Mon Avis : Il y a des thématiques qui parfois m'attirent instantanément. J'ai grandi avec le film d'animation Robin des Bois, ainsi qu'avec l'adaptation filmique Robin des Bois, Prince des Voleurs (avec Kevin Cosner dans le rôle-titre). Et à la vue de la parution Pocket Jeunesse, je n'ai pas pu résister, ma curiosité a été plus forte. L'intrigue du roman démarre sur les chapeaux de roues. Robin mène une petite vie rurale tranquille en compagnie de sa famille, quand tout bascule. La disparition de ses parents est un phénomène littéraire trop classique pour parler de surprise (et ne parlons pas de la quatrième de couverture)., mais c'est aussi ce qui lance l'intrigue. Avec La Légende de Robin j'ai apprécié de retrouver tous les éléments qui composent les grands récits épiques, avec leurs lots de courage, d'amitiés, d'actions et de rebondissements (presque) inattendus. L'héroïne principale, Robin, est très agréable à suivre, loin des personnages féminins archétypaux. Ne tombant pas non plus dans le genre garçon manqué, Robin se fait une place dans une équipe de brigands très masculine, sans s'imposer, ni montrer à outrance ses aptitudes (ce qui me faisait un peu peur au début du roman). Concernant les personnages secondaires, j'ai adoré l'ensemble des personnages proposés. Will, aka Le Blond, le chef de la tribu de brigands apporte le pendant énervant des jumeaux, Martin & Gilbert, l'humour qui se dégagent des scènes entre les jumeaux est très sympathique et justement dosé. Il y a également Bryce et Mud, qui deviennent rapidement des ancres pour l'héroïne et Ewart, le plus taciturne du groupe mais qui n'en reste pas moins sympathique. Chacun des personnages apporte quelque chose d'intéressant à l'histoire ou à Robin. Et puis il y a Robert, le traître... Je ne vais pas trop vous en parler, histoire de ne pas vous spoiler ; mais la scène de rencontre à Robin donne le ton avec ce personnage et laissait présager la suite des événements. Avant de commencer ce livre, je ne connaissais pas le style d'Elena Kedros. J'avoue ne pas avoir été très surprise par son écriture, elle reste à la portée d'un public jeunesse (ce qui est tout à fait normal) et ne propose en aucun cas des tournures de phrases stylisées. Autrement dit, rien de marquant, juste une facilité à lire les lignes de l'auteure avec rapidité. Les pages défilent à une allure folle, ce qui est tout de même un point positif ! Les illustrations qui parsèment le récit sont très agréables, offrant un regard particulier sur les éléments qui composent le récit (tantôt un portrait, tantôt l'illustration d'un lieu, etc.). Les dessins de Sara Layafly Spano sont sublimes et correspondent bien à l'impression qui se dégage du roman. En Bref : Une bonne découverte que cette Légende de Robin, l'univers dépeint par Elena Kedros est sympathique et distrayant. Les illustrations présentent dans le roman apporte un plus non négligeable à l'ensemble du livre. La suite des aventures de Robin et de ses compagnons est prévue pour mars 2016 et j'espère bien qu'elle atterrira entre mes mains !
4 Commentaires
Ce coup-ci j'avais vraiment envie de savoir ce qui allait arriver à Thomas, Teresa, Minho, Newt et tutti quanti... Oui mais, si le rythme globale du bouquin reste aussi haletant que le deux premiers, que les personnages sont fidèles à eux-mêmes depuis le début, à savoir déterminer à découvrir la vérité, alors pourquoi changer l'avis de son personnage principal quand les grandes révélations se proposent enfin à lui !? Si les deux premiers tomes m'ont entraîné dans un tourbillon d'aventures dont les héros ne sont en quête que d'une seule et unique chose : leur mémoire, ce troisième tome m'a entièrement refroidie. Je suis rarement sèche avec un bouquin j'y retrouve souvent un truc qui me plait, même un peu, ici j'ai du mal à en trouver le début d'un. On était dans le brouillard depuis le premier tome, ce qui apportait un peu d'attente quant au troisième tome, mais l'auteur se débarrasse complètement des problèmes qu'il a réussit à installer, et bâcle complètement sa fin, apportant une sorte de pirouette finale, assez attendue (une des premières idées qui m'est venue quand on a parler de la Braise...). C'est grossièrement amené, et on peut noté des incohérences dans le texte, surtout dans la dernière partie à mon avis... Je vous le disais j'ai donc eu du mal à comprendre Thomas, mais ce troisième tome ne m'a pas non lus éclairé sur des personnages comme Thérésa ou Brenda... Seul Newt sort clairement du lot et est le seul personnage plausible dans l'univers dépeint par James Dashner. Le seul nouveau personnage de ce troisième tome, le Bras Droit est très mal exploité et l'on aboutit à rien avec lui, si ce n'est un petit élan d'action sur la fin du roman qui vient donner une excuse pour revenir deux secondes (je vois comment ça pourrait être plus long) dans le labyrinthe... En bref : Une énorme déception pour cette fin de saga qui avait pourtant bien démarrer...
