Mon Avis : Deuxième livre choisi par ma bînome, XL, pour le Destockage de pal en duo de l’été, me voici plongée dans le Royaume de l’été. Dans sa construction ce livre sort largement des sentiers battus de la fantasy « classique ». Mixant le thriller et le passage dans un univers de médiéval fantasy basique, ce livre est venu perturber mes acquis sur le genre. Même si ses 500 pages m’ont distrait et fait passer un bon moment, j’en ressors tout de même avec l’impression que ces différents genres, ici, ne fonctionne pas. Je m’explique : à trop vouloir mélanger les références et les codes, on se perd ! Au final, on ne sait pas très bien si on a une histoire traitant de la psychologie de Maureen, qui cherche à échapper à un passé douloureux, ou bien d’un conte arthurien revisité (et entre nous cette partie-là ne sert pas l’intrigue mais seulement de référence au lecteur), ou encore d’un récit fantastique merveilleux… Concernant les personnages, là encore je reste perplexe. Maureen, psychotiquement instable – je l’ai déjà dit – se retrouve entraîné dans un imbroglio improbable. Elle serait une sorcière – soit – qui serait parmi les rares femmes à pouvoir engendrer des progénitures fécondables… elle devient donc très désirable pour tous les mâles du Royaume de l’été. La jeune femme est séquestrée, on l’empêche de dormir, de se laver, de se nourrir, mais elle en ressort, tel Wonder Woman, en femme forte arracheuse de tête… Sceptique, donc, je suis. - Quand ça devient grave, je me transforme en Yoda... Et puis, il y a Brian, Jo et David. Le trio improbable formé par les délires de Maureen. Le couple formé par Jo et David est un peu le négatif de celui de Brian et Maureen, le premier est épanouit et s’accepte totalement, tandis que le deuxième encore à ses prémices a du mal à se trouver. Les personnages servent le récit, apportent un peu de mélo et de sexe (il y en a très peu dans le récit, mais il y en a). Du côté des méchants j’ai trouvé particulièrement intéressant Dougal, avec son désir de dominer des chasseurs, ce personnage apporte vraiment un plus dans le récit (plus le personnage est atroce est plus je suis fascinée par l’inventivité des auteurs). Concernant Fiona et Sean, j’avoue avoir eu l’impression de les avoir déjà croisé dans d’autres œuvres et ne m’ont pas autant fasciné. Les jumeaux incestueux ne pensant qu’à leur profit, ça rappel quelque chose, non ? En bref : une intrigue mélangeant les genres, des personnages pas forcément cohérents, malgré un moment de lecture sympathique, je reste moyennement satisfaite par l’ensemble du livre.
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Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Folio SF – 526 pages – 3 nouvelles – 44 chapitres Acheter ce livre : Grand Format – Poche Mon Avis : Livre choisi par XL dans le cadre du Destockage de PAL en duo, j’avoue que je ne pensais pas le sortir aussi « tôt » de ma PAL (puisque je l’ai acquis en Mai). Le sous-titre m’avait grandement intrigué, et ce n’est qu’en ouvrant le livre que je me suis aperçue qu’il s’agissait des titres des deux nouvelles qui le composent. La Marche du Nord est la nouvelle qui permet de découvrir le personnage principal, Soze, que l’on retrouvera dans la nouvelle Un Port au Sud. Cette nouvelle je l’ai ressenti comme une sorte de nouvelle initiatique, permettant au héro d’évoluer, de se sortir de sa condition d’Enquêteur Impérial. Envoyé dans la forêt des Marches du Nord, Soze doit déterminer si les habitants sont dangereux pour l’Empire. Arrivant avec des aprioris, l’homme s’enquière des habitudes et des coutumes de cette civilisation méconnue, les Louxouns. J’ai trouvé que la découverte des objets, des saveurs, des paysages par le citadin étaient excellemment retranscrits. Si l’enquête voulu par Delée, n’est finalement que prétexte à cerner le personnage principal, à le comprendre dans ces démarches