Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Ecossaise Éditeur : Bookmark – Collection "Infinity" – 328 pages Genre : Urban Fantasy Prix : 17 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Avant-Propos : Mon premier BookMark ! Maison d'édition qui me faisait un peu de l'œil avec ses titres accrocheurs mais, je n'avais pas encore franchi le pas, une envie d'un peu de légèreté avant de ma replonger dans le pavé qu'est Le Prieuré de l'Oranger et un challenge littéraire avec des consignes très spécifiques plus tard, voici ma chronique sur le premier tome de la série d'Helen Harper : Les Liens du Sang ! Mon Avis : Premier titre d'Helen Harper, et je dois vous avouer qu'elle aura su marquer mon esprit. Avant de me lancer dans une chronique sur ce livre, il faut savoir que dans l'univers bit-lit / urban fantasy j'ai un petit rayon d'ouvrages tout droit sortis des éditions Milday (avec quelques exceptions mais forts rares). Le problème, c'est que la plupart du temps tout est calqué sur le même modèle, le même rythme au niveau de la romance, et ça se sent dans mon rythme de lecture : j'en lis moins, parce que j'ai l'impression de toujours lire là même chose... Bref, revenons à nos moutons. La bonne surprise c'est l'héroïne, Mack, une humaine qui évolue dans un monde de garou, alors qu'elle ne devrait pas, mais alors pas du tout vivre avec eux, sous peine de décès soudain... Car la vie des êtres magiques est inconnue de l'être lambda. Mais Mack, c'est surtout une femme forte, pleine de volonté, de rage et d'esprit de vengeance. Et l'autrice s'y tient ! De bout en bout ! Elle ne la rend pas greluche à la moindre apparition masculine et au contraire joue avec les codes du genre, s'y frotte sans les utiliser complètement (on sait inévitablement qu'il finira par se passer quelque chose, mais je salue le fait que l'autrice prenne son temps, quand les autres font que leurs personnages se sautent dessus dès le premier regard, coucou Suzanne Wright). Le petit plus qui m'a fait apprécier le titre : Mack évolue dans une meute et généralement dans la meute, on partage tous l'avis du chef... Sauf que ce n'est pas le cas ici, donc Mack ne fait clairement pas l'unanimité. Mais Mack est encore jeune, donc l'esprit rebelle marquant la sortie de l'adolescence est bien là. — Je ne suis pas un chat, dis-je à travers mes dents serrées. Je suis un hamster. Je m’appelle Mack, et pas chaton. Une autre bonne surprise c'est la multiplication des êtres magiques, là où un Mercy Thompson, un Psi-Changeling se contente (quasi presque) uniquement de proposer des loups-garous / renard-garou, Helen Harper va plus loin et offre tout une palanquée d'êtres improbables tirés des folklores où les héros évoluent (en Cornouailles en l'occurrence). Ce titre d'urban fantasy m'a fait du bien, parce qu'assez loin de la bit-lit bas de gamme sous-entendant que l'homme est forcément plus fort que la faible femelle qui doit être protégée et sans coup de zizi toutes les dix pages. Enfin ! Alors, oui, on pourra opposer à l'autrice des facilités : stéréotypes, construction du récit, des événements un peu prévisibles. Mais au diable ! J'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, et il va me falloir la suite. D'urgence ! J'en profite pour découvrir les éditions Bookmark et leur collection Infinity, et je pense que ça ne sera pas le dernier titre à tomber entre mes mains ! En Bref : Une héroïne qui dépote, une intrigue prenante (bien que prévisible) et qui offre de nouvelles créatures magiques intéressantes. Des facilités dans l'écriture mais cela n'enlève rien à mon ressenti en fermant le livre : j'ai envie de lire la suite !
