Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Américaine Éditeur : Autoédité – 466 pages Genre : Fantastique – Érotique Ean : 9781948463294 Prix : 15,61 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Par quel bout commencer ? Tout d’abord je ne savais pas trop à quoi m’attendre en démarrant ce premier opus. J’avais bien accroché à l’univers angélique créé par Nalini Singh (Chasseuse de Vampires) et j’aimais bien l’idée de me replonger dans un univers semblable. Et j’ai bien accroché à la couverture. Et effectivement, l’univers des anges a – encore une fois – opéré sur moi. Loin d’être un ouvrage saint, le récit offre des thématiques peu « catholiques ». Car ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains : de nombreuses scènes érotiques (coucou les éditions Milady, ce livre aurait pu vous plaire !), mais aussi des thèmes plus lourds avec la vie mafieuse et – le plus dur – le suicide. *spoiler/*On a d’ailleurs une sorte de réécriture de l’œuvre de Shakespeare, Roméo et Juliette */spoiler*. Mais c’est ce qui donne tout l’intérêt de ce premier tome. Car sous couvert d’une romance entre deux êtres qui ne devraient pas s’aimer, Olivia Wildenstein nous sert un roman avec plus d’étoffes que bon nombre de romans « bit-lit » (car malheureusement c’est sans doute dans cette catégorie que Plume sera classé). L’intrigue n’est pas, à l’instar d’autres titres, prétextes à servir des scènes de cul à la lectrice (et là pardonnez-moi mon langage fleuri, coucou 50 nuances). L’on suit Leigh, une jeune Plumable, qui s’apprête à accéder à Elysium le pays des anges. Il ne lui manque que quelques plumes à acquérir pour monter en grade et devenir un ange à part entière. Oui mais voilà, elle va rencontrer Jarod, un chef de la mafia parisienne… Leigh est donc notre héroïne. Une héroïne douce, avenante, prévenante, qui n’a jamais perdu de plumes même en jurant (car tant qu’ils sont plumables, les apprentis anges perdent des plumes en effectuant des mauvaises actions). Jarod quant à lui est tout l’opposé, si l’on peut dire. Une dualité, des opposés qui n’ont plus à faire leurs preuves dans ce genre de récit. La complémentarité des deux est agréable et la relation qui s’installe entre les deux est certes, prévisible, mais efficace aux yeux du lectorat. Les personnages secondaires sont intéressants et manquent pour certains d’un peu plus de développement, mais je retiendrai particulièrement le personnage de Céleste : véritable pépite dans ce monde élitique des anges. Le bémol pour moi au début de l’intrigue, et pour bon nombre d’autres livres semblables, c’est que l’émancipation féminine n’est malheureusement pas le moins du monde présente : la femme ne s’épanouit, ne grandit ou n’accède à un poste de pouvoir que par la présence d’un homme. Ici, il n’est pas nécessaire, il est indispensable et c’est bien dommage. Leigh qui pourtant nous est présentée comme une héroïne forte, avec une capacité de combat développer, n’en fera usage qu’une seule fois et encore, elle ne doit son salut qu’à l’apparition de Jarod… A priori, ce n’est pas quelque chose de récurrent chez l’auteure, puisqu’il semblerait que The Boulder Wolves soit bien différent (mais à confirmer par une lecture !). Cela étant dit, ça ne m’a pas empêché de dévorer ce premier tome en l’espace de quelques soirs. Un page-turner que j’ai eu du mal à lâcher sur les trois soirées qu’il m’aura duré. J’en redemande ! Et ça tombe bien, le deuxième (et dernier ?) tome est déjà sorti en anglais Celestial, Céleste en français ravira les lecteurs en juin 2021 – seulement… Enfin, un mot à propos de la fin. Pour ne rien divulgacher, et ça va être fort dur : une fin comme ça ne devrait pas s’écrire. Alors oui l’auteure s’en excuse et promet d’y remédier dans une suite qui ne devait d’ailleurs pas voir le jour. Heureusement qu’il y a une suite, sinon je pense que j’en aurais voulu à Olivia Wildenstein et n’aurait pas osé m’aventurer dans ses autres récits. En Bref : Ce monde angélique nous est servi dans un écrin de noirceur, nous faisant déambuler dans les ruelles pavées de Paris. Un véritable page-turner que signe Olivia Wildenstein. Le premier tome du diptyque Les Anges d’Elysium a de quoi marquer les esprits et briser quelques cœurs de lecteurs.trices. Si vous avez aimé Chasseuse de Vampires de Nalini Singh, Damnés de Lauren Kate ou encore Halo d’Alexandra Adornetto (et que vous avez plus de 18 ans), n’hésitez pas : Foncez ! Remerciements : Merci à l’auteure et à Netgalley de m’avoir donné la possibilité de découvrir ce titre !
