Les tribulations d'Amaruel
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Shangri-La (Mathieu Bablet)

2/1/2021

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Quatrième de couv’ :
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Dans un futur lointain de quelques centaines d’années, les hommes vivent dans une station spatiale loin de la Terre et régie par une multinationale à qui est voué un véritable culte. En apparence, tout le monde semble se satisfaire de cette « société parfaite ».
​Dans ce contexte, les hommes veulent repousser leurs propres limites et devenir les égaux des dieux. C’est en mettant en place un programme visant à créer la vie à partir de rien sur Shangri-La, une des régions les plus hospitalières de Titan, qu’ils comptent bien réécrire la « Genèse » à leur façon.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Française
Éditeur : Ankama – 222 pages
Genre : Science-Fiction
Prix : 19.90 €
Acheter ce livre : Papier
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Mon Avis : 
​De Mathieu Bablet, j'ai déjà dévoré La Belle Mort (avec cette chronique toute minimaliste qui me caractérisait à l'époque où ce blog n'en était qu'à ses balbutiements) et le magnifique diptyque Adrastée.
J'avais entendu le tohu-bohu qu'a suscité Shangri-La en 2016 sans pour autant me laisser porter par cette foule en délire : moi et le contre courant, vous savez... 
Je savais que j'allais finalement y venir, quand ça par contre, je n'aurais pas misé là-dessus. Et puis il y a eu la sortie de Carbone & Silicium. Donc plutôt que de sortir de la librairie avec seulement ce dernier titre, je me suis laissée emportée par les deux exemplaires côte côte sur les étagères.
​Grand bien m'en fasse.
Changement drastique pour ce qui caractérisera l'univers : Shangri-La est un space-opéra là où Adrastée reprend l'histoire d'un roi immmortel, plutôt axé fantasy tandis que La Belle Mort s'oriente plus vers de la SF post-apo.

L'intrigue se déroule donc dans l'espace, sur une station orbitale, car l'Homme a dû fuir la Terre suite à une catastrophe écologique. L'on y suivra Scott, un jeune homme sans histoire dont la morne vie est régit de A à Z par Tianzhu Enterprises et ses sorties de nouvelles technologies servies aux habitants pour étouffer leur ennui. Une société de consommation portée aux nues, où l'on vit, l'on mange, l'on achète, l'on travail pour une seule et même société... De quoi donner quelques frissons à quiconque fera un parallèle avec la réalité.
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© Mathieu Bablet - "Shangri-La" - Ankama
A côté de ça, le frère de Scott, Virgile, fait parti intégrante de la rébellion et y est un membre actif. Il milite contre ce système et ce qu'il semble caché. La dualité entre les deux frères est intéressante et offre au lecteur un panel de réactions face à la situation : subir ou se rebeller. 
Entre ces deux personnages, il y a 
John, un animoïde, fruit de modifications génétiques donnant un être anthropomorphe mi-humain, mi-animal capable de parler. La société décrite ici est hiérarchisée et, tel malheureusement les Noirs Américains au début du siècle dernier, les Animoïdes sont séparés du reste de la population par une ségrégation crasse, les empêchant de s'intégrer pleinement. Avec ce personnage, Mathieu Bablet pousse loin la question du spécisme et du racisme qui en découle et ce que cela peut entrainer, va jusqu'à rendre mal à l'aise le lecteur avec une scène particulièrement poignante et disons-le carrément écœurante.  
​

En parallèle de la dénonciation du racisme envers les minorités, Shangri-La met également en avant une conscience écologique poussée, une volonté de l'homme à vouloir réhabilité la Terre. Autant de thèmes qui se trouvent abordés, non pas superficiellement mais de manière fouillée et travaillée et ce, dans le détail. L'auteur ne délaisse quasiment aucun de ses aspects, n'évoquent rien sans aller jusqu'au bout des choses, poussant parfois très loin la réflexion.
Et c'est magistralement servit. 
Il y a des centaines d’années, l’homme pensait que les chats pourraient le détrôner et devenir les maîtres du monde grâce à leur pouvoir hypnotisant ! Un tiers d’internet n’était composé que de vidéos de chats !!! Les gens passaient des heures à les regarder !
- Quoi ?! Incroyable… Mais pourquoi ça ?
- Va savoir ! Les humains de cette époque devaient les vénérer ! 

