La Peau des rêves, tome 1 : Nuit Tatouée de Charlotte Bousquet Quatrième de couv' : Être libre de son destin. Venger ses parents massacrés par des chimères, alors qu’elle n’était qu’un bébé. Telles sont les ambitions de Cléo, orpheline élevée par le clan du Passage, ennemi juré des créatures hybrides. Jusqu’au jour où, combattant l’une d’elles, Cléo voit ses certitudes voler en éclats. D’où vient son tatouage au poignet, étrangement semblables à celui de la chimère ? Que signifient ces visions terribles liées à la mort des siens ? Convaincue que son adversaire connaît la clé de son passé, l’adolescente se lance sur ses traces. En chemin, elle affrontera la haine, la trahison… et son désir pour Axel, un ténébreux ailé. Mon Avis : Après avoir découvert Charlotte Bousquet avec Arachnae, le premier tome de l'Archipel des Numinées, je me suis laissé facilement tenter par son autre série : La Peau des Rêves. Avant de vous parler de l'histoire en elle-même, je voudrais juste saluer le coup de crayon (de souris ?) de Mélanie Delon, je trouve ses personnages vraiment magnifiques et en guise de couverture pour un bouquin, ça fait son petit effet. Revenons à l'histoire. J'ai d'abord été très surprise par l'univers, je ne me suis pas rendu compte dans un premier temps que j'avais atterri dans un Paris futuriste où la société humaine avait évolué (ou disparue puis remplacé par une autre espèce intelligente ? ce point n'est pas clair !). Non dans un premier temps je me suis retrouvée dans un univers inconnu, avec des personnages aux noms d'espèces bien étranges. J'ai d'abord eu bien du mal à identifier clairement le nom de l'héroïne, car si le narrateur est externe mais focalise son attention sur Cléo (ladite héroïne), on parle aussi beaucoup de Tania, et j'ai mis du temps à comprendre qui était qui ... Et il y a également le découpage des chapitres qui me semblait assez hasardeux, puisqu'on commence l'histoire avec un personnage emprisonné, qui se met à raconter une histoire, l'histoire de Cléo. Quelques chapitres "aparté" nous ramènent à la prisonnière du début. J'ai eu du mal à discerner qui était qui, et j'ai donc eu bien du mal à rentrer dans l'histoire. Mais bon une fois bien avancée dans ma lecture, et un peu plus éclairée sur les personnages, j'ai terminé ce premier tome sans problème majeur. La trame est finalement assez simple, Cléo a été adopté, et ne sait strictement rien sur ses parents biologiques, la seule chose qu'ils leur ont laissée est un tatouage sur le poignet, représentant un lézard ailé. Tout bascule quand Cléo, lors d'une chasse, tombe nez à nez avec un ennemi. En y regardant de plus près, elle s'aperçoit, qu'il s'agit d'une femelle d'à peu près son âge et qui porte exactement le même tatouage qu'elle. Toute la vie de Cléo est alors remis en question. J'ai par moments trouvé le temps long malgré les seulement 200 pages du bouquin. L'histoire n'avançant que très lentement. Cléo passe son temps à se demander ce qu'elle doit faire, sans prendre réellement de décisions. Pour le petit plus : j'ai apprécié les citations constantes qui pavent l'histoire, d'Edmond Rostand à Shakespeare, Cléo avance dans l'intrigue et passe son temps à citer ses grands auteurs de théâtre. La plupart du temps les citations sont bien entendues pas pris au hasard et viennent souvent illustrer ce que pense l'héroïne. Pour ce qui est du public, ce roman est rangé dans les livres à destination de la jeunesse, mais certains passages (des scènes de viol notamment) me laissent penser que cette classification n'est sans doute pas appropriée ... Le restant de l'intrigue est sensiblement à porter d'un jeune lecteur.