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Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Actusf – 405 pages Genre : Fantasy Ean : 9782376863045 Prix : 19.90 € Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur – Papier – Numérique Mon Avis : Réédition d’une série publiée en 2011 aux éditions Midgard, AstuSF offre une seconde vie, dans le cadre de la rentrée de la fantasy française, aux Énigmes de l’Aube. Avec ce Premier Souffle, Thomas C. Durand signe un premier tome mêlant quête initiatique, magie et comédie. Harry Potter, me direz-vous… Mais en fait pas tant que ça. Si l’histoire se déroule bien dans une école de magie, la jeune héroïne n’a pourtant rien à voir avec le héros à la cicatrice. Anyelle, du haut de ses 9 ans va se confronter aux injustices liées à son statut de fille et à sa pauvreté. Prise de haut, jugée inutile, méprisée par ses camarades de classe, tout ou presque y passera. Les inégalités qui se glissent dans le roman sont bien évidemment là pour dénoncer les déviances de notre société et pour tout dire j’ai trouvé ça joliment ciselé. Le livre se lit vite, je n’irai pas jusqu’à le qualifier de page turner, mais l’on en est pas loin. L’auteur use de chapitres assez courts entrainant un rythme soutenu. Mais c'est surtout par le côté comique, que l’on retiendra ce roman. Véritable héritage de Pratchett, dont l’auteur ne se défends pas d’être un fervent admirateur, les Énigmes de l’Aube offre un côté ridicule à la magie et qu’est-ce que ça fait du bien ! Des pouvoirs risibles, aux noms loufoques en passant par des aberrations situationnelles Thomas C. Durand nous sert ici un ouvrage qui tirera un sourire à qui y sera sensible. Et ce fût, fort heureusement, mon cas. Cela dit, il y aussi quelques « fausses » notes, légères certes mais à souligner. L’auteur n’a pas à mon sens prit en compte l’âge de son héroïne. Par moment, Anyelle nous donne l’impression d’avoir passé la majorité depuis belle lurette pour offrir des réflexions dignes d’un vieux sage… Et puis, il y a la raison de ses choix, notamment un, qui va induire toute la fin du récit. J’ai eu du mal avec le fait qu’une enfant de 9 ans décide de son avenir par le truchement d’une amourette. Ça détonne quelque peu avec ce que nous a fait voir l’auteur de la jeune héroïne depuis le début du récit (un caractère fort, indépendant et à qui on ne dicte pas la conduite…). En Bref : Si à la lecture de la quatrième de couverture vous vous dites qu’il s’agit d’un nouveau Harry Potter, vous ne pourrez pas plus vous tromper ! Les Énigmes de l’Aube tire plus vers les Annales du Disque-monde (T.Pratchett) sauce Sacré Graal (Monty Python). Un livre au rythme enlevé, qui se lit vite, avec une héroïne au caractère bien trempé. Quelques bémols cependant dans la gestion du personnage principal sont à noter mais n’enlève rien à la globalité de l’ouvrage : un bon moment de détente et de rires. Remerciements : Merci aux éditions ActuSF, notamment à Jérôme Vincent, de m’avoir permis de découvrir ce livre ! On en parle aussi chez les copains : L'Ours Inculte - Les Lectures de Doris - Nanet
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Hachette romans – 442 pages Genre : Jeunesse – Fantasy Ean : 9782017108443 Prix : 18.00 € Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Pour ne rien cacher c’est d’abord la couverture de ce livre, signée Guillaume Morellec, qui m’a donné envie de lire ce livre. Puis je me suis laissée facilement séduire par le monde univers créé par Éléonore Devillepoix. Roman choral, La Ville sans Vent nous entraine au cœur d’Hyperborée, capitale ô combien magique. Le Magisterium (centre névralgique de la magie et de la politique hyperboréenne) sera d’ailleurs notre principal décor, où l’on verra évoluer à loisirs les deux principaux personnages que sont Arka et Lastyanax (ainsi que quelques autres). L’auteure prend son temps pour installer les personnages, ce qui par moment m’a fait me demander si un public « jeunesse » convenait le mieux… Les descriptions de la ville, de son fonctionnement et de sa géopolitique s’avèrent par moment fastidieux mais permettent d’en faire un monde univers aboutit et complexe. Car outre le fait que l’on y parle de magie, dans Hyperborée c’est la politique qui prend le plus le pas sur l’ensemble du récit (du moins c’est ce que je ressens en ayant fermé le livre). Les complots, les meurtres, les parties d’échecs politiques sont omniprésents dans ce récit et tout cela donne une espèce de melting-pot littéraire. Car outre, le côté polar (avec ce que je viens de vous raconter,), la fantasy avec cette magie omniprésente, le côté jeunesse (pour son héroïne d’à peine 13 ans et son héros tout juste sorti de l’enfance), il y a aussi de l’aventure (une course de chevaux, une escarmouche contre un serpent dès les premières pages) mais aussi un roman initiatique… De quoi, me direz-vous perdre un peu le lecteur : eh bien, non ! J’ai été emportée dans ce maelström littéraire, et suis sortie satisfaite de ma lecture. La magie servit dans ce récit, reste une magie déjà croisée dans d’autres œuvres. A coup de sceaux et glyphes, les réalisations dépendent entièrement de la force mentale et physique du mage qui les entreprend. Pour en revenir aux personnages, Arka et Lastyanax sont très bien développés, et le lien qui va les unir a de quoi