Remerciements : Je tiens à remercier les éditions Castelmore et le site Livraddict de m’avoir permis de découvrir ce livre. Mon Avis : Après Le Septième Guerrier-Mage, je tenais à découvrir Paul Beorn dans d’autres univers. Le partenariat proposé par Livraddict fut donc l’occasion de tenter son dernier roman, destiné lui à un public bien plus jeune. Avec Un Ogre en Cavale, j’avoue avoir été assez surprise par le début du récit. Je l’ai trouvé extrêmement triste et presque sans espoir pour un roman destiné à cette tranche d’âge. Néanmoins, cela permet également de montrer que certaines personnes sont confrontées à la maladie, et que celle-ci peut également toucher les enfants. En l’occurrence, Jeanne se retrouve à l’hôpital car elle a fait une sorte de coma durant un de ses cours. J’ai donc eu une première impression, par rapport à la tonalité du roman, de type ‘sans espoir’ : c’était triste et au premier abord, ça peut ne pas plaire. Et puis très rapidement tout bascule dans le récit. Dans un hôpital en plein cœur de Paris, un ogre déboule d’un monde parallèle… Et vole le cœur de la fillette. Soit, la tristesse et la désespérance monte d’un cran. La créature ricane d’ailleurs, face à tant de malheur et se sauve en foutant un sacré carnage derrière lui. La bizarrerie vient de monter d’un cran. Et elle ne s’arrête pas là, puisque, encore une fois très rapidement, autre rebondissement : un mousquetaire et un chat débarquent eux aussi dans le monde des humains. Tous les acteurs sont en place. Pour un roman aussi court, restreindre à ce point le nombre de protagonistes principaux est juste ce qu’il faut. Au moins l’auteur est allé droit au but dans la présentation des personnages que l’on va suivre, et le(la) jeune lecteur(trice) va s’y retrouver facilement. Jeanne et Tempête (le chat) sont les plus sympathiques du trio, cela est renforcé par le côté caricatural du troisième (un mousquetaire qui tient du côté coureur de jupons). J’ai juste un léger reproche à faire à l’auteur en ce qui concerne les réactions de la fillette face à certaines situations, qui se rapprochent plus, à mon sens, de réactions d’adulte (bon après, on pourra m’opposer l’intelligence et le côté lettré de Jeanne). Côté intrigue, je dois dire que cette course-poursuite aux travers des rues de Paris m’a tenue en haleine. J’ai été entraînée très facilement par cette quête pour récupérer le cœur de Jeanne et pour arrêter l’Ogre. J’ai aimé l’idée qu’a eu l’auteur de se réapproprier les lieux mythiques de Paris (le Louvre / Notre-Dame) sans pour autant passer par la case Tour Eiffel – la ville subit déjà bien assez de dégâts comme ça dans l’histoire. Ainsi que celle de jouer avec les lieux pour faire avancer l’intrigue (notamment dans la cathédrale et ses statues). Enfin concernant l’écriture, si elle n’est pas aussi « complexe » que dans Le Septième Guerrier-Mage, la plume de Paul Beorn est toujours aussi séduisante, fluide et emprunte d’un rythme entraînant. En Bref : de la bonne littérature de l’imaginaire à destination d’un jeune public ! Un Ogre en Cavale vous promet une virée nocturne, en montgolfière, à dos de singe et aussi (et surtout) à pied, dans les rues de Paris. Le tout servit avec un trio de personnages plaisant et un certain sens du rythme : que demander de plus !?
