Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Bragelonne (Milady) – 694 pages Genre : Fantasy Prix : 9.20 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Mon expérience avec ce tome 1 de L'Ange de la nuit, "La voie des ombres" de Brent Weeks a été un véritable voyage en montagnes russes littéraires. Initialement commencé il y a 3/4 ans, j'avais abandonné après les premières 100 ou 120 pages, sentant le potentiel mais le moment n'était pas propice. L'année dernière, dans ma quête pour réduire ma PAL gargantuesque, ce titre a attiré mon attention, rappelant sa longue attente sur mon étagère. Je l'ai rouvert en septembre et après avoir lu 300 pages, l'histoire m'a finalement captivé, bien que la stagnation de l'intrigue et le développement lent des personnages m'aient fait perdre de l'intérêt. Je l'ai mis de côté à nouveau, pour y revenir récemment, précisément lorsque l'histoire a pris un tournant à 90 degrés, offrant enfin l'action tant attendue et des rebondissements. Les 400 dernières pages ont été salvatrices, et je les ai dévorées en deux jours, une rareté pour moi ces derniers temps. "La Voie des Ombres" présente une dark fantasy relativement légère se déroulant dans une cité sur le point de subir un putsch inattendu. Azoth, un gamin des rues, devient l'apprenti assassin de Durzo Blint, le plus grand maître de la cité. L'histoire suit son évolution depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, tissant des liens avec des nobles, dont l'un devient son meilleur ami. Malgré des longueurs qui ont failli me faire abandonner le livre, l'évolution du personnage principal est intéressante. Les personnages annexes, notamment Logan, un paladin loyal au destin tragique, ajoutent de la profondeur à l'histoire. Durzo, le mentor d'Azoth, est un personnage complexe et ambivalent, alternant entre la froideur et la paternité, créant parfois une frustration dans leur relation qui semble stagner. La vengeance naît d'un amour de la justice et de la volonté de redresser les torts. Mais la revanche conduit à la damnation. L'Ange de la Nuit, l'incarnation du châtiment, a trois visages : la vengeance, la justice et la pitié. Le style d'écriture dense de Brent Weeks crée des scènes détaillées et des dialogues percutants, contribuant à l'immersion dans cet univers complexe. Le système de magie, révélé progressivement, ajoute une dimension fascinante à l'intrigue, tout en explorant des thèmes tels que la loyauté, le sacrifice, la moralité et les conséquences de choix difficiles. L'ambiance sombre de la fantasy est renforcée par la cité en proie à des changements politiques et sociaux, et les nuances de gris dans les motivations des personnages ajoutent une profondeur psychologique à l'histoire. Brent Weeks a créé un monde riche et complexe, avec des détails culturels, historiques et politiques qui enrichissent l'expérience de lecture. Bien que le début du livre m'a semblé lent, l'auteur équilibre habilement les moments d'action palpitants avec le développement des personnages dans la deuxième partie du récit, offrant ainsi une expérience de lecture variée et engageante. La fin du tome 1 m'a donné un intérêt considérable pour la suite de la série, avec des intrigues non résolues, des mystères en suspens et des relations complexes entre les personnages. La perspective de plonger dans le tome 2 est déjà ancrée dans mon ABC de l'année prochaine, avec l'espoir que l'auteur maintiendra le rythme dynamique instauré vers la fin du premier tome. En Bref :
La voie des ombres de Brent Weeks débute lentement mais gagne en intensité après la 400e page, offrant une dark fantasy immersive avec un protagoniste évoluant de gamin des rues à apprenti assassin. Le style dense de l'auteur et le système de magie progressif enrichissent un univers complexe, suscitant l'anticipation pour la suite malgré des moments de stagnation.
