Uchronie(s) - New Byzance, tome 3 : Réalités de Corbeyran et Chabbert
Retour à New Byzance pour le troisième et dernier tome. On avait laissé Emily en mauvaise posture (en centre de réhabilitation de la pensée), Zack était encore sous le joug du gouvernement, Charles avait accepté de continuer ses recherches sur le polymère permettant la construction d'Utopia et on avait pas trop de nouvelles de Tia. Ici, Zack cherche à sauver Emily, retournée chez son mari après le centre (qui au passage la trompe toujours avec sa meilleure amie). Charles continu à travailler sur le polymère mais cherche à retrouver son fils. Et Tia est en fait la valeur inconnue dans l'équation. Ce troisième opus achève de manière magistrale l'histoire créée dans les deux premiers tomes. La fin est surprenante et les révélations sur les personnages assez inattendues, ce qui à mon sens, en fait une très bonne intrigue. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé que les dessins dans ce tome-ci manquaient un peu de peps par rapport aux deux premiers ... Mais je dois halluciner ! J'achève la première trilogie de la série Uchronie(s) avec un appétit incroyable pour la suite. Autres tomes de la série :Challenge :
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Uchronie(s) - New Byzance, tome 2 : Résistances de Corbeyran et Chabbert
Mon Avis : Ayant peur de perdre rapidement la trame du premier tome, je me suis ruée sur le deuxième tome. Zack et Emily errent dans les ruines d'Utopia, alors que celle-ci n'est qu'à l'état de projet, d'ailleurs Zack en fait les premières paroles de la BD : "Vestiges d'avenir, l'oxymore ne manque pas de charme." Mais ils sont vites repérés par les habitants de ses ruines, les résistants. Le chef de cette section, Miller s'avère être un ancien chercheur qui installa le système des prescients, à savoir insuffler des réalités dans l'esprit des gens qui auraient bafoué la loi. Ce qui donne lieu à une conversation, très intéressante sur les multitudes de réalités qui coexistent, ne se substituants pas les unes aux autres. Les hommes seraient alors des entités multiples présentent sur différents espace-temps simultanément et évoluant indépendamment. De quoi donner au lecteur de quoi réfléchir, ne serais-ce pour comprendre ce que vient de dire le personnage. On s'en doute assez rapidement, les deux héros sont enrôlés dans la résistance et se voient confier leur première mission dans la foulée. Dans ce tome, on en apprend plus sur le matériau utilisé pour la construction d'Utopia, sur son créateur et sur pourquoi il existe dans la zone interdite des vestiges de quelques choses qui n'est de l'ordre que de l'idée dans cette réalité. Mais on en apprend également plus sur les événements qui sont survenus pour que le monde ressemble à ce qu'il est, tout en faisant au passage une sorte de clin d’œil sur la réalité du lecteur. J'espère que vous l'aurez compris : j'ai adoré cette deuxième BD, offrant des réponses très intéressantes et étoffant de manière impressionnante l'univers que Corbeyran et Chabbert nous on tissé ! Autres tomes de la série :Challenge :Blast, tomes 2, 3 & 4 de Manu Larcenet Ainsi j'achève ma lecture de la série de Manu Larcenet. Le Topo : Polza Mancini interrogé pour le meurtre d'une jeune femme, relate ce qui l'a conduit jusqu'à cette garde à vue, à savoir sa vie dans son ensemble. Entre deux errances, menus larcins et agressions ; il s'accroche à une chose qui le fait se sentir vivant, le Blast, une sorte d'état de transe qui lui permet de s'affranchir de son enveloppe corporel et l'élève à un niveau spirituel autre.
Déjà dans le premier opus, j'avais trouvé certains passages assez difficiles, mais ce n'est rien comparé à la suite et fin de l'histoire. Violences, viols, meurtres ; l'errance de Polza n'aura pas été une vie agréable, loin de là. Il y a tout de même des moments plus "heureux" si je puis dire quand il décide s'échapper de l'hôpital avec le père de la jeune Carole, mais ce moment ne dure qu'un temps. On a beau s'attacher à certains personnages toute leur horreur est révélé lors d'événements inattendus et que j'ai eu du mal à accepter en tant que lectrice.