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Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Editeur : Bayard Jeunesse – 253 pages – 22 chapitres Genre : Jeunesse – Fantastique Acheter ce livre : Papier Mon Avis : Apprentis Vétos Très Spéciaux est un roman jeunesse avec un soupçon de fantastique qui a tenu quasiment toutes ses promesses : un bref moment de détente et une rencontre avec un yéti. Plus sérieusement… Le personnage principal, Ben, est un enfant curieux mais surtout très imaginatif : c’est bien simple il passe son temps à inventer des histoires ! Ce qui fait que personne ne le croit jamais… Voilà un personnage qu’on a même plus besoin de présenter tant, on le retrouve absolument partout ! J’ai eu un peu de mal à m’attacher à ce personnage masculin, car justement on l’a déjà vu un bon millier de fois. Quand Perle débarque dans l’intrigue, je pensais que ce personnage allait être un peu moins caricatural ; présentée quasiment immédiatement comme une casse-pied finie, elle est rapidement exécrable et difficile à supporter. Enfin c’est ce que l’on ressent au travers de Ben. Jusqu’à maintenant, je dresse un portrait assez peu glorieux je dois bien l’avouer, mais quand le côté surnaturel apparaît je dois dire, que le restant du livre devient un peu « optionnel ». L’intrigue est très prenante, et offre un aspect décalé des informations que l’on croit connaitre sur les créatures surnaturelles. La présentation du yéti est originale et drôle, de même que les quelques autres créatures qui sont présentées dans ce tome 1. L’évolution de l’histoire est très prévisible, mais se lit avec une telle facilité et un entrain qui gomme une nouvelle fois le manque d’originalité des protagonistes. La fin laisse présagée une suite à cette histoire, et on sent totalement comment les liens entre les personnages vont évoluer… A voir si je me trompe, mais entre nous, je ne pense pas ! En Bref : une histoire détente avec un certain sens de l’humour mais aussi quelques écueils.
Mon Avis : Alica Scarling a un don pour mettre en haleine son lectorat quand elle clôt un tome. Le tome 2 s’achevait sur un autre cliffhanger, qui m’avait donné très envie de découvrir la suite, mais avec la pile de livres qui s’entassent dans ma bibliothèque j’avais d’autres lectures plus « urgentes ». Enfin je me plonge dans ce troisième et ‘dernier’ tome. Je mets dernier entre guillemets car, il paraitrait que l’auteur reviendra dans cet univers, avec ces personnages. L’on retrouve Sascha, Raphaël et Zeckiel au moment même où on les avait laissés à la fin de l’opus précédent. C’est un point que j’avais apprécié précédemment et cela n’a pas changé, si ce n’est que j’ai laissé pas mal de temps entre le tome 2 et le tome 3 et qu’il m’a fallu quelques pages avant de me rappeler les événements antérieurs. Raphaël qui avait été le grand absent dans le tome 2, revient dans celui-ci ; le triangle amoureux qui en découle m’a plus agacé qu’autre chose. Les sentiments semblent évidents (mais seulement pour le lecteur), l’héroïne mets quinze ans pour se rendre compte de tout cela et fait n’importe quoi ensuite. J’ai vraiment apprécié l’évolution de l’intrigue et l’apparition de nouveaux personnages, enfin surtout l’arrivée de Kévin, le fils de Jo. Sascha et Kévin ne peuvent pas être plus éloigné mais pourtant l’entente entre eux deux est plaisante et offre une pause bienvenue avec le triangle amoureux. Dans ce tome, il y a quelques surprises que j’ai vraiment appréciées et auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Et quelques révélations manquantes sont faites à propos de Zeckiel, un des personnages qui m’intriguait le plus. Le changement de situation de Raphaël et de Zeckiel offre une nouvelle dynamique dans le récit, permettant de rebooster un peu la trame en « premier plan ». Le background étant entièrement dédié à comprendre si oui ou non, il faudra au groupe de choc ouvrir la dernière Bouche de l’Enfer. Autant dans les opus précédents j’avais trouvé la partie sexuelle un chouia trop présente, ici, les scènes m’ont moins marquées par leur nombre que par leur importance dans le récit. Notamment la scène homme/homme qui m’a vraiment surprise, que je ne m’attendais vraiment pas à croiser dans cette série (et que je n’ai que rarement croisé jusqu’ici). Bien plus rythmé que les deux autres tomes et offrant des révélations tant attendues, Agnus Dei clôt très bien la trilogie d’Alice Scarling. Le choix final de Sascha est celui que j’espérais (tout est donc pour le mieux !). En Bref : Un triangle amoureux un chouia énervant, un nouveau personnage intéressant, une bonne trame et des révélations surprenantes, ce tome 3 est le meilleur de la trilogie. L’auteur annonce qu’elle reviendra peut-être à cet univers, j’espère qu’elle le fera.
