Nationalité de l'auteur : Française Editeur : Syros & Nathan - 391 pages Genre : Science-Fiction - Young-Adult Acheter ce livre : Papier - Numérique Mon Avis : U4, la série qui fait largement parlé d'elle depuis quelques semaines et je n'ai pas pu y échapper ! Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore croisé cet ovni, U4 est une tétralogie dont les tomes ont été chacun écrit par un auteur. Même univers, même idée de départ, mais quatre personnages différents (Jules, Yannis, Stéphane et Koridwen) et quatre villes différentes. J'ai commencé avec Stéphane du fait de l'auteur : je venais de dévorer Ma Famille Normale contre les Zombies et j'avais envie de découvrir autre chose de Vincent Villeminot. U4 me tentant fortement, et avec tout le tapage que la série fait en ce moment, je me suis laissée facilement convaincre. Stéphane est, malgré ce nom très masculinisant, une adolescente lyonnaise qui survit tant bien que mal au virus U4 (la quatrième génération du virus Utrecht) qui décime les populations à l'exception des adolescents entre 15 et 18 ans. Son père, chercheur en virologie, disparaît du jour au lendemain quand le virus commence à faire ses premières victimes. Il laisse derrière lui sa fille adolescente. Livrée à elle-même, Stéphane ne peut compter que sur ses connaissances et sa capacité à survivre en cas de crise. Débrouillarde au possible, la jeune fille est très vite attachante. Cependant au fur et à mesure de la lecture, son comportement dans certaines situations vient dérouter voire complètement embrouiller le lecteur qui s'était identifié à cette jeune fille. Ce qui finalement en fait un personnage que je qualifierai de plein, entier, qui semble cohérent aux réactions qu'une personne pourrait avoir dans ce genre de situation. Autrement dit : j'ai adoré ! Du côté de l'intrigue, je dois dire que le sujet n'est pas quelque chose de neuf, loin de là ! Mais le traitement est assez original : les jeunes essayent de s'organiser pour endiguer l'épidémie, une micro-société d'adolescents s'installe au cœur de Lyon, tous y trouvent une place : du côté de l'infirmerie ou à l'accueil des "réfugiés", etc. Et au milieu de tout ça, il y a Stéphane, qui cherche à apporter son aide, sans pour autant ressentir le besoin d'être indispensable, il est appréciable de croiser enfin un personnage principal qui n'a pas l'âme d'un héros ! Et puis tout devient un peu foireux dans cette nouvelle société quand les adultes y mettent leur grain de sel. Oui je sais je vous ai dit que le virus avait atteint tous les plus de 18 ans, mais il s'avère qu'une partie des "cerveaux" de l'Etat en ont réchappé (de même que quelques militaires)... Et le livre prend une tournure surprenante et appréciable. (Je m'arrête là, je pourrais en dire trop !). En bonus, on a l'agréable surprise de rencontrer les héros des autres tomes de la série, ce qui permet d'entrecroiser les personnalités (de s'y attacher ou non) et d'entrevoir les histoires des autres personnages (enfin ça s'est ce qui s'en dégage et n'ayant, à l'heure actuelle, pas encore commencé le tome de Jules, je ne peux pas vous dire si le tout est cohérent). La fin est largement au-delà de mes attentes, puisque j'avais imaginé quelque chose, qui ne s'est finalement pas produit, enfin, encore une fois, j'attends de lire les autres tomes pour me fixer définitivement ! En Bref : Une héroïne intelligente (et intelligemment guidée par l'auteur) qu'on a plaisir à poursuivre dans cette recherche de la vérité. Un tome qui se suffirait à lui-même, si l'envie de découvrir les histoires des autres personnages n'était pas aussi forte ! Une très bonne découverte !
