Les tribulations d'Amaruel
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Les Maîtres Enlumineurs (Robert Jackson Bennett)

8/6/2025

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Quatrième de couv’ (tome 1) :
Toute l’économie de l’opulente cité de Tevanne repose sur une puissante magie : l’enluminure. À l’aide de sceaux complexes, les maîtres enlumineurs donnent aux objets des pouvoirs insoupçonnés et contournent les lois de la physique. Sancia Grado est une jeune voleuse qui a le don de revivre le passé des objets et d’écouter chuchoter leurs enluminures. Engagée par une des grandes familles de la cité pour dérober une étrange clé dans un entrepôt sous très haute surveillance, elle ignore que cet artefact a le pouvoir de changer l’enluminure à jamais : quiconque entrera en sa possession pourra mettre Tevanne à genoux. Poursuivie par un adversaire implacable, Sancia n’aura d’autre choix que de se trouver des alliés.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteure : Américaine
Éditeur : Albin Michel Imaginaire – 631/615/680 pages (GF)
Genre : Fantasy - Science-Fiction
Prix : 8.60 € (format poche)
Acheter ce livre : Place des libraires

Clap de fin pour cette sublime série

Et quelle aventure ce fut ! Avec la parution du troisième tome, Robert Jackson Bennett conclut avec maestria l’une des trilogies de fantasy les plus ambitieuses et les plus enthousiasmantes que j'ai lu ces dernières années. Un cycle qui a su, tome après tome, m'émerveiller, me surprendre et me bouleverser.
J’ai refermé le dernier volume avec ce mélange de satisfaction intense et de douce mélancolie qu’on ressent après avoir vécu une grande histoire. On retrouve les personnages qui ont rythmé les deux premiers opus : Clé, Sancia, Bérénice… Des personnages aussi attachants que captivants, qu’on voit évoluer avec cohérence et humanité dans un monde en perpétuelle mutation. Le récit s’inscrit parfaitement dans la continuité des événements précédents — huit années se sont écoulées, et le passé continue de peser sur le présent. Les grands antagonistes de la saga, eux aussi, sont de retour, plus menaçants et fascinants que jamais. Et surtout, la fin est pleinement à la hauteur du cycle que Bennett a patiemment tissé au fil des années.
Mais au-delà de ce final magistral, c’est bien l’ensemble de la trilogie qui mérite d’être célébré.
​Ce que nous faisons, c’est écrire dans l’univers même, dans la structure intime des choses. Nous disons à la pierre qu’elle est légère, au fer qu’il est souple, au vent qu’il souffle plus fort. Et l’univers… obéit.

Un concept magique et vertigineux

​Dès le premier tome, Bennett pose les bases d’un univers à nul autre pareil. Ici, la magie n’est pas un simple don ou une force mystique : c’est un art technologique et scientifique, celui de l’enluminure (ou "scriving" en VO). En traçant des glyphes soigneusement codifiés, les enlumineurs réécrivent littéralement les lois de la réalité. Des objets peuvent ainsi être convaincus qu’ils tombent alors qu’ils sont immobiles, qu’ils doivent se déplacer ou se renforcer au-delà de leurs limites naturelles.
Cette idée brillante infuse l’intégralité de la trilogie. Elle offre à l’auteur un terrain de jeu inépuisable pour inventer des machines improbables, des pièges retors, des villes entières transfigurées par l’enluminure. Et elle amène le lecteur à réfléchir sur des thématiques profondément modernes : la technologie comme outil de domination ou d’émancipation, l’éthique de l’innovation, les rapports entre pouvoir, capital et savoir.
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Des personnages inoubliables

Mais un concept, aussi fort soit-il, ne suffit pas à bâtir un chef-d’œuvre. Ce qui donne tout son cœur à la trilogie, ce sont ses personnages.
  • Sancia Grado, l’héroïne malgré elle, ancienne voleuse marquée dans sa chair par les expériences du passé. Combative, fragile, d’une intelligence fulgurante.
  • Clef, artefact doué de conscience et de parole, dont la relation avec Sancia constitue l’un des plus beaux fils rouges de la saga.
  • Bérénice, l’enlumineuse de génie, dont la rigueur scientifique n’a d’égale que la loyauté farouche.
  • Sans oublier d’autres figures marquantes, alliés ou ennemis, tous portés par une écriture fine, nuancée et profondément humaine.
Leur évolution au fil des trois tomes est l’une des grandes réussites de la série. On les voit changer, mûrir, se heurter à leurs contradictions, affronter des dilemmes déchirants. Et on s’y attache, irrémédiablement.

Une fresque haletante et moderne

Sur le plan narratif, Bennett fait preuve d’une maîtrise impressionnante. Chaque tome possède son rythme propre, ses enjeux spécifiques, mais l’ensemble forme une fresque d’une cohérence remarquable. Le suspense est constant, les retournements de situation nombreux mais jamais gratuits.
Au fil des pages, l’auteur interroge aussi la notion même de liberté : comment affranchir un monde bâti sur l’exploitation systématique ? Jusqu’où faut-il aller pour renverser un ordre injuste ? Peut-on réécrire les fondements mêmes de la société sans sombrer à son tour dans la démesure ?
C'était ainsi que fonctionnaient les enluminures : des instructions écrites sur des objets sans âme afin de les convaincre de désobéir de manière sélective à la réalité

Une conclusion magistrale

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​Le troisième tome, huit ans après les événements du deuxième, offre une conclusion parfaitement aboutie. Il ne cherche pas à forcer un spectaculaire artificiel : il vient clore les arcs narratifs avec intelligence et émotion, tout en continuant à questionner en profondeur les thèmes chers à la trilogie. Le retour des antagonistes emblématiques et l’évolution des personnages principaux offrent une lecture riche et pleinement satisfaisante.
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En refermant ce dernier opus, j’ai eu le sentiment d’avoir vécu une expérience de lecture rare, de celles qui marquent durablement.
Il n’y a pas de fin parfaite. Seulement des choix, et ce que nous décidons d’en faire.