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Michel Lafon - 412 pages - 15 chapitres Genre : Réécriture de contes - Jeunesse Acheter ce livre : Grand Format - Poche - Numérique Mon Avis : Ce titre me faisait très envie, ne serait-ce que pour son sujet et sa couverture ! J'avoue avoir été très surprise quand j'ai ouvert ce livre et que j'ai découvert la trombine de l'auteur dans le médaillon de la 2e de couverture... Chris Colfer, ce nom me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à y mettre un visage... Et comme pour beaucoup j'ai eu ma période Glee, donc découvrir que l'acteur tenant le rôle de Kurt Hummel dans la série, a écrit un bouquin m'a un peu... refroidie. Je sais c'est mal les préjugés, tout ça, mais bon soyons honnête, il n'aurait pas été le premier à faire une mauvaise réorientation. Je plonge donc dans ce roman jeunesse avec quelques a priori... Première constatation, loin de mon idée première, le roman n'est pas trop mal écrit. Il n'y a rien de révolutionnaire dans l'écriture du jeune Chris Colfer, mais ça se lit bien, et le rythme est bel et bien là. J'ai tout de même trouvé que l'histoire mettait un certain temps à démarrer... Alex et Conner sont très sympathiques à suivre (même si parfois les claques se perdent). La partie monde terrestre est assez classique, avec ses habitudes si je puis dire, puisque l'on commence dans une salle de classe, comme c'est trop souvent le cas dans les récits pour la jeunesse (un point de repère me direz-vous). Un début de trame usé mais qui fonctionne encore... Dès l'instant où les enfants mettent la main sur le livre du Pays des Contes, on sent et l'on sait (pour peu que l'on n'ait pas lu la quatrième de couverture, que l'on n'ait pas vu la couverture et que l'on n'ati pas lu le titre du livre... mouais enfin vous m'aurez comprise) que quelque chose va se passer, et on l'attend ardemment. Et l'attente est à la hauteur de la découverte. J'ai adoré me plonger dans le Pays des Contes en compagnie des deux enfants. J'allais de surprise en surprise, quelques points m'ont moins agréé mais ce ne sont que détails par rapport à la bonne imagination de l'auteur. Il retravaille et revisite les contes qui ont fait grandir une bonne partie d'entre nous, et joue habilement avec nos connaissances. On retrouve les principaux héros habituels, Cendrillon, Boucle d'Or, Aurore (la Belle au Bois Dormant) et même Ondine (enfin Ariel, mais dans sa version éthérée, comme dans l'histoire originale). Ils sont tous assez semblables à ce qu'on connaît d'eux, à quelques détails près qu'on les redécouvre, comme une suite à "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". L'intrigue ne révolutionne, une nouvelle fois, pas du tout le genre, mais tient la route. J'ai tout de même trouvé que certains éléments étaient trop rapidement expédiés, chose un peu frustrante quand on s'attend à des embûches et des casses-têtes invraisemblables. Mais ce point n'est tout de même pas trop mal dosé, rappelons qu'il s'agit d'un roman pour la jeunesse, d'autant plus se déroulant dans un univers de conte contemporain, les choses doivent bien finir... Certaines questions restent en suspens, c'est une bonne chose car cela donne envie d'aller faire un tour dans le tome 2. Cependant, ce livre se suffit à lui-même, car il comporte un début avec une situation spécifique, un dérouler de l'intrigue et une vraie fin à l'histoire ; donc pour celles et ceux qui auraient peur de se lancer dans une énième série, pas besoin de trop s'en faire. En bref : Un premier tome intéressant, offrant une redécouverte des héros des contes de notre enfance (et de notre moins grande enfance). Les personnages principaux m'ont un peu agacé parfois, ce qui fait que ce livre ne sera pour moi qu'une bonne lecture. Chris Colfer ne révolutionne pas le genre de la réécriture de contes, il s'insère dans un courant qui fonctionne et offre un exemple de ce que pourrait être un autre Once Upon A Time... et au final nous sert une lecture sympathique.