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Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Lumen - 410 pages - 3 parties Genre : Science-Fiction (Post-Apo) - Young Adult Acheter ce livre : Papier Mon Avis : In The After m’a fait de l’œil dès sa sortie sans que je mette la main dessus. Je n’ai donc pas hésité quand je l’ai trouvé sur la table des nouveautés de la médiathèque. Le premier livre de Demitria Lunetta est un roman dystopique à destination des adolescents, très en vogue depuis quelques années (et la sortie des tomes de Hunger Games). Même si le livre me donnait envie, j’avais un léger doute sur la non-redondance des thématiques abordées dans une énième dystopie… In The After, c’est l’histoire d’Amy, une jeune ado qui se retrouve seule après la fin du monde, après que toute sa famille se soit faite décimée, après que les monstres aient débarqué, « l’Après » c’est le nom qu’elle a décidé de donner à la période dans laquelle elle vit… Amy évolue dorénavant dans un monde de silence, car les créatures ne sont sensibles qu’aux bruits. Le fait de ne rien connaitre sur les créatures dans un premier temps, si ce n'est les quelques informations récoltées durant ses trois années de survie, est un vrai point fort pour maintenir le lecteur en état d'alerte. Amy ne vit cependant pas seule, car elle rencontre une enfant qu’elle baptisera Baby, ce qui fait de l’adolescente, une grande sœur et une mère de substitution. Cette facette est une de celles que j’ai préférées : la jeune fille ne doit pas se contenter uniquement de sa propre survie mais de la vie de quelqu’un d’autre, et ce, un peu malgré elle. En outre, elle doit certes composer avec les créatures mais aussi avec les autres humains survivants quand elle a "la chance" d'en croiser. En cela, on sent que cette jeune fille passe à deux doigts de s'effondrer, mais elle tient bon, non pour elle-même mais pour Baby, dont elle est maintenant responsable. Amy est un des personnages les plus marquants que j’ai pu croiser en dystopie young-adult. Et dans In The After, les personnages cohérents sont légion (un plus indéniable). Le roman se découpe en trois parties : la première qui installe Amy et Baby dans l’univers d’Après, cloitrées toutes deux chez Amy durant trois ans et cherchant seulement à survivre ; la deuxième qui vient complètement bouleverser le nouveau monde des deux filles et enfin, la troisième qui vient achever le lecteur avec des rebondissements et des surprises. S'il y a un truc que j'ai moins aimé dans ce livre c'est la rupture totale entre la première et la deuxième partie, avec les chapitres écrits en italique. Je me suis sentie un peu perdue au début, même si les faits présentés dans ces chapitres s'éclaircissent au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire. Mais la position d'Amy change du tout au tout et ce qui m'avait plu dans ce personnage s'est étiolé en l'espace de quelques lignes dans ces chapitres interludes. Puis notre compréhension s'éclaircit sur la situation, quasiment à la fin de l'ouvrage. La fin, avec l'évolution du personnage, est logique tout en étant surprenante (et là je ne dis rien de plus, sinon je spoile...). En bref : je ne savais pas à quoi m'attendre, si ce n'est à de la dystopie YA hyper classique, bien m'en a pris de lire ce livre pour me détromper moi-même. Si certaines ficelles étaient à prévoir, les personnages présentés sont cohérents, criant de vérité dans une situation aussi atroce. J'ai hâte de découvrir la suite des aventures d'Amy.
Mon Avis :
Sans avoir ne serait-ce que jeter un coup d’œil à la quatrième de couverture d’Au Bois Dormant, je me suis lancée dans cette nouvelle lecture. Je ne savais donc pas qu’il s’agissait d’un thriller pour ado. L’effet de surprise dissipé, je me suis plongée dans le roman sans aucun souci, passant un bon moment. La narratrice Ariane, est à l’aube de ses 16 ans. Et malheureusement pour elle, il s’agit de la date à laquelle le tueur en série qui la poursuit, achève ses victimes. Surprotégée, étouffée par des parents aimants, elle décide de s’enfuir pour les mettre à l’abri de ce monstre. L’intrigue est finalement usée jusqu’à la corde… L’originalité de faire un parallèle avec le conte de la Belle au Bois Dormant vient, seule, donner un coup de pouce pour tenir le lecteur. À peu près au milieu du roman, je me suis dit "Bon c'est bon je sais qui est le Rouet ...", j'ai alors un peu hésité à prolonger ma lecture, sans pour autant l'arrêter. Au final, lors de la révélation du tueur, j'ai été assez surprise sans pour autant l'être entièrement car j'avais une partie de la solution ... Le seul personnage qui m'a vraiment intéressée est l'inspecteur Judd, pour son côté torturé tout en étant posé pour un flic censé traquer un tueur d'ado... En bref : Au Bois Dormant est une réécriture originale du conte, en en faisant un thriller. Cependant l'originalité s'arrête là, l'enquête est déjà vu et la présence du conte dans l'intrigue reste superficielle... Dommage, l'idée de départ était bonne !