1 Commentaire
On découvrira également ce qu'il advint très secrètement dans le royaume de France durant l'hiver 1750, on fera également connaissance avec un mystérieux personnage, le Lys pourpre, d'une baronne de Saint-Gil et d'un chevalier de Castelgriffe ... Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur audio : Audible – 563 min Genre : Fantasy – Uchronie Prix : 17.90 € (Grand Format) Acheter ce livre : Poche – GF – Numérique – Audio Mon Avis : On retrouve dans L'Elixir d'Oubli, le membre du cercle Cyan : Louis Denizart Hippolyte Griffont, seulement quelques mois après l'épilogue du premier tome : Les Enchantements d'Ambremer. Une nouvelle intrigue qui commence sur les chapeaux de roues avec le départ en cure du meilleur ami d'Hippolyte, Edmond Falissière qui souffre d'un mal inconnu et du coma étrange d'une jeune princesse minimette (le pendant parisien des Lilliputiens de Jonathan Swift). Pour l'accompagner dans ses recherches on retrouve également la baronne Isabel de Saint-Gil après un départ précipité elle revient pour des affaires urgentes dans les quartiers de Paris. L'avantage de ce deuxième opus est qu'il peut se lire indépendamment du premier, car il recèle une enquête pleine et entière et ne laisse que peut, voir pas du tout, la place à des questions en suspens. On retrouve en plus de Griffont et d'Isabelle, des personnages comme l'enquêteur Farroux, les acolytes d'Isabelle ou encore Azincourt, le chat ailé parlant. Mais ce deuxième tome est aussi l'occasion pour Pierre Pevel d'étoffer sa galerie de personnages. Ce dimanche, en fin de matinée, Griffont lisait dans son salon. Il avait récemment achevé sa vingt-septième lecture des Trois Mousquetaires. Comme de juste, il avait enchaîné avec Vingt ans après, qu'il aimait moins cependant. Mais la compagnie des héros de Dumas père lui était trop agréable pour qu'il y renonce, malgré quelques longueurs. Il se réjouissait d'ouvrir bientôt l'énorme Vicomte de Bragelonne et savait qu'une mélancolie l'envahirait lorsqu'il devrait abandonner d'Artagnan et son bâton de maréchal au siège de Maastricht. Les références de l'auteur à des personnages réels ou fictifs sont délectables. Arsène Lupin (très dans l'air du temps), Merlin, mais aussi Lord Dunsany, Cartouche... Autant de petits éléments qui apportent une touche tout à fait agréable et bienvenue. La petite nouveauté dans ce tome, ce sont les flashbacks narratifs qui nous font découvrir une autre enquête à une autre époque, où nos deux héros se sont pour la première fois rencontrés. L'enquête entraine le lecteur dans un tourbillon d'actions, de révélations et de rebondissement aussi surprenants qu'inattendus. Et il faut dire qu'ils sont nombreux ! Les péripéties que vivent les personnages ont de quoi faire monter le palpitant de certains lecteurs. Les chapitres relativement courts insufflent un rythme prenant à la lecture. L'histoire était plus prenante que dans Les Enchantements d'Ambremer, car selon moi, mieux ficelée. Le dénouement de l'enquête a été une bonne surprise et joliment amené. Ces 9h10 avec la voix de Maud Rudigoz dans les oreilles ont été un vrai bon moment. Sa voix fonctionne parfaitement avec les personnages (elle fait une excellente Isabelle de St-Gil), et ses voix ont su me transporter dans ce Paris des Merveilles en douceur. En Bref : Un retour dans le Paris des Merveilles de Pierre Pevel qui se solde par une envie de découvrir le troisième et dernier tome des aventures d'Hippolyte Griffont ! L'univers enchanteur qu'a tissé l'auteur sert de décor à une intrigue fantastique accrocheuse. Vous pourriez aimez :
Infos Utiles : Nationalité de l’auteure : Française Éditeur : Bragelonne – 376 pages Prix : GF – 20 € // Poche – 8,20 € Acheter ce livre : Grand Format – Poche – Numérique Mon Avis : Mon ressenti durant cette lecture a été comme qui dirait en dents de scie. J’ai en général du mal avec les mélanges du genre monde purement fantasy et monde contemporain. Ici la partie urban fantasy (la deuxième donc) m’a laissé sur ma faim suite au prologue qui m’annonçait un univers peuplé de dragons et de créatures merveilleuses. Le temps consacré à chaque univers est asymétrique (Ombre étant largement plus exploitée que Rive), pour mon plus grand plaisir. Cela dit, le glissement vers l’univers d’Ombre se fait de manière telle, que j’ai eu du mal à apprécier vraiment ce basculement. Car Manon Fargetton n’y va pas avec le dos de la cuillère pour ce qui est d’en faire baver à ses héros et héroïnes. Non pas que cela soit un mal, mais le fait de s’attacher rapidement à tel ou tel personnage, entraine forcément un élan d’empathie aux moments les plus compliqués et douloureux de celui-ci. Le basculement monde urban-fantasy / fantasy est rude pour Énora (le personnage féminin principal de Rive) et je me suis demandée comment ce personnage allait pouvoir évoluer dans la suite du récit. J’avoue j’ai surtout cherché les passages où les réactions de ce personnage n’étaient pas vraiment en adéquation avec ce que l’on pourrait attendre d’une personne dans sa situation. J’ai été agréablement surprise dans relever peu et d’apprécier pleinement l’évolution de ce personnage en particulier. A contrario, Ravenn m’a immédiatement plu, que ce soit par ses positions diplomatiques, ses choix, son charisme et le fait qu’elle soit insupportable pour le reste du monde (ou presque) et j’étais avide de voir non pas son évolution mais comment elle allait s’y prendre. Concernant les autres personnages, j’ai apprécié la totalité de la galerie des héros et antagonistes de ce roman. C’est assez surprenant, j’en suis la première étonnée, habituellement j’ai toujours un personnage que je trouve moins « bon » que les autres dans le traitement, l’évolution, etc. ; et même si certaines « solutions », ici, ne m’ont pas convenue du tout (voire étaient trop convenues) la globalité reste cohérente. J’aurais aimé un peu de rab’ pour certains personnages auxquels j’ai tout de suite adhérés comme Lïam ou même Axel (qui n’est finalement qu’esquissé…). J’ai particulièrement apprécié les thèmes abordés dans le récit : le deuil et la vengeance, la féminité et le pouvoir, le sens du devoir et la résiliation… Et également des questions sociétales telles l’alcoolisme ou l’homosexualité. Tout cela est servi par une écriture agréable (merci pour ces choix de changements de vocabulaire dans Ombre par rapport à Rive), fluide et est soutenu par un rythme des plus accrocheurs. L’Héritage des Rois Passeurs est un page turner addictif qui m’a donné vraiment envie de découvrir d’autres récits de l’auteure (et ça tombe bien, Les Illusions de Sav Loar est sorti il y a peu et me permettra de continuer dans cet univers narratif). En Bref : des personnages attachants et plutôt bien développés pour un one-shot, une évolution de certains personnages particulièrement bien travaillés, des facilités à certains moments mais qui n’entache pas du tout la lecture : L’Héritage des Rois Passeurs est un livre qui se lira vite et qui je l’espère vous fera passer un aussi agréable moment que moi.