interpeller le lecteur quelque fois. Ils ne sont, tous les deux, pas les êtres les plus attachants qui soient mais en lisant les pages on apprend à les apprécier de plus en plus. J’ai aimé le fait qu’Arka soit plus ou moins illettrée, chose à quoi on est en droit de s’attendre quand on a un personnage de 12 – 13 ans qui a grandi dans la forêt… Mais ce phénomène on ne le croise que rarement dans les livres. La galerie de personnages qui entourent les deux principaux est étoffée et variée, de quoi aussi donner plus de sympathie à Arka et Lastyanax. Le caractère des deux personnages est aussi assez marqué, donnant des notes humoristiques au récit de temps en temps (un petit plus non négligeable). Enfin je dirais que malgré certaines longueurs notamment dans les descriptions de la ville, La Ville sans Vent est un roman enlevé et avec un rythme soutenu. Il y a peu de temps mort, et les révélations « chocs » sont bien présentes pour relancer un lecteur qui pourrait être peu engagé dans sa lecture. En Bref : Un bon premier roman que nous signe Éléonore Devillepoix. Dans un univers complexe et bien détaillé (au départ un peu long d'ailleurs), l'auteure offre un mélange des genres réussit. La Ville sans Vent se lit avec rythme et ne donne au lecteur que peu de répit. La suite et fin sera lue (prévue mi-octobre 2020) !
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Folio – 569 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre : Audiolivre – Papier – Numérique Mon Avis : Un livre qui traine dans ma PAL (pile à lire) depuis un petit bout de temps… Et qui pourtant au moment de sa sortie a fait beaucoup – beaucoup – de bruit. Sorti en 2013, ce premier tome a en effet reçu le prix du premier roman jeunesse par Gallimard. De prime abord, avant même d’avoir ouvert le livre, je m’attendais à un roman pour adolescents dans la lignée de ce qui n’a cessé de fleurir dernièrement. Un roman agréable et léger, qui se lit vite et bien, mais sans prise de tête avec une petite amourette d’ado… Bon, pour ce qui est de le lire vite, on peut dire que je ne m’étais pas loupé ! Ce roman a été pour moi un vrai page-turner, entrainant et rythmé qui m’a donné une nuit blanche et qui ne sera pas resté bien longtemps sur la table de chevet. Parlons d’abord des personnages. J’ai suivi avec délectation le changement de vie de la jeune Ophélie. La voir passer des quatre murs de son musée, aux tourelles vertigineuses de la Citacielle aux cœurs de mille et un complots, m’a des plus divertis. Il faut dire que tout y est pour faire de ce récit, un de ceux qu’on oublie difficilement. Ophélie a un côté maladroite, attachante, intelligente et par moment effrontée. Elle est décrite comme pas très jolie et peu dégourdie, elle est bien loin des personnages habituellement affichés dans ce genre de récit. Mais elle a deux pouvoirs qui la rendent unique : elle sait lire les objets, on dit d’elle qu’elle est une liseuse et elle est une passe-miroir. Elle dénote franchement avec son partenaire masculin, Thorn. Lui vient du Pôle, un endroit froid, enneigé et surtout surplombé par la Citacielle (contraction donc de « citadelle » et « ciel »). Et tout comme son lieu de résidence, Thorn est froid, distant et haut (perché) placé. Le binôme fonctionne bien, malgré le peu d’échanges qui existe entre eux. Tandis que le roman avance j’ai trouvé que leur relation n’évoluait pas énormément et reculait pour ainsi dire de quelques pas. Mais là est aussi l’intérêt de ce récit : il a beau tourné au départ autour du mariage de ces deux jeunes gens, le roman est loin d’offrir une romance… La galerie de personnages offerte par Christelle Dabos dans ce premier tome est intéressante et assez étoffée. Les différences entre les personnages de l’Arche dont vient Ophélie et ceux du Pôle sont fortement marquées, permettant une distinction simple par le lecteur. C’est le système de familles du Pôle qui m’a le plus intéressé : chacune, telle une caste, possède un nom qui décrit plus ou moins bien le pouvoir qu’elle détient. Ainsi les Mirages seront experts en illusions, la Toile permet à tous ses membres de voir ce que l’un d’eux voit, les Dragons ont une sorte de bras invisible qu’ils peuvent contrôler à l’envi. Et j’en passe. Tous ont un pouvoir précis, et tous se livrent une âpre concurrence dans ce qui est du règne sur la Citacielle. Pour ce qui est de l’intrigue, elle est dense. Dans un premier temps tout tourne autour d’Ophélie et de son mariage arrangé avec Thorn. Puis l’on s’intéresse à la place de la jeune héroïne à la Citacielle, aux complots qu’on entraperçoit au sein de cette dernière, à la sauvegarde d’un futur né et au bien-être de sa mère… Donc tout en gardant ce fil conducteur de mariage arrangé et de comment Ophélie peut composer avec son époux ou bien se débrouiller pour ne pas se marier, l’on évolue dans ce récit en ayant plusieurs intrigues qui se tissent et se lient. Ce premier tome m’a donc laissé sur ma faim (je me suis empressée d’acquérir la suite). En Bref : Christelle Dabos installe avec brio son récit, pose plusieurs intrigues qui donnent au lecteur l’envie d’en savoir plus et offre une galerie de personnages riche et suffisamment diversifiée. Un premier roman des plus réussi, que j’aurais aimé lire durant mon adolescence mais que je ne regrette pas d’avoir découvert plus tardivement.