Je n'en dirai pas grand chose histoire de ne pas révéler l'entourloupe de fin. Mais sachez que maintenant que j'ai terminé la série j'aimerai juste la relire avec ce que j'en sais maintenant. Pour finir je parlerai du dessin. Assez simple, le tout nous est servit dans un univers tout en nuances de gris. Seuls quelques planches, servant le Blast notamment, mais aussi les collages un peu spéciaux réalisés par le père de Carole ... Très gênants ... Mais finalement c'est cette réaction que cherche à obtenir l'auteur, des lecteurs. Essayant de nous faire deviner par ces quelques informations les vrais penchants du personnage. En deux mots : je suis vraiment contente d'avoir découvert et fini cette série, une sacré trouvaille malgré ses nombreux passages difficiles. Uchronie(s) - New Byzance, tome 1 : Ruines de Corbeyran et Chabbert
Jusqu'où jour où on lance un mandat de recherche contre lui pour une raison inconnue. Le prescient n'a alors plus qu'à se jeter sur les chemins de la clandestinité. Mon Avis : Voilà une bande-dessinée bien intéressante ! Corbeyran revisite l'histoire pour nous offrir un New-York façon New-Byzance. Le système politique est bien éloigné que celui qui était instauré auparavant, les interdictions sont nombreuses et le gouvernement incite fortement à la délation de son voisin ou de son propre compagnon. Ce qui amène des scènes assez gênantes, notamment celle du marché quand une des héroïnes féminines oublie de mettre son voile. On se retrouve plongé dans un futur assez proche de nous. Il y a quand même quelques "évolutions" par rapport à l'humanité actuelle, mais on arrive à se retrouver dans une ville type ... Dans cet univers l'on suit 3 personnages principaux : Zack, un prescient, Mily la femme d'un architecte visionnaire et enfin Tia, une commerçante assez particulière qui a le don d'aider les gens dans la mouise... Si l'intrigue m'a plu, avec ses réalités alternatives et le cliffhanger de fin (qui laisse présager une excellente suite), je dois avouer que le dessin ne m'a pas non plus transporté. Un peu trop lisse à mon goût ! Challenge :Flight Of Angels sous la direction de Rebecca Guay
Mais l'adage est bien connu : on ne juge pas un livre à sa couverture .... Rebecca Guay, avec son talent de dessinatrice, a réuni différents auteurs pour réaliser cet ouvrage. Ainsi, Holly Black, Louise Hawkes, Alisa Kwitney, Bill Willingham et Todd Mitchell ont chacun composé une des histoires/contes s'insérant dans le récit. Un ange tombe du ciel dans une forêt étrange où vivent des créatures surnaturelles. Ces créatures n'arrivent pas à se décider de la marche à suivre sur l'ailé blessé. Faut-il le tuer ? Faut-il le soigner ? Étonnement, les créatures décident de mettre en place un tribunal "à la bonne franquette" : ils se font tour à tour témoin d'une histoire, d'une vieille légende pour venir imaginer et illustrer l'idée qu'ils se font de l'ange tombé du ciel. C'est de cette façon que viennent s'intercaler dans le récit, ces différentes petites histoires. Malheureusement, ces histoires se révèlent très inégales. Elles avaient pourtant bien commencé avec la nouvelle "Péché originel" écrit par Louise Hawes ; exposant une relecture de la Bible et notamment du passage sur Adam et Eve. Cette histoire assez surprenante et agréable (surtout quand on est une femme) est sans conteste magnifiée par le trait de Rebecca Guay. La seule autre histoire qui est trouvée un vrai intérêt - surtout esthétique -, est "l'Etre de lumière" ; qui vient éclairer un peu notre lanterne - ahaha elle est bonne celle-là - sur la forêt et ses habitants du récit principal. Elle s'avère cependant bien courte et ne m'a pas offert suffisamment de temps pour véritable apprécier cette histoire. Les autres histoires restent intéressantes, mais ne révolutionnent pas le genre du conte fantastique et le tracé offert par la dessinatrice est bien moins attractif que le reste de l'ouvrage (exception faite du conte "Le Gardien"). J'ai même eu un léger recul arrivé au conte de "Chaya Surah et l'Ange de la Mort" ... Le résultat de cette lecture est finalement en demi-teinte, assez alléchant au premier abord, mais décevant à la fermeture de l'ouvrage car il présente trop d'inégalité dans le résultat de ces collaborations. Jolies Ténèbres de Fabien Vehlmann et Kerascoët