Me voici donc avec Alice au Pays des Zombies dans le panier et me demandant franchement ce que ça allait donner ... Si cette lecture fut rapide, c'est pour la partie romance de l'ouvrage et pas pour l'intrigue en elle-même. J'apprécie les amourettes entre les personnages et c'est généralement ce qui me fait tenir quand et bien ... il n'y a rien d'autre ! Là je ne vais pas être entièrement négative, puisque j'ai quand même apprécié l'originalité proposée par l'auteur à savoir la possibilité de combattre les zombies, qui sont des entités intouchables, par l'esprit qui sortirait du corps des combattants.. C'est sympa, mais quand même sans plus ... Comme j'en parlais plus haut, je suis en phase Relecture de Contes ... Avec un nom pareil que celui de ce livre je me suis dis bingo ! Mais c'est franchement raté pour cette partie ... On a bien une héroïne du nom Alice, qui se retrouve livrée à elle-même à la suite de la disparition de ses parents. Jusque là ça semble pas mal, MAIS, pas de créatures étranges comme des chenilles fûmeuses de hash, ou des fleurs parlantes ... mais des Zombies. Côté Lapin Blanc, il est là mais n'est finalement qu'un prétexte pour poursuivre dans l'idée du titre. Donc au final, seuls les titres des chapitres (qui entre nous sont très longs) font directement référence à Alice. J'aurai pu m'amuser à trouver des équivalences entre le conte original et cette "adaptation" mais franchement je n'en ai pas vu l'utilité ... j'aurai passer plus de temps à chercher qu'à vraiment lire le livre. Pour en revenir au livre en lui-même, l'héroïne est carrément bad-ass (où est passée la Alice un peu écervelée qui ne fait que chouiner ?) pour quelqu'un qui vient de perdre ses parents ... Elle en parle toutes les dix lignes dans un premier temps, malgré l'arrivée d'une tornade de bonnes humeurs et de drôleries, je parle de Kat, sa nouvelle meilleure amie. Et d'un coup bam ! Mâle testostéroné en vue avec un sublime regard violet - violet, sérieux !? - : j'oublie mes soucis ! Normal ! On retombe ennuyeusement dans le schéma très classique de la nouvelle arrivante dans un lycée, qui tourne autour d'un mec - de préférence canon et/ou dangereux. Sans oublier bien entendu l'ex complètement jalouse qui veut étriper la pourtant très frêle nouvelle élève ... Rien de neuf sous le soleil ! On voit la fin surgir à des kilomètres pour peux qu'on ai déjà ingurgité un bon nombre d'autres livres de ce type - ou qu'on ai un brin de jugeote, au choix - ce qui est finalement assez vexant en tant que lecteur et frustrant car sans surprise. Voilà j'avais dis que je ferai soft ... c'est un peu raté ! En bref : La suite se fera sans moi !