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Tony Chu détective cannibale, tome 6 : Space Cakes de John Layman & Rob Guillory Le Topo (sur Livraddict) : Lorsque Tony Chu, détective cannibale cibopathe, n'est plus en mesure d'assurer, c'est au tour de sa sœur jumelle de prendre la relève ! Mon Avis : OMG !! Ce tome 6, c'est une tuerie ! Après l'enlèvement et le tabassage en bonne et du forme de Tony dans le tome 5, il était évident qu'il ne s'en remettrait pas de sitôt, je pensais qu'on allait avoir le droit à une jolie ellipse narrative, un saut de quelques mois dans le temps, un truc du genre. Et bien pas du tout ! En fait on retrouve Tony à l'hôpital, oscillant entre quelques états de lucidités et un coma profond. Toni, sa soeur jumelle, prend alors la relève concernant les enquêtes. On suit Toni, qui elle aussi à un pouvoir concernant la nourriture, mais contrairement à son frère, la nourriture doit être impérativement vivante ... Antonnelle voit l'avenir dans la nourriture, et il est plus intéressant pour elle de mordre dans les gens quand ils sont encore vivants ... Le grand méchant de la série sévit à nouveau, et je suis hallucinée par cette fin !! Non mais franchement !! Pourquoi ? (J'ai peut-être un début de réponse du genre : Tony se réveille et essaye de se venger, bref ...) Je vais essayer de me procurer le tome 7 d'urgence ! Autres tomes de la série :A comme Association, tome 1 : La Pâle Lumière des Ténèbres d'Erik l'Homme Quatrième de couv' : Prénom : Jasper Âge : 15 ans Description : grand, maigre, peau blafarde et yeux charbon Profession : Agent stagiaire à l'Association et lycéen (à ses heures perdues) Signes Particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l'Agent stagiaire Ombe Mission : démanteler un trafic de drogue chez les vampires Mon Avis : Pfiou, c'te claque ... Je connais Pierre Bottero, deuxième homme du duo formé avec Erik l'Homme pour la rédaction de cette série à quatre mains, avec les lectures des aventures d'Ewilan, d'Ellana ou tout récement de Näwel. L'écriture d'Erik l'Homme, je ne l'a connaissait pas avant d'avoir ouvert ce premier tome. Et quel pied ! 150 pages de pur bonheur, un premier livre bien trop court selon moi, mais qui fait tout de même un bien fou ! L'on suit les aventures abracadabrantesques du jeune Jasper, apprenti espion au service d'une société qui s'occupent des Créatures (comprenez Vampires, Loups-Garous ...). Jasper n'est pas un simple humain, il est un sorcier et n'a rien a envier à Harry Potter, puisque lui s'en sort très bien sans baguette magique ! Jasper est drôle avec ses jeux de mot pourris (encore que je me suis taillée une franche partie de rire avec "le retour du jet d'ail", ma voisine a du flipper ...), étonnant quand il réussit des choses qu'il se croyait incapable de réaliser (parfois s'en est louche), attachant avec son béguin pour Ombe. D'ailleurs en parlant d'Ombe, je m'aperçoit que la suite a été rédigée par Pierre Bottero et ne sera pas du point de vue de Jasper mais justement de son point de vue à elle. J'avoue en être un peu soulager, le trait d'humour de Jasper ne collant pas forcément avec la plume de l'auteur d'Ewilan (enfin ça c'est mon avis). J'ai plus qu'à continuer moi ! Druide d'Olivier Peru Quatrième de couv' : Les druides règnent sur une forêt primordiale et sacrée sise au coeur du monde. Détenteurs d'une sagesse millénaire, ils sont les gardiens du Pacte Ancien, dont le respect garantit la paux entre les peuples. Mais un crime de sang d'une violence inouïe met en péril le fragile échiquier politique des royaumes du Nord. Le druide Obrigan, aidé de ses apprentis, ne dispose que de vingt et un jours, pas un de plus, pour élucider les circonstances du drame, faute de quoi une guerre totale éclatera. Et