En résumé

Les Maîtres Enlumineurs est une trilogie qu’il faut absolument découvrir si vous aimez la fantasy exigeante, inventive et résolument moderne.
Un univers unique, des personnages inoubliables, une réflexion profonde sur notre rapport à la technologie et au pouvoir : Robert Jackson Bennett signe là une œuvre qui s’impose déjà comme un classique du genre.
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À lire sans tarder !
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Lady Helen, tome 2 : Le Pacte des Mauvais Jours (Alison Goodman)

11/2/2024

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Quatrième de couv’ :
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Brighton, été 1812...
Chassée par son oncle, lady Helen a trouvé refuge dans la station balnéaire à la mode. Déguisée en homme, elle s'entraîne avec lord Carlson à développer ses étranges pouvoirs. Lorsqu'au cours d'une soirée mondaine elle croise le duc de Selburn, Helen se retrouve au cœur de la rivalité entre les deux hommes. Mais ses propres sentiments ne pèsent guère au regard des intérêts du Club des mauvais jours. L'un de ses membres éminents est venu lui confier une mission très délicate...
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Australienne
Éditeur : Gallimard - 592 pages
Genre : Fantasy Historique
Prix : 19.50 €
Acheter ce livre : leslibraires.fr 
Autres tomes de la série : Tome 1
Mon Avis :
​Véritable et surtout improbable coup de cœur pour le tome 1 de cette série, je n'avais pas pris le temps de me plonger dans la suite avant la semaine passée (trois ans tout pile après avoir refermé la dernière page du Club des Mauvais Jours). 
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Le Pacte des Mauvais Jours, deuxième volet de la série Lady Helen d'Alison Goodman, est une éblouissante continuation qui a surpassé toutes mes attentes. Dès les premières pages, j'ai adoré retrouvé l'univers sombre et envoûtant de l'époque victorienne, où la société impose ses règles strictes et les mystères surnaturels se dissimulent dans l'ombre.

J'ai renoué avec plaisir avec la prose riche et immersive d'Alison Goodman, où chaque mot semble être choisi avec soin pour transporter le lecteur dans un tourbillon d'émotions (malgré les nombreuses erreurs d'édition, les oublis de mots et les fautes d'orthographe...). L'intrigue complexe et pleine de rebondissements m'a maintenu en haleine, mêlant habilement des éléments de fantastique, d'intrigue sociale et de romance interdite.
- C'est beau la mer, répliqua Martha. Mais c'est aussi une vraie salope, passez-moi l'expression. Ma mère avait coutume de dire : " Ne tourne jamais le dos à la mer, et rappelle-toi que ce qu'elle cache est toujours plus dangereux que ce qu'elle montre."
Lady Helen, notre héroïne, continue de se révéler comme l'un des personnages les plus fascinants et nuancés que j'ai eu l'occasion de croiser dans la littérature young-adult jusqu'ici. Son évolution, tant sur le plan personnel que surnaturel, est un régal à suivre. J'ai particulièrement apprécié la manière dont l'auteure explore les dilemmes moraux auxquels Lady Helen est confrontée, ajoutant une profondeur émotionnelle à l'histoire. L'émancipation de la jeune fille, s'éloignant de Londres et surtout de sa famille, lui permet d'évoluer de façon impressionnante. Outre Lady Helen, j'ai adoré retrouvé Lord Carlson, Darby et un peu moins sa Seigneurie Selburn... Étrangement, je ne me souvenais pas beaucoup de Mr Hammond, mais c'est le personnage secondaire dont l'histoire m'a le plus touché et attendrit en dehors de l'héroïne.
- Je crois que lord Carlston, comme la plupart des hommes, est incapable de dépasser sa conception de la vie d'une femme, dit Darby avec circonspection. en fait, je crois que tout le monde est convaincu que le monde d'une femme est toujours plus pauvre que celui d'un homme.
Les relations entre les personnages sont dépeintes avec une délicatesse et une authenticité remarquables. Les liens qui se tissent, les trahisons qui se nouent et les passions qui s'enflamment contribuent à créer une toile complexe de relations humaines, le tout enveloppé dans une atmosphère d'époque élégante.

Le Pacte des Mauvais Jours a réussi à intensifier le mystère et à élargir l'univers déjà riche du premier tome. Les éléments surnaturels sont développés de manière convaincante, apportant une nouvelle couche de magie et d'intrigue à cette série déjà captivante.
En Bref : Le Pacte des Mauvais Jours est une suite magnifique qui a su maintenir l'éclat du premier tome tout en élargissant les horizons de l'histoire. Alison Goodman a créé un monde où le fantastique se mêle à l'histoire, et où chaque page révèle de nouveaux mystères et émotions. Une lecture inoubliable qui laisse présager une suite encore plus époustouflante.
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La première loi, tome 1 : Premier sang (Joe Abercrombie)

