La Compagnie des Lames, tome 2

28/2/2015

La Compagnie des Lames, tome 2 : Désolation de Tackian et Kendall

Quatrième de couv' :
Arakel est un monde déchiré par la guerre et la xénophobie depuis toujours. Après avoir vaincu le terrible roi Goule, la compagnie des lames, première confrérie à réunir humains et anciennes races sous la même bannière, est tombée dans l’oubli. Cinquante ans plus tard, Finlaë, la danseuse de guerre elfe ; Ugrosh, le berseker ork ; Hector, le noble paladin humain ; et Fender, le puissant guerrier nain, sont brisés, tant moralement que physiquement. Mais une mission particulièrement dangereuse va forcer la compagnie à se reformer et réveiller les fantômes qui la hante...

Mon Avis :
Après un premier tome avec un ressenti en demi-teinte (mon avis sur le tome 1), j'avoue que j'en attendais un peu plus dans ce second volet.

Mes attentes ont été plus ou moins assouvies ...

Au niveau de l'action, rien à dire de ce côté là on est servit ! La Compagnie des Lames se met en branle pour bouter définitivement le roi Goule du monde des vivants. Escortant le roi et sa femme, la Compagnie ne voit malheureusement aucun de ses éclaireurs revenir de leurs missions. Et pour cause, ils tombent un par un sous les embuscades des démons ...

C'est bien beau d'avancer dans l'intrigue, mais là les auteurs ne font pas dans la demi-mesure, on reçoit information sur information, allant de surprise en surprise ... Et cela seulement sur une petite cinquantaine de pages ! Donc par rapport au tome 1, on reçoit presque trop d'informations ... Ce qui me fait dire que la répartition de l'histoire dans cette trilogie est pour le moment très inégale.

Le rythme effréné et parfois dur à suivre de ce second volet, rééquilibre largement le manque d'informations et d'actions du premier tome ; me donnant très envie de découvrir la suite.

De plus on a quelques informations sur les "héros" de l'intrigue (comme l'idylle entre Finlaë, l'elfe et Hector, l'humain), mais tout n'est qu'effleuré, dommage ...

La fin est dark à souhait, avec cet effet "on est tous des pions" qui ressort très clairement dans la dernière planche.