Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Américaine Éditeur : Folio SF – 402 pages Genre : Science-Fiction Prix : 24.90 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Le premier tome de la série Fondation d'Isaac Asimov pose les bases d'un univers de science-fiction captivant. Publié en 1951, ce livre a jeté les fondements d'une saga qui allait redéfinir le genre. Asimov y présente l'effondrement imminent de l'Empire galactique et l'avènement d'une ère de chaos. Pour contrer cette ère de ténèbres, le mathématicien Hari Seldon crée la Fondation, un projet visant à préserver la connaissance et à raccourcir la période de chaos à venir. L'intrigue se déploie sur plusieurs siècles, combinant réflexions philosophiques et manipulations politiques. Un peu difficile au départ de s'immerger dans ce rythme improbable, ces bonds dans le temps de plus siècles. Asimov tisse cependant, habilement des intrigues qui confrontent l'humanité à des défis intellectuels et moraux. Les personnages sont mémorables, bien que l'accent soit mis principalement sur les événements de l'histoire de l'Empire Galactique plutôt que sur leur développement. L'aspect le plus fascinant du livre réside dans la manière dont Asimov envisage les mouvements de masse et les tendances à grande échelle. Bien que certains passages aient vieilli, son exploration des cycles historiques et de la prédiction scientifique reste pertinente. Les dilemmes auxquels la Fondation est confrontée offrent des réflexions intemporelles sur le pouvoir, la foi et l'avenir de la civilisation. Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser. En dépit de sa profondeur conceptuelle, le livre n'est pas dépourvu d'action. Les rebondissements politiques et les retournements de situation maintiennent un rythme captivant. Cependant, certaines descriptions sont plutôt sommaires et les personnages secondaires manquent parfois de profondeur. (Il faut bien se rappeler que le titre a été publié en 1951). En somme, le premier tome de la série Fondation est un pilier de la science-fiction. Son exploration des thèmes universels, son ambition à grande échelle et son intrigue politique en font une lecture incontournable. Bien que le style puisse sembler daté pour certains lecteurs contemporains et que les personnages puissent manquer de nuances, l'impact global de ce livre sur le genre et la pensée spéculative demeure indéniable. En Bref : Un must have read qu'il était temps que je découvre. Un titre au style parfois un peu daté mais qui n'enlève rien à la fascination que j'ai pu ressentir aux travers de ces pages.
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Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : 404 éditions – 272 pages Genre : Fantasy Prix : 16 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Les Sœurs Carmine dans la collection Naos des Indés de l'Imaginaire ayant eu son petit succès, j'ai tout naturellement eu envie de découvrir Ariel Holzl avec un tout autre titre (moi et mon esprit de contradiction). Me voici donc plongée dans Peine-Ombre dernier titre de l'auteur, paru aux éditions 404 (dont je ne connaissait pas non plus le travail). L'avantage non négligeable de ce titre est qu'il s'agit d'un stand alone, un one-shot, un tome unique pour les noms anglophiles. Donc si toutefois je n'avais pas apprécié la plume de l'auteur pour X ou Y raison, j'aurai pu passer à autre chose sans me soucier de me demander ce qui arrive aux personnages. Heureusement, il n'en est rien. Peine-Ombre commence sur les chapeaux de roues. Présentant un monde à la cosmogonie particulière, il se passe des événements pour le moins étranges : des éclipses voient le jour de plus en plus fréquemment entrainant avec lui un voile de noirceur et de putréfaction dans son sillage. Pour arrêter cette noirceur, seul les Éclipsiens sont capables d'amoindrir ses effets. Les autres éclipsiens arrivèrent comme des ennuis : l'un après l'autre, puis tous à la fois. C'est en suivant l'histoire et les déboires de la jeune Éclipsienne solitaire, Livianne Palumbre, que l'auteur nous fera découvrir son univers. La jeune femme essaye d'œuvrer contre la noirceur à son niveau. Ce personnage est assez particulier et a des réactions étonnantes à certains moments. Mais ce personnage se révèle beaucoup plus, dès que ses anciens camarades de l'école de Peine-Ombre la rejoignent dans sa quête. Ils seront six à l'accompagner. Et pour tout vous dire, on sera loin d'une réunification larmoyante et réjouissante à la