3/2/2024

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Quatrième de couv’ :
Logen Neuf-Doigts, le barbare le plus redouté du Nord a finalement vu sa chance tourner : son dernier combat risque bien d'être celui de trop. La perspective de ne laisser à ses ennemis hilares qu'une poignée de mauvaises chansons ne l'enchante guère ; aussi, quand les esprits lui révèlent qu'un mystérieux mage l'attend au Sud, se met-il en route. Après tout, qu'a-t-il de mieux à faire ? Jeune et fringant officier, le capitaine Jezal dan Luthar n'a rien de plus dangereux en tête qu'arnaquer ses amis aux cartes, se mettre minable et remporter le Tournoi annuel d'escrime. Mais la guerre gronde, et les batailles qu'on livre sur le front du Nord ne s'interrompent pas au premier sang.  Alors que de funestes complots sont sur le point d'être révélés, que des querelles millénaires remontent à la surface, la ligne qui sépare les héros des traîtres est assez fine pour faire couler le sang !
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : J'ai lu - 702 pages
Genre : Fantasy
Prix : 9.20 €
Acheter ce livre : leslibraires.fr
Mon Avis :
Premier sang de Joe Abercrombie inaugure la série épique La Première Loi avec une immersion implacable dans un monde de fantasy tout à la fois sombre et réaliste. L'auteur dépeint un univers brutal et sans concession où la politique, la magie et la guerre s'entremêlent de manière complexe.

Ce roman chorale nous invite à suivre plusieurs personnages, chacun doté d'une profondeur et d'une complexité singulières. L'Inquisiteur Glokta, tourmenté et cynique, offre une perspective unique en enquêtant sur des conspirations politiques. Logen Neuf-Doigts, guerrier barbare, incarne la brutalité du monde, et le jeune noble Jezal dan Luthar représente les illusions de la noblesse. Le personnage qui a le plus captivé mon intérêt indéniablement, c'est Logen, avec son côté bourru, il a constitué le point d'ancrage le plus fascinant de ma lecture. Les passages concernant Glokta m'ont souvent effaré, c'est le personnage avec lequel je me suis sentie le moins à l'aise tout au long de ma lecture. Jezal m'a paru par moments insipide en comparaison des autres, mais leur évolution dans ce premier tome se révèle intéressante, laissant une impression différente après la lecture.
Le problème, quand on possède de bonnes jambes, c'est qu'on a tendance à courir un peu trop, et pour rien. Par contre, lorsqu'on a des difficultés à se mouvoir, on ne bouge que s'il est urgent de le faire.
L'univers créé par Abercrombie est riche, assez réaliste (malgré sa magie) et plutôt exempt de clichés. Les personnages ne sont ni totalement bons ni totalement mauvais, tout en nuance de gris, ce qui rend l'histoire imprévisible et pleine de nuances morales. Les intrigues politiques et les machinations sournoises ont ajouté le petit grain de sel suffisant pour rendre cette lecture captivante, offrant une atmosphère de tension constante.

​L'écriture de l'auteur se distingue par son caractère incisif et percutant, une caractéristique qui reflète le ton sombre et impitoyable de l'histoire. Ses dialogues, tranchants comme une lame, injectent de l'humour noir dans des situations souvent désespérées venant renforcer l'ambiance générale du récit. Ce qui rend l'auteur particulièrement remarquable, c'est sa propension à éviter délibérément les conventions habituelles de la fantasy. 
La peur est une bonne compagne pour le malheureux qu'on traque ; elle m'a permis de rester en vie. Les morts ne ressentent plus la peur et je n'ai pas encore envie de me joindre à eux.
Contrairement aux récits tirants sur la high fantasy, Abercrombie déjoue les attentes en introduisant des retournements narratifs inattendus. Les personnages, loin de suivre les archétypes héroïques classiques, sont nuancés et souvent moralement ambigus, rompant avec les clichés prévisibles. De plus, l'auteur aborde la violence et la politique de manière réaliste, se distançant des tropes romantiques ou idéalisés qui parsèment souvent la fantasy. En évitant ces conventions, il offre aux lecteurs une expérience de lecture rafraîchissante et délibérément non conformiste au sein du genre.

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Les scènes de bataille sont décrites de manière immersive et brutale, renforçant l'aspect réaliste de l'univers. Abercrombie explore également des thèmes plus profonds, tels que la nature humaine, le pouvoir et la quête de rédemption, ajoutant une couche de complexité émotionnelle à l'histoire.
En Bref : Premier sang est un tour de force dans le genre de la fantasy. Avec des personnages mémorables, un monde crédible et des intrigues inattendues, Joe Abercrombie établit solidement les bases de la série La Première Loi, offrant aux lecteurs une expérience immersive et mémorable.
On en parle aussi chez :
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Le prince des ténèbres, tome 1 : La mort dans l'âme (Jeaniene Frost)

26/1/2024

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Quatrième de couv’ :
​Leila souffre d’un pouvoir terrifiant qui la condamne à une vie de solitude : voir les secrets les plus sombres des gens !
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Mais, enlevée par des créatures de la nuit, la voici contrainte d’entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde…Vlad Tepes !
Un être légendaire, révéré et détesté à la fois. Sa maîtrise du feu fait de lui l’un des vampires les plus craints de la planète, mais ses ennemis ont découvert une nouvelle arme contre lui : Leila, la belle mortelle aux pouvoirs aussi redoutables que les siens.
Mais lorsque Vlad et Leila se rencontrent, la passion se déchaîne et menace de les consumer. Ils devront conjuguer leurs efforts pour arrêter un adversaire déterminé à les voir périr dans les flammes.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : Milady - 352 pages
Genre : Bit-lit
Prix : 7.60 €
Acheter ce livre : leslibraires.fr
Mon Avis : 
​J'ai déjà eu l'occasion de découvrir l'univers de Jeaniene Frost au travers de sa série Chasseuse de la nuit dont j'ai lu les deux premiers tomes. "La mort dans l'âme", premier opus de la série Le Prince des Ténèbres m'a replongé dans ce monde qui m'avait vraiment accroché. Une immersion dans un univers où les créatures surnaturelles et les pouvoirs extraordinaires coexistent avec le monde réel.

