Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Française Editeur : Scrinéo - 390 pages - 53 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : Que dire de ce deuxième et dernier tome d’Aeternia… Je l’attendais avec une patience non feinte, la dernière page de l’opus précédent laissant le lecteur dans un doute monumental : il faut dire que l’auteur est adepte des cliffhangers qui déboîtent… L’Envers du Monde nous entraine à la suite directe de La Marche du Prophète ; mais suite aux événements qui concluent le premier tome, le personnage principal est dorénavant Desmeon, aussi appelé le Danseur, un combattant à la verve cynique. Il redevient également le champion de la colonie du culte d’Ochin et devra combattre son ennemi, le Corbeau, dans l’arène qui désignera le camp vainqueur. Dans l’opus précédent, Desmeon m’avait vraiment intriguée, devenant facilement le personnage que j’ai le plus apprécié. En le retrouvant au-devant de la scène, je me suis dit qu’on allait en découvrir plus sur ce personnage qui n’en laissait pas beaucoup filtrer, en un sens c’est le cas, puisqu’on apprend des choses sur son passé, sur son exil et sa vie depuis. Il est très humain dans son rapport au monde, il se fait par exemple enfermer et ses réactions sont assez logiques par la suite. Outre Desmeon, on retrouve la quasi-totalité des personnages du tome 1, Nessirya, Amon, Varian, Synden, Leth Marek (dans une, bien moindre, mesure)… qui sont tous développés à des niveaux d’importances différents. J’ai trouvé que Varian était présent mais tout de même moins que précédemment, Synden a été une vraie bonne surprise dans son évolution et une moins bonne sur la fin de l’ouvrage… Et je ne parlerai pas de Nessirya ! L’intrigue est la continuité logique de l’opus précédent, mais au vu du changement de personnage principal, je m’attendais à pas mal de passages plus légers, avec de l’humour certes cynique, mais de l’humour tout de même. Et, je dois le dire, c’est un peu raté… L’Envers du Monde mais surtout l’envers du décor – le côté obscur de la force – présente un lever de rideau sur la réalité du culte. La religion a bien entendu une place prépondérante dans ce diptyque et est le cœur même du récit. Ici, les deux religions de Kyrénia, le culte d’Ochin et le culte de la Déesse, se font face dans une montée en puissance de violence. La religion n’a rien de bien reluisant quand vient l’heure de s’imposer (et d’ailleurs on peut se demander d’où vient ce besoin ?). Et finalement on se retrouve avec un livre plus sombre, que tous les autres romans de l’auteur, qui s’inscrivent dans ce même univers. Les révélations sont encore nombreuses, mais tout de même, pas aussi surprenantes que je l’espérais, certaines étaient à prévoir même si je gardais espoir d’un retournement de situation. Comme pour l’opus précédent, Gabriel Katz sait maintenir son lectorat, avec une jolie plume et un sens du rythme qui ne s’essouffle pas. Mais la fin est trop ouverte pour me satisfaire, l’auteur laisse entièrement le lecteur choisir, et malheureusement tout a été mis en place pour ne pas permettre un happy end. Quelle que soit l’issue de l’événement qui clôt ce tome 2 – qu’on ne peut qu’imaginer – elle laisse une vision pessimiste du monde et de l’humanité. En bref : Un deuxième tome dans la continuité du premier, rythmé et entraînant, mais tout de même plus sombre. Les révélations sur le passé de Desmeon sont bienvenues et le développement des personnages est très bien mené. Les religions, cœur du roman, sont représentées dans ce qu’elles ont de plus sombres donnant au récit une note plus pesante. L’écriture de l’auteur en fait un diptyque agréable à lire et très bien mené. La fin reste ouverte, laissant le lecteur avec son imagination.