Friends... C'est bien simple, tous les membres de l'équipe ont des griefs à l'encontre d'un autre membre, donnant une dynamique assez particulière à l'ensemble. La quête qui leur est confiée sera un bon prétexte pour mettre à plat les relations des personnages. Et c'est sans compter sur ce que leur fera subir l'auteur ! Car A. Holzl ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit de malmener ses personnages. À cela, il leur rajoute une épaisseur pas dénuée d'intérêt et d'autant plus étonnant, que l'auteur arrive à le faire sans que ce soit lourd, ou que cela relève du dictionnaire : en 272 pages, il arrive à nous proposer une galerie de personnages dépareillée, mais complexe où aucun personnage ne sera laissé de côté. Pour ce faire, on a le droit à pas mal de retour vers le passé, où les compagnons étaient encore à l'école d'apprentissage pour devenir des Éclipsiens complets. Cette alternance de temporalité donne un rythme a l'ensemble du récit. Le seul bémol que j'aurais finalement trouvé à ce titre est la fin, qui m'a semblé un peu vite expédiée. Mais bon, pour un livre aussi 'court', nous servir une histoire aussi complète avec sa cosmogonie, ses personnages développés et sa quête, cela relève du challenge. Et celui-ci a été relevé haut la main par Ariel Holzl ! En Bref : Avec à peine 300 pages, Ariel Holzl aura réussi à m'embarquer avec aisance dans son univers, à me servir une histoire épique, à me faire voyager aux travers d'Astravia et à me faire m'attacher à quelques personnages. Que demander de plus ? On en parle aussi chez : Zoé prend la plume -
Infos utiles : Nationalité de l'auteure : Américaine Éditeur : Folio SF – 435 pages Genre : Fantasy Prix : 8.60 € (format poche) Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : Véritable succès de librairie, retentissement d'importance sur la blogosphère, je suis passée complètement à côté de cet événement littéraire, mais mieux vaut tard que jamais. Katherine Arden aura réussi a m'entrainer dans son univers avec une facilité déconcertante. Véritable conte inspiré en grande partie du folklore Russe, L'Ours et le Rossignol retrace l'enfance de la jeune Vassilissa Petrovna entourant d'une myriade de créatures qui m'étaient jusqu'alors inconnues, comme la Roussalka, une créature des eaux, ou le Domovoï, le protecteur des foyers, qui en échange de quelques aliments protège l'ensemble de la maisonnée. Toute ma vie, on m’a dit “Viens” et “Va”. On me dit comment je dois vivre et on me dit comment je dois mourir. Je dois être la servante d’un homme et sa jument pour ses plaisirs, ou me cacher derrière des murs et abandonner ma chair à un dieu froid et silencieux. Je préférerais encore me jeter dans la gueule des enfers, si c’était de ma propre volonté. Je préfère mourir demain dans la forêt plutôt que vivre cent ans de la vie qui m’a été choisie. Vassia grandit entourée de sa famille, ses frères et soeurs, son père et sa belle-mère (sa mère étant morte en couche) ; mais également au gré de ses balades dans la forêt où elle rencontre ces créatures merveilleuses qu'elle seule peut voir. Les liens qui se tissent entre eux sont tout autant fascinants, offrant la vision quasi idyllique d'une famille où les membres s'apprécient et se soutienne tout en présentant un patriarche à forte poigne (mais juste ce qu'il faut), tout en sachant se montrer tendre. Cette famille est pour moi, tout ce qu'il y a de plus complet et j'ai particulièrement apprécié cet environnement où grandit notre héroïne. Le démarrage est toutefois un peu lent, mais le récit prend de l'ampleur au fur et à mesure et devient par la suite, inlâchable. L'arrivée du Roi de l’Hiver, Morozko, signe le tournant décisif du récit et des révélations d'importances pour Vassia. Cette partie m'a particulièrement scotchée, j'arrivais déjà à un point où j'avais du mal à lpacher le livre, mais ce récit a été particulièrement apprécié pour ma part. Les dangers que croiseront la jeune fille sont nombreux, et autant on se doute que le pendant surnaturel aura un aspect "démoniaque" autant le côté machiavélique des humains se fait également sentir. Et il faut dire que Vassia, éprise de liberté ne cherche qu'à fuir l'inévitable dans cette société moyenâgeuse : un mariage qui la priverait de ce qu'elle chéri le plus. En Bref : Une quête initiatique dans un univers fantastico-russe des plus atypiques, des contes et créatures méconnus du lecteur de fantasy "classique", L'Ours et le Rossignol fût une superbe découverte ! J'ai hâte de découvrir la suite.
Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l'Est et l'Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s'éveillent d'un long sommeil... Bientôt, l'humanité devra s'unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces. Infos utiles : Nationalités de l'auteure : Anglaise Éditeur : DeSaxus – 958 pages Genre : Fantasy Prix : 24.90 € Acheter ce livre : Place des libraires Mon Avis : J'avais lancé une lecture commune pour me décider à enfin lire cette pavasse... Je suis arrivé au bout de ma lecture le jour de la clôture, mais deux mois après, me voici enfin à vous écrire cette petite bafouille. Le Prieuré de l'Oranger a eu son petit retentissement dans la communauté des lecteurs de fantasy, mais aussi des lecteurs plus occasionnels. J'ai pourtant attendu la sortie poche pour me faire offrir... la version brochée. Et donc découvrir Le Prieuré de l'Oranger deux ans après sa sortie française. Avec un peu plus de 700 lecteurs sur Livraddict, une moyenne de 4/5 chez Babelio (343 votes ce jour), je dois dire que je m'attendais à un immense coup de cœur. Tout d'abord, en mettant de côté son épaisseur, il faut signaler avec intérêt le choix de l'auteure de faire de ce Prieuré de l'Oranger un one-shot. Et non ! Point, de tomes en vue, de tomes qui ne sortiront malheureusement jamais, ou qu'on attend avec désespoir (coucou G.R.R. Martin). Alors autant le roman est long autant, c'est agréable de se dire que l'auteure a réussi le tour de force de servir un roman qui se tient tout seul, alors qu'il aurait été sans doute plus simple d'en proposer une version morcelée. 958 pages donc. Dans celle-ci, l'on suivra quatre personnages très dépareillés, dont les fils s'entrecroisent tout en ne s'emmêlant jamais tout à fait. On a une version plus light de l'œuvre de G.R.R. Martin dans la présentation, mais tout aussi dense dans la galerie de personnages (tant et si bien qu'une annexe nous présente tous les personnages, cette annexe faisant plusieurs pages). Autant le résumé nous parle d'Ead et de Tané, deux jeunes femmes qui présentent toutes les caractéristiques de la badassitude, autant les deux autres personnages, qui auront tout autant leur place comme "héros", sont des hommes et mon caricaturaux que dans ce genre de récit : Loth et Niclays. Ils nous élèvent pour que nous soyons doux comme la soie et nous distraient avec du luxe et des richesses sans bornes, pour qu'il ne nous vienne pas à l'idée de secouer la barque sur laquelle nous nous trouvons... Ils s'attendent à ce que nous soyons tellement las de notre propre pouvoir que nous préférions les laisser diriger à notre place... Derrière chaque trône, il y a un serviteur masqué qui n'espère qu'une chose : faire de celui qui est assis dessus sa marionnette. L’univers dépeint par S. Shannon sort un peu des sentiers tout en s'inscrivant dans la lignée de la fantasy classique : des créatures connues, une royauté (reinaume en l'occurrence, qui ajoute un soupçon de 'nouveauté') et une géopolitique juste ce qu'il faut de développé pour appuyer une partie de l'intrigue (celui de l'unification des différents protagonistes dans un objectif commun). Cela étant dit, Le Prieuré de l'Oranger ne révolutionne pas le genre, loin de là. Les quelques éléments portés aux nues par bon nombre de lecteurs comme étant 'imaginatif', 'un vent de fraicheur' et autre encensement, m'ont laissée dubitative. Alors, oui, les femmes ont de l'importance, mais à cela, je répondrais Mercedes Lackey, Charlotte Bousquet, Marion Zimmer Bradley, Pierre Bottero, et j'en passe. La place des femmes dans la fantasy a toujours fait écrire, donc Samantha Shannon n'a rien fait de neuf là-dedans. La représentation LGBT, certes, mais là encore, on pourra lui opposer d'autres auteur/e/s avant elle. J'ai eu du mal à passer outre ce bagage fantasy, que je commence à me traîner, pour prendre cette lecture pour un coup de cœur. Car ce que sert l'auteure n'est autre qu'une fantasy très très classique (en reprenant l'exemple de Game of Thrones) : une menace maléfique/machiavélique qui veut anéantir l'humanité (ici les dragons, chez GoT les marcheurs blancs) ; des héros de différentes contrés/royaumes (ici Ead, Niclays, Loth et Tané, chez GoT Jon, Arya, Daenerys pour ne citer qu'eux) ; une union pour lutter contre la menace (pas besoin de vous faire un dessin) et ainsi de suite. Quand l'histoire est incapable de déterminer la vérité, les mythes se chargent d'inventer la leur. Je saluerai juste la mythologie développée par l'auteure, un mélange de mythes et de personnages hauts en couleurs qui donnent une toile étendue et immersive, assez intéressante et plaisante à découvrir. J'y ai retrouvé un peu de la dame du lac de la légende arthurienne, un peu de nos religions aussi. Un socle assez solide pour un one-shot qui fait que l'ensemble se tient, tout de même ! Quelques longueurs au début du récit, qui en perdront peut-être certains, et l'action qui démarre par petites touches pour monter crescendo. C'est dense, certes, mais avec du rythme (quand on passe les deux cent premières pages). En Bref : J'en attendais sans doute trop, suite à des chroniques dithyrambiques sur la toile. Le Prieuré de l'Oranger fût une bonne lecture mais pas le coup de cœur espéré ni le renouveau annoncé. Quelques longueurs notamment au début du récit, des personnages intéressants à suivre cela dit, mais une trame déjà rencontrée avant...