Chroniques Lunaires, tome 1 : Cinder de Marissa Meyer
Mon Avis : J'ai un peu hésité avant d'écrire un avis sur ce livre, internet en étant complètement saturé, qu'est-ce qu'un de plus viendrai changer ? Alors je m'y met, sachez juste avant de commencer, que Cinder fut une vraie bonne surprise ! Après avoir lu Charme de Sarah Pinborough, j'avais envie de poursuivre dans ma série lecture de conte (ou plutôt de réécriture de conte). Cinder me faisant de l’œil depuis quasiment sa sortie en France voilà 2 ans, il était grand temps que je m'y mette. Vous vous en douter donc, voici une réécriture de Cendrillon. Une version futuriste avec quelques changements de taille par rapport au conte original (comme une belle sœur sympathique ou des éléments beaucoup moins glauques - comme l'essayage de la fameuse chaussure de verre des demi-sœurs, par exemple). On se retrouve en fait plongé dans un roman dystopique où la société humaine est confronté à la société lunaire qui a développé des pouvoirs surnaturels. Les terriens se sont regroupés en une grande communauté sur le territoire de New Beijing. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que les genres se croisent avec facilité dans ce premier tome : dystopie, certes, mais aussi fantastique (avec les pouvoirs des Lunaires), science-fiction (avec les cyborgs et les androïdes ; mais aussi avec l'apparition d'un virus), et puis bien entendu le conte qui pourrait sembler bien classique mais qui en surprendra plus d'un. J'aurai donc bien du mal à le ranger dans une catégorie en particulier ... Heureusement en ce qui concerne le dernier genre, Marissa Meyer a été assez maligne pour ne pas nous resservir entièrement le conte original à la sauce dysto. Elle joue avec le conte et nous en propose une toute nouvelle perspective : très agréable ! Ensuite, bien sûr, que serait une histoire sans un bon personnage principal ? Cinder est un personnage que j'ai vraiment apprécié tout au long du récit. Avec son statut de paria, on retrouve la condition de la vraie Cendrillon, avec un intérêt en plus qu'elle est loin d'être comme les autres. A moitié robotisée, la jeune fille doit changer des quelques pièces ... comme son pied par exemple ! Et puis il y a Kai, le beau prince ! J'ai quelque fois soupiré, lors de ses scènes que l'on voit poindre à des kilomètres, tellement grosses et par prise d'habitudes ... Mais pourtant si agréable à lire - que je sois au moins franche ! Alors voilà quand arrive cette fin - même si, pour certaines "grosses" révélations/surprises, il n'y avait plus rien d'étonnant 200 pages plus tôt - je reste un peu sur le cul (pardonnez moi l'expression), mais qu'est-ce qui lui prend à l'auteure d'arrêter son livre, en plein milieu d'une action !? C'est de la torture littéraire, c'est ça ? Hein dites, je suis pas là seule à trouver cette fin injuste pour le lecteur - et surtout pour celui qui n'a pas la suite ! En bref : Un livre qui ne sera pas resté bien longtemps entre mes mains, une lecture addictive, prenante, qui reprend une histoire que je pensais avoir vu et revu jusqu'à en connaître les moindres détails, et qui pourtant m'a bien surprise ! J'aime et j'en redemande !
Eleanor & Park de Rainbow Rowell
Eleanor & Park, c'est une jolie romance.
Les personnages principaux sont attachants tant leur maladresse prête à sourire. Ils sont touchants quand les mots sortent enfin et que leur gestes expliquent mille fois mieux ce qu'ils essayent de se dire. Ils sont géniaux pour leur simple goût musicaux, ainsi que dans leur choix de comics. L'histoire se déroule, certains événements sont attendus car vus et revus, mais encore une fois ça fonctionne. Mais le tout est : empaqueté dans un énième lycée, avec d'autres personnages, des lycéens ne souhaitant que le mal autour d'eux et bien entendu notre héro(ïne) se relevant malgré l'adversité. Parce que oui Eleanor & Park est bien une autre romance ado, bourrée de clichés. Pour tout dire j'ai lu des histoires bien plus touchantes et bien plus attachantes (rien que toute la bibliographie de Sarah Dessen relève le tout d'un cran, ne serais-ce, si je puis dire, que le côté dramatique de la situation familiale d'Eleanor). Malgré le fait que le genre soit épuisé jusqu'à la corde, la mayonnaise à quand même pris avec moi. E & P est un bon roman, mais qui ne fera pas partie dans mon top lecture de l'année ... Ennemis, tome 1 de Charlie Higson
Comme la quatrième de couv' l'indique très clairement : c'est une histoire de zombies ... Autant dire qu'il est question de survie tout le long du bouquin. Mais après les comics de Walking Dead, je pensais être blindée pour une nouvelle expérience du même type. Je pense mettre trompée ... Dans ce premier tome, c'est un entrelacement d'histoires d'enfants qui cherchent à survivre aux adultes, tous devenus des zombies. On ne connaît pas les âges de nos héros, mais quelques indices viennent nous donner une approximation, par exemple le plus âgé n'a que 15 ans ... On évolue durant ces 450 pages dans un Londres complètement dévasté, ravagés par les hommes aux prémices du changement. Pour survivre, les enfants se regroupent et investissent des lieux qui leur semblent familiers, tels les centres commerciaux assurant un apport de nourriture en tous genres non négligeables, et la possibilité de barricader les entrées. Quand je parle d'entrelacement d'histoires, c'est que l'auteur décide d'adopter différents points de vue au cours du livre, ainsi on sera un coup au côté d'Arran, ce leader charismatique cachant à ses compagnons ses doutes, tantôt auprès de Maxie, son bras droit, cette ado à l'esprit clair la plupart du temps, avec Callum et son envie de solitude et puis avec P'tit Sam, le plus attachant à mon sens et du haut de ses 9 printemps il nous en fera voir de belle ! Sur le livre est indiqué que "Certaines scènes peuvent choquer" et elles sont comme qui diraient nombreuses ... Entre les rixes sanglantes avec les zombies, les mots que s'échangent les enfants, et les quelques survivants aux pratiques plus que douteuses, il y a de l'horreur dans quasiment toutes les pages ... Et également au niveau de l'écriture si je puis dire, puisque le livre est truffé de fautes d'orthographe pour retranscrire la façon dont parle et écrit les enfants ... L'évolution de l'histoire suit un chemin logique. Les survivants cherchant à se rassembler pour affronter les zombies et même si à certains passages la sauce a eu du mal à prendre pour moi, dans l'ensemble j'ai bien accroché à l'intrigue, et à certains des nombreux personnages. J'espère lire la suite bientôt !