futurs, cette nouvelle, forte de ses 224 pages, nous entraîne au plus profond de la forêt et jusque dans la bestialité de n’importe quel individu. Les personnages entourant Soze apportent aléatoirement : un certain calme et mystère militaire du côté de Kermadec, la sagesse permettant l’instruction pour Lounx Noir, une jolie guide ingénue en la personne d’Ecorce de Bouleau. J’avoue avoir été assez déçue par la fin de la nouvelle, qui promettait une immersion totale et entière de Soze dans la communauté Louxouns. La nouvelle anticipe et annonce déjà quel sera la fin de cet homme qui aura passé quelques mois avec ce groupe si peu connu, chose que je n'apprécie pas du tout dans un récit qui possède une suite... Chienne de vie est une petite nouvelle, d’à peine une dizaine de pages, s’intéressant à la survie d’un Ragnard, Snorri, - qui pourrait s’apparenté à un Viking - alors que son navire dragon éventré s’abîme dans les eaux. Snorri sauvé par une chienne noire y consacrera dorénavant sa vie. Cette nouvelle est aussi un bon moyen d’introduire ce personnage qui sera présent dans la nouvelle suivante et d’expliquer son caractère si austère. Un Port au Sud reprend l’histoire de Soze cinq ans après. Il continue ses enquêtes pour l’Empire, ce qui nous donnera l’occasion de recroiser quelques personnages de La Marche du Nord. Vous vous en doutez, cette nouvelle ne nous emmènera plus dans la forêt mais bien près de la mer, là où les marins cuvent après de longs mois loin des terres… Cette nouvelle prend bien plus l’apparence d’une enquête que la précédente, Soze cherchant à démanteler un réseau de trafic écœurant. Univers pas moins menaçant, mais bien plus exploité dans la littérature de fantasy. En Bref : Une première expérience des textes de Georges Foveau qui se solde par une vraie réussite ! L'univers y est fournit et complètement atypique, plus tourné vers la forêt et les cultures qu'on pourrait apparenté aux Indiens d'Amérique, bien loin de l'horizon fantasy habitué au monde médiéval. On a là, la réflexion d'un homme sur sa condition et sur ses préjugés de citadin, sur des coutumes et des cultures qu'il ne connaît même pas. Livre vraiment à découvrir !
Mon Avis : N’étant pas une fane de quatrième de couverture – certains le savent sans doute déjà – j’avoue avoir été largement surprise par le début de ce tome qui malgré le titre et le symbole (une rose) indiquait clairement que nous allions rencontrer les personnages de la Belle et la Bête. Pendant le premier tiers du roman ce n’est absolument pas le cas : l’on croise un chasseur, figure redondante et constamment présente dans chacun des livres de la saga, un prince naïf et qui ne recherche que les plaisirs de la vie, et une jeune fille vivant dans les bois avec sa mère-grand, vous l’aurez deviné, le petit Chaperon Rouge. Le postulat de départ est de faire grandir le prince, par le biais d’une aventure, afin qu’il soit le digne successeur de son père pour diriger le royaume… Le chasseur fait office de guide-protecteur-tête pensante du trio qui va se former. A ce moment arrive la bonne grosse surprise : une haie de ronces entour un château dont personne n’a eu de nouvelles depuis près de cent ans… Mon moment d’étonnements passé, l’auteure nous entraîne bien dans l’univers d’Aurore, la fameuse Belle au Bois Dormant. Mais bien entendu le cross-over ne s’arrête pas là, puisque la Belle qui dort bien depuis près d’un siècle est réveillé par le prince et qu’elle s’appelle non pas Aurore, mais Belle… Sans oublier qu’elle est la fille d’un roi mort empoisonné et d’une ondine (une sirène quoi, peut-être faut-il y retrouver Ariel ?). J’avoue que cette fusion de personnages d’univers différents est assez surprenante, mais la « mayonnaise » prend et je me suis retrouvée assez prise par l’histoire. En écrivant tout ça, je me demande si un lecteur qui n’a pas les références qui truffent littéralement