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur : Librinova – 257 pages Genre : Fantasy Prix : 17.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Attention, cette chronique divulgâche quelques éléments ! Proposé en service presse par Librinova, le pitch de ce Doyen de la Magie m'a intrigué. D'après ce que j'ai pu trouver sur internet, il s'agit également du premier roman auto-édité par l'auteur. Et malheureusement, ce statut d'auto-édition se ressent lors de la lecture, on y relève quelques éléments qui auraient pu être "gommés" par un travail éditorial. Dès les premières pages, Frédéric Alexis Sagnier plonge son lectorat dans l'aventure de ses personnages. La mise en place de ses personnages et de son univers est vite expédiée pour nous entraîner directement dans l'action. Enfin actionS avec un S majuscule, car il y en a beaucoup. Dès ces premières pages, j'ai relevé deux points qui m'ont gêné à la lecture : je n'ai pas développé d'empathie pour les personnages (Lisa, l'héroïne, mais aussi Nicolas et Marguerite), dès lors difficile de s'attacher à leur péripétie. Qu'à cela ne tienne j'ai continué en me disant que ça irait en s'améliorant. Malheureusement pour moi, j'ai terminé ce livre en n'ayant toujours aucun sentiment pour l'un ou l'autre des personnages, sauf peut-être un petit intérêt pour Rumox (un cerf qui prend de l'importance dans le récit). Je pense que ce manque d'empathie vis-à-vis des personnages est sans doute dû à un manque de "respiration" dans le texte. On en vient au deuxième point qui m'a gêné : l'action, et quand je dis action, je ne parle pas seulement des combats qui rythment le récit, mais aussi des péripéties ou autres rebondissements. Il y en a beaucoup, mais alors beaucoup trop, ou alors il manque à ce premier opus des pages plus calmes pour contrebalancer avec cette succession ininterrompue d'événements. Un paragraphe, une action, un nouveau paragraphe, une nouvelle action, un événement surprenant pour le personnage principal (qui pourrait permettre une respiration), une phrase pour signaler comment le personnage se sent face à l'événement d'importance, paragraphe suivant on passe à autre chose comme si de rien n'était. Cet exemple, qui m'a le plus marqué dans le récit, est le suivant : Lisa a perdu ses parents et sa sœur jumelle, elle ne sait pas ce qui leur est arrivé. L'histoire veut que Lisa passe dans une sorte de monde parallèle dans lequel la magie existe et elle se retrouve seule à errer dans ce monde inconnu et se retrouve nez à nez, au cœur d'une forêt avec sa sœur disparue depuis deux ans. Sa réaction est improbable, quand elle se verrait lui poser mille et une question sur sa disparition, Lisa se contente de répondre à sa sœur sur pourquoi elle est là. Elles s'étreignent rapidement. Et voilà. On enchaîne ensuite avec une nouvelle péripétie. Les sentiments des personnages sont assez peu développés, ou quand c'est le cas, vite expédiés. Le lendemain matin, Lisa se réveilla encore sous le choc de ce qu'elle venait de vivre ces derniers jours : elle avait traversé un portail qui l'avait conduite, elle en était convaincue, à présent, sur un continent qui était censé avoir disparu ou mieux ne pas exister ; elle avait fait des rencontres, certes, mais elle a dû aussi faire des kilomètres et échapper à la mort plusieurs fois. Et c'est dommage ! Car le potentiel de cette histoire pourrait séduire bien aisément : des créatures originales, des personnages pas forcément manichéens et qui ont une évolution intéressante (notamment Marguerite), des rebondissements ingénieux. La quête en elle-même n'a rien d'originale, mais elle fonctionne parfaitement. Pour moi, c'est la manière dont l'auteur nous présente son histoire qui m'a "dérangé" et encore, c'est un grand mot, car je n'ai pas abandonné en route, car des éléments m'intriguaient. Concernant les personnages principaux, et principalement Lisa, je dois dire que tout est fait pour que sa quête soit simple. Les combats sont juste suffisamment difficiles pour la faire évoluer, mais elle n'essuiera aucune défaite. Un peu gros pour une jeune fille qui ne connaît pas les codes du monde dans lequel est débarque, mais après tout pourquoi pas. Les personnages secondaires sont très nombreux pour un récit de cette longueur et viennent encombrer à mon sens une galerie de personnages principaux déjà bien étoffée. Et là encore quand ceux-ci viennent à disparaître pour certains, quand il devrait y avoir une tension dramatique dans l'histoire, l'effet attendu ne fonctionne pas puisqu'on n'a pas le temps de s'attacher à tous ces personnages. Dommage, je suis passée un peu à côté. En Bref :
Cette lecture a été pour moi en double teinte, j'ai eu du mal à lire le livre, pour son côté haché : ces actions à répétitions ne m'emballaient pas, avec plus de respirations dans le récit j'aurai été plus emballée par cette histoire ; mais j'y ai décelé aussi beaucoup de potentiel. Je pense que ce qui manque à ce Doyen de la Magie pour en faire un bon récit de fantasy est de bons bêta-lecteurs !