La Sélection, tome 2 : L'Elite de Kiera Cass
Mon Avis : Après le premier tome que j'avais bien apprécié, j'attendais avec une certaine impatience de pouvoir lire la suite, mais le manque de temps et notamment les études m'ont contrainte à repousser sans cesse cette lecture. Enfin dans mes mains, ce deuxième opus n'y sera pas resté très longtemps, à peine quelques heures ! On retrouve America, toujours en lice pour obtenir la main de Maxon, le prince et futur roi d'Iléa. Les concurrentes ne sont plus que 6 et parmi elles, on retrouve Céleste, la peste de service et Marlee, la bonne copine, qu'on se met à aimer de plus en plus au fil des pages. La sélection est rude et les candidates sont soumises à des épreuves, pour la plupart protocolaire, afin de les distingués aux yeux du roi et de la reine, mais aussi auprès de Maxon. Au milieu de tout ça, il y a des raids des Renégats, qui font des victimes au sein du palais et aussi en dehors. Mais dans ce tome on entrevoit un peu plus les raisons qui les poussent à effectuer ces raids, sans pour autant nous éclaircir complètement, ce qui assez frustrant. Mais pour la plupart des lectrices, ce qui nous intéresse vraiment c'est l'histoire du triangle amoureux ... Que j'ai trouvé finalement très convenu. Maxon, Aspen entre les deux le cœur d'America balance, ce qui nous fait pousser de nombreux soupirs - qui furent des soupirs d'exaspérations pour ma part. Et pour une fois, je ne ferais pas parti d'une "team" particulière, qu'elle finisse avec l'un ou l'autre ne m'embête pas, mais je la trouve assez énervante dans ses choix de retrouver l'un ou l'autre, sans pour autant réussir à se fixer, une bonne fois pour toute ... J'ai eu l'impression de tourner en rond pendant une bonne partie du roman, un peu comme l'héroïne qui ne sait pas ce qu'elle veux, n'y vraiment ce qu'elle fait là ... Mon ressenti s'est nettement amélioré lors de l'épreuve "accueil d'une délégation étrangère". La scène avec les diplomates italiennes est assez agréable et à donner un petit coup de fouet - si je puis dire - à l'histoire général et à America. C'est finalement la scène finale, celle avec le roi, qui m'a le plus surprise. Malgré cette déception (mais les tomes 2 ne sont-ils pas tous un peu comme ça ?), je tenterai le tome 3, mais cette fois je n'en attendrai pas trop ! Cela reste tout de même une bonne histoire pour se divertir durant quelques heures ! Challenges :L'épreuve, tome 1 : Le Labyrinthe de James Dashner Quatrième de couv' : Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier ... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuple de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire ... Mon Avis : Je me suis lancée dans la lecture de L'Epreuve, non pas parce que la couverture ou la quatrième ont su me convaincre, mais parce que l'adaptation cinématographique est annoncée et prévue pour bientôt, le 15 Octobre d'après Allociné. Pour tout dire j'avais envie de découvrir un truc qu'on ne m'avait pas conseillé, et qui ne m'attirait pas forcément de prime abord - perso, la couverture ne m'a pas plu ... Bref je me lance donc dans ce Labyrinthe ... Le personnage principal est donc Thomas, un jeune homme sans souvenirs et aussi sans âge. Premier point positif : du neuf ! J'ai enfin un héros garçon dans une lecture du genre dystopique ... ça n'a pas été souvent le cas dans mes différentes lectures, j'ai donc apprécié ce sang neuf dans une offre littéraire un peu redondante. Thomas est enfermé dans une sorte d'élévateur et atterrit au milieu de ce qui semble être un cube de béton ... Une tripoté de paire