Infos Utiles : Nationalité de l'auteur : Canadienne Editeur : Bragelonne – 827 pages –18 chapitres Genre : Fantasy Acheter ce livre : Grand Format – Poche – Numérique Mon Avis : Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas dédié mon temps de lecture à un bon gros pavé de fantasy. Le dernier en date étant le deuxième opus de la série Le Bâtard de Kosigan… Et en commençant Renégat je ne m'éloignais pas trop de la thématique du mercenaire et des auteurs férus d'Histoire ! Mais passons. Le Chevalier Rouge est le premier tome de la série, Renégat, qui s'annonce très, très prometteuse. Si la trame, fort grossière, de l’intrigue pourra en faire sourire certains quant à son absence d’originalité (une guerre qui s’annonce entre la Nature et l’Homme), de même que le pari de prendre pour fer de lance un personnage aussi énigmatique qu’anonyme, en la personne du Chevalier Rouge – un capitaine mercenaire –, il n’en est cependant rien en ce qui concerne le restant du livre. En premier lieu, ce qui marque c’est le choix de la narration de l’auteur : une sorte de roman chorale où le point de vue interne aurait été gommé au profit d’un narrateur externe s’intéressant, l’espace d’un instant, à la vie d’un être plus ou moins important de la société – et par extension qui apporte un certain intérêt dans la narration. Les « bons », les « mauvais » et les autres, ceux pris bien souvent entre deux feux, Miles Cameron fait le pari de leur donner voix et, cela donne bien plus d’étoffe à l’ensemble du récit. On a tous les points de vue – ou presque – et pourtant l’auteur arrive à surprendre dans les choix qui s’opèrent dans chaque camp. Bien entendu cela offre une galerie de personnages des plus conséquentes (tout en étant bien loin du nombre de Game of Thrones, je vous vois venir), qui est un peu difficile à aborder au premier abord. Qui est qui, qui fait quoi et où se passe l'action – par ailleurs l'absence de carte dans l'édition bragelonienne se fait sentir assez rapidement et le choix éditorial de situer chacun des personnages floute d'avantage la compréhension au départ. C'est bien simple je pensais que Lissen Carak était une personne, alors qu'il s'agit d'une ville –, etc. Le nombre de noms est important, et finalement il m'aura fallu quelques dizaines de pages pour vraiment m'y repérer. Dans cette foultitude de protagonistes, je dois dire que j'ai particulièrement accroché avec les représentations féminines. Loin d'être de parfaites greluches, Cameron présente des femmes fortes tant du point de vue politique (Desiderata), guerrier (L'Effrontée) et religieux (l'abbesse / Amicia) ; les pendants masculins sont très nombreux – et surreprésentés –, mais ces femmes prennent une part importante du récit, ce que j'ai trouvé fort appréciable. D'autant que les échanges entre le Chevalier Rouge et l'Abbesse sont particulièrement caustiques. Comme je le disais plus haut, la trame de l’intrigue semble manquer cruellement d’originalité, loin s’en faut car tous les éléments qui ont été créé par l’auteur pour ficeler son récit s'éloignent des habitudes de la fantasy : les créatures font peau neuves, sauf en de très rares cas ; les peuples « primitifs » ne servent pas uniquement de décorum ; la magie revêt divers aspects. D'autant que pour installer confortablement son intrigue, l'auteur prend son temps. Il faut dire que le monsieur est spécialisé dans cette période, le Moyen-Âge, et qu'il est donc "normal" d'avoir pléthore de détails sur le fonctionnement d'une compagnie de mercenaires à cette époque, des différents protocoles qui régissent les interactions entre les protagonistes, ou encore de l'installation d'un siège pour défendre une forteresse, etc. A titre personnel, ces quantités de détails m'ont encore plus intéressé au récit que je ne l'étais déjà, ce fut donc un point très positif ! Le récit n'est évidemment pas dénué d'actions. Les escarmouches semées çà et là dans le récit ne sont que des amuses bouches en attendant la bataille "finale" qui opposera les différentes armées. Mais ces premières permettent de faire tenir le lecteur dans un certain équilibre et d'entrecroiser les moments calmes et les échanges sanglants. Echanges sanglants qui par ailleurs, sont très imagés, servit par la plume de l'auteur (et par son amour pour la période qui se fait ressentir jusque dans la description de l'entrée de la lame dans le corps de l'ennemi). En Bref : Une lecture dense, riche en personnage, forte de détails médiévaux et pour ma part prenante de bout en bout. Un premier roman, qui place Miles Cameron dans la tête des auteurs à suivre en fantasy médiéval (et ça tombe bien puisque la parution du tome 3 est prévue pour cette année chez Bragelonne toujours). S'il traîne dans votre PAL : c'est le moment de le dépoussiérer !