Au milieu de tout ça, nous rencontrons Leila, aka Frankie, une humaine un peu particulière. Elle est dotée d'un pouvoir télépathique aussi effrayant que cool. Ce pouvoir ajoute une dimension unique à l'histoire : cette capacité à voir les secrets les plus sombres des gens insuffle un petit vent de fraicheur à mes lectures du genre. 

Pour entraîné le lecteur dans son univers l'auteure ne passe pas par quatre chemins, en l'espace de quelques chapitres nous sommes plongés dans l'action, Leila est enlevée par des vampires et rencontre rapidement la raison de son enlèvement : Vlad. Vlad, légendaire et craint pour sa maîtrise du feu, est un personnage complexe qui se complexifie à mesure que son lien avec Leila se développe. L'interaction entre les deux crée une dynamique qui m'a captivé, mêlant à la fois tension, humour et romance.
Il était difficile d'admettre que l'humain n'était pas l'espèce dominante de la planète. L'apprendre sous le toit du plus célèbre vampire du monde n'arrangeait pas les choses. Au moins Gretchen avait-elle cessé de hurler. Il fallait savoir accepter les petits bonheurs de la vie.
L'auteure parvient à tisser une histoire riche en rebondissements, en action et en émotions. L'univers surnaturel est bien construit, avec une exploration approfondie des pouvoirs des vampires et des enjeux qui les entourent. Les relations qui existant entre les vampires, la hiérarchie qui les régissent et le fonctionnement du manoir (Maximus fidèle serviteur de Vlad, m'a laissé pantoise et pourtant...), m'ont particulièrement intéressés. 

​Le style d'écriture de Jeaniene Frost est fluide et entraînant, contribuant à maintenir un rythme soutenu tout au long du livre. Les scènes d'action sont bien orchestrées et il faut le dire, sont légion. Les relations entre les personnages sont développées de manière convaincante.
En Bref : Bien que certaines critiques puissent noter des éléments familiers du genre bit-lit, La mort dans l'âme réussit à se démarquer par ses personnages bien définis et une intrigue solide. Ce premier tome promet une série captivante pour les amateurs de romance paranormale et d'urban fantasy.
On en parle aussi chez : Bookenstock (Dup) - 
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Le Cycle d'Avalon, tome 1 : Les Dames du Lac (Marion Zimmer Bradley)

21/1/2024

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Quatrième de couv’ :
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La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n’avait, depuis longtemps, inspiré un roman d’une telle envergure. Merlin l’Enchanteur, Arthur et son épée fabuleuse, Lancelot du lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents, mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles: Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d’Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, sœur et amante du grand roi…
Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables: celui des druides et des anciennes croyances et celui de la nouvelle religion chrétienne qui supplante peu à peu les rites ancestraux de la Grande-Bretagne avant qu’elle ne devienne l’Angleterre.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : Le Livre de Poche - 408 pages
Genre : Fantasy
Prix : 9.20 €
Acheter ce livre : leslibraires.fr
Mon Avis : 
Grande découverte de l'univers de Les Dames du lac de Marion Zimmer Bradley, le premier tome du cycle d'Avalon. L'auteure fait partie des classiques à découvrir et je suis assez friande des écrits relatifs au Roi Arthur. Mais je n'avais pas encore pris le temps de me pencher sur l'œuvre magistrale de MZB. 

Dès les premières pages, j'ai été ensorcelée par la manière dont l'auteure revisite les légendes arthuriennes à travers le regard puissant de Morgane, la demi-sœur du Roi Arthur. L'histoire dévoile une Avalon empreinte de mysticisme celtique, un lieu où la sorcellerie et la spiritualité jouent un rôle central, dirigée uniquement par des femmes.

​Rappelons que l'œuvre a été publiée pour la première fois en 1983... 40 ans après une lecture fantasy féministe à souhait n'aura jamais été autant dans l'air du temps ! 

Ce roman offre une perspective féministe rafraîchissante, mettant en avant les femmes qui ont été souvent reléguées au second plan dans les récits classiques de la légende. Morgane, en particulier, devient le pilier de l'intrigue, dévoilant ses facettes les plus profondes, de son enfance à son rôle crucial dans la légende arthurienne. L'auteure donne vie à des personnages emblématiques comme Guenièvre, Lancelot et Merlin, tout en les transformant à travers le prisme des expériences féminines.

J'ai été particulièrement captivée par le choix audacieux de Marion Zimmer Bradley de faire de Morgane la narratrice du récit. Cette perspective intime a ajouté une profondeur émotionnelle et une complexité intrigante à l'histoire, permettant de plonger directement dans les pensées et les motivations de ce personnage. Par ailleurs, la mise en lumière de Ygerne, la mère d'Arthur et de Morgane, au début du récit a été une véritable révélation. Loin de l'image souvent stéréotypée d'une femme soumise, Ygerne se révèle être une figure forte et combative, prenant le contrôle de sa propre destinée. L'exploration de sa relation avec Uther Pendragon, sans l'influence de l'illusion de Merlin a, pour moi, contribué à romancer de manière poignante la trame originelle de la légende arthurienne.
Toute malédiction que l'on profère dans la colère retombe étrangement sur vous lorsqu'on s'y attend le moins.
L'écriture immersive de Bradley m'a transporté dans un monde où la magie et la réalité se mêlent harmonieusement. Les descriptions riches et les dialogues poignants ont fait de chaque page une expérience sensorielle. Le rythme du récit est parfaitement dosé, maintenant constamment mon intérêt tout en développant progressivement les arcs narratifs complexes.