Remerciements : Avant de me lancée, je tiens à remercier les éditions Mortagne ainsi que le site Livraddict de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage : la navigation fut un peu houleuse. Mon Avis : Je me plonge avec avidité dans ce nouveau roman d’Elizabeth Tremblay, non pas parce que je connais l’auteure pour l’avoir déjà lu – le premier tome des Filles de Lunes, traînant dans ma PAL depuis quelque temps – mais bien pour la thématique fort alléchante que nous propose l’ouvrage, j’ai nommé la piraterie ! Les premières pages passées, la surprise ne fait que grandir : dans quel monde me voilà donc embarquée ? Des chimères, nommées Valadryelles évoluent dans un monde imaginaire très aquatique. Dans la première partie l’on suit les aventures de Vienna et de Sax. Ce n’est, au départ, qu’un aller et venu entre le présent et la jeunesse de Vienna, qui nous permet certes de découvrir le monde d’Alastrass, mais qui ne m’a malheureusement pas permis de vraiment me plonger dans l’histoire. Surtout que, une fois la jeunesse de Vienna passée, on se dirige très vite - trop vite - sur l’adoption du jeune homme, et sur son éducation pour se concentrer essentiellement sur l’installation de la légende. Ce n'est qu'à partir de ce moment, que j’ai commencé à m’attacher aux personnages. Sax est un Kaléïde mâle, rejeté largement par la communauté Valadryelle. Pour se venger, il met en place un stratagème que j'ai trouvé assez foireux, il faut dire ce qui est : il cache sept trésors au fond des océans, donne la carte à qui veut, autrement dit tout le monde connaît l'emplacement des coffres. Le hic : seul du sang de Kaléïdes peut ouvrir ces coffres. A mon sens, c'est ce détail qui vient de signer la traque sans merci et l'extinction presque définitive de son espèce. J'ai donc eu un peu de mal avec ce début d'histoire, même si dans les dernières pages de cette partie, je commençais enfin à m'intéresser vraiment aux personnages. Et puis bim ! Ellipses narratives d’un peu moins de 300 ans. Frustration. Sax est mort depuis bien longtemps et sa légende reste encore vivace, soit. Je suis restée un peu perplexe devant ce changement de situation. Dans cette deuxième partie, l'on suit de nouveau deux personnages : Maksim et Tiss, tous deux des Kaléïdes, des créatures très rares mais aussi les seules à pouvoir ouvrir les coffres que Sax à disséminer dans tout le pays. Nos deux héros ont une vie un peu semblable, même s’ils présentent des caractères bien différents. Tous deux élevés par des mères adoptives, ils apprennent très vite à contrôler leurs animaux (un terrestre, un aquatique et un volant). J'ai bien apprécié l'idée générale de contrôler seulement une espèce de chaque, ce qui limite tout de même les "pouvoirs" des Kaléïdes tout en leur conférant une grande puissance. Mais les nombreuses similitudes entre les vies des deux héros m'ont un peu freiné. A tout moment je m’attendais à leur rencontre, et quand enfin le moment est arrivé, j’ai été un peu déçue… Pas d’étincelles, pas de détails un simple regard et très, très peu de mots échangés, ça n’a pas été suffisant pour moi. Pourtant l’action à ce moment-là est la meilleure du roman, la séquestration des deux Kaléïdes dans des navires pirates est de loin l’une des parties de l’histoire que j’ai le plus apprécié. La vie à bord est compliquée et ça transparaît bien dans le récit d’Elizabeth Tremblay. Le capitaine est comme je les aime : hargneux, vil et bas. On a un passif - amoureux je ne sais pas - mais qui vient pimenter un petit peu plus l’histoire. L’intrigue se déroule, on sent – on sait ? – déjà plus ou moins ce qui va arriver, enfin plutôt on pense savoir. Car j’ai été très surprise de basculer dans Hulmia, notre monde… Je ne suis définitivement pas une grande fan de ces histoires où l’on bascule d’un monde entièrement fantastique vers un le monde connu… Ici, ça n'a pas échappé à la règle, j'ai failli arrêter ma lecture mais si proche de la fin, j'ai tenu bon. Finalement je reste sur mes positions, je ne suis pas une grande adepte de ce genre d'événement, même si, ici, je dois dire que c'est plutôt bien amené et traité. J'ai eu une petite préférence pour Maksim dans cette deuxième partie, même si Tiss a un joli rôle dans l'histoire. Je ne serais pas impatiente pour la suite de leurs aventures mais je la lirais sans doute pour avoir le fin mot de l'histoire. En bref : Pas entièrement convaincue par ce premier tome, c'est dommage car il y avait tous les éléments pour me plaire : des créatures mythiques, des pirates et des adolescents à qui tout ne réussit pas. Seuls, justement, les parties sur l'eau, dans les navires pirates donnent un peu de piment à l'intrigue.