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Editeur : Bragelonne - 334 pages - 35 chapitres Acheter ce livre : Grand Format - Poche (à paraître le 22/01/16) - Numérique Mon Avis : Une couverture française sublime, un titre prometteur, une maison d'édition que j'apprécie : des fois il n'en faut pas moins pour que j'achète un livre les yeux fermés. En plus si vous me suivez un peu, vous savez que je n'aime pas lire les quatrième de couv', un livre je le prends plus au feeling, je marche à l'instinct. Sur ce coup, il m'a fait un peu défaut. "Le Jeu de l'Assassin" et bien je le cherche encore. Les dés sont pipés dès les premiers chapitres, Vitala, notre héroïne ne tiendra pas longtemps son ordre de mission... Et préfère suivre ses pulsions et désirs. J'avoue avoir cherché quelque temps où on allait nous amener, et si on allait bien aller quelque part. Enrôlée et entraînée depuis la naissance à devenir assassin dans un but unique, elle délaisse rapidement tout ça... En tant que lecteur on est quand même dans l'attente d'avoir et de voir un peu de réticences de l'héroïne à renier tout ce en quoi elle croit et ce à quoi elle aspire dès les premières pages du roman. Mais il ne faudra pas beaucoup plus d'un regard du prince, qu'elle est censée occire, pour trahir ses idéaux. Autant dire, que dès le premier tiers du roman, mon enthousiasme a été douché. Passer ce fameux tiers, j'ai commencé à trouver le temps long... L'intrigue s'installe assez vite finalement mais s'étire en longueur, les événements sont un peu convenus, on s'attend à ces coups d'État et quand le tout éclate, il ne se passe pas grand-chose, sans parler de l'effet pétard mouillé. Au certes les deux protagonistes fuient, se demandent s'ils doivent (re)coucher ensemble ou pas... Ah oui, il y a les scènes qu'on va appeler poliment "érotiques". Autant dans une série de bit-lit, dont ses scènes sont prévues et inévitables dans un récit de fantasy, je suis moins séduite. Généralement les auteurs plus fantasy les évitent, ne peuvent pas passer à côté dans certains cas, mais passent rapidement sur ces scènes souvent délicates à écrire quand on ne veut pas sombrer dans le cliché. Non, ce qui me chagrine c'est quand l'auteur, utilise ces scènes pour essayer d'expliquer un comportement du personnage principal, là j'ai un peu plus de mal. À un moment l'héroïne se laisse violer pour pouvoir atteindre plus facilement sa cible, là ça me pose un problème. À quoi sert de créer une héroïne surentraînée à tuer si c'est pour lui faire vivre ça ensuite ? Et je passe sous silence son entraînement qui n'est pas beaucoup plus reluisant... Le tout enrubanné dans un papier cadeau usé jusqu'à la trame... L'intrigue est vue et revue, ne révolutionne rien (si ce n'est peut-être les pierres de magie, et rien qu'en écrivant ça je me dis que finalement il n'y a rien de bien neuf là-dedans...). Vous l'aurez compris, si ce livre était un coup de cœur ou très bon comme j'ai pu le lire chez Cassie56 ou Althea, j'ai dû passer totalement à côté ! La suite est pourtant dans ma PAL, mais elle n'y sortira pas de sitôt... En bref : Héroïne insipide, manquant cruellement de loyauté envers elle-même... c'est dire ! Intrigue pas beaucoup plus intéressante, et scènes plus dérangeantes qu'autre chose... On pourra dire que je me suis trompée de pioche sur ce coup-là !