tandis que le compte à rebours tourne, chaque lune apporte son lot de nouveaux cadavres, l'entraînant toujours plus loin dans l'horreur... Mon Avis : Celles et ceux qui me suivent un peu, auront sans aucun doute remarqué, qui Druide figure dans ma liste "Lecture en cours" depuis un petit moment déjà, et pour cause : je l'ai entamé aux alentours du 20 Mars, pour mon départ pour le salon du livre parisien ... Druide fut pour moi, une lecture laborieuse et oscillant entre une fascination extrême et une lassitude intense. L'histoire avait pourtant tout pour me séduire sans problème : une caste peut exploitée dans le monde littéraire (à savoir les druides), une guerre qui s'annonce, des meurtres quasiment insolubles. Autant dire que je jubilais d'avance. Oui mais voilà : avec Druide, j'ai eu le droit à un tel battage, me vantant les "bienfaits" de cette lecture (et j'exagère à peine) que j'en attendais beaucoup ... Et sans doute un peu trop. Alors il est indéniable que j'ai été séduite : par les personnages qui sont extrêmement riches (touchants, attachants, pas complètement "blancs" ou "noirs", la limite est parfois ténue ; et une montagne de secrets rendant les personnages plus réalistes) ; par l'intrigue qui est très bien ficelée. Les premiers chapitres m'ont tout de suite accroché : une myriade de meurtres sanguinolents et une guerre sur le point d'éclatée. Passé une première centaine de pages ma lecture s'est essoufflée, trop longueur, des révélations qui n'arrivent pas assez vite, des temps de latentes, avec des histoires dans l'histoire qui m'intéressait bien moins que la traque du meurtrier, etc. Toutes ces petites retombées du rythme de l'intrigue me faisaient m'arrêter durant ma lecture. Maintenant que je l'ai terminé, je me rend compte que ces arrêts se sont faits quasiment à chaque fois qu'une révélation allait poindre le bout de son nez... Autant dire que mes pauses lectures n'étaient pas du tout faite au bon endroit ! Concernant l'écriture d'Olivier Peru, je dirai qu'elle est très visuelle dans le sens où les scènes de bataille sont facilement imaginables. Le revers de la médaille : les scènes détaillants les meurtres elles aussi sont pour le coup très visuelles (âmes sensibles...). Pour finir : Druide est un bon roman de Fantasy avec ses longueurs (mais toujours moins importantes que dans SDA ...), ses personnages mystérieux et fort intéressants. Une écriture telle que l'imagination vient d'elle-même. Une bonne lecture, même si pour moi, les conseils m'ont fait mettre la barre très haute et m'ont donc forcément un peu déçue (et j'ai essayé d'en faire abstraction le plus possible dans mon avis). Challenge :Dreamland, tome 07 : Attila de Reno Lemaire Le Topo : Terrence et sa clique débarquent au Royaume des chats, le plus grand royaume de la seconde zone. Les chats sont les créatures les plus commerçantes de Dreamland, et leur marché à l’entrée du royaume est connu pour être le plus grand du monde des rêves. On y trouve absolument tout, mais attention à ne pas vous faire arnaquer par les petits félins ! Du côté de la vie réelle, l’été et le meilleur ami de Lydia arrivent à Montpellier. Une question est sur toutes les lèvres : l'amitié entre garçons et filles existe-t-elle ? Mon Avis : J'ai enfin réussi à mettre la main sur le tome 7 dans la médiathèque du coin (même si les six premiers tomes sont en ma possession, le budget manga a été sacrément réduit cette année!). Bref je ne suis pas là pour parler porte-feuille, mais bien Terrence et monde onirique. Toute la clique a réussi à se sortir des griffes du méchant à la fin du tome 6, dans Kazinopolis. On les retrouve donc là : Terrence, Savane, Sabba et Eve au pied du bâtiment en ruine. Sans