Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Allemande Éditeur : L'Atalante – 283 pages – 19 chapitres Genre : Dark Fantasy Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Cette série de Dark Fantasy, tout droit venue d’Allemagne, me faisait de l’œil depuis un certain temps. Ayant fait l’objet d’une adaptation graphique (BD qui porte le même nom), je l’ai d’abord découvert par ce média et j’en suis devenue accro. Me voici donc avec l’œuvre originale sous les yeux. Un roman pas bien épais, certes, mais qui mit un certain temps à être achevé. L’intrigue de la BD reprend stricto sensu l’histoire du roman, ce qui dans un premier temps m’a contenté. En vérité j’attendais du roman les détails qui m’ont manqué dans le format bulle, et notamment le développement des sentiments/émotions des protagonistes. Et je pense que j’ai commencé par avoir un peu trop d’attente vis-à-vis de ce récit. J’ai eu la même impression qu’avec le premier tome de la série Guin Saga de Kaoru Kurimoto : la resucée d’une histoire déjà intégrée et appréciée lors de la première découverte. Mais encore une fois, c’est entièrement de ma faute. Mais je vais essayer de me dissocier un peu de la BD pour vous parler un peu plus du roman en lui-même – après tout vous êtes là pour ça, non ? Au Bord du Gouffre met en scène Andrej, un homme parti en exil durant une longue période, qui décide – on ne sait trop pourquoi – de revenir sur ses terres et son village d’origine. Il y retrouve un paysage de désolation et des cadavres à n’en plus finir… Joie et Félicité seront donc au rendez-vous dans ce roman annoncé, de but en blanc sur la quatrième de couverture, comme de la fantasy « dark ». Fréderic est l’adolescent qui sera le compagnon de route d’Andrej, mais également son « élève » et un fils de substitution, la relation entre les deux personnages est assez étrange, mal délimitée et même Andrej, à l’instar du lecteur, se demande pourquoi il s’encombre de cette tête de mule à l’esprit revanchard. J’avoue avoir eu un peu de mal avec ce personnage, son côté têtu qui n’écoute pas, préférant se concentrer sur la vengeance. Tout le mystère qui plane autour de ces deux personnages est plutôt bien mené, si ce n’est que le mystère est levé avant même d’ouvrir le livre (avec un titre pareil). Pour ce premier tome, l’intrigue n’est pas ce qui m’a le plus intéressé et à mon sens, il ne s’agit pas de la meilleure entame de série. Mais elle a le mérite d’installer calmement une série qui vaut le détour (du moins est-ce le cas de la version graphique). En ce qui concerne l’écriture, le tout est fluide et la lecture en est rapide. Certaines tournures sont particulièrement bien faites – merci à la traduction de Pascale Hervieux –, même si la plupart du temps le tout reste « simple ». En Bref : un premier tome assez sympathique, bien que ne présentant pas une intrigue sortant des sentiers battus. Les deux personnages principaux sont aux antipodes l’un de l’autre offrant une duplicité intéressante. Mais ce qui m’a le plus marqué dans « Au Bord du Gouffre » c’est son ambiance si particulière, un récit de Dark Fantasy comme je les aime, avec cette vague odeur de sang et de charogne. La suite est dans ma pile à lire (PAL) !