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Mnémos – 348 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre : Papier – Numérique Mon Avis : Ô joie que de me replonger dans une aventure trépidante de Pierre Cordwain de Kosigan ! Il est vrai que ce premier coffre renferme des secrets le concernant directement, mais également une flopée d’autres histoires levant un peu plus le voile sur l’univers et le monde dans lequel il évolue. De l’inédit, avec les trois textes que sont Ineffabilis Amor, Fille-de-joute et Les jeux de la cour et du hasard et des textes ayant déjà l’objet d’une publication dans des recueils de nouvelles mais ayant subies des retouches dans celui-ci : Légende du premier monde, paru dans « Créatures » en 2018 ; Le crépuscule et l'aube, paru dans « Fées et automates » en 2016 ; Les livres des merveilles du monde paru dans « Destinations » en 2017. Fabien Cerutti signe avec sa Légende du Premier Monde, une mythologie de l’origine des êtres féériques inédites. Ce récit nous est rapporté par Mendorallen Ilbarimen et raconte sa propre origine par le biais de son grand-père Dwerkin. Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion de rencontrer ce personnage car le Bâtard le rencontrera dans le tome 4 de la série : Le Testament d’Involution. Ainsi l’on aura une magnifique histoire sur la création de ces créatures si particulières que sont les elfes, les gobelins, les orcs, mais également des dragons, des pégases, ou des harpies enflammées… Et oui, il s’agirait de créations et non d’êtres anciens. La légende se fond sur une quête plus ou moins initiatique dans laquelle un jeune garçon cherche sa place parmi les siens et sur une jolie histoire d’amour. Superbe découverte qui s'est dévoré rapidement annonçant une excellente entrée en matière. Ineffabilis Amor est un texte inédit et quel texte ! Il s’agit de la biographie de Lotario dei Conti futur pape Innocent III. C’est là que Fabien Cerutti est le plus à l’aise : prendre des personnes issues de notre Histoire pour s’en servir de base au tissage d’une toile complexe dans son univers aux, déjà, riches éléments. L’amour est ici encore bien présent mais sous un angle tout différent, sur fond d’Inquisition. Sans rien vous en dévoiler, la novella est à lire avec délectation. Après la première nouvelle, l’insertion d’éléments issus de la science-fiction dans un univers de fantasy est une nouvelle fois présente dans Le Crépuscule et l'Aube. La présence de ce récit dans le recueil « Fées et automates » prend tout son sens. L’histoire dans cette nouvelle est plus directe et plus rythmée par la présence d'actions rapides. Le récit est enlevé et entraîne le lecteur facilement. C’est bien le récit Fille-de-joute qui aura enlevé mon cœur. Tout ce que j’aime y est rassemblé, dont principalement mes retrouvailles avec le Bâtard. Mais c’est en lisant la chronique de L’Ours Inculte que je me rends compte à posteriori que la nouvelle est une immense référence à Chevalier (film de Brian Helgeland, sorti en 2001). Ce qui ravit mon cœur encore plus ! Le Livre des Merveilles du Monde, nous entraine avec Jehan de Mandeville sur la route de la soie, à la recherche d'elfes à qui il doit délivrer un message. J'ai un peu moins accroché à la forme du récit, un journal de bord donnant moult détails sur ce voyage. Le tout est tout de même agréable à lire et offre une corde de plus à l'arc narratif extraordinaire qu'à composé l'auteur. Et enfin, Les Jeux de la Cour et du Hasard, petite pépite théâtrale s'installant à la cour d'Angleterre. La seule nuance notable par rapport à une pièce de théâtre "classique" se cache dans l'absence de didascalies. Kosigan y campe son rôle de filou aux multiples talents de manipulations. Si mêlent alors échanges politiques, sentimentaux et argent content... Un régal de lecture pour cette nouvelle inédite. En Bref : Une nouvelle fois Fabien Cerutti m'entraîne avec lui comme un poisson prit par un pêcheur : je n'ai pas le choix que de suivre et de me laisser emporter... Un excellent recueil de nouvelles qui vient ravir avec délectation mes attentes concernant le personnage de Pierre Cordwain de Kosigan, aka le Bâtard ; mais qui vient également égailler avec joie les pans du monde encore inconnu de ce personnage. À dévorer ! On en parle aussi chez les copains : Ours Inculte - Célindanaé (Au Pays des CaveTrolls) - Dup (Bookenstock)