l'intervention d'un gros chat (?) nos compères auraient bien eu du mal à trouver un chemin pour poursuivre leur quête. Celle-ci continue, en passant par le royaume des chats, et quel royaume ! Des chats (bien sûr) mais aussi des "boss" super fort, donc de la baston en perspective. J'ai aussi hâte de voir [spoiler]le tatouage de Terrence ![/spoiler] Ce tome 7 est un des meilleurs pour le moment, alliant humours, suspens, actions et ceci sans fausses notes. Une série de OUF à mettre dans toutes les mains ! Dreamland, tome 8 : Mojo de Reno Lemaire Le Topo : La nuit du Chat noir et pour ce soir au royaume des Félins… Les Lucky Star se sont engagés, en échange de la cloche d’or, à aider le roi et ses soldats contre le terrible Attila. Les deux groupes se font face… Mon Avis : Ok je retire ce que j'ai dit plus haut : dorénavant c'est celui-ci mon tome préféré. Des nouveaux pouvoirs déments, nos personnages qui commencent à grandir et à monter en puissance, bref un très bon tome. Terrence et Lydia ont enfin leur moment, ce qui donne lieu à des planches très osées. À la suite de quoi Terrence se réveille dans Dreamland, mais pas du tout à l'endroit convenu avec ses amis voyageurs ... Mais dans Mojoland. Mojoland ou le paradis des gars qui ne sont plus puceau ... Bref vous l'aurez compris le petit bonhomme en haut à gauche de la couv' n'a pas une banane dans la poche ! Et là vous vous dites "OMG ! Amarüel est une perverse ! Elle aime les mangas cochons ..." et bien je vous répondrais que ce n'est pas exactement cette partie du manga qui me l'a fait apprécier : certes le côté sexuel est très présent dans ce tome 8, et les événements qui en découlent sont drôles (non mais vraiment drôle !) et très loufoques (oui oui c'est bien une robe de mariée que Terrence porte sur la couv'). Non ce que j'ai aimé c'est l'évolution des personnages. Enfin Terrence, Savane et Eve (je mets de côté Sabba et son bras en moins - oui d'ailleurs on en oublierait presque que c'est comme ça que tout a commencé) voient leurs pouvoirs respectifs acquérir du "niveau" (parole de gameuse). À mon avis, ce tome marque un tournant dans la série, on entraperçoit ce que pourrait devenir les pouvoir de notre contrôleur de feu préféré (Terrence bien entendu), on voit ce que devient Savane quand il se met en rogne (juste big up à Reno, Savane dépote grave !) et Eve ... j'attends de voir ! Affaire à suivre ... Les autres tomes de la série :Irrésistible Fusion de Simone Elkeles Quatrième de couv' : Nikki Cruz s'est juré de ne plus faire confiance aux garçons, surtout s'ils sont liés de près ou de loin avec le gang des Latino Blood. Contrairement à ses frères Alex et CArlos, Luis Fuentes s'est toujours à l'écart des problèmes. Brillant et ambitieux, il veut réussir sa vie honnêtement et séduire la jolie Nikki. Mais quand on est un Fuentes, on a le danger dans le sang ... Et les Latino Blood sont prêts à tout pour ne pas laisser Luis s'échapper. Le plus jeune des frères Fuentes échappera-t-il au destin de la famille ? Mon Avis : Je tourne la page des relations amoureuses des frères Fuentes, avec une pointe de tristesse, j'aurai aimé en avoir d'avantage ! Dans ce troisième opus l'on suit Luis, le dernier né de la famille. Après Alex et Carlos, Luis n'est pas en reste et nous sert une roucoulade à la hauteur des deux précédentes. Contrairement à ses deux frères on l'a "vu" grandir, et pendant que les deux autres entraient et s'éloignaient des gangs et notamment du Latine Blood, le jeune Luis à grandit à l'abri de tout celà et s'est mis à rêver de hauteur et surtout d'espace. Des trois frères, c'est sans doutes lui qui a le plus d'ambitions : devenir astronaute. Son milieu social de l'aidant pas, mais