L'horreur de la situation se précise quand on aperçoit des personnages sortirent des narines d'un humain. Là je me suis "Oullaa, y a un truc qui va pas me plaire" Cet humain s'avère être une petite fille qui s'avère rapidement qu'elle est morte. Oh joie ! J'ai commencé à me dire bon, les personnages comme Aurore et le prince Hector sont issus de son imagination, et puisqu'elle est morte, ses idées se font la malle et vont vire leur aventure ... Pourquoi pas ? Mais là encore ça à planté : les personnages sont plus affreux les uns que les autres. De l'égoïsme, à la discrimination en passant par le cannibalisme. J'ai à de nombreuses reprises eu une folle envie de refermer cette BD plus que dérangeante. Dans le doute, et espérant une fin moins calamiteuse que le début, j'ai tout de même fini cette lecture. On rencontre tout de même un autre humain, un homme dont on ne verra jamais le visage, vivant reclus dans une cabane au fin fond de la forêt. D'après le scénario, j'ai immédiatement pensé que l'homme avait quelque chose à voir avec le décès de la gamine ... La fin en est d'autant plus dérangeante, car Aurore étant le seul personnage appréciable de l'histoire, m'avait fait penser que c'est elle qui se rapprocherai le plus de la petite fille, quand à la fin j'ai eu le droit au syndrome de Stockholm, j'ai véritablement beugué ... En refermant le livre, je n'ai eu qu'une idée en tête : comment peut-on faire sortir ce genre d'histoire de son imagination ? Pour finir tout de même sur une note plus positive : j'ai retrouvé les graphismes de Kerascoët avec un certain plaisir (je les avais déjà croisé dans Beauté). L'aquarelle donne un rendu génial et une touche de douceur dans cette BD (il y aura eu au moins ça !). En conclusion : prenez une début à la Alice au Pays des Merveilles, secouez en rajoutant une pincée de Happy Tree Friends mais sans les gags de fin ... Ajoutez les meurtres des derniers Experts mais sans l'explication de fin, enfin mettez au four avec des dessins sympa ... Dégustez mais gare à l'indigestion ! Saga de Brian K. Vaughan et Fiona Staples Le Topo : Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
J'ai déjà croisé l'auteur (Brian K. Vaughan) dans Pride of Bagdad, qui m'avait déjà bien chamboulée. Ici l'auteur s'éloigne des événements "réels" en nous proposant une aventure épique, tout aussi renversante.
S'ensuit une longue fuite des parents et de leur nouveau-né, esquivant tous les tueurs à gages envoyés pour les tués. Ah oui un point important : Alana et Marko sont de deux espèces différentes qui se font la guerre depuis des siècles. (Autant dire que quand la jeune femme rencontre de manière fortuite ses beaux-parents, la scène est assez cocasse.) C'est justement cette différence et cette union "contre-nature" qui les met en dangers et les faits poursuivre par le gouvernement. Autrement dit un Roméo et Juliette version SF, sans empoisonnement sur la fin ... L'auteur dit d'ailleurs qu'il s'est largement inspiré de Star Wars pour créer cette série, cela transparaît surtout dans la diversité des personnages, de la faune et de la flore et dans le système politique. Au delà de ça, l'histoire ne ressemble aucunement à l'aventure de George Lucas.