L'épreuve, tome 2 : La Terre Brûlée de James Dashner
J'attendais la suite. J'attendais de voir comment l'auteur allait créer un après Labyrinthe. Ce deuxième tome fait suite directement au premier, ce qui m'a permit de me rafraîchir la mémoire assez rapidement. On retrouve Thomas et les autres blocards survivants, dans une sorte de dortoir, ce qui tranche nettement avec la trame du premier tome. Teresa, la seule fille du premier tome a disparue, et à sa place se trouve un nouveau personnage : Aris. Après discussion, Thomas et les autres se rendent compte qu'ils ne sont pas les seuls à avoir vécu cette expérience, mais qu'un autre groupe, composé uniquement de filles a survécut au Labyrinthe. Et étrangement elles ont eut le droit aux mêmes événements ... Un autre phénomène vient perturber cette période d'accalmie : un homme apparaît et leur annonce qu'une nouvelle épreuve les attends, et que les obstacles se feront de plus en plus nombreux et de plus en plus dur au fur et à mesure de leur avancé. Je m'arrête là pour l'intrigue (la quatrième de couverture en dévoile largement assez), si je continue plus en avant je vais me mettre à spoiler complètement ce tome-là et ce n'est pas ce que cherche à faire ! Ma crainte d'avoir le droit à un remake du premier tome (à l'instar de la trilogie Hunger Games), c'est révélé totalement infondée. Le rythme est plus soutenu et plus haletant que celui d'avant. Les effets de surprises sont également plus inattendus. Thomas se remémore son passé, ce qui nous plonge d'autant plus dans la confusion, phénomène assez paradoxal je vous l'accorde ! J'ai été saisie d'effroi, de peur et de tous les autres adjectifs qui sont relatifs à ce sentiment, lors de la scène avec les fondus, et c'était bien la première fois qu'un livre me faisait VRAIMENT frissonné. Les révélations tant attendues se font au compte goutte, laissant le lecteur imaginer ce que pourrait être la fin. Mais parti, comme c'est parti, personnellement je pense que j'aurai une claque sur la fin du dernier tome ... Finalement une des seules choses que je reprocherai à ce livre, et encore je peux comprendre le point de vue de l'auteur, c'est les pseudos amourettes qui se dessinent. Elles ne m'ont rien apporter, juste un sentiment de fatalité dans ce genre d'histoire ... Le deuxième et dernier reproche (promis après c'est fini) : j'ai l'impression que Thomas passe son temps à répéter et ressasser ce qu'il a fait. Il raconte son histoire je ne sais combien de fois (5, 6 fois peut-être ?) et ça m'a un peu agacé (surtout la sixième fois ...). Pour revenir sur un point plus positif, c'est avec une certaine hâte et une hâte certaine que j'aimerai finir cette trilogie Noé, l'intégrale de Darren Aronofsky, Ari Handel et Niko Henrichon Quatrième de couv' : Le Créateur dit alors : "J'exterminerai de la face de la Terre l'Homme que j'ai créé..." Genèse 6:7 Mon Avis : Après avoir découvert le film Noé (mon avis) lors de sa sortie, je suis tombée sur la bande dessinée à l'origine du film dans une librairie. Je ne suis cependant pas ressortie avec, trop d'autres bouquins sous le bras et trop peu de moyens ... Je n'y avais plus pensé depuis, et par hasard dans la bibliothèque de ma ville, je le trouve. Ni une, ni deux, direct dans le panier ! On retrouve la globalité de l'intrigue du film : Noé en proie à des visions envoyées par Dieu, voit la fin du monde tel qu'il le connaît noyé sous des trombes d'eau. Dieu veut purifier la Terre, du mal qu'il a lui-même créé : l'Homme. Noé a alors la vision, d'une arche pour sauver les animaux innocents, et démarre alors sa construction. Dans cette BD, on suit Noé et sa famille avant, pendant et après la construction de l'Arche. Cela nous permet de voir l'évolution de la pensée de Noé (le questionnement tournant principalement autour du repeuplement de la Terre et ceci uniquement par des gens exempts de haine/colère ...), de voir ses 3 garçons