​Outre la diversité des thèmes abordés et la richesse du scénario, quand on ouvre une bande-dessinée signée Mathieu Bablet c'est par le graphisme qu'on est d'abord happé. Et là encore, il signe un univers immersif des plus détaillés. Les planches sont soignées, stylisées dans une atmosphère à l'esthétique anguleuse. Et puis la colorisation des planches, qui a toujours revêtue une importance particulière pour l'auteur. Toujours autant accrocheur et surtout là encore, la réflexion est poussée à son extrême. A propos de la scène la plus horrifique de la BD l'auteur précise (dans cette interview) : "​Il m’importait que dans toutes les scènes en intérieur l’éclairage soit artificiel, contrairement aux scènes dans l’espace avec une lumière naturelle. ​D’où ce jaune.", alors que le reste de l'album est dans des tonalités de bleu... 
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© Mathieu Bablet - "Shangri-La" - Ankama
Alors malheureusement pour beaucoup de lecteurs, la fin bêche. Trop ouverte ou pas assez, nébuleuse à souhait, et puisque la distinction des personnages n'est pas toujours claire (autre bémol qui pourrait éventuellement amener à dévaluer l'œuvre de Mr. Bablet), l'on se met facilement à s'arracher les cheveux à savoir ce qu'à bien voulu nous laisser entrevoir l'auteur. Un infime espoir en l'humanité ? Après deux cents pages de consumérisme poussé, de racisme, de violences, on a malheureusement peine à y croire... Mais peut-être que ? Pourquoi pas ? 
Personnellement c'est ce qui m'a déjà séduit dans Adrastée et La Belle Mort, la fin. Quelle soit ouverte à l'interprétation du lecteur, elle engage forcément dans ce cas l'action du lecteur (en l'occurence sa réflexion). 
En Bref : Bien loin du Shangri-La utopique décrit par James Hilton en 1933, celui de Mathieu Bablet offre une vision pessimiste de ce que deviendrait l'humanité dans un huit-clos stellaire. Œuvre magistrale qui ne laissera pas insensible le lecteur, cette bande-dessinée a de quoi ravir les amoureux de SF et les amateurs de bulles. 
On en parle aussi chez : Zina, Le Bibliocosme, Mana, ...
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Pépite !
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City Hall, tomes 1 à 3

4/8/2014

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City Hall, premier cycle de Rémi Guérin et Guillaume Lapeyre
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Le topo (livraddictien) :
Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins... À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autres choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !

Mon Avis :
Outre le fait que ce manga français soit proposé par ma maison phare, Ankama, le concept dès le départ m'a séduit, du steampunk allié à du manga ? Mais que demande le peuple !

Je me plonge donc dans ce tout nouvel univers que nous proposent messieurs Lapeyre et Guérin.

Tout d'abord parlons personnages, pour peux que vous soyez un peu rencardé sur la littérature, vous connaîtrez la major partie des héros qui composent City Hall. De Jules Verne et Arthur Conan Doyle (jusque-là rien, que vous ne sachiez déjà, puisque c'est dans le petit topo), mais également Mary Shelley, Al Capone, H.P. Lovecraft, et j'en passe ... Du beau gratin quoi ! Je salue l'idée des auteurs de réunir ces autres écrivains, faisant fi des anachronismes, en leur attifant des caractéristiques pas forcément à leur avantage ... - Lovecraft a dû apprécier !

PhotoNos héros (Jules, Arthur et Amelia Earhart)
Ensuite parlons concept :
Nous proposez un Londres old school tout en proposant des avancées technologiques, on a les ingrédients nécessaires à un bon steampunk. Mais le gros plus ici, de proposer la disparition du papier, les e-books sont donc monnaie courante et le seul moyen de garder une trace écrite se fait par voie numérique. Le papier a été rayé de la carte par le gouvernement, car il possédait une caractéristique qui pouvait détruire le monde entre de mauvaises mains : tous les mots tracés sur le papier sont voués à devenir réalité. Une trame très intéressante à mon avis, et qui a été correctement exploitée.