Avant-propos : Je pensais avoir le temps de lire ce livre cet été, c'était sans compter sur le choix de lecture de mon charmant petit frère qui m'a demandé un pavé pour l'été - un seul ! - histoire de ne pas, je cite, "le lire trop vite". Soit, le jeune part content de son choix (pioché dans ma pile de livres récemment achetés) après avoir vaguement survolé la quatrième de couverture. Il ne l'ouvre pas de l'été, je ronge mon frein, une attente rythmée par bien d'autres lectures. La veille du retour, il décide enfin de s'y mettre... Il ne lui sera pas resté bien longtemps dans les mains car le lendemain il me le rendait en me disant "Tiens, c'était franchement cool". Pour le faire lire celui-ci, c'est la croix et la bannière et pour qu'il trouve quelque chose de bien, ça relève de l'exploit. Alors à cette vitesse de lecture en plus... Je n'ai pas le choix, IL FAUT QUE JE LE LISE. Et dans ma tête c'est surtout : Merci mon p'tit, tu ne viens pas de placer la barre haute ! Mon Avis : Avant de me lancer dans cette lecture, de Paul Beorn je ne connaissais rien, si ce n'est la présence de son "Les Derniers Parfaits" dans ma PAL depuis quelque temps. Et que son nom de famille me rappelait vaguement un personnage du Hobbit de Tolkien... Bref. On plonge dans une fantasy assez classique, avec un monde en pleine guerre, un puissant mage à la tête de toute une armée et des pauvres villageois complètement dévastés et délestés de leurs biens quand ils ne sont pas occis... Au milieu de tout ça, on rencontre Jal, un simple soldat déserteur, qui essaye de fuir cette vie de pilleur qu'il ne supporte plus. On a déjà croisé ce genre de personnage, qui se réveille au milieu de nulle part sans garder beaucoup de souvenirs de son ancienne vie, si ce n'est quelques bribes éparses. Dans un premier temps, ce personnage ne m'a donc pas étonnée, j'avais l'impression de l'avoir déjà croisé au gré de mes lectures. Mais j'avoue que l'évolution du personnage m'a surprise à certains moments. À d'autres il était fidèle à lui-même (notamment la façon dont il traite les gens du village), ce que je préfère à un personnage qui change d'avis au bout de deux pages, là Jal prend son temps pour s'adapter à son nouvel environnement, apprends à côtoyer des gens qu'il méprise sans pour autant perdre de son animosité envers eux dès le premier sourire. Ce qui en fait un personnage cohérent et cela fait partie des choses que j'apprécie en général. Et puis le fait de ne pas connaître son passé, permet de le découvrir en même temps que lui, puisqu'il s'en rappelle au fur et à mesure de ses rêves/cauchemars. Sans trop spoiler, je peux vous dire que le personnage sait aussi bien s'entourer, tous les personnages secondaires ont quelque chose à apporter à l'intrigue, que ce soit quelque chose de sentimental, un appui quand il y a conflit ou le besoin d'un effet tampon quand une situation devient critique. Je pense surtout à Gloutonne qui malgré sa présence très furtive en début de roman a su me conquérir très rapidement. Le développement des relations entre les personnages prend une part importante dans le récit, devient même un des points clefs de l'intrigue, du moins c'est mon avis. Relations indispensables pour l'exploitation pleine et entière des pouvoirs de Jal, un point assez novateur dans la magie développée dans Le Septième Guerrier-Mage. Pour ce qui est l'univers de Paul Beorn, je dois dire qu'il ne présente rien de bien neuf; mais c'est le genre de paysage qui a déjà fait ses preuves et qui passe très bien. La magie proposée est également déjà vu, mais la façon dont elle est traitée ici est agréable. À la fin de ma lecture, j'étais contente, elle ne révolutionne pas le genre, mais propose des personnages sympathiques à suivre, une mythologie bien développée et des scènes de bataille surprenantes. Que demander de plus ? En bref : Une très bonne lecture, qui s'inscrit dans les récits habituels de fantasy en développant plus en avant les relations entre compagnons d'infortune. À découvrir !