d'yeux le fixe, il n'y a que de jeunes garçons qui l'entourent. Très vite j'ai été happé par cette histoire aussi surprenante que terrifiante ... Ces jeunes hommes sont enfermés dans un labyrinthe et vivent en son centre, seules quatre portes gigantesques permettent d'accéder aux dédales. Mais arrivé la nuit tombée, les portes se referment et l'on n'a plu jamais retrouver ceux qui avaient pu être enfermé dehors ... Beaucoup de choses très intéressantes dans ce roman : les jeunes qui malgré l'absence d'adultes ont réussi à recréer une sorte de société avec des "métiers" et des sortes de grades. Tout le monde a une place définit en fonction de ses capacités. Dans ce huis clos, les sentiments de chacun sont exacerbés ce qui créait des situations instables, qui sont très bien amenées et menées jusqu'au bout, pour notre bon plaisir, à nous cher lecteur. Des personnages très riches aussi : allant de la "chiffe molle" - pardonnez l'expression - à la tête brûlée. Chacun des personnages sert l'intrigue, nous touchants par moments ou nous rendant carrément vénère ... L'enchaînement des événements est tel que je n'ai pas vu le temps passer, cela est peut-être dû en partie à la taille des chapitres, très courts, ils n'ont pas permis à l'auteur de s'étendre en mille et un détails ... Appréciable ! Je n'angoisse pas vraiment à l'idée d'aller voir l'adaptation, je me dis que le film pourrait être très réussi, si le réalisateur arrive à rendre les créatures et l'ambiance que l'on ressent dans le labyrinthe à travers les pages que nous a laissé James Dashner. La Sélection, tome 1 de Kiera Cass Quatrième de couv' : Elles sont trente-cinq jeunes filles : la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l'héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l'oeil des caméras ... Puis Amerca rencontre le Prince. Et tous les plans qu'elle avait échafaudés s'en trouvent bouleversé... Mon Avis : En retapant la quatrième de couv' de ce livre, je me rend compte que : 1. Je ne l'avais pas lu puisque j'ai emprunté ce bouquin parce que le tome 3 vient de sortir 2. Je me rend compte que celui ou celle qui a rédigé ce résumé n'a pas vraiment lu le bouquin et n'a du que le survoler ... Alors pour être plus dans le ton du livre, sachez qu'effectivement America Singer est notre héroïne, qu'elle sort en cachette depuis 2 ans avec Aspen, mais que celui-ci est dans une caste inférieure (il n'est pas soldat, contrairement à ce qui est dit plus haut, mais plutôt fait des ménages...) et que par conséquent, en aucune façon il ne puis troubler la loi d'Illéa. La Sélection, c'est 35 jeunes filles qui sont tirées au sort pour participer à un Bachelor version princier ... Bien entendu notre héroïne fait partie de cette sélection -sinon bah on l'aurait pas suivi, hein ! - mais puisqu'elle est déjà amoureuse de quelqu'un d'autre, elle ne se sent pas vraiment concernée par la conquête du cœur de Maxon, le prince. Comme je viens de le dire, j'ai eu vraiment l'impression d'assister à une énième rediffusion du Bachelor version conte de fée. Les mêmes nénettes qui sont là pour faire ch***/embêter le monde et vas-y que je te bousille ta robe, et tiens prend ça une pique dans les dents. C'est énervant, tellement irritant mais aussi tellement addictif - oui parce que je suis réaliste les histoires de nénettes à font dans la compèt' moi ça me parle. On est pris dans un engrenage, entre froufrou et faux-semblant, je me suis laissée happée par l'histoire d'Ame. Une découverte qui arrive au bon moment - décompression totale ! |
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