Cependant, bien que l'ensemble du récit m'ait enthousiasmé, les dernières pages mettant en scène Guenièvre, Arthur et Lancelot m'ont laissé quelque peu circonspecte. Cette conclusion, bien que intrigante, a suscité en moi une certaine réserve quant à la direction que prendrait la suite du cycle d'Avalon. Cela dit, cette légère hésitation n'a en rien entaché le plaisir que j'ai pris à explorer cet univers revisité avec une telle maîtrise narrative. Les Dames du lac demeure une lecture incontournable pour tout amateur de fantasy en quête d'une revisite audacieuse des mythes arthuriens.
En Bref : Les Dames du lac m'a offert bien plus qu'une simple revisite des mythes arthuriens. Il a élargi mes horizons littéraires en intégrant des éléments de féminisme, de spiritualité et de mysticisme dans un récit déjà riche en rebondissements. Si vous cherchez une aventure littéraire enchanteresse qui bouscule les conventions, ce livre est un incontournable. Une plongée exaltante dans les profondeurs d'Avalon que je recommande vivement à tous les amateurs de fantasy et de récits légendaires revisités.​
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L'Ange de la nuit, tome 1 : LA VOIE DES OMBRES (Brent weeks)

12/1/2024

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Quatrième de couv’ :
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Le tueur parfait n'a pas d'amis, il n'a que des cibles.
Pour Durzo Blint, l'assassinat est un art et il est l'artiste le plus accompli de la cité, grâce à des talents secrets hérités de la nuit des temps.
Pour Azoth, survivre est une lutte de tous les instants. Le petit rat de la guilde a appris à juger les gens d'un seul coup d'œil et à prendre des risques -comme proposer à Durzo Blint de devenir son apprenti.
Mais pour être accepté, il doit commencer pas abandonner son ancienne vie, changer d'identité, aborder un monde d'intrigues politiques, d'effroyable dangers et de magies étranges, et sacrifier ce qui lui est le plus précieux...
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : Bragelonne (Milady) – 694 pages
Genre : Fantasy
Prix : 9.20 €
Acheter ce livre : Place des libraires
Mon Avis : 
​Mon expérience avec ce tome 1 de L'Ange de la nuit, "La voie des ombres" de Brent Weeks a été un véritable voyage en montagnes russes littéraires. Initialement commencé il y a 3/4 ans, j'avais abandonné après les premières 100 ou 120 pages, sentant le potentiel mais le moment n'était pas propice. L'année dernière, dans ma quête pour réduire ma PAL gargantuesque, ce titre a attiré mon attention, rappelant sa longue attente sur mon étagère.

Je l'ai rouvert en septembre et après avoir lu 300 pages, l'histoire m'a finalement captivé, bien que la stagnation de l'intrigue et le développement lent des personnages m'aient fait perdre de l'intérêt. Je l'ai mis de côté à nouveau, pour y revenir récemment, précisément lorsque l'histoire a pris un tournant à 90 degrés, offrant enfin l'action tant attendue et des rebondissements. Les 400 dernières pages ont été salvatrices, et je les ai dévorées en deux jours, une rareté pour moi ces derniers temps.

"La Voie des Ombres" présente une dark fantasy relativement légère se déroulant dans une cité sur le point de subir un putsch inattendu. Azoth, un gamin des rues, devient l'apprenti assassin de Durzo Blint, le plus grand maître de la cité. L'histoire suit son évolution depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, tissant des liens avec des nobles, dont l'un devient son meilleur ami. Malgré des longueurs qui ont failli me faire abandonner le livre, l'évolution du personnage principal est intéressante.

Les personnages annexes, notamment Logan, un paladin loyal au destin tragique, ajoutent de la profondeur à l'histoire. Durzo, le mentor d'Azoth, est un personnage complexe et ambivalent, alternant entre la froideur et la paternité, créant parfois une frustration dans leur relation qui semble stagner.
La vengeance naît d'un amour de la justice et de la volonté de redresser les torts. Mais la revanche conduit à la damnation. L'Ange de la Nuit, l'incarnation du châtiment, a trois visages : la vengeance, la justice et la pitié.
Le style d'écriture dense de Brent Weeks crée des scènes détaillées et des dialogues percutants, contribuant à l'immersion dans cet univers complexe. Le système de magie, révélé progressivement, ajoute une dimension fascinante à l'intrigue, tout en explorant des thèmes tels que la loyauté, le sacrifice, la moralité et les conséquences de choix difficiles.

L'ambiance sombre de la fantasy est renforcée par la cité en proie à des changements politiques et sociaux, et les nuances de gris dans les motivations des personnages ajoutent une profondeur psychologique à l'histoire. Brent Weeks a créé un monde riche et complexe, avec des détails culturels, historiques et politiques qui enrichissent l'expérience de lecture.