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Avant-Propos : Ce livre faisait partie de ma wish list (ma liste de souhait) depuis quelque temps et j’ai eu l’occasion de l’en sortir dans le cadre de mes cours ! Le thème étant de faire un dossier sur un auteur ultra contemporain originaire de l’Europe de l’Est, ni une ni deux j’acquière ce pavé et je m’y plonge avec avidité. Après une étude du texte je vais avoir du mal à trouver mes mots concernant l’ouvrage… Mon Avis : Pour démarrer, mes lectures concernant un univers post-apo sont très limitées, voir quasi inexistantes. L’univers dépeint par l’auteur n’a rien de bien reluisant : outre le fait que l’intrigue se déroule dans les tunnels du métro moscovite après qu’une guerre nucléaire ait ravagé la surface de la planète, les survivants s’organisent dans les stations en micros-sociétés qui rappellent les pires systèmes politiques qu’ait connus l’humanité. Néo-nazis, communistes extrémistes, religieux fanatiques et autres joyeusetés cannibales… À cela on ajoute une libre circulation des armes, des mutants et des légendes qui prennent vie dans la noirceur du métro. Le personnage principal, Artyom, a tout juste 20 ans et n’a pas énormément d’expérience. Il n’a jamais quitté la station où il a grandi auprès de son père adoptif. Sauvé par ce dernier alors que la station, dans laquelle il est descendu avec sa mère est envahie par les rats, le jeune homme est lancé dans une mission qui le dépasse. Les mutants : les « Noirs » ou « Sombres » – tout dépend de la version lue – investissent fréquemment les tunnels. Ces créatures monstrueuses vivent à la surface, dans une sorte de nid, et un homme, Hunter, a trouvé la solution pour s’en débarrasser : faire exploser le nid une bonne fois pour toutes. Artyom reprend le flambeau quand Hunter ne revient pas… Il est intéressant de suivre Artyom dans les tunnels de ce nouveau métro moscovite, de découvrir son fonctionnement, ses nouvelles habitudes et ses codes. En effet, comme je le signalais plus haut, Artyom n’a pas d’expérience. Ce qu’il connaît du métro ? Seulement ce qu’il a pu entendre pendant son tour de garde et les on-dit des marchands de passage. Autrement dit, pas grand-chose. Tout est neuf pour lui (et par extension pour le lecteur), et cela permet à l’auteur de bien installer son univers. Peut-être un peu trop d’ailleurs. La naïveté et l’ignorance du personnage principal sont très bien retranscrites par les personnages secondaires qui vont venir aider/épauler/soutenir/ralentir Artyom dans sa traversée du métro. Tout d’abord tous les personnages qu’il croisera seront plus âgés, et donc plus « sages » (c’est bien connu, la jeunesse n’a pas grand-chose dans le ciboulot)… Après les deux premières figures paternelles, on prend le pli : on sait qu’il y en aura un troisième. Tous apportent à Artyom des informations ou des connaissances qui s’avèreront utiles rapidement, c’est très bien, mais dans un même livre le procédé devient usé jusqu’à la corde. Il faut également savoir qu’une partie de l’histoire (et du personnage d’Artyom) se base sur des phénomènes étranges, mystérieux et inexplicables, sources de bon nombre de rumeurs qui circulent dans les tunnels. Des fantômes, des gaz nocifs, des murmures… tout est source de spéculation ; mais Artyom semble presque immunisé à tout ça, et le lecteur découvre qu’il suit une sorte d’élu. Les événements qui closent le récit viennent d’ailleurs confirmer cette hypothèse. Côté intrigue, les aventures arrivent un peu au compte-gouttes. Le rythme n'est pas palpitant, on alterne entre moments calmes (le plus souvent), actions pures (rarement) et moments de grands frissons (assez fréquemment). Ce livre est finalement "assez plat" puisqu'on ne fait que découvrir la nouvelle société humaine terrée dans les tunnels. On a une sorte d'état des lieux, de présentation de l'univers de l'auteur. Le personnage avance, découvre une nouvelle station, rencontre un problème, avec l’aide de la figure paternelle il résout le problème et avance vers une nouvelle station, et ainsi de suite. Et malgré ce manque de rythme, j'ai vraiment apprécié Métro 2033. Certes l’auteur prend le temps d’installer les détails, étirant à outrance les plus infimes d’entre eux, mais justement, on en a tous les secrets ou presque et c’est aussi ça