Mon Avis : Je replonge dans l’univers de Nalini Singh avec délectation (malgré la baisse de régime du tome précédent), inlassablement le monde de Psi-Changeling m’emporte sans le moindre problème, aussi rapidement que je l’avais laissé auparavant. Une des rares séries bit-lit que j’arrive encore à suivre, et dont je sais que chaque nouveau tome sera une potentielle surprise. Dans ce tome-ci l’on suit Indigo, une lieutenante de la troupe des SnowDancers, une louve donc. Les tomes se suivent se ressemblent un peu, mais le choix de l’auteure de changer de meute de temps en temps est vraiment très appréciable. Je le rappelle une nouvelle fois, le tome que j’ai préféré à tous les autres est le tome 3, Caresses de Glace, et il se déroulait dans la meute des loups et non celle des léopards. Alors retrouver même partiellement Brenna et Judd, de manière éparse est ce que j’ai préféré. Mais j’avoue que le jeu de séduction lancé par Andrew Kincaid (le traqueur de la meute, légèrement en dehors de la meute mais indispensable à son bon fonctionnement), afin de conquérir Indigo a eu raison de moi. L’histoire qui se passe entre eux deux, est très sympathique et m’a offert tout ce que j’en attendais : une romance, un peu érotique, qui se déroule dans un univers que j’affectionne tout particulièrement. Car oui, contrairement à d’autres séries de Bit-Lit, le background reste toujours aussi intéressant et ne stagne « quasiment » pas. J’ai eu un peu peur dans ce tome-ci que le fil rouge n’avance pas, heureusement ça n’a pas été le cas. Les Psis commencent à avancer leurs pions, lancent quelques attaques bien placées, mais le tout laisse tout de même un petit goût de trop peu. En outre, la présence d’autres personnages laissent présagés des histoires palpitantes, je pense que le tome 10 ne tardera pas, s’intéressant (enfin !) à Hawke et Sienna, dont la tension dans ce tome-ci est plus que palpable. En bref : Dès qu’il s’agit de Nalini Singh, je ne suis plus maîtresse de moi-même : univers innovant, écriture fluide et romance très bien menée. J’aime (mais je sais que je ne suis plus partiale dans ce cas-ci).
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Folio SF – 281 pages – 3 parties / 34 chapitres Genre : Fantasy Asiatique Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Voilà un ouvrage qui me faisait envie depuis bien longtemps. La Voie du Sabre est un roman d'initiation, installé dans un univers de fantasy au paysage nippon. Le personnage principal, Mikédi est un jeune homme naïf qui va apprendre la vie, et la Voie du Sabre auprès d’un grand : Miyamoto Musashi. Quel ne fut pas ma stupeur quand, une fois bien installée dans l’intrigue du roman, j’apprends que ce dernier personnage fait partie intégrante de l’Histoire du Japon, un philosophe mais surtout un des plus grands escrimeurs qu’ait connu le pays. Thomas Day s’est donc appuyé sur l’histoire de cet homme pour développer son roman et l’installer dans un univers merveilleux. Et même si Miyamoto n’est de prime abord pas le personnage principal du roman, il n’en reste pas moins le personnage le plus intéressant et autour de qui tout gravite. Le roman est rédigé à la première personne et, par le regard de Mikédi, l’on découvre les us et coutumes du pays des quatre Poissons-Chats. L’enfant n’a pas 10 ans quand il rencontre pour la première fois, celui qui sera sous peu son maître. Et ce que je peux vous dire c’est que dès les premières lignes j’ai eu bien du mal avec le personnage principal… Fils de seigneur, le jeune homme ne se prend pas pour un moins que rien, il a de l’importance dans ce paysage nippon et il le sait. Avec l’arrivée de Musashi et ce qu’il demande au père de Mikédi, à savoir prendre son fils pour apprenti, il était facile de se dire que l’enfant allait devenir moins imbu de lui-même. L’intrigue est donc assez classique dans sa globalité : l’élévation d’un élève au rang de son maître. Mais – oui, il était évident qu’il allait mettre son