2 Commentaires
/!\ Attention je divulgâche des éléments du tome précédent ! Soyez prévenu. /!\ Mon Avis : Cela faisait un bout de temps que ce titre traînait dans ma PAL, il aura fallu attendre que l'éditeur réédite la série complète sous une nouvelle jaquette (avec la suite tant qu'à faire) pour que je me lance enfin dans la suite des aventures de Keleana. La Reine sans Couronne fait suite directement au tome précédent L'Assassineuse (beurk et rebeurk pour ce terme) et ne nous laissera que peu de temps mort. J'ai retrouvé avec joie Keleana, mais aussi le capitaine Chaol (qui pour rappel est mon chouchou) et le prince Dorian. Un peu moins présent que dans l'opus précédent, ce triangle amoureux m'avait laissé comme bon nombre de lecteurs, pardonnez-moi l'expression, le cul entre deux chaises. Mais l'évolution est bel et bien présente dans ce second volet et Ô combien apprécié ! Par rapport au tome 1, La Reine sans Couronne est plus mûre. Plus sombre. Plus étoffé. Plus complet. Plus complexe aussi. Il offre aussi à l'univers un axe plus fantasy qui m'avait manqué dans le tome 1. La romance est toujours présente, même si elle aussi évolue et donne un côté plus adulte qu'adolescent elle ne prend pas le pas sur le reste de l'intrigue ce coup-ci. Sauf quand il s'agira des tergiversations sentimentales de l'héroïne et des doutes (souvent infondés) qu'elle émettra à propos de l'un ou l'autre de ses amis. C'est aussi l'occasion pour Sarah J. Maas d'offrir à son lectorat un titre rythmé par l'action, les révélations et les événements improbables. Tous les personnages sont entraînés dans un maelström de rebondissements, de secrets et de peu de répit. On est loin d'un livre reposant ! De nouveaux personnages viennent faire leur apparition, réminiscence du passé de l'héroïne dans les bas-fonds de la capitale. Des personnages intéressants qui lèvent légèrement le voile sur les événements qui ont mené la jeune fille à devenir champion du roi. C'est appréciable, mais j'ai hâte d'en savoir plus !
En Bref : Ce second volet s'est avéré plus mature que le précédent, offre une quantité d'actions vertigineuse, un triangle amoureux éclipsé par l'intrigue... La Reine sans Couronne a été un véritable page-turner pour moi ! Affaire à suivre. On en parle aussi chez : Bookenstock (Phooka)
Mon Avis : Un nouveau Berrouka sur mes étagères et un titre qui ne sera pas resté bien longtemps dans la case pile à lire sur le long terme... Après un Fées, Weed et Guillotines savoureusement dévoré, un Club des Punks contre l'Apocalypse Zombie jouant avec les codes du genre, j'avais grande hâte de découvrir ce nouveau titre. Si le premier titre m'avait particulièrement marqué par son côté fantasy, le deuxième m'avait, personnellement, moins accroché. C'est avec un réel plaisir que je retrouve dans ce Jour où l'humanité a niqué la Fantasy un retour à mon genre fétiche. Une fantasy qui se prend de sacrées torgnoles dans la face durant ce roman ! Vous en avez marre de croiser de jolis elfes, des nains à barbe et des orcs aux dents acérés ? La massue du troll ne vous fait plus trembler ? Qu'à cela ne tienne, vous n'en rencontrerez pas dans ce titre ! Et pour cause, les fées y sont difformes et mâchonnent du punk à chien derrière les buissons, les licornes n'ont rien des équidés au pelage argenté... Pour ne rien vous en dire de plus, la fantasy est mise à mal dans ce livre, les codes y sont explosés à grands coups de guitare électrique et de pogos ! Il n’est pas beau, il a une tête de fouine et une casquette de dictateur chilien. On ne s’attardera pas plus longuement sur sa description, ses états d’âme, sa vie de parasite et son absence de passions nobles. C’est un con. On peut se trouver un peu perdu au début du récit, avec les nombreux personnages que l'on suivra durant 400 et quelques pages. On change de temporalité à certains moments, c'est un mélange surprenant, mais qui confère un certain rythme à l'ensemble ce qui ne donne pas au lecteur le temps de s'ennuyer (et là, je parle de rythme, le contenu ne donnera de toute évidence pas l'occasion non plus de s'ennuyer). C'est une des forces de Karim Berrouka, rendre son ouvrage fort drôle. Il ne fait souvent pas dans la dentelle (et c'est aussi ce qu'on peut apprécier dans sa manière d'écrire) mais l'humour présent dans chacun de ses titres a toujours fait mouche pour moi ! Autre force de l'auteur : sous couvert d'un roman avec des punks, de la fantasy et une bonne dose d'humour, il dispense de vrais critiques sur notre société et sur ce qu'elle peut traverser en ce moment. Le parallèle entre la rébellion des êtres fantastiques et la crise des gilets jaunes n'est jamais bien loin dans la tête du lecteur (du moins, je le pense). En Bref : Lisez du Karim Berrouka ! Vous verrez, on y prend rapidement goût (et ne faites pas comme les fées ne le boulottez pas derrière un buisson) !