qui m’a intéressé. Chaque chapitre nous fait avancer, vers l’objectif de la quête d’Artyom, en passant par un bon nombre de stations aux codes hétéroclites. On en oublie d’ailleurs par moments les raisons de cette mission, qui s’avère finalement n’être qu’un prétexte à la mise en place de l’univers de Métro. Côté écriture – style de l’auteur – je me suis laissé facilement entraîner par l’intrigue. Le seul souci que quelques blogueurs ont déjà soulevé, vient de la lecture des noms des stations qu’Artyom traverse. Je m’y suis faite assez rapidement, en partie grâce à la carte proposée par l’éditeur en dos de couverture. Les annotations du traducteur Denis A. Savine étaient vraiment bienvenues, surtout au niveau des références obscures pour une non-initiée à la culture russe comme moi. Et pour parler fin : elle était surprenante dans son pessimisme. Je ne m’attendais vraiment pas à une fin de cette teneur même si certains événements étaient courus d’avance. Le bémol à tout de même pointer du doigt, la fin est expédiée en trois pages et c’est dommage. En bref : malgré les longueurs du récit et les répétitions dans la structure des actions, c’est une première approche de l’univers Métro qui se solde par une réussite. Le personnage principal est intéressant à suivre, j’ai apprécié le voir évoluer et apprendre auprès de ses aînés. L’univers est vraiment bien dépeint et m’a donné envie de poursuivre avec le tome 2 : Métro 2034.
Mon Avis : Lu un peu au hasard, ce livre ne me donnait pas particulièrement envie. Au vu de la couverture du tome 3, je me disais « Mais où va l’édition Milady ? ». Je tente tout de même cette nouvelle série, en me disant qu’il vaut mieux l’avoir lu avant de me faire un avis – et puis on ne juge pas un livre à sa couverture ! L’héroïne, Jayné (ou le-prénom-imprononçable-que-seuls-quelques-élus-arrivent-à-dicter-parfaitement) Heller est une jeune femme (21 ans si je me souviens bien) et surtout une grande rebelle, elle a déjà dit adieu à ses parents, à ses amis et la fac quand on la rencontre. Son oncle vient de décéder et elle hérite d'une somme colossale et d'un héritage dont personne ne voudrait : une révélation sur le monde qu'elle pensait connaître. L'univers créé par l'auteur est intéressant, abordant les créatures connues, tels les vampires ou les loups-garous par un esprit plus "scientifique" puisque elles seraient issues d'un parasitisme. C'est plutôt bien trouvé et totalement nouveau pour moi. On s'éloigne de la bit-lit classique, moins dans l'érotisme et plus dans l'action, avec des personnages plus crédibles, car moins bad-ass que les récits du genre. Jayné est certes plongée dans un nouvel univers mais elle n'en décèle pas les codes immédiatement pour autant. Là c'est un des très bons points du récits. Les relations entre les différents personnages sont assez intrigantes, voire totalement floues dans certains cas. J'ai eu du mal à déterminer avec lequel des personnages l'héroïne allait le mieux s'entendre. J'ai également eu un petit peu de mal avec l'intrigue, avec ses moments de longueurs entrecoupées de scènes très violentes. Un méchant qu'on rencontre de loin, dont on a que peu d'informations, mais qui promet une montée en puissance dans les opus suivants... Au niveau de l'écriture c'est sans doute ce que j'ai trouvé le plus surprenant, le tout est un peu haché, moins fluide que ce qu'on a l'habitude de croiser dans ce genre de littérature. Après, je viens de me rendre compte que l'auteur n'était, non pas une femme, mais un homme, qu'on connait également sous le nom de Daniel Abraham. Soit, ne soyons pas sexiste... les hommes aussi écrivent de la bit-lit, mais ils ont une façon différente de traiter le sujet. Ici, ça se traduit surtout pas l'écriture moins stylisée, plus brute et par une création plus poussée de la mythologie des créatures surnaturelles. Sans parler de la façon dont il aborde son personnage principal, cette jeune femme un peu paumée. En bref : Un univers riche en nouveauté (malgré ses créatures déjà largement croisées), des personnages complexes, aux relations floues. Une intrigue toute aussi floue qui manque un peu de "lissage". Un homme au commande qui apporte son regard sur la bit-littérature, intéressant. Ça ne sera pas la lecture du siècle pour moi, mais un moment de détente apprécié.