Les tomes de la série :Noé, l'intégrale de Darren Aronofsky, Ari Handel et Niko Henrichon Quatrième de couv' : Le Créateur dit alors : "J'exterminerai de la face de la Terre l'Homme que j'ai créé..." Genèse 6:7 Mon Avis : Après avoir découvert le film Noé (mon avis) lors de sa sortie, je suis tombée sur la bande dessinée à l'origine du film dans une librairie. Je ne suis cependant pas ressortie avec, trop d'autres bouquins sous le bras et trop peu de moyens ... Je n'y avais plus pensé depuis, et par hasard dans la bibliothèque de ma ville, je le trouve. Ni une, ni deux, direct dans le panier ! On retrouve la globalité de l'intrigue du film : Noé en proie à des visions envoyées par Dieu, voit la fin du monde tel qu'il le connaît noyé sous des trombes d'eau. Dieu veut purifier la Terre, du mal qu'il a lui-même créé : l'Homme. Noé a alors la vision, d'une arche pour sauver les animaux innocents, et démarre alors sa construction. Dans cette BD, on suit Noé et sa famille avant, pendant et après la construction de l'Arche. Cela nous permet de voir l'évolution de la pensée de Noé (le questionnement tournant principalement autour du repeuplement de la Terre et ceci uniquement par des gens exempts de haine/colère ...), de voir ses 3 garçons grandir et devenir des hommes, de voir Ila, la jeune fille qu'ils ont recueilli s'amouracher de Sem, l’aîné des 3 fils. La partie histoire d'Adam et Eve qui m'avait déplu dans le film, est bien entendu présente dans la BD, mais le dessin tranche moins qu'à la réalisation du film. D'ailleurs en parlant de dessins, j'ai été très agréablement surprise par le tracé proposé dans cet ouvrage. Niko Henrichon, que j'avais déjà rencontré en feuilletant les pages de Pride of Baghdad (BD qui m'avait déjà bien retournée), fait vraiment des merveilles dans cet opus que ce soit dans l’homogénéité des couleurs sur les différentes planches ou dans l'unité graphique. Joli tracé ! Pour finir, je dirai que le tout est très réussi, que j'ai préféré le livre au film, au regard de la part que prennent les parties plus "religieuses" (rien que le thème en fait une BD religieuse, je sais, mais les parties histoires d'Adam et Eve sont à mon goût trop présentes dans le film). Que le film a du bon pour la réflexion de Noé sur la condition humaine, sur ce qui doit se passer, mais graphiquement la BD remporte la palme sans problème ! Blast, tome 1 : Grasse carcasse de Manu Larcenet Quatrième de couv' : Je pèse lourd. Des tonnes. Alliage écrasant de lard et d'espoirs défaits, je bute sur chaque pierre du chemin. Je tombe et me relève, et tombe encore. Je pèse lourd, ancré au sol, écrasé de pesanteur. Atlas aberrant, je traîne le monde derrière mois. Je pèse lourd. Pire qu'un cheval de trait. Pire qu'un char d'assaut. Je pèse lourd et pourtant, parfois, je vole. Mon Avis : Bonjour l'ovni ! Blast, c'est un peu LA bande-dessinée qu'on me conseille depuis un bout de temps, profs / bibliothécaires / libraires / amis ... (Et pas nécessairement dans cet ordre). Bizarrement en bibliothèque le premier tome était toujours absent, emprunté sans discontinuité, ne me laissant pas l'occasion de mettre la main dessus. Enfin arrive mon tour. "La vérité est plus facile à dire qu'à entendre" Tout d'abord le dessin, frappant, le trait est loin d'être aussi lisse que mes lectures habituelles ... En témoigne Ekhö et Tony Chu ... Du noir et blanc sur la totalité de la BD avec néanmoins quelques planches aux allures colorées de dessins d'enfants, ce livre est un régal pour la vue. En ce qui concerne l'histoire, Polza