2 Commentaires
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Philippines Éditeur : Hachette - 304 pages Genre : Réécriture de contes Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : Lu pour le prochain numéro du webzine des Lecteurs Compulsifs de Fantasy (LCF), Les Descendants m’intriguait un peu, surtout par sa couverture en grand format. Et puis j’ai découvert la couverture en poche et j’ai un peu pris peur… Mais le mal était fait, le livre était en main. Les Descendants est donc la suite de tous les contes de chez Disney. Enfin la suite, c'est surtout le mélange de tous les mondes qui composent la mythologie de l’animation : la Belle et la Bête règne sur les états unis des contes, Auradon, ils ont eu un fils qui prendra bientôt la succession, Ben ; les parents d’Aurore sont fiers de leur magnifique petite fille, Audrey, fiancée de Ben… Etc. Alors que tout va très bien dans le meilleur des mondes du côté des gentils. Chez les méchants, il en est tout autre. Ils ont été exclus d’Auradon et envoyés sur l’Île de l’Oubli, sans magie. Mal, Carlos, Evie et Jay les enfants respectifs de Maléfique, Cruella, la Méchante Reine et de Jafar ont grandi sur cette île avec comme objectif principal sortir de là. Ils seront nos quatre personnages principaux. Je m’arrête là et entre nous j’aurai également préféré arrêter ma lecture là. Ce bouquin est un amalgame de cliché sur l’adolescence : légèrement rebelle ; qui ne recherche que l’attention des parents ; la méchanceté qu’on sent s’essouffler tellement rapidement que s’en est risible avec des personnages comme ceux-là ; une amitié qu’on sent venir à des kilomètres. Parfois ça a du bon un peu de cliché, ça permet de pouvoir les remettre en perspective, d’en rire, etc. mais là c’est juste tout en bloc et sans second degré. Franchement c’est dommage car le pitch de base était sympa, voir l’histoire du côté des méchants cela reste assez peu exploité (mais Disney dernièrement ressasse toutes ses histoires – et comme le dit si bien l’expression c’est dans les vieux pots…). Les personnages sont clichés, ampoulés à souhait, creux… et durant la lecture je me suis sentie aussi vide qu’eux (me demandant pourquoi je faisais ça : lire jusqu’au bout). L’intrigue s’en sort à peu près par rapport au reste avec un enjeu assez crédible. Et côté écriture, Melissa de la Cruz a une prose simple qui permet une lecture fluide (si ce ne sont les accrocs du reste de l’ouvrage). Première expérience avec cette auteur un peu refroidissante. Mais ce qui m’a rendu encore plus triste est sans conteste de voir que la fin de l’ouvrage nous encourage à poursuivre l’histoire dans un autre média, je me suis dit que c’était absolument génial comme concept, que le trans-média s’impose peu à peu et que l’idée me séduit énormément. Par contre, autant j’ai très moyennement aimé ce titre (oui parce que malgré tout, les personnages touchent des cordes sensibles, mes madeleines à moi), autant, comme j’aime aller au bout des choses, j’ai tenté de poursuivre l’expérience avec le film, la pire erreur de cette lecture. Effectivement le film permet de poursuivre l’histoire du livre, mais alors c’est tellement niaiseux et tellement mauvais que je n’ai pas réussi à apprécier l’idée de trans-média plus de 10 minutes. En Bref : une énorme déception que cette série sur les « Méchants » de Disney. Le mélange d’une bonne partie des contes nuit aux caractères des personnages réutilisés (je pense surtout à la Méchante Reine, ou encore à la Bête). Avec sa suite en téléfilm, le studio Disney se noie tout seul, comme un grand si je puis dire, servant une sorte de teenage musical comedy absolument dégueulasse. A bon entendeur…
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Gulf Stream – 204 pages – 20 chapitres Genre : Fantastique – Jeunesse Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Charlotte Bousquet n’est pas une inconnue dans les auteurs dont j’ai lu les titres et que j’ai adorés (Arachnae, Cytheriae notamment), tout en appréciant moins le premier tome d’une de ses séries classé jeunesse, La Peau des Rêves. Lune et l’Ombre est une trilogie qui m’a intrigué, tout d’abord pour sa couverture, signée Mélanie Delon et ensuite par la thématique générale. Cette maladie qui engloutit la vie de Lune, changeant sa perception du monde en teintant tout de noir et de blanc. J’ai eu un petit peu de mal à m’imprégner de cet univers, calqué sur notre monde dans un premier temps et dérivant peu à peu vers des événements fantastiques. Ce sont d’ailleurs ces événements qui m’ont permis de vraiment nouer avec l’histoire (et ceci même s’ils arrivent assez tardivement dans le récit). Le côté fantastique de Lune et l’Ombre arrive par l’art et plus précisément par la peinture, ainsi j’ai pu retrouver un des points qui me plait énormément dans les récits de Charlotte Bousquet (dans Cytheria, l’héroïne est une poétesse). Pour parler des personnages, Lune est attendrissante et puisque son point de vue est adopté, on se met à vite haïr Malco, l’homme qui arrive peu à peu à l’éteindre. La position de la jeune fille, n’est pas très agréable : sa mère est en couple avec cet homme qu’elle déteste et qui le lui rend tout autant. J’ai apprécié l’évolution du personnage de Lune, ses prises de décisions et ses choix (bien qu’un chouia délirant parfois). Le tout est servi par une plume qui permet une lecture fluide, tout en étant prenante. La fin de ce premier tome donne envie de découvrir la suite des aventures de la jeune fille et de son compagnon de route. En Bref : Une lecture sympathique qui aborde tout de même des thématiques pas très simples. Un personnage principal intéressant qui promet des évolutions dans les tomes à venir et un côté fantastique qui permet de souffler un peu dans l’intrigue. |
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