour la suite de la série, avec des intrigues non résolues, des mystères en suspens et des relations complexes entre les personnages. La perspective de plonger dans le tome 2 est déjà ancrée dans mon ABC de l'année prochaine, avec l'espoir que l'auteur maintiendra le rythme dynamique instauré vers la fin du premier tome. En Bref :
La voie des ombres de Brent Weeks débute lentement mais gagne en intensité après la 400e page, offrant une dark fantasy immersive avec un protagoniste évoluant de gamin des rues à apprenti assassin. Le style dense de l'auteur et le système de magie progressif enrichissent un univers complexe, suscitant l'anticipation pour la suite malgré des moments de stagnation. |
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