voyant que ces frères arrivent à faire quelque chose de leur vie, le jeune Luis ne se démonte pas et va jusqu'au bout de son rêve. Mais comme pour ses frères avant lui, il va tomber amoureux, se frotter d'un peu trop près au fameux LB et il faillir tout rater ... Même si l'histoire reste sensiblement là même dans les trois aventures de la trilogie des frères Fuentes, la facilité avec laquelle Simone Elkeles nous sert ses histoires et nous entraîne dans ce tourbillon de sentiments, m'a fait tourner les pages sans même m'en rendre compte ... Autres tomes de la série :Tony Chu, détective cannibale tome 5 : Première Ligue de John Layman et Rob Guillory Quatrième de couv' : Tony Chu a été kidnappé. Ses ravisseurs l’ont frappé à mort et emmené dans un endroit éloigné de tout et très sécurisé. Le but de son enlèvement ? Le nourrir avec des mets vraiment très « spéciaux », afin d’en apprendre plus sur ces « plats ». Mais surtout… le détruire. Au même moment, sa fille Olive Chu, est elle aussi enlevée. Deux kidnappeurs, deux captifs, et deux fins totalement… inattendues ! Mon Avis : Et de 5 ! Avec Première Ligue, on change un peu de cap pour Tony Chu : les quelques personnages qu’on a découverts récemment, prennent de l’importance, sa fille Olive, se fait enlevée mais pour raison bien particulière, elle aussi à des pouvoirs. Et puis comme Tony se fait enlever et tabasser à plusieurs reprises, l’enlèvement d’Olive contrebalance un peu, puisque son ravisseur n’est autre que Mason Savoy (mais si l’ancien coéquipier de Tony, lui aussi cybopathe qui a fini par lui arracher l’oreille). J’ai oublié aussi : avant de se faire enlever, Tony et Colby ont été viré du R.A.S. ! Tony est transféré à la circulation (affublé d’un kilt et d’un beau casque de vélo …) et Colby se retrouve avec un robot-lion en guise de partenaire au service de l’USDA et son nouveau boss est, comment dire … une vraie plaie, alors Colby fait ce qu’il a déjà fait dans les tomes précédents, tout ça pour améliorer son quotidien à savoir changer de partenaire ! Un tome aussi bon que les précédents et plus intéressant, avec la séparation des amis Tony et Colby, et l’aventure d’Olive. Autres tomes de la série :Les Âmes Croisées de Pierre Bottero Quatrième de couv' : "Qui veux-tu être, Nawel ? Qui veux-tu vraiment être ?" Elle le savait désormais. - Je me nomme Nawel Hélianthas... Un vœu, un simple choix, possédait-il le pouvoir d'orienter une existence entière ? - Je sollicite le droit et l'honneur de revêtir... Un mot, un unique mot pouvait-il devenir une clef ? Mon Avis : Dans le cadre du Baby Challenge Fantasy 2014, "Les Âmes Croisées" était bel et bien présent et malgré ma réticence à lire ce livre de feu Pierre Bottero (car potentiellement non achevé) je me suis lancée. Finalement, cet ouvrage rentrait également dans les conditions du challenge " Des pavés sur la plage", donc une pierre deux coups ! On suit les aventures de Nawel, une jeune Perle - comprenez la noblesse qui est opposée aux Cendres, l'équivalent des pauvres dans notre langage courant - hautaine et inappréciable au début du roman. Nawel Hélianthas est amie avec deux autres Perles, Philla Caritian, une jeune fille discrète, et Ergaïl Onchêne, neveu et seul descendant du roi. Ils sont tous trois en formation, quand nous les rencontrons, et vont faire le choix d'ici quelque temps d'intégrer une caste. Avec cet aspect de l'histoire j'ai eu l'impression de plonger dans une de ces dystopies ayant le vent en poupe : différentes castes, pour différents aspects du pouvoir, des Historiens aux Gouvernants en passant par les Mages ... Mais là s'arrête la comparaison. Rien à voir avec une "Divergente", ou une "Sélection". Nawel sait vers quoi