Infos utiles : Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Mnémos – 264 pages Genre : Fantasy Acheter ce livre : Numérique Mon Avis : Premier roman de l’auteur, « Les Chevaliers du Tintamarre » ont de quoi faire parler d’eux ! Raphaël Bardas signe un roman à la croisée des genres offrant un récit d’enquêtes, de capes et d’épées et de pure fantasy. Et rien que là, l’auteur marquait déjà ses premiers points. Il s’agit d’un « One-shot », s’entend qu’il ne faudra pas attendre une palanqué d’années pour jouir d’une suite, puisque ce roman se suffit à lui seul. Autre bon point. L’intrigue seule est intéressante et reprend les codes du roman policier : un meurtre, des enlèvements, un ou plusieurs enquêteurs et des rebondissements lors des recherches. Le tout est bien évidement teinté d’estocades, de créatures tirées de la féérie (mais pour la plupart dénué du côté enchanteur) et de bons mots bien placés. Car oui, c’est aussi ça « Les Chevalier du Tintamarre » de la gouaille. Et quelle gouaille ! Du franc parlé, des mots pas prémachés qui donnent une couleur toute particulière à ce premier roman, une plume qui tire des vrais sourires à la lecture, si ce n’est quelques rires pour les lecteurs les plus expressifs. Il faut dire qu’avec une galerie de personnages pareille, il aurait été dommage de ne pas exploité jusqu’aux tréfonds cette capacité comique que l’auteur a su brillamment tisser. Nos héros sont au nombre de trois, ou quatre, ou cinq, je ne sais plus bien… mais toujours est-il que l’on commence avec trois compères portant les noms de Silas, Morue et Rossignol. Respectivement, charcutier, lutteur et accordéoniste, ce trio prêtant déjà à sourire. Dotant que le dernier est poète à ses heures, le deuxième sait à peine aligné deux mots correctement et le premier se veut digne d’être un chevalier. Le tout donne une compagnie haute en couleurs, qui ne rechigne pas à lever le coude à la fameuse auberge du Grand Tintamarre. L’auteur joue de ses personnages avec précision, offrant un certain contre-pied entre le langage de la Morue et de Rossignol, mâché et à peine clair pour l’un, soutenu pour l’autre ; et si ces trois personnages semblent plutôt tirés vers l’anti-héros, ils prouveront au lecteur que les apparences sont parfois trompeuses. D’autant que ces personnages sont particulièrement fouillés. Les bons points se sont tellement accumulés que je ne sais plus où j’en suis pour ce roman. Les personnages secondaires sont également intéressants, mention spéciale aux trois autres personnages d’importance : Alessa (seule femme présentée de manière élogieuse dans le récit), Rodrigue (personnage tenace et tout en nuances) et Johan Korn (pour ses techniques d’investigations plus qu’étranges). J’ai adoré les quelques passages qui leurs étaient dédiés. Et avec tout ça je ne vous ai pas planté le décor ! Morguepierre n’a rien à envier aux romans de Dark Fantasy pur jus. La cité baigne dans la fange (où bien fait-elle baigner les personnages dedans ?), les bas-fonds ne sont pas uniquement cantonnés à un quartier mais semble s’être étendus à toute une ville… Seules les hauteurs, des îlots flottants, trouvent luxe et noblesse, laissant le petit peuple à terre sur les rivages d’une eau infestée de monstres. C’est crasseux et ça rend les personnages d’autant plus intéressants : malgré cet environnement dans lequel ils semblent avoir grandi, ils essayent de sortir de ce bourbe. En Bref : Je ne suis pas restée insensible à ce premier roman de Raphaël Bardas, une lecture prenante particulièrement travaillée au niveau des personnages et un décor on ne peut plus crasseux. Une intrigue entrainante, avec seulement peu de temps mort. Auteur à suivre ! Remerciements : Je tiens à remercier les éditions Mnémos de m’avoir permis de découvrir ce titre ! Un bijou de plus à ajouter à la longue liste des titres de cet éditeur.