cette saga appréciera l’entièreté de l’œuvre ? Mais en fait est-ce que cette personne peut réellement exister, une personne qui n’aurait jamais entendu parler ou vu les personnages de Disney et des contes de Grimm ou d’Anderson ? Passons… Dans Beauté, les personnages m’ont moins intéressé que dans les opus précédents, exception faite de Belle, dans son côté obscure, qui devient un personnage totalement « neuf » dont on ne peut pas prévoir les actions à l’avance, ce que j’ai fortement apprécié. La scène du deuxième bal prend une part belle à l’intérêt général que je peux porter au personnage, Belle se révélant une sorte de Comtesse Bathory, permettant encore à l’auteure de faire des références extérieures aux contes. Petra, aka le Chaperon rouge, est un personnage assez effacé qui ne permet que la pirouette finale, elle est également une excuse pour inclure une amourette. Du côté du chasseur, on a beau le suivre la plupart du temps, il a l’air complètement détaché de ce qui l’entoure, même quand il couche avec une servante et qu’elle décède peu de temps après, ça ne l’atteint finalement pas plus que ça… Pour moi, il est l’exemple type du gars embauché pour effectuer un travail et qui finalement ne s’en tiendra qu’à ça. Le prince n’en parlons même pas. Le tout, étonnement, est quand même prenant. Je pense que je me suis intéressée à l’histoire surtout pour voir ce que Sarah Pinborough allait faire de ces personnages populaires. L’intrigue est finalement plus poussée et plus sombres encore que les deux opus précédents, et semble mieux maîtrisée. J’aurai juste à reprocher la fin, trop vite embarquée, trop vite proposé et manquant un peu de profondeur – mais cette lecture s’y prête-t-elle seulement ? En bref : Une lecture de détente qui aura fait son office, une bonne surprise aux niveaux des cross-over réalisé dans cet opus, mais des personnages encore trop superficiels…
Mon Avis : Suite et fin de la trilogie de Gabriel Katz, ce troisième tome promettait de nombreuses réponses restées en suspens dans le deuxième tome. La surprise de fin de ce dernier a d’ailleurs joué en la faveur d’une lecture rapide du tome 3. Si retrouver les trois compères avec leurs « nouvelles » identités a été très sympathique à suivre, et que l’expérience a continué de la même manière dans cette suite, j’avoue que la dernière identité révélée restait une des plus palpitantes. Mais le Puits des Mémoires continu de faire son office et nos trois compères doivent jouer avec les codes de la direction d’un royaume ou d’une communauté de mage… L’intrigue avance et se conclut, les héros découvrent le pourquoi du comment de ce sort qui les a rendu amnésique, tout n’est finalement que jeux de pouvoirs. Olen, Nils et Karib jouent avec les cartes qu’ils ont en main, à un jeu qu’ils ne conçoivent pas dans son ensemble, fonçant têtes baissés dans des situations plus que bancales... J’avoue être légèrement déçue – j’insiste – par la fin de la trilogie… SPOILER : Si l’on a bien les révélations concernant les héros, et comment ils en sont arrivés là dans ce superbe 58e chapitre, qui expédie en quelques pages les faits survenus avant l’ouverture des cercueils dans le premier chapitre du tome 1… Je dois dire que la fin de Nils est assez frustrante. Autant Karib et Olen soulèvent encore quelques questions : Comment Karib va-t-il géré sa paternité ? Comment sa relation avec son fils va-t-elle évoluer ? Olen et Oranie vont-ils vraiment se marier ? Le fils d’Olen est-il bien son fils ? Etc. Mais pour Nils, qui en a tant bavé étant enfant, même s’il ne s’en souvient pas, mériterai un happy end. Encore quelques questions en suspens, qui ne trouverons sans doute pas de réponses, laissées à l’imagination – débordante – du lecteur trop curieux… En bref : Une fin de trilogie qui apporte des réponses, mais qui laisse une fin en demi-teinte et pour partie à l’appréciation du lecteur.