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Bragelonne – 382 pages – 1 roman (34 chapitres) + 1 nouvelle Acheter ce livre : Grand Format Bragelonne - Grand Format Le Pré aux Clercs – Poche – Numérique Mon Avis : Ce livre m’intéressait un peu, enfin j’avais envie de le lire mais les différentes éditions (chez Le Pré aux Clercs et au Livre de Poche) avait des couvertures disparates chez le premier et pas de suite chez le deuxième… Quand Bragelonne a annoncé la sortie de la trilogie complète, et quand la maison d’édition a posté pour la première fois les couvertures des bouquins - oui je sais je suis faible et trop sensible à une jolie maquette – je me suis dit que ça allait être bon pour moi ! Ni une, ni deux j’ai foncé chez mon libraire quelques jours après la sortie et je suis repartie avec quelques emplettes (mais si souvenez-vous)… Ouverture sur un Paris de la fin du XIXe, début XXe, où les expositions universelles rythmes le quotidien des parisiens et où la magie est belle et bien présente. Notre héros, Griffont, est un mage bien intégré à la communauté et pourtant assez casanier. Quand il retrouve une veille amie, qui lui demande son assistance, il ne peut pas refuser et se retrouve plongé dans une enquête sur fond de magie. Un autre personnage vient apporter un peu de piquant dans ces aventures, puisque Isabel, une aventurière à la langue acérée, apporte son aide au mage. L’univers m’a fait penser aux Extraordinaires et Incroyables Enquêtes de Sylvo Sylvain de Raphaël Albert, puisqu’on retrouve Paris et des avancées technologiques, ainsi que des êtres surnaturelles intégrés plus ou moins à la société. Mais la ressemblance s’arrête là. L’enquête proposée par Pierre Pevel est fraîche et divertissante, avec juste ce qu’il faut de rebondissements, de combats, de cadavres et de retrouvailles. Au niveau de l’écriture de l’auteur, le tout est très fluide et se lit vite et bien. J’aurai cependant un reproche : le narrateur de l’histoire qui semble omniscient, fait de temps en temps des apartés pour le lecteur, lui indiquant de lire tel ou tel livre, ou encore faisant une remarque comme quoi le fait exposé est bien réel puisque qu’on en a déjà parlé durant le premier chapitre. Personnellement ce n’est pas ma tasse de thé quand le lecteur est trop prit par la main et amenez jusqu’à la solution, avec à chaque nouvel indice le narrateur qui semble dire est « OUHouhoo c’est un indice !! ». Ici, ces quelques « débordements » ne sont pas légion, heureusement, mais sont venus gâcher quelque peu le plaisir plein et entier de ma lecture. En Bref : Une bonne lecture, malgré quelques passages moins appréciés. Une jolie découverte qui se poursuivra sans aucun doute !