Infos utiles : Nationalités des auteurs : Française Éditeur : ActuSF (https://www.editions-actusf.fr/)– 333 pages Genre : Historique – Fantasy Prix : 19.90 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Après un Boudicca qui m'avait plus que séduite avec son Angleterre vieille de deux mille ans, et un Royaume de Vent et de Colères, roman choral nous faisant évoluer au beau milieu de Marseille à la fin du XVIe, qui fût un véritable coup de cœur, j'attendais de pied ferme ce nouveau titre de Jean-Laurent Del Socorro. Première agréable surprise, retrouver un personnage déjà croisé : Silas, l'étrange prisonnier de Royaume de Vent et de Colères (RDVEDC). Enfin pas tout à fait, puisque Silas n'est pas le nom que son père lui a donné à la naissance, mais Sinan. Et Du Roi je serai l'Assassin s'affiche dès les premières pages comme un roman initiatique, retraçant avec moults détails les périples qui auront conduit le jeune morisque à devenir ce qu'il est dans RDVEDC. Un livre de Jean-Laurent Del Socorro sans faits historiques ou sans référence à l'Histoire, c'est un peu comme un défilé du 14 juillet sans drapeau de la nation... Impensable. C'est donc au cœur de Grenade au milieu de l'an 1540 que l'on découvre Sinan. Sinan et ses deux sœurs, Rufaida sa jumelle et Sahar sa cadette, grandissent dans une famille morisque dans cette Espagne aux frontières de plus en plus étendues et où le catholicisme devient prégnant. Cette enfance n'est pas tendre dans les rues pour ces enfants à la peau mate, mais elle ne l'est malheureusement pas non plus dans les quatre murs de leur propre maison. Un père violent, exigeant qui attend énormément d'eux. Cette enfance sera rythmée au gré des mentoresses qui jalonneront leur éducation, puis cette éducation leur permettra de quelque peu s'émanciper en partant étudier la médecine à Montpellier. Sinan devient Simon en traversant la frontière entre l'Espagne et la France, puis au gré des épreuves qu'il aura à traverser Simon deviendra Silas. Pour briser une chaîne, aussi solide soit-elle, il suffit d’en rompre un seul maillon Ici encore la plume de l'auteur aura su me séduire, et je n'ai pas retrouvé le caractère haché des scènes de combats que j'avais relevé dans RDVEDC. On soulignera la place prédominante des femmes qui entourent Sinan. Ses sœurs d'abord, dont Rufaida qui sera tantôt, confidente, amante, rivale ; Sahar hissée au rang de martyrs suite à la violence paternel ; Aïcha préceptrice, guide qui prendra la figure maternelle tant espérée ; et tant d'autres. La partie "fantasy" est de nouveau esquissée en toile de fond avec l'artbon, qui était un élément intriguant dans le premier récit de cet univers, a été bien plus développé dans ce récit, même s'il garde encore quelques zones d'ombres. Son usage est un peu plus précis, information bienvenue mais qui mériterai encore quelques récits (on la sent la perche ?). En Bref : J'espère que vous l'aurez compris : Du Roi je serai l'Assassin est un réel coup de cœur. L'histoire espagnole de la grogne contre les morisques par les chrétiens au milieu du XVIe, de la chasse des protestants en France à la même période tissant une toile de fond pour un récit initiatique qui prend aux tripes. Jean-Laurent Del Socorro rentre indéniablement dans ma liste des auteurs "doudous" dont je me délecte des écrits à chaque nouvelle publication (La Guerre des Trois Rois est dans ma PAL, mais ce titre va-t-il y rester encore longtemps ?).