Bien que le début du livre m'a semblé lent, l'auteur équilibre habilement les moments d'action palpitants avec le développement des personnages dans la deuxième partie du récit, offrant ainsi une expérience de lecture variée et engageante. La fin du tome 1 m'a donné un intérêt considérable pour la suite de la série, avec des intrigues non résolues, des mystères en suspens et des relations complexes entre les personnages. La perspective de plonger dans le tome 2 est déjà ancrée dans mon ABC de l'année prochaine, avec l'espoir que l'auteur maintiendra le rythme dynamique instauré vers la fin du premier tome.
En Bref : 
La voie des ombres de Brent Weeks débute lentement mais gagne en intensité après la 400e page, offrant une dark fantasy immersive avec un protagoniste évoluant de gamin des rues à apprenti assassin. Le style dense de l'auteur et le système de magie progressif enrichissent un univers complexe, suscitant l'anticipation pour la suite malgré des moments de stagnation.
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Bonne lecture (surtout la fin)
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Les enfants de Húrin (J.R.R. Tolkien)

31/12/2023

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Quatrième de couv’ :
Des milliers d'années avant les événements relatés dans "Le Seigneur des Anneaux", la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C'est contre Túrin et Niënor, les enfants de Húrin, que Morgoth lance une terrible malédiction, les contraignant à une vie errante, pour se venger du héros qui a osé le défier.
Túrin, héros humain qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes dans un monde en guerre, lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth, nous faisant découvrir un passé méconnu de la Terre du Milieu.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Anglaise
Éditeur : Audiolib (version audio) - 460 min
Lu par : Thierry Janssen

Genre : Fantasy
Prix : 21.95 €
Acheter ce livre : Chez l'éditeur
Avant-Propos : 
​Que celui qui n'a jamais abandonné sa première lecture du Seigneur des Anneaux me jette la trilogie au visage. Tolkien, c'est certes une grande histoire d'amour du lectorat de fantasy, un monument a qui on ne pourra pas enlever ses gallons, mais c'est surtout une description historico-géopolitico-indigeste dont les cent premières pages de la trilogie la plus fameuse de l'histoire de l'imaginaire aura laissé bons nombres de lecteurs sur le bord du chemin.

Et j'en fais parti, ou du moins j'en faisais partie, jusqu'à l'année dernière : et oui, bigre, moi qui me disait une grande lectrice de fantasy je n'avais pas réussi jusqu'alors à finir ces trois petits pavés que sont La Communauté de l'Anneaux, Les Deux Tours et Le Retour du Roi. Car mon séjour en Terre du Milieu (Nouvelle-Zélande), aura eu cela de bon qui m'aura permis de sortir l'œuvre de Tolkien des méandres traumatiques de mon adolescence. Et plutôt que de me lancer dans ces pavés, j'ai opté pour une version de facilité : l'audio. Car plutôt que de me refarcir cent pages de descriptions autant apprécié le fait que quelqu'un les aient lu pour nous. 

C'est donc en compagnie de la voix de Thierry Jansen, que mon voyage au pays des hobbits a eut lieu et que je continuais mon voyage avec un autre récit de J.R.R. Tolkien : Les Enfants de Húrin.
Mon Avis : 
Les Enfants de Húrin constitue une œuvre posthume majeure de J.R.R. Tolkien, méticuleusement rassemblée par son fils Christopher Tolkien à partir des manuscrits laissés par le maître de la fantasy. Plongeant une fois de plus dans l'univers enchanteur de la Terre du Milieu, ce récit s'inscrit dans la lignée des œuvres emblématiques telles que Le Seigneur des Anneau et Bilbo, le Hobbit. Cependant, cette fois, l'auteur nous offre une tragédie plus sombre et plus intime, dévoilant le destin tourmenté de la famille de Húrin, un homme courageux pris dans les rets perfides de Morgoth, le grand antagoniste de la saga.
​
Cette histoire, se déroulant plusieurs millénaires avant les événements narrés dans la Comté, explore les méandres d'une malédiction qui frappe la lignée de Húrin. Attirant l'attention malveillante de Morgoth, cette malédiction jette une ombre implacable sur la vie des enfants de Húrin, Túrin et Niënor. Les thèmes de la fatalité, de l'amour tragique, de la lutte contre les ténèbres et de la résilience face à un destin implacable imprègnent l'ensemble du récit, conférant une tonalité plus sombre et plus profonde par rapport aux autres œuvres de Tolkien.
Les Elfes chantent encore bien des complaintes et font encore bien des récits à propos des Nirnaeth Arnoediad, la Bataille des Larmes Innombrables, où tomba Fingon et où fut fauchée la fleur des Eldar. Une vie d'homme ne suffirait pas pour nous en raconter toutes les péripéties.
Pourtant, au cœur de cette tragédie, Les Enfants de Húrin demeure fidèle à l'esprit de Tolkien en offrant des personnages emblématiques représentant les diverses races qui peuplent la Terre du Milieu. Les Elfes, les Nains et les Hommes se révèlent une fois de plus comme des acteurs courageux, luttant ensemble pour maintenir la lumière dans un monde assombri par les forces maléfiques.

La richesse culturelle, l'intrication de créatures fantastiques, et les paysages enchanteurs catapultent le lecteur au cœur d'une aventure captivante. La prose de Tolkien, à la fois détaillée, poétique et linguistiquement riche, crée une atmosphère immersive, faisant de chaque page une exploration minutieuse de ce monde fantastique.

