Remerciements : Je tiens à remercier le site Livraddict et les éditions Michel Lafon de m’avoir permis de découvrir ce livre. Mon Avis : Une couverture magnifique, un titre qui annonce un voyage immergé, Les Gardiens de l’Océan promettait un univers stupéfiant. Pour commencer, j’ai eu un mal fou à m’imprégner du texte. L’écriture d’Irène Salvador est très difficile à aborder, en cause : un manque de ponctuation à certains endroits, qui aurait pourtant été indispensable, et des tournures de phrases alambiquées. À certains moments, il fallait que je relise plusieurs fois une phrase pour en comprendre le sens ce qui a considérablement ralenti ma lecture. C’est vraiment dommage car malgré cette « faiblesse », l’univers proposé par Irene Salvador est vraiment très agréable. J’avais très envie de découvrir des histoires s’installant dans les fonds marins (je vous en parlais justement ici), j’attendais donc ce livre avec une pointe d’impatience. Acqualys est une ville mi-aquatique mi-terrestre, qui accueille le peuple des Gardiens, des êtres amphibies qui ne s’intéressent qu’à une chose : protéger l’océan. Après une vie terrestre auprès d’une famille aimante, Marco y est parachuté un peu malgré lui et est formé pour devenir lui-même un gardien. Le personnage principal, Marco, reste plaisant à suivre malgré quelques éléments incohérents le concernant. Durant l’intrigue, le jeune homme est extrêmement lucide et décode son environnement avec aisance… ce qui m’a rendu assez sceptique quand le héros rencontre une personne pour la première fois et lui fait immédiatement confiance ou quand il pressent le caractère d’un autre alors qu’ils n’ont échangé qu’un bonjour… Encore une fois c’est dommage, car sans cela on sentirait très bien la tension, l’inimitié ou la bienveillance des autres personnages sans que l’auteure ne ressente le besoin de nous l’indiquer. Les personnages secondaires sont sympathiques mais assez peu suivis (du moins bien moins que le personnage de Marco). Je me suis surprise à apprécier un personnage pour le détester quelques pages plus loin et inversement pour d’autres, ce qui pour moi, marque une assez bonne réussite au niveau des choix des personnages secondaires. L’intrigue du roman est sympathique tout en étant pas, malheureusement, révolutionnaire. L’univers surprenant n’a pas empêché le fait que certains éléments soient attendus. Les paysages ne sont pas décrits à outrance, ce qui permet une sorte d’émerveillements quand ceux-ci sont présentés. On sent bien que la protection de la planète est quelque chose qui importe à Irene Salvador et qu’à travers l’histoire de Marco, elle cherche à faire réfléchir ses lecteurs. Mais on sent que ce discours subliminal perd un peu de sa teneur dans le dernier tiers du livre et le message est un peu avorté par la fin du livre. La fin du livre étant ce qu’elle est, une suite est prévue et espérons que ce deuxième tome apportera du poids à ce que cherche à transmettre l’auteure. En Bref : Un univers suffisamment peu exploité pour intéresser les lecteurs avides de nouveautés, dommage que l’intrigue ne soit pas de la même trempe (même si elle reste agréable à suivre). Le gros bémol vient de l’écriture d’Irene Salvador qui est parfois difficile à suivre. Le livre donne tout de même à réfléchir sur l’écologie et la protection de la planète, reste à espérer que cette vision soit un peu plus poussée dans le tome 2.
4 Commentaires
Mana
3/1/2016 18:46:27
Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne l'écriture, je n'arrive pas à comprendre comment les éditeurs ont pu éditer une oeuvre avec une syntaxe pareille. A cause de ça, ma lecture fut éprouvante et je n'ai pas réussi à voir le positif...
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Amarüel
3/1/2016 20:10:21
Je me suis retenue de parler des éditeurs, car je peux comprendre que ça soit délicat de reprendre la syntaxe d'un auteur...
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Peut-être que le problème d'écriture vient de la traduction ? Faudrait le lire en espagnol pour voir si ça va mieux ^.^
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Amarüel
8/1/2016 19:48:18
C'est une possibilité que j'ai envisagé aussi, mais il n'est fait mention nulle part d'un traducteur, ni d'une édition originale en espagnole. L'auteure a vécut quelques années en France, à mon avis elle doit être bilingue (mais ce n'est que pure spéculation).
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