Infos utiles : Nationalités des auteurs : Française Éditeur : Bookmark – Collection Infinity – 333 pages Genre : Urban Fantasy Prix : 19 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Mon Avis : Mon deuxième titre des éditions Bookmark, me voilà plongée dans mon premier titre de l'auteure Laura Collins. Sous ce nom aux consonances anglaises, se cache une écrivaine française ! N'ayant lu jusque-là que des auteures d'origine anglophone, ça m'a fait du bien de découvrir un titre d'urban-fantasy se déroulant en France et non pas au fin fond du Nebraska ! L'introduction ne fait pas dans la dentelle, on nous présente d'emblée un accident de voiture mortel. À l'intérieur Rafael, notre personnage principal, son ami Jordan et sa sœur, Mia. L'ami n'en réchappera pas... Rafael et Mia, oui. Le drame portera les sentiments des personnages dès le début de l'intrigue et sur une bonne partie du roman. En cela, Laura Collins sert des personnages cohérents (ce qui n'arrive malheureusement pas toujours en urban fantasy, généralement les femmes subissent un trauma et tombe sous le charme immédiat de l'homme parfait dominant qui débarque dans leur vie en oubliant par là-même l'événement perturbant). Sauf que Rafael n'est pas un humain ordinaire, mais un renard métamorphe, donc hors de questions de se rendre à l'hôpital, les médecins pourraient trouver des preuves de leur existence. L'originalité du roman réside dans une caractéristique de la meute de Rafael, dont je ne vous dirais rien pour ne pas vous gâcher le plaisir. L'idée en elle-même est excellente et donnera matière à une suite (du moins, je l'espère) des plus intéressante ! En plus de ces personnages, nous croiserons la route non moins intéressante de Lisa, médecin curieuse et spécialisé en génétique, Ange un ermite un peu grognon fana de technologie et son père Yvan, médecin également deux lynx-garous indispensables à la meute de Manuel (mâle alpha défendant bec et ongles ou plutôt crocs et griffes, sa "famille"). Une galerie de personnages intéressante et apportant un équilibre bienvenu, mais quelques lacunes dans le développement de certains personnages. Par exemple, j'ai eu un peu de mal avec le chef de meute, Manuel, car je n'avais pas les raisons de son entêtement, de son dégoût pour les humains, ou sa volonté farouche de défendre sa meute (même si c'est le b.a.-ba d'un chef de meute, j'aurai aimé plus de billes). Cela dit les sentiments des personnages principaux sont fouillés, ça contrebalance mon ressenti sur les personnages annexes. Laura Collins distingue deux manières de penser entre les versions humaines et animales des personnages, mais ne fait pas de la version animale un personnage à part entière qui aurait son mot à dire sur la manière de penser de la version humaine. Je ne sais pas si je suis claire, mais on retrouve cette façon de procéder chez Nalini Singh dans Psi-Changeling par exemple. Concernant l'intrigue en elle-même, Laura Collins ne révolutionne pas le genre, mais sert une trame cohérente et prenante. C'est bien simple une fois lancée, je ne me suis plus arrêtée ! En Bref : J'ai ouvert "Le Sang de la Discorde" et je l'ai lu quasiment d'une traite. Comme souvent avec ce genre littéraire. Et Laura Collins n'aura pas dérogé à la règle ! Une plume fluide, une intrigue qui entraîne le lecteur avec facilité, des personnages principaux aux sentiments bien décrits, une lacune est le manque de détails sur certains personnages et la grosse lacune : une absence de suite !
Infos utiles : Nationalité de l'autrice : Anglaise Éditeur : Milady – 666 pages Genre : Fantasy Prix : 8,20 € (Poche) Acheter ce livre : Chez votre libraire Mon Avis : Cette trilogie traine dans ma PAL depuis 2014, je ne sais pas trop pourquoi elle n'est pas sortie plus tôt mais voilà, sept ans plus tard, il était plus que temps de l'en sortir. Premier élément d'importance, souvent dans les séries de fantasy, le tome 1 est le tome d'installation, le tome de mise en place, celui qui introduit l'histoire tout en n'en effleurant qu'une faible partie. Autrement dit, je m'attendais à m'ennuyer un peu... Un à priori des plus erronés maintenant que le livre est refermé. Fiona McIntosh ne s'encombre donc pas de circonvolutions pour nous installer dans l'histoire, certains événements arrivant assez rapidement dans l'intrigue. Un premier bon point qui m'aura immergé rapidement dans le récit. L'histoire commence au départ comme une bonne petite histoire médiéviste (avec des rois, des princes, des guerres en armures, des combats d'épées et des tournois), où deux royaumes s'affrontent pour on ne sait plus trop quels raisons. On assiste aussi à une chasse aux sorcières (littéralement) et des scènes de tortures qui ne feront pas pâlir un certain Game of Thrones... Le style de l'auteure est, somme toute, assez classique, mais fonctionne bien pour rendre la lecture agréable et fluide. Notre reine est tout ça et plus encore – toute soie au-dehors avec la solidité du roc au-dedans. Elle est plus forte qu'un homme car elle sait transformer en armes ses charmes de femme. C'est finalement par les personnages que l'autrice m'aura tenue de bout en bout : Wyl Thirsk, le héros, est un personnage attachant, capitaine de la garde de Morgravia, au