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Le Bélial' – Collection Une Heure Lumière – 128 pages Genre : SF Prix : 9.90 € Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur Mon Avis : Une nouvelle traduction signée Pierre-Paul Durastanti et une couverture d'Aurélien Police, la collection "Une Heure Lumière" continue sa lente ascension dans mes lectures doudous, des lectures courtes, mais prenantes dans lesquelles on prendra plaisir à se plonger et se replonger. Deuxième lecture et je suis déjà - quasi - conquise. Titre tiré d'un passé lointain (1938 tout de même !), La Chose est un classique que peu de monde connaîtra sous son nom d'origine "Who Goes There ?" mais parlera plus certainement si je parle de : The Thing. Car cette courte nouvelle n'aura pas eu une seule adaptation ni même deux, mais bel et bien trois !
Ne vous effrayez pas : je n'ai vu aucune adaptation et j'ai pourtant lu... et apprécié ce livre ! Même si bon nombre d'entre vous connaît l'histoire, voici une piqûre de rappel : Une expédition scientifique en Antarctique découvre enfermé dans la glace un vaisseau extraterrestre, mais y découvre également une créature. Les chercheurs décident de la ramener à la base, mais malheureusement, son étude ne se déroule pas comme ils l'avaient prévu... Rien de ce que la Terre a jamais engendré n'a exhibé une rage aussi purement dévastatrice que cette chose quand elle a découvert ce désert glacé il y a vingt millions d'années. Folle de rage ? Non, folle, tout bonnement. Folle à lier ! J'avoue avoir eu un peu peur en découvrant que le récit était, disons-le tout de go, aussi vieux. Peur que le texte soit dépassé ou que mes autres lectures lui soient par trop de point semblables et donc répétitives. Et pourtant. John W. Campbell signe une nouvelle hors du temps, qui 80 ans plus tard n'a pas pris une ride. La Chose est résolument moderne. Son salut est peut-être dû à cette nouvelle traduction, mais je ne pense pas qu'on puisse tout lui imputer. Le style est simple, lisible, immersif mais pas pompeux. Le découpage des chapitres avec sa montée en puissance de la tension des personnages rend le tout si prenant que lâcher cette nouvelle n'est pas envisageable. Et puis, il y a les explications scientifiques qui n'ont rien d'incohérentes et qui pourraient s'avérer même plausibles... ! Malgré la faible épaisseur de la nouvelle, les personnages sont nombreux... Et j'ai eu du mal à savoir qui était qui. Cela dit, nous n'avons pas les quarante personnes qui composent l'expédition sous les yeux (fort heureusement) mais tout de même, mis à part le physicien et le cuistot, les grades et autres noms des personnages se sont avérés de vrais sac de nœuds pour moi. Et c'est là pour moi, le seul bémol. Car le reste de ce récit de SF horrifique est, pour un texte de cet âge, absolument brillant. Comme je le disais plus haut, je n'ai vu aucune des adaptations et je n'en ai pas moins apprécié ce titre : pour l'ambiance que l'auteur a su mettre en place, cette tension qui ne cesse de monter, les spéculations... Avec tout cela, je comprends que ce texte soit précurseur de bons nombres d'œuvres (outre ses propres adaptations, Who Goes There ? a indubitablement eu un impact sur l'univers littéraire et cinématographique, coucou Alien). Et puis il y a la créature, cette fameuse chose, dont je ne ferai pas la description, car elle mérite que vous la découvriez par vous-même et qu'elle aura de quoi faire sourire pour son aspect tout droit sortit d'un magazine Pulp... En Bref : Une nouvelle de SF horrifique datant de 1938 qui ne prend pas une ride ? C'est possible, La Chose de John W. Campbell le prouve en 128 pages ! Une excellente surprise que ce classique retraduit pour l'occasion de sa parution dans la collection Une Heure Lumière du Bélial'.
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