Remerciements : Je tiens à vivement remercier Livraddict et les éditions Scrinéo de m’avoir permis de découvrir Le Roi des Fauves. Mon côté animal c’est enfin révélé. Mon Avis : Avant de me plonger dans ce livre, je n’avais encore jamais lu Aurélie Wellenstein. Mais après ce premier essai il me tarde de découvrir d’autres de ses œuvres, comme Ferrous Occire. Avec Le Roi des Fauves, Aurélie Wellenstein revisite le mythe du berserk, ce guerrier mythique qui devient surpuissant en passant dans un état de fureur-ravageur. Ici le « berserkir », est un homme parasité, dont le mal réveille son côté animal, le transformant en créature mi-homme mi-bête. Soit, on se rapproche des garous qui ont du mal à dominer leur côté animal, mais on en est aussi très loin. Les hommes ont connaissance de ses créatures, en sont terrifiés mais les nobles parviennent à les capturés et à les soumettre par le biais de runes et de sortilèges. Pendant ce temps le peuple souffre et meurt de faim. Pour subvenir aux besoins de leur famille, nos trois héros, Ivar, Kaya et Oswald vont passer outre une loi et chasser sur les terres de leur souverain. Bien entendu, rien ne se passe comme prévu et les trois jeunes sont bien vite attrapés et condamnés à devenir des berserkirs. J'ai vraiment aimé ces trois héros si différents les uns des autres, entre la force et la douceur, le courage et la peur. Leurs réactions sont parfois étonnantes, et à de nombreuses reprises les événements qui surviennent m'ont surpris (et ce n'est pas peu dire). Ivar est le personnage que l'on suit principalement, le narrateur omniscient se focalisant sur lui, mais les deux autres ne sont pas en reste et suivent à peu de choses près le même chemin. Ce que j’ai particulièrement apprécié, ce sont les scènes de rencontre entre ces héros et les berserkirs, et ce, surtout dans les premiers chapitres. On sent un malaise profond qui s’installe dans chacune des pages, entraînant sans problème le lecteur à sa suite. L’ambiance devient de plus en plus sombre et de plus en plus sanglant, si bien qu’à la fin s’en devient presque écœurant. Mais bizarrement c’est ce qui rend le livre si… fascinant. Je n’ai pu me résigner à lâcher le livre quand l’intrigue marque un tournant, quand enfin, les premiers changements se font sentir chez nos trois héros. Rien n’est simple dans ce récit, ni l’intrigue qui pousse le lecteur à se demander constamment jusqu’où va nous entraîner l’auteur – et qui nous entraîne sur un terrain auquel je n’aurai pas pensé –, ni l’écriture d’Aurélie (si directe, si crue !) et encore moins la psychologie des personnages, tellement changeant entre le début et la fin du récit. Et malgré un récit court, l’auteure parvient à maintenir du suspens quant au futur de ses personnages. Le rythme est haletant, les événements s’enchaînent sans que l’on ait le temps de souffler. En bref : un véritable coup de cœur pour cet univers sombre, si atypique, et pour ce mythe si bien traité ! Un seul regret, qu’il n’y est pas de suite prévu à ce one-shot…
1 Commentaire
30/5/2015 05:19:42
La couverture m'intrigue beaucoup, je la trouve magnifique. Et le résumé et ta chronique me donne envie de me jeter dessus :)
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