Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Auto-édition – 386 pages – 27 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Papier – Numérique Remerciements : Je tiens à remercier S.N. Lemoing de m’avoir envoyé son livre. Mon Avis : Powerful fut l’occasion de découvrir, pour la première fois, un ouvrage autoédité. L’univers créé par l’auteure est vraiment très étoffé et c’est sans doute ce qui m’a le plus accroché dans le récit. La population est séparée en deux groupes distincts, les Silariens qui possèdent des pouvoirs et les Iesilariens qui n’en ont pas. Cette magie est assez diversifiée et se présente un peu aléatoirement dans la population, c’est un des points que j’ai le plus apprécié dans cette mythologie. D’autre part, une personne peut posséder un ou plusieurs pouvoirs différents, ce qui la rendra plus puissante. Globalement cette magie est intéressante, mais sur la longueur j’ai trouvé qu’elle était trop « gentille ». C'est-à-dire que les Silariens n’ont que peu de contreparties (si ce n’est aucunes) en échange de leurs pouvoirs. Alors oui, ils se sentent un peu fatigués après un usage trop intensif de leurs pouvoirs mais ça reste, à mon goût, bien trop lisse. La fin du récit est venue accentuer mon idée de cette « trop bonne » magie. Avec une fin un peu crasseuse qui vient malmener le lecteur dans ses quelques repères, S.N. Lemoing avait – presque – réussi à me faire oublier ma première idée sur la magie d’Harcilor. Et le dernier chapitre vient tout remettre en place, quelle frustration ! D’où mon impression de magie « proprette ». Outre cette magie, il y a des règles qui régissent le pouvoir en place dans le royaume d’Harcilor. Le roi ne doit pas posséder plus de pouvoirs que le chef des Gardiens, les hommes et femmes qui composent le corps de garde du château. Cela évitera que le roi ne devienne fou et puisse être arrêté… Pour moi, ici ça coince un peu. Rien que l’intrigue repose sur la prise de pouvoir d’un usurpateur en lieu et place du vrai roi… Et le système de Gardiens reste cependant en place, bon on pourrait m’objecter le fait que le chef de Gardiens est de connivence avec le roi, mais je trouve que du coup cela perd un peu de sens d’expliquer cette règle au cours du récit, l’impact est moins grand et perd en crédibilité. Concernant l’intrigue en général, j’ai eu un mal fou à me plonger dans l’histoire : les personnages arrivent à bras raccourcis, sont très nombreux, et l’intrigue ne me semblait pas très fluide. Par exemple quand, à la fin du premier chapitre, un des protagonistes annonce qu’il faudra anéantir le roi et toute sa Garde, je me suis poser la question pourquoi, car à ce moment je manquai d’éléments pour comprendre leur but. Il m’a fallu un bon quart du roman avant de vraiment me plonger dans ce nouvel univers. Alors je ne sais pas si la version numérique diffère de la version papier, mais par exemple l’histoire courante et les flashbacks ne sont pas délimités, ou si c’est le cas, je n’ai pas réussi à repérer cette séparation, si bien que dès les premiers chapitres, je me sentais complètement perdue. J’ai fini par comprendre les retours fréquents en arrière, après un petit bout de temps, dommage car tout cela apporte au récit une temporalité bienvenue et appréciable qui nous permet de comprendre le pouvoir en place. Comme je le signalais plus haut, les personnages sont foison et m’ont, au départ, plus perdue qu’autre chose. A la lecture, je n’avais pas le temps de m’intéresser vraiment à un des protagonistes qu’un autre apparaissait et ainsi de suite. Ce qui fait qu’au final, je ressors de cette lecture sans avoir un personnage qui m’a vraiment marqué… tous revêtent une importance dans le récit, chose non négligeable et appréciable, mais le fait de s’intéresser à trop de personnages en parallèle entraine une certaine confusion. Côté écriture, j’ai apprécié l’écriture de S.N. Lemoing qui permet une lecture fluide et agréable. J’ai eu quelques gênes avec certains des termes employés, qui pour moi me semblent être des mots qui ont été recherchés (notamment sur les teintes de couleurs), après c’est une histoire de goût mais je pense qu’aller à la facilité à parfois du bon. En Bref : Une bonne mythologie, un univers neuf bienvenue, des termes innovants ; toutes ces choses auraient pu me permettre de faire de Powerful une excellente lecture, mais cela est malheureusement un peu trop noyé par les personnages trop nombreux, et la non-linéarité du récit. Dommage car, pour moi, Powerful a un vrai potentiel.
3 Commentaires
17/3/2016 12:22:43
J'ai été vraiment surprise par ce premier tome que j'ai trouvé très bon. L'univers m'a beaucoup plu, et même s'il y a un grand nombre de personnages, j'ai réussi (vers la fin c’est vrai) à m’attacher à quelques uns. Par contre, j'ai trouvé le dénouement final un peu trop facile, mais j'attends avec impatience de pouvoir lire la suite.
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