grandir et devenir des hommes, de voir Ila, la jeune fille qu'ils ont recueilli s'amouracher de Sem, l’aîné des 3 fils. La partie histoire d'Adam et Eve qui m'avait déplu dans le film, est bien entendu présente dans la BD, mais le dessin tranche moins qu'à la réalisation du film. D'ailleurs en parlant de dessins, j'ai été très agréablement surprise par le tracé proposé dans cet ouvrage. Niko Henrichon, que j'avais déjà rencontré en feuilletant les pages de Pride of Baghdad (BD qui m'avait déjà bien retournée), fait vraiment des merveilles dans cet opus que ce soit dans l’homogénéité des couleurs sur les différentes planches ou dans l'unité graphique. Joli tracé ! Pour finir, je dirai que le tout est très réussi, que j'ai préféré le livre au film, au regard de la part que prennent les parties plus "religieuses" (rien que le thème en fait une BD religieuse, je sais, mais les parties histoires d'Adam et Eve sont à mon goût trop présentes dans le film). Que le film a du bon pour la réflexion de Noé sur la condition humaine, sur ce qui doit se passer, mais graphiquement la BD remporte la palme sans problème ! L'épreuve, tome 1 : Le Labyrinthe de James Dashner Quatrième de couv' : Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier ... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuple de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire ... Mon Avis : Je me suis lancée dans la lecture de L'Epreuve, non pas parce que la couverture ou la quatrième ont su me convaincre, mais parce que l'adaptation cinématographique est annoncée et prévue pour bientôt, le 15 Octobre d'après Allociné. Pour tout dire j'avais envie de découvrir un truc qu'on ne m'avait pas conseillé, et qui ne m'attirait pas forcément de prime abord - perso, la couverture ne m'a pas plu ... Bref je me lance donc dans ce Labyrinthe ... Le personnage principal est donc Thomas, un jeune homme sans souvenirs et aussi sans âge. Premier point positif : du neuf ! J'ai enfin un héros garçon dans une lecture du genre dystopique ... ça n'a pas été souvent le cas dans mes différentes lectures, j'ai donc apprécié ce sang neuf dans une offre littéraire un peu redondante. Thomas est enfermé dans une sorte d'élévateur et atterrit au milieu de ce qui semble être un cube de béton ... Une tripoté de paire d'yeux le fixe, il n'y a que de jeunes garçons qui l'entourent. Très vite j'ai été happé par cette histoire aussi surprenante que terrifiante ... Ces jeunes hommes sont enfermés dans un labyrinthe et vivent en son centre, seules quatre portes gigantesques permettent d'accéder aux dédales. Mais arrivé la nuit tombée, les portes se referment et l'on n'a plu jamais retrouver ceux qui avaient pu être enfermé dehors ... Beaucoup de choses très intéressantes dans ce roman : les jeunes qui malgré l'absence d'adultes ont réussi à recréer une sorte de société avec des "métiers" et des sortes de grades. Tout le monde a une place définit en fonction de ses capacités. Dans ce huis clos, les sentiments de chacun sont exacerbés ce qui créait des situations instables, qui sont très bien amenées et menées jusqu'au bout, pour notre bon plaisir, à nous cher lecteur. Des personnages très riches aussi : allant de la "chiffe molle" - pardonnez l'expression - à la tête brûlée. Chacun des personnages sert l'intrigue, nous touchants par moments ou nous rendant carrément vénère ... L'enchaînement des événements est tel que je n'ai pas vu le temps passer, cela est peut-être dû en partie à la taille des chapitres, très courts, ils n'ont pas permis à l'auteur de s'étendre en mille et un détails ... Appréciable ! Je n'angoisse pas vraiment à l'idée d'aller voir l'adaptation, je me dis que le film pourrait être très réussi, si le réalisateur arrive à rendre les créatures et l'ambiance que l'on ressent dans le labyrinthe à travers les pages que nous a laissé James Dashner. |
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