Mancini, le héros de cette BD, est accusé d'avoir plongé Carole Oudinot dans le coma, on ne sait pas très bien comment, ni pourquoi. Ce premier tome, retrace le pourquoi du comment, Polza en est arrivé là, accusé dans cette affaire, et en pleine conversation avec deux agents de police. Mais Polza n'en vient pas au fait, il prend le temps de raconter son histoire, reprenant les événements qui lui semble indissociable de son état actuel. L'histoire en elle-même ne m'a pas emballé, c'est la poésie imprégnant quasiment chacune des explications de Polza, qui m'a vraiment fasciné. Le héros, sombre dans l'alcoolisme décide de devenir un clochard, et voit le Blast pour la première fois lors d'une nuit d'ivresse. Le Blast est symbolisé par l'explosion de couleur, et l'apparition d'une tête Moaï ... J'attend de voir les prochains tomes, pour apprécier pleinement l'idée du Blast ... Weëna d'Eric Corbeyran, Elsa Brants et Alice Picard Avant propos : Au royaume de Nym-Bruyn, les premiers souverains eurent quatre enfants : Skoor, l'aîné, fonda une dynastie dominatrice, "la Branche Maîtresse". Noor, le mal aimé, quitta le royaume. Sa descendance métissée devint la "Branche Invisible" ou "Branche Perdue" dont est issue Weëna. Tengoor, le cadet, détestant ses frères, s'enfuit avec sa petite soeur et lui fit un enfant. Un sortilège condamna leurs descendants à se reproduire entre eux à jamais. On surnomme cette branche "la Branche Morte". La Branche Maîtresse règne sur le royaume mais les barbares sont à ses portes. Mon Avis : Avec le Swap Elfes et Magiciens, en préparation il me fallait des idées pour faire plaisir à mon amie Chickon, et puisqu'elle aime les BD, j'ai d'abord cherché par là. C'est comme ça que Weëna est tombée entre mes mains. (Finalement je ne lui en offrirait pas, n'ayant qu'un maximum de 3 livres à offrir, je me vois mal lui faire entamer une énième série !). En ouvrant le premier opus, j'ai tout de suite été séduite par le dessin. En plus de cela, la pigmentation sert parfaitement le tracé et nous offre des planches magnifiques. Mais les plus beaux dessins (et je m'excuse par avance pour les dessinateurs et dessinatrices qui ont du passé du temps sur l'ouvrage au complet), sont ceux qui se trouvent sur les deuxième et troisième de couverture, un vrai régal pour les yeux. Concernant l'histoire, et bien, il s'agit là d'une quête à priori banale, la jeune et jolie jeune fille essaye désespérément de fuir le méchant prince déchu qui cherche à l'épouser. Mais je dis bien à priori car c'est un peu plus complexe que ça. La fameuse jeune fille aura beau fuir, rien n'y fera, le dit prince la rattrapera quoi qu'elle entreprenne. Mais Morckoor au fil des épisodes, nous laissera penser qu'il n'est pas le méchant prince que tout le monde croit, que les événements de son passé y sont pour quelques choses, que la prophétie tant annoncé n'a fait que rendre la branche morte aigrie et désespérée. Le sorcier Haggral, l'accompagnant n'est pas en reste, et cherche à hisser son protégé au pouvoir afin d'en faire partie. L'auteur nous fera prendre de longues routes sinueuses, séparant les personnages pour nous faire languir et apprécier les paysages. Les intrigues de chaque tome sont courtes mais les questions restent nombreuses et en suspens à la fin de chacun. Je suis tout de même déçue par la fin, trop rapide et trop évasive à mon goût. En même temps, avec une fin comme celle-là, une suite est potentiellement envisageable. Les tomes de la série : |
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