​La narration audio de Thierry Janssen contribue grandement à cette expérience, transportant les auditeurs avec aisance dans les méandres de la Terre du Milieu. Chaque minute de ce récit est appréciée, rendant hommage à la profondeur et à la complexité de l'univers créé par Tolkien. En somme, Les Enfants de Húrin offre une plongée inoubliable dans l'héritage littéraire de J.R.R. Tolkien, élargissant encore davantage les horizons de la Première Terre du Milieu.
En Bref :
​Les Enfants de Húrin, œuvre posthume de J.R.R. Tolkien, plonge les lecteurs dans une tragédie sombre et intime, explorant la lutte des enfants de Húrin contre la malédiction de Morgoth. À travers une prose riche et une narration immersive de Thierry Janssen, le récit offre une expérience captivante, élargissant l'univers de la Terre du Milieu avec des thèmes de fatalité, d'amour tragique et de résilience.
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Le Cycle de Fondation, partie 1 : Fondation (Isaac Asimov)

25/8/2023

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Quatrième de couv’ :
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En ce début de treizième millénaire, l'Empire n'a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C'est dans sa capitale, Trantor, que l'éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l'avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l'effondrement de l'Empire d'ici trois siècles, suivi d'une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet : la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs...
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Américaine
Éditeur : Folio SF – 402 pages
Genre : Science-Fiction
Prix : 24.90 €
Acheter ce livre : Place des libraires
Mon Avis : 
Le premier tome de la série Fondation d'Isaac Asimov pose les bases d'un univers de science-fiction captivant.
Publié en 1951, ce livre a jeté les fondements d'une saga qui allait redéfinir le genre. Asimov y présente l'effondrement imminent de l'Empire galactique et l'avènement d'une ère de chaos. Pour contrer cette ère de ténèbres, le mathématicien Hari Seldon crée la Fondation, un projet visant à préserver la connaissance et à raccourcir la période de chaos à venir.

L'intrigue se déploie sur plusieurs siècles, combinant réflexions philosophiques et manipulations politiques. Un peu difficile au départ de s'immerger dans ce rythme improbable, ces bonds dans le temps de plus siècles. Asimov tisse cependant, habilement des intrigues qui confrontent l'humanité à des défis intellectuels et moraux. Les personnages sont mémorables, bien que l'accent soit mis principalement sur les événements de l'histoire de l'Empire Galactique plutôt que sur leur développement.

L'aspect le plus fascinant du livre réside dans la manière dont Asimov envisage les mouvements de masse et les tendances à grande échelle. Bien que certains passages aient vieilli, son exploration des cycles historiques et de la prédiction scientifique reste pertinente. Les dilemmes auxquels la Fondation est confrontée offrent des réflexions intemporelles sur le pouvoir, la foi et l'avenir de la civilisation.
​
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.
En dépit de sa profondeur conceptuelle, le livre n'est pas dépourvu d'action. Les rebondissements politiques et les retournements de situation maintiennent un rythme captivant. Cependant, certaines descriptions sont plutôt sommaires et les personnages secondaires manquent parfois de profondeur. (Il faut bien se rappeler que le titre a été publié en 1951).

En somme, le premier tome de la série Fondation est un pilier de la science-fiction. Son exploration des thèmes universels, son ambition à grande échelle et son intrigue politique en font une lecture incontournable. Bien que le style puisse sembler daté pour certains lecteurs contemporains et que les personnages puissent manquer de nuances, l'impact global de ce livre sur le genre et la pensée spéculative demeure indéniable.
En Bref : Un must have read qu'il était temps que je découvre. Un titre au style parfois un peu daté mais qui n'enlève rien à la fascination que j'ai pu ressentir aux travers de ces pages. 
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Peine-Ombre (Ariel Holzl)

8/8/2021

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Quatrième de couv’ :
Et si une Éclipse faisait basculer le monde dans les ténèbres ?
Tous les trente ans, les ténèbres infectent les terres d'Astravia, empoisonnent les vivants et les transforment en monstres. Mais elles accordent aussi aux nouveau-nés des pouvoirs quasi-divins. On les appelle les Éclipsiens et Livianne Palumbre est de ceux-là. Elle sait écouter les ombres depuis toujours et s'occupe de défendre les baronnies locales. Un jour, lors d'une banale chasse aux miasmes, l'Éclipse s'abat sur Astravia avec une décennie d'avance. Cette fois, l'obscurité submerge le monde durant trois minutes au lieu d'une seule... À ce rythme, c'est Astravia tout entière qui va disparaître. Livianne devra sortir de sa solitude, retrouver d'anciens camarades de l'académie de Peine-Ombre, qui forme les Éclipsiens, et mettre fin à ce carnage.
Mais il se pourrait que les ombres la dévorent avant...
Infos utiles :
Nationalité de l'auteur : Française
Éditeur : 404 éditions – 272 pages
Genre : Fantasy
Prix : 16 €
Acheter ce livre : Place des libraires
Mon Avis : 
​Les Sœurs Carmine dans la collection Naos des Indés de l'Imaginaire ayant eu son petit succès, j'ai tout naturellement eu envie de découvrir Ariel Holzl avec un tout autre titre (moi et mon esprit de contradiction). 

Me voici donc plongée dans Peine-Ombre dernier titre de l'auteur, paru aux éditions 404 (dont je ne connaissait pas non plus le travail). L'avantage non négligeable de ce titre est qu'il s'agit d'un stand alone, un one-shot, un tome unique pour les noms anglophiles. Donc si toutefois je n'avais pas apprécié la plume de l'auteur pour X ou Y raison, j'aurai pu passer à autre chose sans me soucier de me demander ce qui arrive aux personnages. 
Heureusement, il n'en est rien. 

Peine-Ombre commence sur les chapeaux de roues. Présentant un monde à la cosmogonie particulière, il se passe des événements pour le moins étranges : des éclipses voient le jour de plus en plus fréquemment entrainant avec lui un voile de noirceur et de putréfaction dans son sillage. Pour arrêter cette noirceur, seul les Éclipsiens sont capables d'amoindrir ses effets.
Les autres éclipsiens arrivèrent comme des ennuis : l'un après l'autre, puis tous à la fois.
C'est en suivant l'histoire et les déboires de la jeune ​Éclipsienne solitaire, Livianne Palumbre, que l'auteur nous fera découvrir son univers. La jeune femme essaye d'œuvrer contre la noirceur à son niveau. Ce personnage est assez particulier et a des réactions étonnantes à certains moments.