PhotoArthur Conan Doyle
Nos héros (Jules et Arthur) sont embrigadés par les forces de police pour poursuivre un criminel qui possède du papier et créer des "papercut", les créatures qui prennent vie quand on les couche sur le papier. Et le principe ici est de combattre le feu par le feu. Jules est en charge d'écrire, Arthur ne se considérant pas encore comme un écrivain accompli.

Ce premier cycle nous entraîne à la poursuite de ce mystérieux criminel. Pendant leur investigation, nos deux compères rencontrent la touche féminine de ce manga : Amelia Earhart (dans la vraie vie, cette femme a été la première femme à traverser l'Atlantique en tant que pilote d'un avion). Avec le côté sexy que cette héroïne apporte, tout le trip' steampunk est là.

Ensemble ils partent à la poursuite de Lord Black Flow, ce qui les amènera à batailler contre les nombreux papercuts qu'il sème derrière lui.

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J'ai littéralement craqué pour un de ses papercuts : Grü. 
Je sais pas avec sa petite croix en forme de bouche et son petit côté tout mimi ...


*Spoiler*
L'enquête les amène jusqu'à soupçonner le propre père de Jules Verne, et la fin est assez déroutante mais se suffirait à elle-même, si l'on n'avait pas les premières planches du tome 4 insérées à la fin du 3, on pourrait se dire que la série est achevée. Mais il reste tout de même quelques questions qui méritent des réponses et avec cela j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de nos fabuleux écrivains.
*/Spoiler*

Si la quête est, dans l'ensemble, fort bien menée, j'ai tout de même quelques réticences vis-à-vis des scènes de *bastons* permettant de classer ce manga dans les shônen : pourquoi en faire autant ? Non contentes de prendre de nombreuses planches pas nécessairement indispensables, elles sont parfois tellement floues (au niveau de l'enchaînement de l'action), qu'elles n'apportent pas franchement grand-chose. Et puisque les personnages deviennent a priori aphone, lors des duels un peu musclés, les pages ont été tout bonnement squeezer ...

Mais à part ce petit aspect de la trilogie, l'histoire et les personnages sont très intéressants, apportant un plus indéniable dans l'univers du manga français. Lecture à poursuivre !


Les tomes du premier cycle :

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Burlesque Girrrl tomes 1 & 2

8/7/2014

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Burlesque Girrrl, tome 1 de François Amoretti
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Quatrième de couv' :
Une Pin-Up, du rock'n'roll et des bagnoles.

Le topo :
Violette et son groupe au nom improbable, GRRRL font du rockabilly et essaye de percer dans le milieu de la musique pro.

Violette, une jeune pin-up, la vingtaine, pulpeuse et tatouée, incarnation ROCK et burlesque des effeuilleuses. Bassiste dans un groupe, modèle pour sous-vêtements, elle alterne shootings et concerts, et compose ses morceaux à l’occasion. Une fille pas comme les autres et délicieusement GIRRRL . 

Mon Avis :
Depuis un petit moment cette bande dessinée me faisait de l’œil, et puis Ankama (après Freak's Squeele de Florent Maudoux/Mutafukaz de Run et puis quelques autres, c'était normal) ! Une médiathèque au top et hop dans mes lectures.

En premier lieu, parlons univers :
Le rockabilly, je l'ai déjà entendu une ou deux fois, en zappant sur les radios mais bon entre nous ça n'a jamais été un kif' de m'arrêter sur ces quelques chansons. Je viens de fermer le deuxième album et j'écoute en ce moment quelques chansons dans ce style. 

Et bien finalement, je trouve le tout pas si mal (musique et look retro).