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Française Editeur : Bragelonne – 382 pages – 1 roman (34 chapitres) + 1 nouvelle Acheter ce livre : Grand Format Bragelonne - Grand Format Le Pré aux Clercs – Poche – Numérique Mon Avis : Ce livre m’intéressait un peu, enfin j’avais envie de le lire mais les différentes éditions (chez Le Pré aux Clercs et au Livre de Poche) avait des couvertures disparates chez le premier et pas de suite chez le deuxième… Quand Bragelonne a annoncé la sortie de la trilogie complète, et quand la maison d’édition a posté pour la première fois les couvertures des bouquins - oui je sais je suis faible et trop sensible à une jolie maquette – je me suis dit que ça allait être bon pour moi ! Ni une, ni deux j’ai foncé chez mon libraire quelques jours après la sortie et je suis repartie avec quelques emplettes (mais si souvenez-vous)… Ouverture sur un Paris de la fin du XIXe, début XXe, où les expositions universelles rythmes le quotidien des parisiens et où la magie est belle et bien présente. Notre héros, Griffont, est un mage bien intégré à la communauté et pourtant assez casanier. Quand il retrouve une veille amie, qui lui demande son assistance, il ne peut pas refuser et se retrouve plongé dans une enquête sur fond de magie. Un autre personnage vient apporter un peu de piquant dans ces aventures, puisque Isabel, une aventurière à la langue acérée, apporte son aide au mage. L’univers m’a fait penser aux Extraordinaires et Incroyables Enquêtes de Sylvo Sylvain de Raphaël Albert, puisqu’on retrouve Paris et des avancées technologiques, ainsi que des êtres surnaturelles intégrés plus ou moins à la société. Mais la ressemblance s’arrête là. L’enquête proposée par Pierre Pevel est fraîche et divertissante, avec juste ce qu’il faut de rebondissements, de combats, de cadavres et de retrouvailles. Au niveau de l’écriture de l’auteur, le tout est très fluide et se lit vite et bien. J’aurai cependant un reproche : le narrateur de l’histoire qui semble omniscient, fait de temps en temps des apartés pour le lecteur, lui indiquant de lire tel ou tel livre, ou encore faisant une remarque comme quoi le fait exposé est bien réel puisque qu’on en a déjà parlé durant le premier chapitre. Personnellement ce n’est pas ma tasse de thé quand le lecteur est trop prit par la main et amenez jusqu’à la solution, avec à chaque nouvel indice le narrateur qui semble dire est « OUHouhoo c’est un indice !! ». Ici, ces quelques « débordements » ne sont pas légion, heureusement, mais sont venus gâcher quelque peu le plaisir plein et entier de ma lecture. En Bref : Une bonne lecture, malgré quelques passages moins appréciés. Une jolie découverte qui se poursuivra sans aucun doute !
Kushiel, tome 2 : L’Élue de Jacqueline Carey
vu par les yeux d'une héroïne comme vous n'en avez jamais rencontré et que vous n'oublierez jamais. Mon Avis : Trois bons mois après la lecture du premier tome et la publication de mon avis, je me plonge une seconde fois dans les aventures trépidantes de la - encore - jeune Phèdre, élue de Kushiel. Une nouvelle fois, me plonger dans l'univers tissé par Jacqueline Carey fut chose aisée. Malgré ma légère peur de ne pas réussir à me retrouver dans les personnages, le premier quart du roman reprend les éléments qui sont survenus durant le premier livre. Si pour certains la redondance est trop importante - ce que je peux comprendre, surtout pour celles et ceux qui auraient directement enchaîné les deux lectures, personnellement ces rappels étaient clairement indispensables, car bons nombres des menues détails qui ornent l'intrigue m'avaient complètement échappé ... Outre le fait de re-disséminer ça et là des éléments marquant de sa première intrigue, Jacqueline Carey reprend - plus ou moins - la même trame que la précédente, et puisqu'elle avait bien marché, pourquoi pas ? J'espère juste que le troisième tome ne sera pas sur le même plan (tout va bien, survint un incident, Phèdre voyage voyage, plus loin que ... ok je sors !)... Quant il a été clair que le schéma allait être sensiblement le même j'ai eu un petit moment de "mou" dans ma lecture, me lassant d'avance de la poursuite de l'intrigue. Mais au final, la lecture - même si elle est très semblable à La Marque - reste suffisamment prenante et intéressante pour qu'on si attache jusqu'au bout. L'auteure ne ménage pas ses personnages et elle en créer des nouveaux, absolument formidables d'un point de vu narratif (je pense notamment à Kazan Atriabades, oui bon si vous ne connaissez pas encore mon culte pour les pirates ... vous voilà prévenu). Si dans le premier tome j'avais été frustrée de ces petites phrases lâchée par l'héroïne en plein milieu de l'intrigue, venant divulguer des informations sur certains personnages qui ne se dérouleraient pas avant des années, le deuxième tome ne m'a pas franchement marqué par ce genre de petites touches elliptique. Phèdre révèle quelques éléments clefs dans la dernière partie du roman, mais cela m'a tout de même moins gênée. Et autant je ne m'étais pas reposée avec l'intrigue du premier tome - la surprise aidant certainement - autant