Nationalité de l’auteur : Française Éditeur : Scrinéo – 368 pages Genre : SF - Dystopie Acheter ces livres : Papier Mon Avis : Après avoir découvert la plume d’Aurélie Wellenstein avec Le Roi des Fauves, je savais que j’allais inexorablement me retrouver plongée dans l’un de ses autres romans. C’est donc chose faite avec Mers Mortes et que dire ! Parlons déjà de la thématique. Rien qu’avec le titre, l’autrice donne déjà le ton (et non le thon). Les mers ne sont plus, et la première des questions qui se pose est bien celle concernant la raison de leur disparition. La réponse est sans appel et vite tranchée : l’humanité. A coup de surpêche, de rejet des détritus et d’hydrocarbures (coucou Grande America), de captures pour les parcs animaliers (ou pour des particuliers), et j’en passe, l’Homme détruit à lui seul ce qu’il prenait pour acquis : l’eau. Et par extension son écosystème. Aurélie Wellenstein me tenait donc, et ce, avant même que je n’ai ouvert le livre. L’univers ultra tendance du post-apo dans la littérature ado frappe une fois encore. Si l’univers est rebattu à tour de bras, inlassablement, il est des pépites qui parfois sortent du lot en proposant un univers plus original. C’est le cas avec Mers Mortes. Une fois le décor planté, le message véhiculé se révèle fort et d’autant plus poignant. Personnellement ça m’a pris aux tripes plus d’une fois au détour d’une description bien sentie ou d’une plongée au cœur de la pensée animale… Dans Mers Mortes, l’on suit Oural, un jeune homme exorciste de monstres marins. Enlevé très rapidement par un navire flottant pirate, le jeune homme devient prisonnier et part en quête, bien malgré lui, d’une solution pour contrer les hordes qui viennent avec la marée. Car oui, si les mers et océans ont disparu, les marées existent toujours mais elles sont devenues des présages quant à la venue des fantomatiques monstres marins. Malgré l’émancipation du personnage quant à sa responsabilité auprès d’une communauté de survivants, on est bien loin d’une quête initiatique. Le personnage se révèle peu à peu assez ambiguë. Mais il n’est pas le seul à présenter quelques surprises. Si l’équipage offre une galerie de personnages hauts en couleurs : Amazone, Escaut, Arctique, Tamise, Medjerdah, etc. ; c’est bien Bengale qui vole la vedette à tous les autres. Personnage très changeant, j’ai eu du mal à cerner ses intentions et ses envies. Et après avoir terminé le livre je dois avouer que je suis toujours un peu dans le flou. Autre phénomène qui m’a étonné, c’est bien la relation existante entre les personnages du navire et ceux qui se construisent entre Oural et Bengale. Répulsion, attraction, fascination, j’ai été perdue et en même temps captivée par cette capacité de l’autrice à retranscrire ces sentiments flous de manière aussi criante de vérité (que la personne qui n’a jamais été fascinée par une personne imbuvable mais ô combien charismatique me jette la première pierre). Et même si l’on se met à penser que deux ou trois choses sont des phénomènes explicables (coucou syndrome de Stockholm), Aurélie Wellenstein est là pour nous rappeler que c’est elle qui nous a entrainée dans ce maelström d’ailerons, de fanons et de branchies ; et que rien n’est laissé au hasard. Comme dans Le Roi des Fauves, l’autrice n’épargne ni ses personnages et ni le lecteur. L’écriture est incisive et sans appel. Le rythme est marqué par des chapitres courts et ponctué de nombreux rebondissements. Le roman est servi par une intrigue originale qui permet, non content de passer un bon moment entre ses lignes, mais s’avère source de remise en question sur nos propres actes face à la pollution et la sauvegarde de l’écologie. Mers Mortes, pépite de 2019 ! Remerciements : Je tiens à vivement remercier Babelio et les éditions Scrinéo de m’avoir permis de découvrir Mers Mortes.