Bref je ne suis pas là pour parler goûts musicaux - encore que - mais bien livre !
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Le dessin est donc de prime abord bien spécifique et peu en rebuter certains (dont moi dans un premier temps) mais la lecture de l'ouvrage m'a fait changer d'avis. 
Même si l'héroïne avait de grands yeux et que ça me posait un léger problème au départ - oui bon, personne n'est parfait -, le dessin d'Amoretti, tout en rondeur et fluidité est très appréciable. Il est même renversant sur certaines planches ...

Mais Amoretti n'est pas que bon dessinateur, il est aussi un très bon scénariste ! 

L'histoire de Burlesque Girrrl, outre le fait qu'il est très bien documenté, nous montre l'évolution avec de multiples embûches d'un groupe de rock. L'auteur m'avait déjà dans la poche après les 2 premières planches ! Et puis Violette non  contente d'être une musicienne et chanteuse douée est aussi modèle pour une couturière (qui s'avère être son amie) et devient au cours de l'histoire que l'on suit, effeuilleuse (strip-teaseuse avec des mots plus crus et non employés par l'auteur).

Franchement un régal aussi  bien visuel (je parle de la BD dans son ensemble et pas seulement du fait que Violette se dévêtit, hein !) qu'au niveau de l'intrigue.


Burlesque Girrrl, tome 2 de François Amoretti
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Mon Avis :
Oui permettez-moi de ne pas remettre la quatrième de couv', c'est la même chose (ou presque) et le topo ne change pas, si ce n'est qu'un des membres du groupe -ATTENTION SPOILER DU 1er TOME : est mort dans un accident de voiture, et que Peter n'était autre que le petit copain de Violette. Autant dire qu'elle a le moral dans les chaussettes ... (et c'est un doux euphémisme).

Ce tome-ci est un petit peu plus long à démarrer puisque l'on suit Violette en proie à un blues monumental et une envie de tout quitter, ce qu'elle fait d'ailleurs pendant quelques mois.
Et puis elle "revit" et décide de prendre les choses en mains, afin de réaliser le rêve qu'elle et Peter avaient en commun : devenir des stars du rockabilly. 

A partir de ce moment, ce deuxième tome devient VRAIMENT intéressant, et les quelques rebondissements viennent servir l'intrigue avec intelligence. On voit aussi l'effet que les "stars" peuvent avoir sur des fans déjà toqués pour certains, Violette et Juan  en feront d'ailleurs les frais !

Le dessin est toujours aussi appréciable (je n'ai pas trouvé d'évolution ou de régression dans ce second volet donc point de commentaires changeant).

En bref sur l'ensemble de la série, j'ai été tout simplement séduite par Burlesque Girrrl. Aussi bien par le dessin qui semble simple mais finalement ne l'est pas tant que ça, de l'intrigue qui ressemble à une banale biopic sur un groupe de rock quelconque mais qui finalement ne l'est pas tant que ça ...

Une sublime découverte !

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La Belle Mort

14/4/2014

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La Belle Mort de Mathieu Bablet
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Le Topo :
La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre. À quoi bon résister ? Voilà ce que se répètent jour après jour Wayne, Jeremiah et Soham, uniques survivants de l'invasion dévastatrice. Cherchant un but, une destinée justifiant leur futile présence dans un monde en ruine, ils ne se doutent pas qu'ils font partie d'un plan bien plus vaste, quelque chose qui les dépasse complètement et qui implique un autre survivant…

Mon Avis :
Je ne sais par où commencer ...
Avant de lire La Belle Mort, j'avais déjà lu Adrastée un diptyque fantastique du jeune Bablet. Je n'ai point hésité quand cet opus ci c'est présenté à moi.

La Belle Mort c'est une sorte de croisement entre "Je suis une légende", "Walking Dead" et "1001 pattes" avec un côté décalé et un peu sombre qui est propre à l'auteur.
Le rendu de ce mélange étrange est aussi beau que touchant.

Nos trois protagonistes sont en prises avec des fantômes du passé, leur errance n'aboutissant à rien, ils ne font que ressasser un monde qui n'est plus. Et pourtant on assiste à une évolution des personnages (je pense surtout à Soham).