grain de sel celui-ci – je dois dire que le traitement est assez loin de ce à quoi je m’attendais. La façon qu’à Musashi d’inculquer son enseignement est comme qui dirait particulier. Il ne transmet pas sa connaissance mais donne la possibilité d’apprendre, en mettant l’enfant en situation, ainsi celui-ci se retrouve devant un arbre et devra réaliser un bateau s’il souhaite avancer. Il se retrouvera dans un bordel dont le fonctionnement ressemble étrangement à un jeu (il faut un nombre de pion pour atteindre le niveau suivant, l’objectif étant d’atteindre le big boss…), ou encore sera apprenti marmiton et ne fera que récurer les plats. Etrange dans la forme donc, mais assez intéressant dans le fond. Du moins quand on sait où le maître Musashi veut en venir. Le roman est construit de manière logique et offre une fin des plus surprenantes – du moins à mon sens. J’ai été agréablement surprise par cette fin à laquelle je ne m’attendais pas, même si elle doit être loin de satisfaire tous les lecteurs. Et je peux clairement le comprendre tant les choix du héros sont en inadéquation avec les préceptes de son maître. Concernant l’écriture de Thomas Day, cette première rencontre me donne clairement envie de poursuivre dans les univers de cet auteur. On sent qu’il apprécie le monde asiatique et qu’il l’apprécie suffisamment pour avoir du recul et « critiquer » aussi ses fondements. En Bref : Une première rencontre avec l’univers de Thomas Day appréciable. La Voie du Sabre offre un roman initiatique classique, mais un univers et des finalités peu communs. Le tout est servi par une très jolie écriture et une documentation (ou simplement un certain amour) sur le monde asiatique appréciable.
Mon Avis : Après un premier tome qui m’avait fait une très bonne impression, j’avais hâte de découvrir la suite des aventures de Cinder. A la lecture des premières lignes j’ai un peu pris peur : l’héroïne du tome précédent n’est pas l’héroïne de ce tome-ci… Place à Scarlet Benoit, une jeune fille vivant dans le sud de la France avec sa grand-mère. Enfin jusqu’à ce que cette dernière disparaisse. Scarlet va alors tout faire pour la retrouver, allant jusqu’à se mettre elle-même en danger. Si l’intrigue paraît prévisible – voire complètement téléphonée –, ce tome 2 m’a néanmoins agréablement surprise. Scarlet reprend le conte du Chaperon Rouge (si la couverture ne vous avait pas suffisamment aiguillé vous voici prévenu) tout en s’en éloignant largement, parti pris de l’auteure que j’avais vraiment apprécié dans le premier tome. On retrouve donc les personnages clés du conte initial : le chaperon rouge (Scarlet), la grand-mère (Michelle Benoit) et le loup (Loup : originalité !), tout trois installés dans le décor esquissé dans Cinder : une planète Terre futuriste tenue par la peur d’une invasion lunaire. Mais si le premier tome se déroulait en Chine, ce deuxième tome se passe en France ce qui permet un développement assez intéressant, quoique subtile, de la partie géopolitique du monde de Marissa Meyer. Scarlet est un personnage que j’ai pris plaisir à suivre, tout en lui préférant les passages dédiés à Cinder. Car oui, et heureusement, la première héroïne de la série est belle et bien présente dans cette suite et tient toujours une place capitale dans le récit. L'intrigue est comme je le disais plus haut, assez prévisible (la fille qui rencontre le gars, un peu dangereux, qui fini par lui faire confiance, etc.) mais quelques moments sont suffisamment surprenants pour ne pas qualifier le livre avec les termes "manque d'originalité". Dans ces moments je placerai : la fuite de Cinder, qui ne manque pas d'actions, certes, mais qui m'a surtout surprise par le soin et la qualité de l'écriture apportés à cette partie de l'histoire (pour un livre young-adult, de manière générale je trouve que c'est assez mal traité), de même je dirai que côté romance (et oui il y en a, faut pas se leurrer), Marissa Meyer est douée pour en parler sans