service d'un roi qu'il aime comme un père et qui le lui rend bien. Tout est beau dans la vie de Wyl sauf... Celimus le fils du roi. Personnage Ô combien détestable, il est parmi ceux que j'ai vraiment haï le plus en lisant un livre. Mais je l'ai trouvé également brillant d'intelligence et de vicelardises. Un dualité banale dans un premier temps, on sait qui sera le preux chevalier blanc de l'histoire et qui sera le grand méchant. Un noir et blanc que j'avais peur de voir tout le long de l'intrigue, finalement ce ne sera pas le cas du fait du "Don". Le Don que transmet la jeune Myrren à Wyl... Qu'on oubliera un temps durant le récit pour être soufflé par l'idée de ce don quand celui-ci réapparait. Je n'en parlerai pas, pour ne rien gâcher de la surprise, mais même si l'idée en elle-même ne semble pas novatrice, elle l'a été dans mes lectures. Les personnages sont tour à tour attachants, insupportables ou font preuve d'une intelligence impressionnante. Et les événements qui surviennent pour certains d'entre eux m'ont coupé le souffle ! Valentyna, la princesse du royaume adverse au caractère bien trempé, Fynch le jeune garçon nettoyeur de latrines et Filou, le chien fidèle mais un peu effrayant donné à Wyl par Myrren en même temps que le Don, Koreldy le mercenaire improbable, Caileach un roi lointain... J'ai été surprise par de nombreux points dans ce livre, surprise par la force que Fiona McIntosh donne à ses personnages, leurs insufflant une combativité à presque toutes épreuves. Elle ne les épargne pas également, faisant subir à certains d'entre eux des atrocités. Je parlais de GoT un peu plus tôt, les horreurs croisées dans Le Don n'ont rien à lui envier, mais le mental des personnages est plus détaillé et on s'attend un peu plus à ce qui va se passer. Tout doux, messieurs ! Ce ne sera qu'une démonstration. Il y aura des dames de la cour et des invités de tout le royaume. Inutiles que les femmes s'évanouissent parce que des combattants trop zélés se seront tailladé le cuir. Les différentes trames du récit m'ont toutes happée (même si j'ai pris mon temps pour lire ce livre, j'ai fini le dernier quart d'une traite). Je vais lire la suite rapidement ! En Bref : Une lecture que j'aurais dû sortir plus tôt de ma PAL. Une excellente surprise, avec des personnages attachants ou au contraire complètement détestables, des intrigues de cour et des missions qui rendent l'ensemble de l'histoire des plus prenantes. Ce premier tome est un coup de cœur ! On en parle aussi chez : Mariejuliet - Mana - Ptitetrolle
Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n’imaginait à quel point c’était vrai. Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L’anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe. Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Française Éditeur Audio : Audible studios – 529 minutes Lecteur : Robin Renucci Genre : Contemporain / Science-fiction Prix : 20 € (grand format) Acheter ce livre : Chez votre libraire Mon Avis : Mon premier Goncourt officiel ! (Au-revoir là haut étant officieux, car découvert en BD et en film). Bon il faut dire qu'avec un titre tirant vers la SF, il y avait de quoi m'intriguer ! Et tant qu'à faire autant découvrir la version audio. Premier point : les personnages. Nombreux. Très nombreux. Trop nombreux ? J'ai eu du mal au début du récit : on a un ouvrage qui commence comme un thriller, qui se poursuit par une romance au bord du gouffre, qui nous entraine dans une introspection sur la condition d'un homme noir gay dans le milieu de la musique, etc. Les chapitres se succédaient sans se ressembler et l'immersion du lecteur dans le récit peut être difficile. Si ce n'est son interview chez Yann Barthès (Quotidien) le 2 avril 2021, j'avoue que je serais passée un peu à côté d'un point essentiel : le melting-pot des genres, totalement voulu par l'auteur dans cet Anomalie. Le titre dit finalement tout. L'Anomalie c'est un roman à propos du genre romanesque, une ode aux genres, une présentation non exhaustive de ce que peut être le roman. Et Hervé Le Tellier, disons le tout de go, excelle effectivement à servir tous ces genres. Auteur oui, mais auteur aux multiples possibilités. Quand certains se contentent d'un seul et unique genre littéraire (et c'est très bien), cet auteur montre qu'il est capable de multiplier ses horizons. Mais si ça marche (et plutôt bien pour lui, puisque prix du Goncourt 2020, rappelons-le), est-ce que cela réussi à convaincre ? Le président américain reste immobile, comme sonné. Le mathématicien observe cet homme primaire, et il se conforte dans l’idée désespérante qu’en additionnant des obscurités individuelles on obtient rarement une lumière collective. Je parlais des nombreux personnages, et bien soit. Les nombreux personnages dans les romans, entre nous ça ne fait plus très peur (coucou Le Trône de Fer). Mais quand ils sont fouillés, on a de quoi trouvé de l'intérêt à chacun d'eux. Là, on est loin de trouver dans l'intérêt dans chacun des personnages. Peu fouillés, sans aspérités, complètement lisses. Onze personnages pour un roman 330 pages, ça peut se comprendre... J'ai lu le titre y a quelques temps, cette chronique n'a donc pas été faite à chaud, et je garde malheureusement peu de