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Outre l'histoire, il est impensable que je ne vous parle pas des illustrations. Mathieu Bablet nous fait évoluer dans un univers post-apocalyptique à l'esthétique bien singulière. Tout y est très anguleux : des immeubles, aux personnages en passant par les insectes. Ce tracé bien spécifique à un rendu sublime et donne un côté un peu mystique à la BD (enfin de mon point de vue).

Côté couleur, les planches proposées sont dans des tons sombres, la couleur vive en est quasiment bannie. Ce qui me plait le plus, c'est l'homogénéité des couleurs sur les deux pages qui se suivent, et la surprise de couleur que l'on peu avoir en tournant la page. 

L'épilogue de 150 ans plus tard est fascinant, tant par le questionnement que le lecteur se pose que par l'esthétique que nous offre Bablet du monde futur. Chapeau l'artiste !

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Rouge, tome 2

5/2/2014

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Rouge, tome 2 : Ma douce enfant de Florent Maudoux et Sourya Sihachakr
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Quatrième de couv' :
"C'était il y a 15 ans... Il pleuvait à verse, une femme est venue déposer un bébé, une petite fille ... Cette fille, c'était mademoiselle Xiong Mao. Et je me souviens d'un détail sur la femme : elle avait un grain de beauté sous l'oeil."


Mon Avis :
Et oui en avant première, le tome 2 de la série spin-off de Freaks' Squeele : Rouge.
Etant allée à Angoulême pour le festoch' de BD, je me suis ruée sur le stand Ankama et petit miracle : le tome 2 nous était proposé !

Comme vous pouvez le constaster, contrairement au premier tome, la couv' est bleue et non rouge ... (Le nom semble bizarre du coup, non ?)

Je me suis replongée dans le passé de Xiong Mao avec facilité, le premier m'avait surpris par ses graphismes (cf, Article sur le premier tome), mais en ouvrant ce second opus, je me suis surprise à apprécier retrouver le tracé de Sourya.

L'histoire est toujours aussi bonne ! Je dois avouer que découvrir plus en détail le passé de la mère de Petit-Panda est très agréable (je n'ai malheureusement pas encore lu le premier volume de Doggybags ...). 

Je spoile, je spoile pas, je spoile ... Je spoile : Voir Fei Long en fille, tordant !
Je suis devenue plus intéressée par Sélène, ce personnage prend de l'ampleur et son pouvoir apporte un plus au personnage et à son lien avec Xiong Mao.

Très bon deuxième tome, hâte de voir la suite (dans combien de temps !?), je dois avoué que je suis moins enthousiasmée par ce spin-off que celui de Funérailles, non pas pour la moins bonne qualité mais tout simplement parce que je suis fan de l'autre personnage !

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Freaks' Squeele : Rouge, tome 1

20/1/2014

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Freaks' Squeele : Rouge, tome 1 de Florent Maudoux
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Quatrième de couv' :
"-Tu sais ma fille, une lame est en quelque sorte comme une déesse de la mort. N'oublie jamais qui elle est. Traite-la, ne serait-ce qu'un instant, avec légèreté et mépris... et tu risquerais d'y laisser un doigt. Mais si tu la tiens avec respect, si tu sais en prendre soin... alors elle peut devenir ta meilleure alliée. Une bonne lame ne te trahira jamais.
- Alors les lames sont meilleures que les gens ?

Mon Avis :
J'ai été bien surprise de découvrir en ouvrant ce tome-ci, que les graphismes étaient bien différents de la série principale. En effet, ceux-ci n'ont pas été réalisés par Florent Maudoux, mais par Sourya..
Bon ça m'a fait un peu bizarre au départ (trop addict au dessin du 'Maugwai'), mais Sourya a au final bien cerné l'univers de Petit-Panda. 
L'aquarelle est magnifique et les dessins très bon.

Pour ce qui est de l'histoire, on nous révèle la jeunesse de Xiong Mao, avant son entrée à l'Université, avant la rencontre avec Chance et Ombre. Xiong Mao est comme dans la série principale : à l'écoute et défendant les moins chanceux. Et on retrouve également Fei Long toujours aussi attendrissant (et complètement amoureux de Petit-Panda).