en faire des tonnes. Généralement c'est la partie "mièvre" qui m'agace le plus, et j'avais un peu peur que l'auteure tombe dans cet écueil, mais ici c'est relativement subtil et je n'ai pas eu cette impression qu'on me montrait du doigt les deux protagonistes en me murmurant : "Hey, pssst : ils vont finir ensemble ces deux là". Bon bien entendu on s'en doute... mais voilà, l'histoire d'amour n'en devient pas pour autant l'élément central du livre, et ça c'est un des points qui me fait apprécié un YA. En bref : Un nouveau personnage intéressant à suivre mais qui reste en deçà du personnage précédent. Une intrigue qui, si elle ne cherche pas à faire ultra original,n 'en reste pas moins très agréable à suivre et offre des moments surprenants. La série de Marissa Meyer est sans doute un des romans jeunesse/young-adult que je conseillerai facilement pour démarrer dans la science-fiction.
Mon Avis : Il y a des thématiques qui parfois m'attirent instantanément. J'ai grandi avec le film d'animation Robin des Bois, ainsi qu'avec l'adaptation filmique Robin des Bois, Prince des Voleurs (avec Kevin Cosner dans le rôle-titre). Et à la vue de la parution Pocket Jeunesse, je n'ai pas pu résister, ma curiosité a été plus forte. L'intrigue du roman démarre sur les chapeaux de roues. Robin mène une petite vie rurale tranquille en compagnie de sa famille, quand tout bascule. La disparition de ses parents est un phénomène littéraire trop classique pour parler de surprise (et ne parlons pas de la quatrième de couverture)., mais c'est aussi ce qui lance l'intrigue. Avec La Légende de Robin j'ai apprécié de retrouver tous les éléments qui composent les grands récits épiques, avec leurs lots de courage, d'amitiés, d'actions et de rebondissements (presque) inattendus. L'héroïne principale, Robin, est très agréable à suivre, loin des personnages féminins archétypaux. Ne tombant pas non plus dans le genre garçon manqué, Robin se fait une place dans une équipe de brigands très masculine, sans s'imposer, ni montrer à outrance ses aptitudes (ce qui me faisait un peu peur au début du roman). Concernant les personnages secondaires, j'ai adoré l'ensemble des personnages proposés. Will, aka Le Blond, le chef de la tribu de brigands apporte le pendant énervant des jumeaux, Martin & Gilbert, l'humour qui se dégagent des scènes entre les jumeaux est très sympathique et justement dosé. Il y a également Bryce et Mud, qui deviennent rapidement des ancres pour l'héroïne et Ewart, le plus taciturne du groupe mais qui n'en reste pas moins sympathique. Chacun des personnages apporte quelque chose d'intéressant à l'histoire ou à Robin. Et puis il y a Robert, le traître... Je ne vais pas trop vous en parler, histoire de ne pas vous spoiler ; mais la scène de rencontre à Robin donne le ton avec ce personnage et laissait présager la suite des événements. Avant de commencer ce livre, je ne connaissais pas le style d'Elena Kedros. J'avoue ne pas avoir été très surprise par son écriture, elle reste à la portée d'un public jeunesse (ce qui est tout à fait normal) et ne propose en aucun cas des tournures de phrases stylisées. Autrement dit, rien de marquant, juste une facilité à lire les lignes de l'auteure avec rapidité. Les pages défilent à une allure folle, ce qui est tout de même un point positif ! Les illustrations qui parsèment le récit sont très agréables, offrant un regard particulier sur les éléments qui composent le récit (tantôt un portrait, tantôt l'illustration d'un lieu, etc.). Les dessins de Sara Layafly Spano sont sublimes et correspondent bien à l'impression qui se dégage du roman. En Bref : Une bonne découverte que cette Légende de Robin, l'univers dépeint par Elena Kedros est sympathique et distrayant. Les illustrations présentent dans le roman apporte un plus non négligeable à l'ensemble du livre. La suite des aventures de Robin et de ses compagnons est prévue pour mars 2016 et j'espère bien qu'elle atterrira entre mes mains !