elle veut se tourner depuis fort longtemps, elle veut être Mage et pouvoir commander aux quatre éléments. Mais un événement va tout changer et la cruauté de Nawel en début de roman en sera l'unique raison. "Les Âmes Croisées" est construit comme un roman initiatique, nous entraînant - le lecteur et l'héroïne - vers l'acceptation et la rédemption. Au départ insupportable, on se met à aimer Nawel au fur et à mesure qu'elle s'en remet au destin. Et je suis fascinée par la facilité qu'avait Pierre Bottero à entrelacer ses univers, faire se rencontrer ses différents personnages, d'une histoire à l'autre. Cette histoire malgré ma longue réticence (compter 4 ans depuis la sortie) m'a touchée et émue. Tout comme les autres œuvres de Bottero, l'univers créé de toutes pièces de sa main est incroyable : poétique, philosophique et beau tout simplement. La fin est triste, ou plutôt en partie, car la suite que nous a laissés entrevoir Bottero avant de partir, laisse présager un happy end pour Nawel. Finalement je ne suis pas déçue - comment l'aurais-je pu ? -, mais heureuse d'avoir enfin découvert "Les Âmes Croisées". Les challenges :La Caste des Méta-Barons d'Alejandro Jodorowsky & Juan Gimenez Ne me demandez pas pourquoi j'ai préféré opter pour une chronique sur la série dans son ensemble que sur une chronique par tome, je ne saurais que vous répondre. Mais voilà un monument de la BD comme ça, ça ne peut pas NE PAS se chroniquer. Alors hop je relève mes manches (quoique il fait un peu chaud et je n'en ai pas ...) et je m'y met. La Caste des Métabarons c'est l'Histoire dans l'histoire. Le topo : L'on suit deux robots, Tonto et Lothar, qui sont tous les deux dans l'attente de leur maître le Métabaron, Sans-Nom, qui a disparu depuis plusieurs années. Pour passer le temps, Tonto relate l'Histoire de la famille des Métabarons à son compagnon. Chaque tome s'attache à un aïeul de Sans-Nom et l'on commence avec la première génération, l'arrière-arrière-grand-père du métabaron actuel, Othon le Trisaïeul. Le tome deux s'attache à la femme de celui-ci et ainsi de suite jusqu'à l'histoire de Sans-Nom dans le tome final (le tome 8). Mon Avis : Pour parfaire au mieux ma culture en bande-dessinée, il me fallait -que dis-je-, il m'était INDISPENSABLE de me lancer dans la lecture d'un Méta-Baron. Après les deux premiers j'ai facilement enchaîné sur la suite, impressionner par la facile avec laquelle les émotions défilent au fil des pages. L'histoire s'ouvre sur deux robots, que l'on retrouve seuls dans un Méta-Bunker, et qui attendent désespérément leur maître. J'ai tout de suite été séduite par ces deux personnages aussi irritants que drôle. Tonto relate l'Histoire des Méta-Barons à Lothar, qui ne se gène pas pour constamment interrompre Tonto, lui signalant qu'il vient de "griller une diode" ou qu'il a une fuite d'huile ... Les deux robots essayant chacun de reproduire des émotions humaines avec leurs circuits robotiques donnant des retranscriptions assez hasardeuses et loufoques. Outre ce duo robotique fonctionnant très bien (un peu à l'image de C3PO et R2-D2), avec les Méta-Barons on explore les liens de la filiation, mais surtout la question de la paternité : comment éduquer son enfant quand celui-ci a un rôle crucial a jouer dans l'univers. Cette question entraîne dans chacun des tomes des passages vraiment durs, présentant des mutilations de nos héros : Othon est émasculé, Aghnar (arrière-grand-père de Sans-Nom) perd ses pieds, comme son nom l'indique : Tête d'Acier n'a pas de tête, etc. Pour pouvoir devenir un Méta-Baron, le fils de l'actuel M-B doit dépasser le maître, autrement dit, il doit tuer son père et ainsi prendre sa place.