J'ai une nouvelle fois dévoré l'histoire proposée par Florent Maudoux et est vraiment apprécié le trait de Sourya. 

Un excellent spin-off (qui sera lui aussi en plusieurs tomes) à découvrir !

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Freaks' Squeele, tome 2

19/1/2014

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Freaks' Squeele, tome 2 : Les Chevaliers qui ne font plus "ni" ! de Florent Maudoux
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Quatrième de couv':
- Vous êtes les héros de demain, combattre le Démon sous toutes ses formes sera votre devoir, votre malédiction... Pour remplir au mieux cette tâche, vous aller apprendre à entrer dans la tête de votre ennemi le plus intime, à comprendre comment il fonctionne pour mieux anticiper le moindre de ses mouvements.

Le titre de votre prochain exercice est :
"Comment conquérir le monde ?"

Mon Avis :
Qui dit Université dit aussi devoirs et travaux de groupe ... Xiong Mao, Chance et Ombre (nos trois héros) ont donc -comme vous l'aurez compris- pour devoir d'imaginer quel serait leur angle d'attaque pour conquérir le monde. 
Après quelques recherches et des propositions plus que douteuses, nos trois héros ont trouvé et justement leur idée ira au-delà de leurs espérances ...

Ce deuxième tome est meilleur que le premier (enfin de mon point de vue), avec l'hommage que sert Maudoux à l'univers de Sacré Graal des Monty Python (rien que le titre est révélateur pour les connaisseurs).
J'ai apprécié le fait que le passé d'Ombre soit un peu éclairé, et également la part de plus en plus importante que prend Funérailles. 
Les chapitres 8 & 9 sont géniaux : les archives gigantesques et le chevalier les défendant en font des chapitres assez forts du tome. 

Bref, la série est toujours aussi génialissime, bien entendu quand on termine une BD on a inévitablement envie de lire la suite.

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Freaks' Squeele : Funérailles, tome 1

17/1/2014

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Freaks' Squeele : Funérailles, tome 1 de Florent Maudoux
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Quatrième de couv' :
Voici l'histoire de celui qui fait tomber les rois et s'effondrer les civilisations : Funérailles ...

Mon Avis :
Je crois que je vous ai déjà dit à quel point je suis fan de la série de Florent Maudoux. Mais voilà là j'ai carrément sombré dans la fanaddiction-hyper-méga-over-accro.

Funérailles est un spin-off (qui au départ devait être un one-shot, mais y aura une suite !) sur un des perso de la série principale : Funérailles.

Concrètement ce tome-ci présente la naissance et l'enfance de notre héros au visage rongé. 

Mon indiscutable culte en a pris plein les mirettes quand j'ai ouvert ce tome-ci.
Par rapport à la série principale : le tout coloré donne un petit plus je dois l'avouer (ça fait un petit moment que je me demande si je ne vais pas racheter la série en totalité couleur ...). Bref, les graphismes sont toujours aussi bons, si ce n'est meilleur. 
Ce qui m'a le fait le plus craquer : l'intégralité des pages est noire. Oui ça peut sembler étrange d'apprécier ça, mais voyez-vous ceci permet un rendu des images génialissime.

Un peu plus sérieusement : L'histoire de l'enfance de Funérailles est glauque, nous donne envie de pleurer sur lui, mais voilà on commence aussi à comprendre pourquoi notre personnage si sombre dans la série principale est comme ça.

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Ce tome est beau, ce tome est bon,
Rien ne vaut ce tome pour le moment ! 

Les références sont toujours aussi nombreuses, je ne les ai pas toutes décelées, mais l'idée de faire un article sur elles c'est enfoncé profondément dans mon esprit. 

La page finale m'a agréablement surprise : le prochain tome (apparemment) s'intéressera davantage à son adolescence. Le tome s'appellera "Pain in Black".