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Lumen - 322 pages - Genre : Post-Apocalyptique - Young-Adult Acheter ce livre : Papier Mon Avis : Le tome 1 à peine refermé, me voici plonger dans le deuxième et dernier tome de la série d’Amy Engel. L’on y retrouve Ivy, tout de suite après son expulsion en dehors des murs de la ville de Westfall. Elle doit survivre sans la communauté et sans savoir rien de la survie en extérieur si ce n’est quelques bribes qu’elle a glanées çà et là durant sa jeunesse. Je dois dire que cette première partie m’a un peu ennuyé, je n’arrivais pas à retrouver l’empathie que j’avais pu avoir pour Ivy dans le tome 1. Même si elle se blesse, elle fait un peu ‘survivor’, je trouve que ça tranche trop avec son personnage initial. Après cinquante pages, le livre prend un second souffle avec l’arrivée des personnages secondaires. Caleb et Ashley, deux survivants du dehors, qui vont sauver et s’occuper d’Ivy. J’ai vraiment bien apprécié Caleb qui, pour le coup, a des réactions assez logiques par rapport à cette intruse, Ashley est décrite comme quelqu’un d’empathique et de protecteur, là aussi son lien avec Ivy peut se comprendre. Les liens ont le temps de se développer, de même que l’apprentissage d’Ivy pour la chasse, le lancer de couteau… Je m’attendais à retrouver ce genre de choses dans le tome 2, au vu des événements du tome 1, dommage pour le manque de surprise. Ivy occulte quasi totalement Bishop (il n’est pas là alors autant ne pas y penser) dans la première partie du récit, ensuite elle n’a plus le choix et doit lui faire face. Deuxième tournant de l’intrigue donc, avec la réapparition de Bishop. Je m’arrête là pour les spoilers, c’est promis. Concrètement dans ce deuxième tome, je n’ai pas retrouvé la surprise du tome 1 qui s’éloignait (un peu) des autres romans young-adult actuels. Ici, on retombe dans un schéma assez classique de survie de l’héroïne dans un univers hostile (que ce soit du côté de la nature ou des hommes)… J’ai trouvé que certains passages étaient presque rébarbatifs, longs et trop lents par rapport au premier tome – mais bon, passé la découverte d’un monde, il faut que le contenu et les rebondissements suivent ! D’ailleurs ces derniers sont présents, avec la réapparition de quelques personnages à des moments où l’intrigue s’essouffle. Il était donc opportun de les réintégrer, mais c’est fait de manière un peu grossière, on les voit venir à des kilomètres pour certains personnages… Le personnage d’Ivy m’a fait lever les yeux quelques fois, ses réactions face à Bishop notamment. Mais aussi ses choix dans la dernière partie du roman. D’ailleurs cette fin… Il y a énormément de choses qui se passent en l’espace de quarante pages (et j’exagère à peine). Tout est rapidement expédié, alors que c’est là, à mon avis, que l’auteur aurait dû prendre plus son temps. J’ai été très négative tout au long de cette chronique, et pourtant cette lecture n’a pas été aussi désastreuse que cela pourrait sembler l’être ! Tout d’abord j’ai vraiment apprécié les deux nouveaux personnages, Ashley et Caleb, qui apportent beaucoup à Ivy (certes) mais aussi beaucoup à l’intrigue. On est souvent dans le doute par rapport aux réactions de Caleb, aussi bien l’héroïne que le lecteur, on ne sait pas sur quel pied danser avec ce gars. Ashley est un peu plus transparente dans ses émotions, mais elle n’en reste pas moins surprenante quelquefois. Et même si elle était prévisible l’intrigue est plutôt sympa à suivre. En Bref : Cette duologie ne sera pas restée bien longtemps dans ma PAL. The Revolution of Ivy a été un bon « page turner », distrayant (bien que prévisible) et pas trop prise de tête (quoiqu’un peu violent sur la fin). Si The Book of Ivy a été une bonne découverte, ce tome 2 est tout de même un peu en dessous. Encore merci à LaCroque-Livre pour l'envoi de ce livre dans le cadre de son concours !