sur ce deuxième tome, j'ai trouvé que certains passages s'étiraient en longueur et venaient ralentir considérablement le rythme soutenu du reste du livre. Je ne saurais dire sur quel personnage rejeter la faute, mais sans doute le doit-on au méchant avec un grand M, car on s'attend forcément à ce qu'il repointe le bout de son nez, et il tarde à venir ... Et avec la fin de ce tome 2, la lecture du tome 3 sera très attendue ! Le bémol du premier tome je ne l'ai pas retrouver dans ce deuxième tome, car j'ai eu plus de facilité à voir les paysages et dans quel genre d'endroit Jacqueline Carey a implanté ses personnages. Élément essentielle et fort agréable à mes yeux ! Pour en revenir à l'histoire en elle-même, l'auteure reste fidèle à elle-même : de la politique et des complots en veux tu en voilà ; de nouvelles religions, toutes aussi intéressantes que le culte de Namaah ; de nouveaux peuples et des cultures différentes. Ce deuxième tome confirme donc ma première impression : avec Kushiel, une toile complexe - aux ramifications nombreuses - est habilement tissée. Et pour finir, les personnages : retrouver Phèdre fut certes agréable, mais j'attendais surtout de voir l'évolution de sa relation avec Joscelin et je dois dire que je n'ai pas été déçue ! Mais j'ai eu aussi un énorme coup de cœur pour Fortun, Rémy et Ti-Philippe ... Et puis Kazan, personnage très intéressant avec une vraie histoire de fond et véritable régal ! Encore une très très bonne lecture, avec une certaine appréhension : la fin arrivera si vite, plus qu'un tome ... Autres avis de la LC :Challenges :Métamorphoses de Samantha Bailly
Mon Avis : Avant de me lancer dans une logorrhée écrite, je tiens à remercier vivement Livraddict pour ce partenariat. Et un immense merci aux éditions Bragelonne, car non content de m’avoir envoyé l’ouvrage, il s’est avéré que celui-ci était dédicacé par l’auteur ! J’attendais avec une certaine impatience la sortie de ce livre, je n’avais pourtant jusqu’alors jamais lu de livre de l’auteure … Mais la lecture de la quatrième et la couverture elle-même (réalisée par Mélanie Delon) m’ont tout de suite attirée : la promesse d’un univers imaginaire avec en premier plan le théâtre et le métier de comédien, Samantha Bailly m’avait déjà dans la poche ! Je commence donc ma lecture avec un a priori fortement positif, qui ne m’a à aucun moment (ou presque) lâché de toute cette lecture. Le premier bon point vient déjà dans la mise en forme du livre. Au lieu de séparer son ouvrage en simples parties ou livres comme certains aiment le faire, on a là un ouvrage scindé comme une pièce de théâtre, en trois actes. J’ai trouvé astucieux de faire écho à l’histoire de l’ouvrage par ce simple découpage. Durant chacun de ces trois actes se déroulent un pan de la vie de notre personnage principal Sonax, sa jeunesse dans le théâtre solaire, sa vie de trafiquant et enfin son "émancipation". Samantha Bailly prend le temps d’installer convenablement son personnage dans l’univers de Lyneroy, ce qui fait que parfois certains passages m’ont laissé un goût de longueur … Cependant ce goût s’est rapidement estompé tant l’univers qui nous est dépeint est extrêmement riche : système de castes, religion, politique … Heldérion en deviendrait presque tangible avec autant de matière ! Constructeurs, Guerriers de l’aurore, Marchands d’étoiles, Commerçants, Souffleurs de maux, … autant de corporations qui composent l’univers d’Heldérion. Chacune ses particularités et ses spécificités, mais des liens les unissent tous : l’attribution des noms des enfants se fait en fonction de la caste à laquelle appartiennent leurs parents et tous iront voir l’oraisonnier à leur mort afin que la résuardine soit extraite de leur corps. Ce n’est pas par Sonax qu’on en apprend plus sur le monde dans lequel il évolue mais par les introductions qui composent chacun des chapitres de Métamorphoses. Tantôt un extrait d’un traité ancien, tantôt ceux d’un journal intime, quelques tirades d’une pièce de théâtre. Chaque introduction vient nous éclairer sur un événement qui va se produire, ce qui malheureusement pour au moins l’une d’entre elles (si ce n’est toutes) fait office de spoiler (et perso j’en suis pas fan) … Néanmoins ces introductions sont extrêmement utiles à la compréhension et à la bonne lecture du livre. Les ellipses narratives qui ont cours durant le récit sont indispensables, mettant sous silence des passages de la vie de Sonax peut ou pas du tout intéressants. Mais certains sont cependant assez difficiles à comprendre : une ellipse de 17 ans, expliqué en une demi-page à peine sur le dernier dixième du roman, j’avoue que sur ce coup, la pilule a été la plus difficile à avaler … Je tempère néanmoins mes propos, cela aurait été trop long si ça n’avait pas été fait ainsi, mais plus de détails sur ce passage-là auraient été apprécié. Pour en revenir aux personnages, Sonax est le personnage principal de l’histoire mais l’on suit en parallèle la vie de Nwinver, la Grande Jadielle et épouse de l’Astracan, pour faire simple la reine d’Heldérion. Elle est un personnage intéressant à suivre, et est présentée