Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Hachette romans – 442 pages Genre : Jeunesse – Fantasy Ean : 9782017108443 Prix : 18.00 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Pour ne rien cacher c’est d’abord la couverture de ce livre, signée Guillaume Morellec, qui m’a donné envie de lire ce livre. Puis je me suis laissée facilement séduire par le monde univers créé par Éléonore Devillepoix. Roman choral, La Ville sans Vent nous entraine au cœur d’Hyperborée, capitale ô combien magique. Le Magisterium (centre névralgique de la magie et de la politique hyperboréenne) sera d’ailleurs notre principal décor, où l’on verra évoluer à loisirs les deux principaux personnages que sont Arka et Lastyanax (ainsi que quelques autres). L’auteure prend son temps pour installer les personnages, ce qui par moment m’a fait me demander si un public « jeunesse » convenait le mieux… Les descriptions de la ville, de son fonctionnement et de sa géopolitique s’avèrent par moment fastidieux mais permettent d’en faire un monde univers aboutit et complexe. Car outre le fait que l’on y parle de magie, dans Hyperborée c’est la politique qui prend le plus le pas sur l’ensemble du récit (du moins c’est ce que je ressens en ayant fermé le livre). Les complots, les meurtres, les parties d’échecs politiques sont omniprésents dans ce récit et tout cela donne une espèce de melting-pot littéraire. Car outre, le côté polar (avec ce que je viens de vous raconter,), la fantasy avec cette magie omniprésente, le côté jeunesse (pour son héroïne d’à peine 13 ans et son héros tout juste sorti de l’enfance), il y a aussi de l’aventure (une course de chevaux, une escarmouche contre un serpent dès les premières pages) mais aussi un roman initiatique… De quoi, me direz-vous perdre un peu le lecteur : eh bien, non ! J’ai été emportée dans ce maelström littéraire, et suis sortie satisfaite de ma lecture. La magie servit dans ce récit, reste une magie déjà croisée dans d’autres œuvres. A coup de sceaux et glyphes, les réalisations dépendent entièrement de la force mentale et physique du mage qui les entreprend. Pour en revenir aux personnages, Arka et Lastyanax sont très bien développés, et le lien qui va les unir a de quoi interpeller le lecteur quelque fois. Ils ne sont, tous les deux, pas les êtres les plus attachants qui soient mais en lisant les pages on apprend à les apprécier de plus en plus. J’ai aimé le fait qu’Arka soit plus ou moins illettrée, chose à quoi on est en droit de s’attendre quand on a un personnage de 12 – 13 ans qui a grandi dans la forêt… Mais ce phénomène on ne le croise que rarement dans les livres. La galerie de personnages qui entourent les deux principaux est étoffée et variée, de quoi aussi donner plus de sympathie à Arka et Lastyanax. Le caractère des deux personnages est aussi assez marqué, donnant des notes humoristiques au récit de temps en temps (un petit plus non négligeable). Enfin je dirais que malgré certaines longueurs notamment dans les descriptions de la ville, La Ville sans Vent est un roman enlevé et avec un rythme soutenu. Il y a peu de temps mort, et les révélations « chocs » sont bien présentes pour relancer un lecteur qui pourrait être peu engagé dans sa lecture. En Bref : Un bon premier roman que nous signe Éléonore Devillepoix. Dans un univers complexe et bien détaillé (au départ un peu long d'ailleurs), l'auteure offre un mélange des genres réussit. La Ville sans Vent se lit avec rythme et ne donne au lecteur que peu de répit. La suite et fin sera lue (prévue mi-octobre 2020) !
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