Mon Avis : Pas particulièrement convaincue par le dernier tome de la série, j'ai mis un peu de temps à me plonger une huitième fois dans l'univers foisonnant de Nalini Singh. Et autant vous dire que j'ai mis du temps à rédiger cette chronique... Dans les premiers livres de la série j'aimais bien les couples qui se formaient, un Psi avec un pouvoir spécifique et un changeling, qu'il soit léopard ou loup ou encore jaguar qu'importe, le côté animal était sympa. Mais c'est vrai qu'à force ça devient un peu lassant... Nalini Singh évite à son lecteur cet essoufflement, que j'ai pu ressentir dans les séries comme Minuit ou Les Gardiens de l'Eternité, en changeant les origines des personnages. Ce coup-ci point de changeling, un "simple" humain fera son office de blindage de testostérone. Du côté féminin, nous avons une Psi, qui comme pour les autres, est proche du non retour. (Là ça commence à être redondant, beaucoup...) L'intrigue principale est plutôt bien fichue même si on pourrait reprocher des similitudes avec des tomes antérieurs, les personnages sont intéressants, je reprocherai cependant la ficelle très grosse que sort l'auteur pour ajouter un nouveau personnage en fin de livre... Gageons qu'il aura sa propre histoire sous peu... ! Mais comme pour le reste de la série, il y a un je-ne-sais-quoi qui me pousse à continuer ma lecture, peut-être de retrouver des personnages marquants des tomes précédents ? Peut-être de voir que certains des personnages, qu'on pensait irrécupérables, évoluent ? Ou bien l'histoire fil rouge, entre le gardien noir du net et le gardien blanc ? En bref : Une série qui se renouvelle dans la forme (les personnages changent, ainsi que leurs caractéristiques) mais moins dans le fond... Cependant ces lectures restent des lectures prenantes que je poursuivrais donc.
Rappelez-vous le récit du soldat Lazare Hornett qui rapporta, aux heures les plus sombres de la 1re Fédération, comment un détachement d'enfants perdus, conduits par le capitaine Silenter dans l'antique forêt d'Habbam, se retrouva comme par magie dans une étrange contrée prétendument appelée France où une seule lune au lieu de deux brillait dans le ciel nocturne. Votre mémoire est sourde ? Mais peut-être êtes-vous vous-mêmes Français ? Infos utiles : Nationalité des auteurs : Française Editeur : Association Dystopia - 343 pages – 17 nouvelles Acheter ce livre : Directement chez l’éditeur – Papier Avant-propos : Je pourrais vous parler de la structure de l’ouvrage qui se voit scindée par les cinq générations successives de la Fédération, elles-mêmes constituées de différentes nouvelles. Structure qui vient amener à penser qu’on tient entre les mains le récit historique d’un monde parallèle. J’essayerai de ne pas oublier de parler de la facilité avec laquelle les deux auteurs nous entraînent dans cet univers, qu’ils abordent par le regard militaire. Mais par le regard des hommes qui composent la milice de la Fédération, ce qui laisse une large place au regard humain sur le monde. Je pourrais vous parler de l’odeur de soufre et de sang qui se glisse entre chaque page. De ces successions de généraux, de lieutenants et de simples soldats qui se font suite à une cadence bien mesurée. De ces bataillons menés par des fous. De ces serviteurs dont les maîtres n’ont de cesse de les tourmenter. J’aborderai peut-être, les femmes et jeunes filles qui attendent impatiemment le retour de leur mari ou de l’élu, petites perles d’espoir. Les personnages fantomatiques, en proie à un passif qui vient les hanter après leur mort. Ou à l’inverse des vivants qui souhaitent voir disparaître définitivement leurs morts. De la Mort, elle-même. Ou bien de son incarnation vampirique, les oupires. Ou bien j’aborderai la poésie qui imprègne les pages écrites à quatre mains par le couple Rémy. La façon dont leurs mots fait sans cesse écho à d’autres évènements. Puis viendra le moment indispensable de vous parler de la fin. De la dernière nouvelle. De Fondation. Je bafouillerai un peu, je chercherai mes mots, finalement je me limiterai à l’idée que cette nouvelle clos le recueil de manière magistrale, que la surprise qu’elle apporte est totale. Que cette histoire permet un lien surprenant avec notre propre univers, et que finalement le tout a été « manœuvré » de mains de maîtres. Mais à quoi bon parler de tout ça ? Mon Avis : Ne passez pas à côté : LISEZ-LE ! Remerciement : Un immense merci aux éditions Dystopia de m’avoir permis de découvrir ce bijou !