Mon Avis : N’étant pas une fane de quatrième de couverture – certains le savent sans doute déjà – j’avoue avoir été largement surprise par le début de ce tome qui malgré le titre et le symbole (une rose) indiquait clairement que nous allions rencontrer les personnages de la Belle et la Bête. Pendant le premier tiers du roman ce n’est absolument pas le cas : l’on croise un chasseur, figure redondante et constamment présente dans chacun des livres de la saga, un prince naïf et qui ne recherche que les plaisirs de la vie, et une jeune fille vivant dans les bois avec sa mère-grand, vous l’aurez deviné, le petit Chaperon Rouge. Le postulat de départ est de faire grandir le prince, par le biais d’une aventure, afin qu’il soit le digne successeur de son père pour diriger le royaume… Le chasseur fait office de guide-protecteur-tête pensante du trio qui va se former. A ce moment arrive la bonne grosse surprise : une haie de ronces entour un château dont personne n’a eu de nouvelles depuis près de cent ans… Mon moment d’étonnements passé, l’auteure nous entraîne bien dans l’univers d’Aurore, la fameuse Belle au Bois Dormant. Mais bien entendu le cross-over ne s’arrête pas là, puisque la Belle qui dort bien depuis près d’un siècle est réveillé par le prince et qu’elle s’appelle non pas Aurore, mais Belle… Sans oublier qu’elle est la fille d’un roi mort empoisonné et d’une ondine (une sirène quoi, peut-être faut-il y retrouver Ariel ?). J’avoue que cette fusion de personnages d’univers différents est assez surprenante, mais la « mayonnaise » prend et je me suis retrouvée assez prise par l’histoire. En écrivant tout ça, je me demande si un lecteur qui n’a pas les références qui truffent littéralement cette saga appréciera l’entièreté de l’œuvre ? Mais en fait est-ce que cette personne peut réellement exister, une personne qui n’aurait jamais entendu parler ou vu les personnages de Disney et des contes de Grimm ou d’Anderson ? Passons… Dans Beauté, les personnages m’ont moins intéressé que dans les opus précédents, exception faite de Belle, dans son côté obscure, qui devient un personnage totalement « neuf » dont on ne peut pas prévoir les actions à l’avance, ce que j’ai fortement apprécié. La scène du deuxième bal prend une part belle à l’intérêt général que je peux porter au personnage, Belle se révélant une sorte de Comtesse Bathory, permettant encore à l’auteure de faire des références extérieures aux contes. Petra, aka le Chaperon rouge, est un personnage assez effacé qui ne permet que la pirouette finale, elle est également une excuse pour inclure une amourette. Du côté du chasseur, on a beau le suivre la plupart du temps, il a l’air complètement détaché de ce qui l’entoure, même quand il couche avec une servante et qu’elle décède peu de temps après, ça ne l’atteint finalement pas plus que ça… Pour moi, il est l’exemple type du gars embauché pour effectuer un travail et qui finalement ne s’en tiendra qu’à ça. Le prince n’en parlons même pas. Le tout, étonnement, est quand même prenant. Je pense que je me suis intéressée à l’histoire surtout pour voir ce que Sarah Pinborough allait faire de ces personnages populaires. L’intrigue est finalement plus poussée et plus sombres encore que les deux opus précédents, et semble mieux maîtrisée. J’aurai juste à reprocher la fin, trop vite embarquée, trop vite proposé et manquant un peu de profondeur – mais cette lecture s’y prête-t-elle seulement ? En bref : Une lecture de détente qui aura fait son office, une bonne surprise aux niveaux des cross-over réalisé dans cet opus, mais des personnages encore trop superficiels…
Mon Avis : Suite et fin de la trilogie de Gabriel Katz, ce troisième tome promettait de nombreuses réponses restées en suspens dans le deuxième tome. La surprise de fin de ce dernier a d’ailleurs joué en la faveur d’une lecture rapide du tome 3. Si retrouver les trois compères avec leurs « nouvelles » identités a été très sympathique à suivre, et que l’expérience a continué de la même manière dans cette suite, j’avoue que la dernière identité révélée restait une des plus palpitantes. Mais le Puits des Mémoires continu de faire son office et nos trois compères doivent jouer avec les codes de la direction d’un royaume ou d’une communauté de mage… L’intrigue avance et se conclut, les héros découvrent le pourquoi du comment de ce sort qui les a rendu amnésique, tout n’est finalement que jeux de pouvoirs. Olen, Nils et Karib jouent avec les cartes qu’ils ont en main, à un jeu qu’ils ne conçoivent pas dans son ensemble, fonçant têtes baissés dans des situations plus que bancales... J’avoue être légèrement déçue – j’insiste – par la fin de la trilogie… SPOILER : Si l’on a bien les révélations concernant les héros, et comment ils en sont arrivés là dans ce superbe 58e chapitre, qui expédie en quelques pages les faits survenus avant l’ouverture des cercueils dans le premier chapitre du tome 1… Je dois dire que la fin de Nils est assez frustrante. Autant Karib et Olen soulèvent encore quelques questions : Comment Karib va-t-il géré sa paternité ? Comment sa relation avec son fils va-t-elle évoluer ? Olen et Oranie vont-ils vraiment se marier ? Le fils d’Olen est-il bien son fils ? Etc. Mais pour Nils, qui en a tant bavé étant enfant, même s’il ne s’en souvient pas, mériterai un happy end. Encore quelques questions en suspens, qui ne trouverons sans doute pas de réponses, laissées à l’imagination – débordante – du lecteur trop curieux… En bref : Une fin de trilogie qui apporte des réponses, mais qui laisse une fin en demi-teinte et pour partie à l’appréciation du lecteur.