Malgré cette virtuosité, les planches des premiers tomes ont subit l'usure du temps, datant de 1992 pour le premier, les dessins ne sont plus de première jeunesse et paraissent archaïques au vu des propositions éditoriales actuelles. Mais justement c'est aussi ça qui séduit ! Si au départ j'ai eu un peu de mal, je suis maintenant ensorcelée par le rendu global de la série : la série ne serait pas ce qu'elle ai sans ce coup de crayon ! En écrivant ces quelques lignes je me demande ce que cela rendrait un Méta-baron remastérisé à la sauce Barbucci (Sky-Doll et Ekhö) ... sans doute des héroïnes avec des seins bien plus gros (même si elles sont déjà bien dotées à ce niveau là !). Cette première immersion dans une série de BD culte fut donc une vraie réussite, j'espère avoir l'occasion de découvrir d'autres choses de Jodorowsky.
Les tomes de la série :Rachel Morgan, tome 1 : Sorcière pour l'échafaud de Kim Harrison Quatrième de couv' : Rachel Morgan est une jeune femme comme les autres ... mais il ne faut pas se fier aux apparences : c'est une sorcère ! Après sept ans passés à chasse les criminels qui se cachent parmi les créatures de la nuit, Rachel démissionne et lance sa propre agence. Le seul problème, c'est que personne n'est censé quitter cette police spéciale, et Rachel est aussitôt traquée par des tueurs munis d'un bel assortiment de malédictions bien vicieuses. Le seul moyen de s'en sortir ? S'associer avec une vampire envoûtante et pour le moins inquiétante... Mon Avis : Je n'avais pas particulièrement dans l'idée de me lancer dans cette nouvelle série en particulier, mais puisqu'elle est au rang des nominées dans le Baby Challenge Bit-Lit 2014, je me suis mise à la lecture du premier tome de Rachel Morgan. Tout d'abord, je n'avais pas particulièrement fait attention à la couverture, mais après le premier chapitre, je suis revenue à celle-ci pour m'apercevoir qu'il y avait un être ailé sur la couv' (ou bon je sais je n'ais pas été des plus observatrices sur ce coup, mais j'ai fini par le voir le petit Jenks !). J'ai été vraiment très surprise par ce petit être casse-pied mais VRAIMENT indispensable que ce soit pour l'action ou l'humour distillé avec soin dans les pages de Sorcière pour l’Échafaud. Rachel, l'héroïne du roman est intéressante à suivre mais elle ne m'a pas non plus sembler révolutionner le genre. Elle a cependant quelques caractéristiques que j'ai trouvé novatrice : même si elle est douée, elle se démerde toujours pour faire un faux pas pendant une mission, que ce soit malgré elle (je pense au début de l'histoire et du fait de son ex-patron, Denon) ou entièrement de sa faute ; elle est aussi censée faire fi de toutes traces de peur, mais la seule présence de son "amie" Ivy (elles sont censées être amies, non ?) l'a fait entièrement craquer sous la pression ... Elle n'est finalement pas si forte que ça, les quelques brèches sont intéressantes à mon sens. Et puis le coup de grâce : le choix de l'animal dans lequel Rachel se transforme ! J'ai tout simplement adoré ! Et puis il y a les personnages secondaires : Jenks dont je vous ai déjà parlé plus haut. Ivy, qui est pour le moment bien mystérieuse et cache quelques secrets, qui seront sans doute dévoilé au fur et à mesure des tomes. Et il y a Nick ... ! Rhaa, cet humai semble carrément sexy, malgré le côté "intello" dénoncé par Ivy ... bref l'historie d'amour qui se profile (ces quelques gestes distillés en fin de livre sont un vrai supplice tant on ne connait vraiment rien ...). Concernant l'intrigue, l'action est soutenue tout du long et cela m'a tenu en haleine des premières lignes jusqu'au point final ! Une bonne série qui sera poursuivie ! Challenges : |
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