Nationalité de l’auteur : Français Éditeur : Critic – 649 pages – 502 pages Genre : Fantasy teintée de SF Acheter ces livres : Papier tome 1 – Papier tome 2 – Numérique tome 1 – Numérique tome 2 Site de l'auteur : http://lioneldavoust.com/blog/ Mon Avis : Après avoir lu et apprécié Port d’Âmes, replongé dans un titre de Môsieur Lionel Davoust est un plaisir. À l’issue de cette deuxième découverte, je peux le dire : ses pavés ne me feront plus peur. Autant j’avais pris mon temps pour lire Port d’Âmes, autant ces deux titres ont été engloutis à vitesse grand V. Les Dieux Sauvages… Le grand Wer et le grand Aska, fraternité divine se déchirant le contrôle et le destin des hommes. Une lutte divine qui se répercute sur les Hommes, pantins involontaires de ces dieux égoïstes. Cette nouvelle série (constituée a priori de quatre tomes) est donc le théâtre d’une guerre entre les serviteurs de ces dieux. De la lumière contre les ténèbres… Mais est-ce que tout se définit vraiment comme ça ? Après avoir refermé le tome 2, j’en doute et c’est ce qui me tarde de découvrir dans le troisième opus prévu pour l’année prochaine. Découpé en acte, Les Dieux Sauvages met en scène aussi bien le côté des « bons » que celui des « méchants ». Un peu trop manichéen comme description, pourtant les personnages de Lionel Davoust en sont très loin. Mériane, héroïne de l’intrigue se retrouve messagère des cieux, relais involontaire de la parole de Wer lui-même. Le hic : c’est une paria, vivant en marge de la société, elle se préfère isolée qu’accompagner des villageois (accessoirement assassins de son mentor). Un anticonformisme d’avantages mal perçu du fait qu’elle est une femme, car cette fantasy là se déroule dans une société patriarcale où le clergé à tout regard. Je vous laisse imaginer, comment la jeune fille sera perçue, elle qui passe son temps à refuser toute forme de religion… Personnage au ton grinçant, centre de l’intrigue (en témoigne sa trombine sur la couverture et le titre du bouquin), Mériane aura su ravir tout l’intérêt à elle en ce qui me concerne.
D’autant que le deuxième opus aura, certes, moins à offrir au point de vue diversification des paysages, dans la mesure où l’on se limitera principalement aux murs d’enceinte de la cité de Loered, le fameux Verrou du fleuve. Un deuxième opus qui offre un rythme totalement différent en comparaison du premier. Quand dans l’un on aura tendance à l’étalage des descriptions afin de rendre au mieux la globalité du monde tissé, dans l’autre les descriptions seront belles et bien présentes mais plus au service de l’action, allant jusqu’à détailler comment la lame tranchera en deux un homme en un seul et unique coup… Mais j’apprécie aussi grandement l’auteur pour ça : ses descriptions qui bien qu’un peu longue par moments, offrent au lecteur un aperçu englobant des plus appréciables. J’ai senti aussi un ajout de rythme dans le Verrou du Fleuve – rythme qui m’avait par instants manqués dans La Messagère du Ciel. Et si les personnages et le rythme d’un récit peuvent être importants, ils ne seraient malheureusement rien sans l’intrigue… et si l’intrigue a des relents de déjà vu/su/lu (Jeanne d’Arc et la Guerre de Cent ans, le bien contre le mal, etc.), le tout est agrémenté de tellement d’éléments qui ne sont pas apposés habituellement ensemble. Je noterai principalement la magie développée par « les méchants », dans un univers très marqué fantasy la magie présentée, elle, m’a beaucoup fait penser à de la SF. Et classer la série comme de la fantasy postapocalyptique ne me surprendrait pas ! J’y ai retrouvé avec délectation la dranaclase, ô combien intrigante durant ma première lecture de Port d’Âmes, et certains éléments se mettent en place pour nous apporter (du moins je l’espère) quelques éléments de réponse. En Bref : Personnages fouillés, paysages soignés, intrigue prenante, descriptions un peu longues qui peuvent ralentir la lecture (mais qui me plaisent à moi) : ces deux premiers tomes de la (supposée) tétralogie de Lionel Davoust sont pour moi des réussites. Un plaisir de lecture que de découvrir une héroïne forte en gueule dans un univers patriarcal. Vivement la suite ! On en parle aussi chez les copains : BlackWolf – Ours Inculte
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Français Éditeur : Futuropolis – 96 pages Genre : Récit de vie Acheter ce livre : Sur Priceminister Mon Avis : Excursion le long des belles côtes bretonnes, et ce n’est pas par mon côté chauvin mais bien par le talent d’Emmanuel Lepage que ces côtes se voient magnifier en superbe : autant dire que le rendu est époustouflant.
Emmanuel Lepage est une excellente découverte avec cette bande-dessinée et l'art visuel du monsieur m'a tellement fait chavirer que je vais sans aucun doute découvrir (et acquérir) ses autres pépites !
En Bref : La thématique bretonnante aurait tendance à me rebuter de prime abord, mais ici il n'en est rien : l'histoire de l'intrigue s'appuie sur des événements historiques et des légendes celtiques, tout en proposant à son lecteur une vision d'un univers méconnu, le gardiennage d'un phare perdu en pleine mer ! Et quoi de mieux que de parler du phare le plus dangereux au monde ? Ar-men, l'Enfer des Enfers est une véritable pépite sertie dans un écrin absolument magnifique. A lire d'urgence ! Remerciements : Dans le cadre de l'opération #1blog1BD, je tiens à remercier Rakuten Price Minister, et attribue à la BD la note maximale de 20/20 !