souvenirs de ces personnages. Cependant les personnages - même s'ils sont vecteurs d'intérêts - ne constituent pas le roman. Donc L'Anomalie c'est aussi une intrigue. Un peu capillotractée et pour qui n'aime pas du tout les relents de science-fiction... Il faudra passer son chemin. D'autant qu'une bonne partie du récit repose sur des explications scientifiques relativement poussées, qui auront de quoi perdre quelques lecteurs. Et personnellement c'est ce point-ci que je retiens. Car sous-couvert de faire un roman de romans, un mauvais genre se glisse dans la littérature blanche, de manière subtile et un peu décousue mais c'est bien là. On se met à y croire (un peu) et à continuer la lecture (beaucoup plus rapidement). Mais les longueurs sont là, bien présentes... Malgré le ton agréable de Robin Renucci (qui lit pour le compte d'Audible Studios), il y a des lenteurs dans la trames et des événements sur lesquelles on insiste sans y trouver un quelconque intérêt (notamment la partie dédiée aux hangars militaires...). Et même si je n'ai pas été emballée de bout en bout, je suis ressortie de ma lecture avec contentement (pas satisfaite à l'extase mais pas blasée non plus, un entre deux globalement positif). Étrange me direz-vous : tout comme l'Anomalie ! En Bref : Des personnages peu fouillés, mais une intrigue qui m'aura tenu jusqu'au bout. Un premier Goncourt surprenant portant sur le genre romanesque, l'ouvrage en audio-book est magistralement porté par la voix de Robin Renucci. Une bonne lecture globalement. On en parle aussi chez : Lune
Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Ecossaise Éditeur : Bookmark – Collection "Infinity" – 328 pages Genre : Urban Fantasy Prix : 17 € Acheter ce livre : Chez l'éditeur Avant-Propos : Mon premier BookMark ! Maison d'édition qui me faisait un peu de l'œil avec ses titres accrocheurs mais, je n'avais pas encore franchi le pas, une envie d'un peu de légèreté avant de ma replonger dans le pavé qu'est Le Prieuré de l'Oranger et un challenge littéraire avec des consignes très spécifiques plus tard, voici ma chronique sur le premier tome de la série d'Helen Harper : Les Liens du Sang ! Mon Avis : Premier titre d'Helen Harper, et je dois vous avouer qu'elle aura su marquer mon esprit. Avant de me lancer dans une chronique sur ce livre, il faut savoir que dans l'univers bit-lit / urban fantasy j'ai un petit rayon d'ouvrages tout droit sortis des éditions Milday (avec quelques exceptions mais forts rares). Le problème, c'est que la plupart du temps tout est calqué sur le même modèle, le même rythme au niveau de la romance, et ça se sent dans mon rythme de lecture : j'en lis moins, parce que j'ai l'impression de toujours lire là même chose... Bref, revenons à nos moutons. La bonne surprise c'est l'héroïne, Mack, une humaine qui évolue dans un monde de garou, alors qu'elle ne devrait pas, mais alors pas du tout vivre avec eux, sous peine de décès soudain... Car la vie des êtres magiques est inconnue de l'être lambda. Mais Mack, c'est surtout une femme forte, pleine de volonté, de rage et d'esprit de vengeance. Et l'autrice s'y tient ! De bout en bout ! Elle ne la rend pas greluche à la moindre apparition masculine et au contraire joue avec les codes du genre, s'y frotte sans les utiliser complètement (on sait inévitablement qu'il finira par se passer quelque chose, mais je salue le fait que l'autrice prenne son temps, quand les autres font que leurs personnages se sautent dessus dès le premier regard, coucou Suzanne Wright). Le petit plus qui m'a fait apprécier le titre : Mack évolue dans une meute et généralement dans la meute, on partage tous l'avis du chef... Sauf que ce n'est pas le cas ici, donc Mack ne fait clairement pas l'unanimité. Mais Mack est encore jeune, donc l'esprit rebelle marquant la sortie de l'adolescence est bien là. — Je ne suis pas un chat, dis-je à travers mes dents serrées. Je suis un hamster. Je m’appelle Mack, et pas chaton. Une autre bonne surprise c'est la multiplication des êtres magiques, là où un Mercy Thompson, un Psi-Changeling se contente (quasi presque) uniquement de proposer des loups-garous / renard-garou, Helen Harper va plus loin et offre tout une palanquée d'êtres improbables tirés des folklores où les héros évoluent (en Cornouailles en l'occurrence). Ce titre d'urban fantasy m'a fait du bien, parce qu'assez loin de la bit-lit bas de gamme sous-entendant que l'homme est forcément plus fort que la faible femelle qui doit être protégée et sans coup de zizi toutes les dix pages. Enfin ! Alors, oui, on pourra opposer à l'autrice des facilités : stéréotypes, construction du récit, des événements un peu prévisibles. Mais au diable ! J'ai passé un excellent moment avec ce premier tome, et il va me falloir la suite. D'urgence ! J'en profite pour découvrir les éditions Bookmark et leur collection Infinity, et je pense que ça ne sera pas le dernier titre à tomber entre mes mains ! En Bref : Une héroïne qui dépote, une intrigue prenante (bien que prévisible) et qui offre de nouvelles créatures magiques intéressantes. Des facilités dans l'écriture mais cela n'enlève rien à mon ressenti en fermant le livre : j'ai envie de lire la suite !
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