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Freaks' Squeele, tome 1

28/12/2013

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Freaks' Squeele, tome 1 : Etrange Université de Florent Maudoux
Mon Avis :
Il fallait bien a un moment donné que je vous parle "Freak's Squeele" (prononcé "Frics Scouile).
Avant tout il faut que je vous prévienne que je ne suis pas une grande lectrice de BD, une de temps en temps me suffit amplement, mais avec celle-là tout à basculé ...

Lors de la rentrée des classes, j'ai découvert entre quatres comics, le premier tome de Freaks' Squeele ; en mettant la main dessus pour la première fois des frissons ont parcourus mon corps ... Non bon ça va je blague ! Plus sérieusement, ce qui m'a tout de suite accroché et donné envie d'ouvrir le bouquin, c'est quand même la couverture.
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N'est-elle pas mignonne ?

Rapidement intriguée, j'ai retourné le livre et lu, les quelques lignes suivantes :

- Bonjour, je voudrais devenir un héros, pourrais-je avec des renseignements à propos de votre école ?
- Et bien, pour entrer dans notre prestigieux établissement nous exigeons le bac, ensuite il faudra passer un concours. Sivous avez la chance de faire partie des heureux élus il vous sera enseigné tout ce qui est nécessaire pour passer héros professionnel. Vous aurez l'embarras du choix quand à votre spécialisation : super heroes, action heroes, tactical heroes, ou encore crafter heroes. Les chances de trouver un emploi à la sortie de notre université sont de 99,99%
- Excellent ! Et... Est-ce que je peux contacter les anciens élèves ?
- Cela ne va pas être possible dans l'immédiat, l'association n'est pas encore montée. Mais il est prévu pour le courant de l'année prochaine de créer un forum interpromo.
- Bien, si c'est pour bientôt ... Où est-ce que je dois signer ?


Amusée je me décide -"il était temps dirons certains"- à ouvrir la BD, et la coup de foudre : les dessins sont absolument magnifiques, je craque et je l'achète.

Concrètement mon avis :
Je vous fait un rapide topo. Les sept premières pages nous plonge dans une action de chasse aux monstres, sans trop nous orienter sur les personnages et l'univers dans lequel ils évoluent. Mais un flash-back nous permet de voir comment nos héros se sont rencontrés et comment ils en sont arrivés là.

Nous suivons donc Chance, Xiong Mao et Ombre, qui ont rejoint fraichement l'Université des super héros. Le seul hic : ce sont les trois "loosers" de la promo ... Alors quand il s'agit de se lancer des missions tests de l'Universite, c'est toute une histoire.

Comme je vous le disais plutôt, niveau graphisme on est au top (enfin c'est mon avis). Le peti hic, la colorisation d'un seul chapitre (ce qui est assez frustrant tellement cela embellit les images). L'auteur s'est expliqué : il souhaitait permettre la lecture des différents tomes le plus rapidement possible, d'où la non colorisation. Heureusement pour celles et ceux qui aurait du retard : les tomes sont maintenant sortis entièrement colorisés mais il faudra acheter deux ouvrages pour obtenir un livre original. (Séparation de chaque tome en 2, pour être plus claire).

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L'autre gros avantage, a contrario des bandes dessinées classiques, le nombre de pages ici est bien plus élévée, puisqu'on atteint les 133 pages de planches + des planches bonus de Florent Maudoux, pour un petit prix (14,90€ si je me souviens bien).

Outre l'histoire qui est bourrée d'humour, le nombre de références va croissant au fil des tomes, comme par l'exemple ici ------------------------------->
(pour celles et ceux qui n'aurait pas repérés : Allons faire un petit tour par ici). Le deuxième tome a un titre qui est une référence à lui tout seul (nous le verrons dans un prochain billet).
Je ne me suis pas encore amusée à déceler toutes les références, je pense le faire quand j'aurai un peu de temps. 

Pour terminer, nous avons là une bande dessinée qui vaut le détour, à savourer et à resavourer, j'ai même eu du rab' pour Noël pour tout dire!

Le fameux coup de coeur de l'année 2013 est pour l'univers de Florent Maudoux et de loin (juste après vous retrouvez Le Nom du Vent).
Je ne peux donc que vivement la conseiller !




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