Mon Avis : Pas particulièrement convaincue par le dernier tome de la série, j'ai mis un peu de temps à me plonger une huitième fois dans l'univers foisonnant de Nalini Singh. Et autant vous dire que j'ai mis du temps à rédiger cette chronique... Dans les premiers livres de la série j'aimais bien les couples qui se formaient, un Psi avec un pouvoir spécifique et un changeling, qu'il soit léopard ou loup ou encore jaguar qu'importe, le côté animal était sympa. Mais c'est vrai qu'à force ça devient un peu lassant... Nalini Singh évite à son lecteur cet essoufflement, que j'ai pu ressentir dans les séries comme Minuit ou Les Gardiens de l'Eternité, en changeant les origines des personnages. Ce coup-ci point de changeling, un "simple" humain fera son office de blindage de testostérone. Du côté féminin, nous avons une Psi, qui comme pour les autres, est proche du non retour. (Là ça commence à être redondant, beaucoup...) L'intrigue principale est plutôt bien fichue même si on pourrait reprocher des similitudes avec des tomes antérieurs, les personnages sont intéressants, je reprocherai cependant la ficelle très grosse que sort l'auteur pour ajouter un nouveau personnage en fin de livre... Gageons qu'il aura sa propre histoire sous peu... ! Mais comme pour le reste de la série, il y a un je-ne-sais-quoi qui me pousse à continuer ma lecture, peut-être de retrouver des personnages marquants des tomes précédents ? Peut-être de voir que certains des personnages, qu'on pensait irrécupérables, évoluent ? Ou bien l'histoire fil rouge, entre le gardien noir du net et le gardien blanc ? En bref : Une série qui se renouvelle dans la forme (les personnages changent, ainsi que leurs caractéristiques) mais moins dans le fond... Cependant ces lectures restent des lectures prenantes que je poursuivrais donc.
Mon Avis : Après un premier tome drôle et rafraîchissant, je me lance avidement dans la suite des aventures de Rune Drexler, apprenti méchant, et de ses amis, euh pardon alliés, Jezebel, la vampire suceuse de chocolat chaud et Loup, et bien le loup. Dans ce second complot, Rune ne reçoit pas une quête à proprement parler, mais il devra en déjouer une. Et nous entamons le récit alors que nos trois comparses se trouvent en très mauvaise position. Légèrement plus sombre que le premier opus, Stephanie S. Sanders nous présente son point de vue sur la limite qui existe entre les Super-Héros et les Méchants. C’est bien présenté, pas surprenant pour deux sous (mais je ne suis pas le public cible premier), mais toujours bourré d’humour. L’arrivée de la princesse dans les murs de l’école donne un petit coup de peps au trio formé par Rune, Jezebel et Loup, donnant lieu à des situations assez comique. Quant à Fabien, le nouveau camarade de chambré de Rune, il apporte de nouvelles idées de complots. Un livre finalement pas bien épais, qui m’aura fait passer un bon et rapide moment, je trouve juste dommage que la quatrième de couverture révèle autant de chose, car contrairement au premier tome, les éléments qui composeront le livre ne sont pas présenté dans les 5 premières pages… En bref : Être du côté des méchants change des livres jeunesses habituels. On a là un livre jeunesse rafraîchissant, drôle, mais peu surprenant (à cause en grande partie de la quatrième de couv’ et de ficelles très grosses).