Mon Avis : Franchement pas emballée par le premier tome de la série, j'ai tenté ce petit livre, histoire de voir si je pourrais renouer un peu avec le personnage principal. Il faut dire aussi que j'ai les tomes 2 à 5 qui attendent sagement dans ma PAL... Pour mon plus grand déplaisir, l'intrigue s'ouvre avec pour personnage principal... Camille, l'héroïne de l'opus 1, qui m'avait franchement exécrée... Mais ce coup-ci l'auteure n'a pas franchement le temps de s'attarder sur la dernière paire de chaussures que la miss à acheter - je passe délibérément les deux passages où elle fait un foin de sa tenue qui la rend canon/vraiment trop bonne. Avec seulement 120 pages, il faut aller à l'essentiel. Et heureusement ! Ce tome 0, s'intéresse aux sœurs D'Artigo avant leur venue dans le monde des humains et plus précisément, à la façon dont Camille à rencontrer son Svartan de petit ami, Trillian. Entre nous ce n'est pas vraiment ce qui m'a fait tenir, mais bien l'enquête que la sorcière mène et malgré ses pouvoirs biaisés, elle la résout sans une égratignure... Ce tome est truffé de clins d’œil à la suite des événements, et pour une personne qui commence la série, ce tome ne permet pas vraiment de ce mettre dans le bain, les informations arrivent vites, l'auteur ne s'encombrant pas de palabres (grand bien lui en a fait !) et va, comme je le disais plus haut, à l'essentiel - ou presque. On pourra noter l'absence flagrante des sœurs de l'héroïne, Menolly et Delilah remisées à des citations de leurs statuts actuels et à une rapide description physique (par contre on parle deux fois des cheveux de Delilah...). Des petits détails à souligner quand on voit la quatrième de couverture du bouquin ! En bref : Si je ne suis toujours pas charmée par cette série, je salue la caractéristique courte du roman qui permet d'éviter à l'auteur de tomber dans les écueils du tome 1. Malgré une appellation 0, ce livre est à lire après le tome 1 (si ce n'est plus loin).
Mon Avis : Probablement le tome que j'ai préféré jusque là. Le texte s'enrichit, j'ai senti un travail plus poussé dans l'écriture, tant du point de vue personnages que du côté de l'intrigue. Le rythme est plus haletant, les quelques longueurs que j'avais ressenti dans les deux premiers opus sont ici effacées, remplacer par une haine envers le personnage de Royal... Ce troisième tome est une sorte de tournant dans la vie du jeune bâtard FitzChevalerie. Les complots autour de la couronne se font jour, les attaques des Pirates rouges de plus en plus rapprocher, on en voit de tous les côtés et c'est à se demander comment Robin Hobb va réussir à s'en débarrasser. Le jeune homme sort grandit de ces aventures pourtant ardues dans certains cas, l'emploi de l'Art et du Vif devient inhérent au personnage, enflent et laissent présager une suite de l'histoire des plus surprenantes. Cette lecture fut aussi celle traduisant le plus de sentiments possibles : une haine farouche envers Murfès et Royal, un amour incommensurable entre Fitz et Molly, et un peu plus timide entre Kettricken et Vérité, une incompréhension totale quand ce dernier part chercher de l'aide, du rire et de la folie en présence du fou... Tous ces personnages évoluent, certains dans des directions auxquelles je ne m'attendais pas, et notamment Molly il faut le dire... Mais les personnages ne sont pas les seuls à évoluer puisque la situation des Six-Duchés est ... des plus bancales, le royaume court à sa perte et la fin du tome ne permet pas de voir la lumière au bout du tunnel (il reste encore dix tomes pour ça). En bref : une très bonne lecture, qui vient me rassurer un peu sur la continuité de la série, le personnage principal se développant s'avère des plus intéressants !