Mon Avis : Arrivée dans ma PAL sur les conseils d’une amie me vantant à cor et à cris qu’il s’agissait là de la série la plus dérangeante et glauque qu’elle ait lu en fantasy. Je me suis dit chouette, ça va me changer de mes lectures habituelles. Et honnêtement ? Ce fut totalement le cas. En commençant Féerie pour les ténèbres mieux vaut oublier tous les repères que vous avez acquis au fil de vos lectures. L'En-Dessous est un amalgame de mondes aussi divers que variés. Tout d'abord, il s'agit d'un monde souterrain où toutes les créatures résultats d’expériences se retrouvent et survivent (ainsi la population de l’En-dessous est un amas de bras, de jambes, de nez… et de créatures avec un exosquelette) ; il y a également la « surface » au paysage est très varié, de Sponlieux, une ville portuaire où stagne toujours une trentaine de centimètres de flotte, à Caquehan, la cité principale du pays qui semble luxuriante mais où l’on se perd souvent, en passant par Bonbancié, Ando, Aspe, etc. Un univers très riche, voire trop riche parfois, car je me suis perdue (comme dans le palais d'Orbarin Oraprim) à quelques reprises. Pour découvrir chacun de ces paysages l’on suit une demi-douzaine personnage ; Malgasta, une ancienne pirate originaire de Sponlieux ; Obicion, l’officieur de justice royale ; dame Plommard, une noble érudite ; Grenotte et Gourou les deux morveux orphelins et Quenotte, le personnage canin improbable. Et là encore une galerie de personnages (aussi bien principaux que secondaires) foisonnante., qui pourrait nous perdre, nous pauvre lecteur, mais qui ne fait que nous emporter davantage dans cet univers improbable. L'intrigue nous entraîne à différents endroits du pays de l'En-Dessous pour élucider le meurtre d'une jeune fille mutilée à l'extrême. Par moments on en oublierait presque le départ de l'intrigue tant les événements qui surviennent sont nombreux et si, les personnages semblent, dans un premier temps, tous différents et n'avoir aucun lien entre eux, durant le récit se dessinent quelques relations et points communs, qui viennent surprendre parfois. L'on change de point de vue à chaque chapitre ce qui entraîne inévitablement un suspense quand l'intrigue prend des tournants remarquables. Enfin, l'écriture de Jérôme Noirez, je la qualifierai d'intelligemment dérangée... C'est brillant (dans le style, l'humour qui imprègne les pages, etc.) mais particulièrement dérangeant (dans ce qui est présenté, les descriptions des horreurs...). J'ai adoré la réflexion que cela entraîne sur la matière en général, que seraient des créatures faites de polystyrènes, de pétrole, etc. Jusqu'alors je n'en avais jamais croisé dans mes lectures mais j'ai été agréablement surprise. Une bien bonne découverte ! En Bref : Si vous vous lancez dans Féerie pour les Ténèbres armez-vous pour partir à la découverte de nouveaux horizons. L'univers de Jérôme Noirez est particulièrement bien travaillé, empli d'humour qui cache de sombres secrets. Un bon premier tome ! |
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