Mon Avis :
Sans avoir ne serait-ce que jeter un coup d’œil à la quatrième de couverture d’Au Bois Dormant, je me suis lancée dans cette nouvelle lecture. Je ne savais donc pas qu’il s’agissait d’un thriller pour ado. L’effet de surprise dissipé, je me suis plongée dans le roman sans aucun souci, passant un bon moment. La narratrice Ariane, est à l’aube de ses 16 ans. Et malheureusement pour elle, il s’agit de la date à laquelle le tueur en série qui la poursuit, achève ses victimes. Surprotégée, étouffée par des parents aimants, elle décide de s’enfuir pour les mettre à l’abri de ce monstre. L’intrigue est finalement usée jusqu’à la corde… L’originalité de faire un parallèle avec le conte de la Belle au Bois Dormant vient, seule, donner un coup de pouce pour tenir le lecteur. À peu près au milieu du roman, je me suis dit "Bon c'est bon je sais qui est le Rouet ...", j'ai alors un peu hésité à prolonger ma lecture, sans pour autant l'arrêter. Au final, lors de la révélation du tueur, j'ai été assez surprise sans pour autant l'être entièrement car j'avais une partie de la solution ... Le seul personnage qui m'a vraiment intéressée est l'inspecteur Judd, pour son côté torturé tout en étant posé pour un flic censé traquer un tueur d'ado... En bref : Au Bois Dormant est une réécriture originale du conte, en en faisant un thriller. Cependant l'originalité s'arrête là, l'enquête est déjà vu et la présence du conte dans l'intrigue reste superficielle... Dommage, l'idée de départ était bonne ! Le Topo : Siegfried est un jeune garçon élevé par Mime, l’un des derniers Nibelungen. Vivants tous deux au fin fond d’une sombre forêt, avec pour seuls voisins quelques loups, ils ne sont pas faits pour s’entendre. Alors que le nain Mime n’aspire qu’à la tranquillité, Siegfried, lui, veut découvrir qui sont ses véritables parents et vivre parmi les humains. C’est pourtant Odin, père des dieux nordiques, qui décidera de l’envoyer combattre le dragon Fafnir qui garde l’or du Rhin. Mon Avis : La série me faisait de l’œil depuis un petit bout de temps, mais je n'avais jamais eu l'occasion de mettre la main dessus, c'est maintenant chose faite, et heureusement je dois dire ! Par cette trilogie Alex Alice a réussi à allier mythologie nordique - qu'on se le dise - poussiéreuse et BD originale et captivante. Si on parle mythologie nordique, de nos jours on pense Odin, mais surtout Thor et son marteau ... Pourtant comme toutes les mythologies, celle-ci est tout aussi complexe, étoffée et ramifiée. Ce fameux Siegfried - Sigurðr de son nom original, ou Sigurd si vous préférez - est un héros légendaire qui apparaît dans différents poèmes. Ses histoires sont sensiblement changeantes d'une version à l'autre mais globalement reste dans la même lignée : Siegfried est voué à combattre Fafnir, un dragon entièrement voué et dévoué à son or. Dans cette bande-dessinée, le mythe est entièrement conservé, seuls quelques éléments sont ajoutés afin de rendre l'histoire plus prenante, comme l'idylle entre lui et Brynhilde, qui l'a fait intervenir beaucoup plus tôt dans le récit que dans la légende. Bien entendu, puisqu'il s'agit d'une BD (et donc d'un nombre de pages limité) le mythe n'est pas intégralement restitué et il y a de nombreuses ellipses.
A l'origine, cette trilogie devait être un film, je vous laisse donc en compagnie de la bande annonce réalisée par l'auteur lui-même ! En bref : Un bon moment en compagnie de Siegfried et de son père de substitution, Mime. D'autres personnages très intéressants dans un univers que je connais mal. Des planches très agréables ! A découvrir !
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