Ce coup-ci j'avais vraiment envie de savoir ce qui allait arriver à Thomas, Teresa, Minho, Newt et tutti quanti... Oui mais, si le rythme globale du bouquin reste aussi haletant que le deux premiers, que les personnages sont fidèles à eux-mêmes depuis le début, à savoir déterminer à découvrir la vérité, alors pourquoi changer l'avis de son personnage principal quand les grandes révélations se proposent enfin à lui !? Si les deux premiers tomes m'ont entraîné dans un tourbillon d'aventures dont les héros ne sont en quête que d'une seule et unique chose : leur mémoire, ce troisième tome m'a entièrement refroidie. Je suis rarement sèche avec un bouquin j'y retrouve souvent un truc qui me plait, même un peu, ici j'ai du mal à en trouver le début d'un. On était dans le brouillard depuis le premier tome, ce qui apportait un peu d'attente quant au troisième tome, mais l'auteur se débarrasse complètement des problèmes qu'il a réussit à installer, et bâcle complètement sa fin, apportant une sorte de pirouette finale, assez attendue (une des premières idées qui m'est venue quand on a parler de la Braise...). C'est grossièrement amené, et on peut noté des incohérences dans le texte, surtout dans la dernière partie à mon avis... Je vous le disais j'ai donc eu du mal à comprendre Thomas, mais ce troisième tome ne m'a pas non lus éclairé sur des personnages comme Thérésa ou Brenda... Seul Newt sort clairement du lot et est le seul personnage plausible dans l'univers dépeint par James Dashner. Le seul nouveau personnage de ce troisième tome, le Bras Droit est très mal exploité et l'on aboutit à rien avec lui, si ce n'est un petit élan d'action sur la fin du roman qui vient donner une excuse pour revenir deux secondes (je vois comment ça pourrait être plus long) dans le labyrinthe... En bref : Une énorme déception pour cette fin de saga qui avait pourtant bien démarrer...
Mon Avis : Après un premier tome drôle et rafraîchissant, je me lance avidement dans la suite des aventures de Rune Drexler, apprenti méchant, et de ses amis, euh pardon alliés, Jezebel, la vampire suceuse de chocolat chaud et Loup, et bien le loup. Dans ce second complot, Rune ne reçoit pas une quête à proprement parler, mais il devra en déjouer une. Et nous entamons le récit alors que nos trois comparses se trouvent en très mauvaise position. Légèrement plus sombre que le premier opus, Stephanie S. Sanders nous présente son point de vue sur la limite qui existe entre les Super-Héros et les Méchants. C’est bien présenté, pas surprenant pour deux sous (mais je ne suis pas le public cible premier), mais toujours bourré d’humour. L’arrivée de la princesse dans les murs de l’école donne un petit coup de peps au trio formé par Rune, Jezebel et Loup, donnant lieu à des situations assez comique. Quant à Fabien, le nouveau camarade de chambré de Rune, il apporte de nouvelles idées de complots. Un livre finalement pas bien épais, qui m’aura fait passer un bon et rapide moment, je trouve juste dommage que la quatrième de couverture révèle autant de chose, car contrairement au premier tome, les éléments qui composeront le livre ne sont pas présenté dans les 5 premières pages… En bref : Être du côté des méchants change des livres jeunesses habituels. On a là un livre jeunesse rafraîchissant, drôle, mais peu surprenant (à cause en grande partie de la quatrième de couv’ et de ficelles très grosses).
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