comme le personnage mystérieux du récit. Personnellement je trouve que Sonax reste le personnage le plus mystérieux, intriguant et intéressant du récit. Même si on le suit durant 550 pages, les 500 dernières ne permettent pas de saisir réellement sa pensée ou son ressenti sur le fil des événements. Ce qui m’a laissé un petit peu dans le flou par moments ... En outre durant cette lecture on pourra à loisir s’attacher à Perle et Jaspe les deux autres personnages féminins d’importance, à Dune la petite carme cette bestiole qui grandira aux côtés de Sonax, à Béryl le garde du corps taciturne, à Métrope ou Joscard … ou bien haïr Trice et, dans une moindre mesure, Uria. J’espère que vous l’aurez compris, ce livre fut un véritable délice et je ne peux donc que vous encouragez vivement à découvrir cet univers ! Challenges :Assassini, tome 1 : Lame Damnée de Jon Courtenay Grimwood
Mon Avis : Dans ce livre tout me semblait alléchant : le titre qui promettait des nuits sombres et des meurtres au coin de la rue, la couverture que j'ai trouvé magnifique, et pour une fois une quatrième de couverture vraiment aguichante. Mais ... Pour commencer, j'ai eu un mal de chien à me plonger dans l'histoire du fait de l'écriture. Les phrases sont hachées, le fil de l'intrigue est décousu, et la plupart du temps on ne sait pas qui l'on suit, ce qui pose un réel problème. Après une bonne centaine de pages, j'ai enfin commencé à trouver un rythme, à reconnaître les personnes et à distinguer un début d'intrigue. L'on suit plusieurs personnages en parallèle, tous se croisent à un moment donné durant l'intrigue mais le personnage central est Tycho, un jeune esclave découvert emmuré dans un navire mamelouk. Il ne sait pas qui il est, ni ce qu'il est. Car, Tycho n'est pas un être humain, il est plus rapide, il peut sentir la peur chez les êtres qui l'entourent, il entend des choses inaudibles pour un simple humain et Tycho a faim, de sang ... Le problème avec ce personnage c'est qu'il est perçu comme discret, quasiment muet, amnésique, et que même en tant que lecteur on en sait pas beaucoup plus sur ce personnage que les autres. Le personnage ne dévoile rien. Ses pensées sont éparses et distillées au compte-gouttes. J'ai eu un mal fou à le cerner - ai-je d'ailleurs vraiment réussi ? - ce qui est assez frustrant quand on suit un personnage pendant presque 400 pages. Tycho est un vampire, mais allez savoir pourquoi, l'auteur n’emploie à aucun moment ce mot. D'ailleurs, il joue avec les appellations, et les origines des mots pour renommer les choses, les lieux, les cultures et les pays pour créer son propre petit monde, tout en gardant Venise et son paysage idéal pour un roman de fantasy comme décor principal. Atilo est le chef des Assassinis. Encore un personnage à la psychologie assez floue, peu d'informations dans le roman sur son passé, et ses actions et réactions sont parfois incompréhensibles. Je m'explique : Une jeune femme très convoitée par une bonne partie du peuple vénitien, décide de s'enfuir à l'annonce de son futur mariage avec un gentil noble ... Elle est reniée par son père et puisque Atilo "l'aime" et que la jeune femme l'aime en retour, ils décident de se marier. Mais aller savoir pourquoi, Atilo ne la touche à aucun moment, ils vivent ensemble pendant plus d'un an, et ne sont toujours pas mariés, et lui malgré son amour pour Desdaio (la jeune femme) choisit de prendre une amante - et non des moindres. Cette partie de l'histoire m'a vraiment paru bizarre ... Il y a un point qui n'est pas négatif mais qui m'a un peu déçu, c'est l'utilisation des ellipses dans des moments clefs : l'auteur décide de passer sous silence des temps plus ou moins longs durant lesquels se passe des choses importantes, je pense notamment à l'apprentissage de Tycho pour devenir un Assassini. Un an est passé sous silence, et les informations sont si peu nombreuses, que j'ai eu du mal à comprendre l'évolution des relations entre les différents personnages. Notamment l'évolution de la relation Tycho/Atilo est assez étonnante ... Finissons de manière plus positive, l'univers dépeint par Jon Courtenay Grimwood est vraiment impressionnant, jeux de pouvoirs, complots et contre-complots, assassinats orchestrés d'une main de maître, le fond est vraiment excellent, c'est la forme qui vient atténuer cette impression. J'ai eu surtout l'impression d'avoir dans les mains à un diamant brut, qui aurait reçu quelques coups mais dont le travail n'a jamais été achevé. Un potentiel énorme, vraiment énorme ... Et parce que l'épilogue était indispensable à ce que je m'apprête à écrire : la suite sera lut. Challenges : |
SUR LA TABLE DE CHEVETLES DERNIÈRES CHRONIQUESUN PEU DE TRIAuteurs
Éditeurs
ActuSF Ankama Black Moon Bragelonne BookMark Casterman Dargaud Delcourt Dupuis Dystopia Workshop Folio SF Glénat Hugo & Cie Humanoïdes et Associés J'ai Lu Ki-oon Leha Livre de Poche Lombard Martinière Jeunesse Milady Milady Graphics Mnémos Moutons Electriques Nathan Nickel Pika Pocket Jeunesse Rageot Robert Laffont (Collect° R) Scrinéo Soleil Urban Comics Les copains blogueurs
Archives
Archives
Février 2024
|