Infos Utiles : Nationalité de l’auteur : Américain Traducteur : Yoann Gentric et Laure Manceau Titre original : Wool, omnibus, book 1 Éditeur VF : Actes Sud - Coll. Exofictions (Babel) – 622 pages Genre : Science-fiction Acheter ce livre : Poche (Actes Sud) – Poche (J'ai Lu) – Numérique Mon Avis : J’étais passée au travers de l’archi médiatisation de ce titre… Quatre ans plus tard me voici donc à le sortir d’une PAL toujours plus grandissante, sans savoir qu’il fut un tel succès, et ce même auprès de la presse bien-pensante (je vous laisse en juger par vous-même sur la page de présentation de l’éditeur). Archi médiatisation, tu plaisantes ? Silo est un roman en premier lieu auto-publié sur le grand méchant A, qui s’est tellement bien vendu (23 000 exemplaires numériques en quelques mois), que les éditeurs se sont dit qu’ils pourraient le diffuser plus largement (vraiment ?) en version papier et accessoirement se faire un peu de sous. Jackpot ! Le livre fait – quasiment – l’unanimité (130 000 exemplaires vendus) et est traduit dans une quarantaine de langues (double jackpot). Le phénomène arrive ainsi en France (fort de ce succès américain) et se voit racheter les droits d’adaptations cinématographiques par une certaine 20th Century Fox (détenu par un petit nouveau du nom de Ridley Scott)… C’est bien beau tout ça, mais ça parle de quoi ? D’un Silo ! (tu l’avais vu venir, non ?) Non, plus sérieusement : Quelque part sur la Terre, l’humanité a, à un moment, déconné et pour survivre les humains se sont réfugiés dans un silo géant, enfoui dans la terre. Des décennies ont passé et une société hiérarchisée s’est instaurée dans ce terrier humain géant. L’on va suivre à tour de rôle des personnages qui parcourront (à leur manière) les 144 étages que composent le silo. Les étages y sont stratifiés par statut social : le fond, les mineurs et ceux qui permettent d’éviter de noyer le silo ; puis les fermes ; les informaticiens et enfin le « cerveau », le sommet avec les dirigeants, le maire. Tout ce que l’humanité sait faire de mieux niveau stratification sociale ! Et c’est là qu’on touche au cœur de ce qui, pour moi, est le plus (voire le seul point) percutant dans Silo : l’auteur est excellent pour retranscrire, dans une version post-apocalyptique, une société humaine plausible. Avec son lot de défaillance et de hiérarchisation écœurante. Contrôle des naissances, lutte des classes, manipulation des masses, propagation de l’information et tout simplement liberté, sont autant de thèmes que vont aborder ce roman, amenant le lecteur à une réflexion plus profonde que celle à laquelle on aurait pu penser de prime abord. Niveau temporalité, le lecteur est laissé dans le flou artistique le plus total donnant à sa seule imagination la possibilité de se dire que sa réalité n’en est peut-être pas très éloignée… Quant au genre auquel on pourrait rattacher ce roman, là encore c’est un peu flou. Le côté science-fictionnesque reste indéniable mais est-ce un post-apo ? Une contre-utopie ? Une anticipation sociale ? Mais n’est-ce finalement pas plutôt un polar ? Quoi qu’il en soit l’on se retrouve, avec Silo, à se poser non seulement des questions sur le fond que sur la forme genrée du récit. Mais est-ce suffisant ? Eh bien… Pas vraiment. Si le rythme est enlevé, dû principalement au découpage des chapitres (très courts) et aux rebondissements qu’essaye d’installer l’auteur, le tout est assez raté car fort prévisible. Et c’est là que c’est dommage, on sent venir à des kilomètres la prochaine action, la pirouette de rattrapage ou encore l’évolution d’un personnage. J’aurai adoré être surprise à chaque nouveau chapitre, et croyez-moi avec un background aussi développé, il y avait matière à offrir de jolies trouvailles. Et si le rythme est bien présent, il est cependant entaché par des longueurs qui se font sentir tout au long du roman. Les descriptions c’est bien, mais nous relater 50 fois à quel point il est arasant de se coltiner 140 étages… ça va cinq minutes ! Le tout servit avec (certains) personnages bien trop archétypaux par rapport au reste de la galerie proposée. R.I.P. Bernard. En Bref : Heureusement que le passif de best-seller n’est pas venu entacher ma lecture (mais ça sera malheureusement votre cas si vous avez lu ma chronique de bout en bout, j’en suis fort navrée), je pense que je n’aurais pas du tout apprécié cette lecture. Mais ce n’est pas le cas, j’y ai trouvé de bons éléments (le mix des genres, les questions auxquelles le récit se rattache) mais aussi des lenteurs et des choses convenues. En gros, c’était moyen. On en parle aussi chez les copains (avec enthousiasme pour certains) : BlackWolf – Licorne – Phooka – Zina |
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