Mais ce personnage se révèle beaucoup plus, dès que ses anciens camarades de l'école de Peine-Ombre la rejoignent dans sa quête. Ils seront six à l'accompagner. Et pour tout vous dire, on sera loin d'une réunification larmoyante et réjouissante à la Friends... C'est bien simple, tous les membres de l'équipe ont des griefs à l'encontre d'un autre membre, donnant une dynamique assez particulière à l'ensemble. La quête qui leur est confiée sera un bon prétexte pour mettre à plat les relations des personnages.

Et c'est sans compter sur ce que leur fera subir l'auteur ! Car A. Holzl ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de malmener ses personnages. À cela, il leur rajoute une épaisseur pas dénuée d'intérêt et d'autant plus étonnant, que l'auteur arrive à le faire sans que ce soit lourd, ou que cela relève du dictionnaire : en 272 pages, il arrive à nous proposer une galerie de personnages dépareillée, mais complexe où aucun personnage ne sera laissé de côté.
Pour ce faire, on a le droit à pas mal de retour vers le passé, où les compagnons étaient encore à l'école d'apprentissage pour devenir des Éclipsiens complets. Cette alternance de temporalité donne un rythme a l'ensemble du récit.

Le seul bémol que j'aurais finalement trouvé à ce titre est la fin, qui m'a semblé un peu vite expédiée. Mais bon, pour un livre aussi 'court', nous servir une histoire aussi complète avec sa cosmogonie, ses personnages développés et sa quête, cela relève du challenge. Et celui-ci a été relevé haut la main par Ariel Holzl ! 
En Bref : Avec à peine 300 pages, Ariel Holzl aura réussi à m'embarquer avec aisance dans son univers, à me servir une histoire épique, à me faire voyager aux travers d'Astravia et à me faire m'attacher à quelques personnages. Que demander de plus ?​
On en parle aussi chez : Zoé prend la plume - 
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Trilogie d'une Nuit d'Hiver, tome 1 : L'Ours et le Rossignol (Katherine Arden)

25/7/2021

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Quatrième de couv’ :
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Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.
Infos utiles :
Nationalité de l'auteure : Américaine
Éditeur : Folio SF – 435 pages
Genre : Fantasy
Prix : 8.60 € (format poche)
Acheter ce livre : Place des libraires
Mon Avis : 
Véritable succès de librairie, retentissement d'importance sur la blogosphère, je suis passée complètement à côté de cet événement littéraire, mais mieux vaut tard que jamais. 

Katherine Arden aura réussi a m'entrainer dans son univers avec une facilité déconcertante. 
Véritable conte inspiré en grande partie du folklore Russe, L'Ours et le Rossignol retrace l'enfance de la jeune Vassilissa Petrovna entourant d'une myriade de créatures qui m'étaient jusqu'alors inconnues, comme la  Roussalka, une créature des eaux, ou le Domovoï, le protecteur des foyers, qui en échange de quelques aliments protège l'ensemble de la maisonnée. 
Toute ma vie, on m’a dit “Viens” et “Va”. On me dit comment je dois vivre et on me dit comment je dois mourir. Je dois être la servante d’un homme et sa jument pour ses plaisirs, ou me cacher derrière des murs et abandonner ma chair à un dieu froid et silencieux. Je préférerais encore me jeter dans la gueule des enfers, si c’était de ma propre volonté. Je préfère mourir demain dans la forêt plutôt que vivre cent ans de la vie qui m’a été choisie.
Vassia grandit entourée de sa famille, ses frères et soeurs, son père et sa belle-mère (sa mère étant morte en couche) ; mais également au gré de ses balades dans la forêt où elle rencontre ces créatures merveilleuses qu'elle seule peut voir. Les liens qui se tissent entre eux sont tout autant fascinants, offrant la vision quasi idyllique d'une famille où les membres s'apprécient et se soutienne tout en présentant un patriarche à forte poigne (mais juste ce qu'il faut), tout en sachant se montrer tendre. Cette famille est pour moi, tout ce qu'il y a de plus complet et j'ai particulièrement apprécié cet environnement où grandit notre héroïne. 

Le démarrage est toutefois un peu lent, mais le récit prend de l'ampleur au fur et à mesure et devient par la suite, inlâchable. L'arrivée du Roi de l’Hiver, Morozko, signe le tournant décisif du récit et des révélations d'importances pour Vassia. Cette partie m'a particulièrement scotchée, j'arrivais déjà à un point où j'avais du mal à lpacher le livre, mais ce récit a été particulièrement apprécié pour ma part.
​
Les dangers que croiseront la jeune fille sont nombreux, et autant on se doute que le pendant surnaturel aura un aspect "démoniaque" autant le côté machiavélique des humains se fait également sentir. Et il faut dire que Vassia, éprise de liberté ne cherche qu'à fuir l'inévitable dans cette société moyenâgeuse : un mariage qui la priverait de ce qu'elle chéri le plus. 
En Bref : Une quête initiatique dans un univers fantastico-russe des plus atypiques, des contes et créatures méconnus du lecteur de fantasy "classique", L'Ours et le Rossignol fût une superbe découverte ! J'ai hâte de découvrir la suite. 
On en parle aussi chez : BlackWolf - Yuyine - ...
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